L’Ange de Pandora
Chapitre 15 : La Voie de l’Ange, Pandora
3940 mots, Catégorie: M
Dernière mise à jour 10/02/2024 10:57
Résumé :
Le Leonov se pose sur Pandora. La planète est elle encore habitée ? Si oui comment le 1er contact va se passer ?
La Voie de l’Ange
Chapitre 15, Pandora
a) Atterrissage :
Le lieu d’atterrissage qui avait été choisi était un volcan géant qu’on avait prénommé « Mont Olympe » car il était très similaire à celui du même nom sur Mars.
Il était actif mais c’était un volcan rouge, donc non explosif.
On allait atterrir sur la bordure extérieure de la grande plaine qui couvrait les pentes douces du volcan. On aurait ainsi un espace dégagé pour poser le vaisseau.
A cet endroit, le volcan dominait une grande mer ou on avait repéré des iles. Sur Terre, les petites iles avaient en général une faune moins agressive, on espérait que ce serait de même ici.
Pour atterrir sur Pandora il fallait d’abord franchir la ceinture de radiation de Polyphème. Pour cela tout l’équipage s’était enfermé dans le poste blindé de pilotage.
- Commandant je sens ma natte qui me picote ! C’est presque douloureux !
- Oui Michaela, la radioactivité est très forte ici, mais ça va passer rapidement.
Et effectivement cette sensation désagréable disparue bientôt.
Il y eu une phase de freinage impulsive ou on endura deux cents explosions nucléaires qui nous secouèrent encore. Puis le Leonov plongea dans l’atmosphère avec son bouclier orienté vers l’avant.
Ca vibrait encore mais moins. J’étais très stressée et je ne pouvais pas le cacher mais les enfants étaient plus confiants.
« C’est bon, le radar nous indique un terrain plat en dessous. Allumage des rétrofusées ! »
Les 40 moteurs chimiques du Leonov crachèrent leurs énormes flammes pour l’approche finale et le vaisseau se posa sur son bouclier.
« Voilà on est posé ! »
« Merci mon Dieu ! » Je m’étonnais d’être encore en vie après toutes ces aventures !
b) Premier pas sur un nouveau monde :
On s’était tous précipité à la baie d’observation. On se retrouvait dans un paysage qui pouvait ressemblé à la Terre avec son herbe verte, ses nuages blancs, son ciel bleu et sa mer elle aussi bleue.
Mais évidemment la présence énorme de Polyphème, la planète mère, accompagnée de quelques satellites, nous détrompait.
On m’avait désigné pour faire le premier pas sur Pandora accompagné du commandant Komarov et de deux autres gars. C’est un honneur que j’aurais bien échangé.
Ils étaient en combinaison NBC, moi je portais juste un respirateur. On avait pris des armes, au cas où…
La porte de la soute du vaisseau s’ouvrit. L’ascenseur se déployait car il fallait descendre près de 80 mètres. Heureusement que mon espèce n’était pas sensible au vertige !
« Michaela il est temps de vérifier si tu peux respirer ici. Retire ton respirateur s’il te plait. »
Je retirais mon masque. Et je respirais. Ca avait l’air de bien se passer.
- Ca l’air d’aller mais ça sent le cramé !
- Oui les moteurs ont brulés l’herbe. Rien d’anormal. Remet ton masque si jamais tu te sens mal.
L’ascenseur nous descendit le long du vaisseau jusqu’au sol calciné. Et je posais le pied sur Pandora en même temps que Komarov.
On planta un drapeau soviétique et on fit quelques photos.
Peu à peu mon appréhension se réduisait et je pouvais profiter du paysage. Je regardais aussi les herbes à mes pieds. C’était une bien jolie prairie parsemée de fleurs multicolores. Certaines plantes avaient l’air familières, d’autres carrément bizarres. Il y avait des sortes d’insectes qui donnaient la même impression familière et bizarre que les plantes.
Le Leonov était proche de l’extrémité du plateau et on s’aventura à pied jusqu’à la corniche. En dessous il y avait une pente raide qu’une forêt remplissait de plus en plus vers le bas. Et tout en bas il y avait la mer.
- On est environ à 5200 m d’altitude dit le commandant.
- Ca va être compliqué pour prendre un bain de mer répondis je.
- Mais tu oublies qu’on a un hélicoptère !
- Je ne serais pas la première à l’essayer camarade.
Mes compagnons avec leur combinaison ne pouvaient pas utiliser de jumelles, alors c’est moi qui les pris.
- Il y a des arbres vraiment immenses même si c’est difficile d’avoir une échelle. Oh cet oiseau en bas est vraiment énorme ! Mais on dirait qu’il y a quelqu’un dessus !
- Comment ça quelqu’un ?
- Oui un humanoïde bleu… Comme les jouets de la Cité Orbital. Surement ces pandoriens qui sont comme moi mais avec une peau bleue.
- Il y a donc encore des êtres intelligents ici. Formidable ! S’ils sont curieux, ils viendront surement nous voir. Peut être qu’on pourra communiquer avec eux, vous avez appris leur langue n’est ce pas ?
- Des rudiments, commandant. Des rudiments. Par contre aucune trace de civilisation. Pas d’immeubles, de maisons, de routes, de bateaux, de champs. Rien.
c) Les émissaires :
Comme pour la Cité du Ciel, j’étais encore la mule pour les jours qui ont suivis.
J’ai porté des tas de matériel, aider à descendre et à monter l’hélicoptère, fait de même pour notre « camping car » - un transport de troupe modifié, planté les 200 poteaux des 600 mètres de la clôture électrifiée qui allait entourer le vaisseau.
Après 10 jours de travail, tout était en place. J’étais bien fatiguée et en plus on m’avait placé en quarantaine. Comme on craignait une contamination, on m’interdisait de rentrer dans la partie habitable du vaisseau et je passais mes nuits dans sa soute, sur un matelas à même le sol. Heureusement que j’avais été scout !
Mes enfants n’avaient pas mis le pied dehors.
J’ai eu le droit à un peu de repos tandis que l’hélicoptère faisait ses premiers vols de reconnaissance.
Un matin du 15ème jour alors que je regardais le paysage depuis la porte de la soute du Leonov, je vis apparaitre un groupe de Pandoriens bleus. Ils étaient une dizaine et montaient les sortes de chevaux que j’avais vus dans la Cité du Ciel.
« Et oh, la haut, on a de la visite criai je à l’interphone ! »
Ce groupe de cavalier s’arrêta à bonne distance du vaisseau et de sa clôture.
- Ils ont l’air armé commandant ! Mais je pense qu’ils sont là pour nous rencontrer.
- C’est certains Michaela. On va prendre tes enfants et on va aller avec six hommes armés. Mais c’est toi qui iras à leur rencontre.
- Encore moi !
- Et oui. Tu crois qu’on ressemble à quoi avec nos combinaisons NBC.
- Les pandoriens blancs et les bleus se sont combattus par le passé. J’ai peur qu’ils en gardent un mauvais souvenir.
- C’était il y a des siècles Michaela. Il y a prescription.
- J’espère…
Les cavaliers attendaient. On a mis une demi-heure à se préparer.
Les six humains avec leur combinaison étanche kakis étaient armés de kalachnikov avec lance grenade. Face à des indigènes avec des arcs et des lances cela semblait sécurisant.
Adam et Eva avaient reçus aussi les mêmes armes et y avaient été préparés tout comme moi. Mais je n’aimais pas ça, encore moins que des enfants soient contraints de tuer.
Notre groupe sorti de l’enclot pour se diriger vers les cavaliers.
On s’arrêta à environ 100 mètres d’eux.
« Vas y Mikaela, dépose tes armes et va à leur rencontre dit le commandant. »
Mais j’étais paralysée. Je n’osais pas avancer.
« Aller maman ! N’ai pas peur ! »
Finalement je me décidais et je marchais à leur rencontre, lentement.
Bientôt l’un des cavaliers mis pied à terre, déposa ses armes. Je remarquais qu’il avait détaché sa natte d’une des antennes de sa monture. Les autres aussi avaient leur natte qui était reliée de la même façon.
Puis le pandorien marcha à ma rencontre. De chaque coté et de loin, les mouvements amples et rapides de nos queues indiquaient une grande nervosité.
Puis on se fit face à cinq mètres de distance. Ce pandorien bleu était un male à l’allure athlétique, plus grand que moi.
Je pu voir de près sa physionomie qui se distinguait de la mienne par une peau bien bleue avec des rayures elles aussi d’un bleue un peu plus sombre. Il avait les yeux jaunes alors que les miens étaient verts. Ses cheveux étaient noirs et bien coiffés. Les poils de sa queue étaient plus courts.
Il avait bel aspect mais moins que Nova. Il était vêtu d’un simple pagne alors que moi je portais une combinaison de travail grise qui ne laissait paraitre que ma tête, mes mains et ma queue.
Il osait à peine soutenir mon regard. Il devait avoir aussi peur que moi, voire plus.
Il tourna autour de moi à bonne distance en silence.
Quant il revint devant moi je rompis le silence en disant :
« Rikuykim », « je te vois » dans la langue que j’avais apprise à la Cité du Ciel avec le geste qui correspondait.
Il me retourna une timide salutation.
Puis je dis : « Pachamama planetamantam hawkalla hamunchik. » En gros « Nous venons en paix de la planète Terre », c’est ce qui disait tous les extraterrestres qui venaient sur Terre, non ? Bon après en général ils utilisaient leur rayon de la mort…
Sans réaction de sa part, je poursuivais : « Entiendenkichu rimasqayta ? » , « Est ce que tu comprends ce que je dis ? ».
Apparemment non. Forcément sur la Terre, les peuples parlent plein de langues différentes. C’était sans doute le cas ici. Dommage…
Alors je lui tendis ma main, paume vers le haut. Il osa alors s’approcher et pris ma main dans la sienne. Puis avec son autre main, il lécha un doigt et vint frotter la paume de ma main. Comme si il voulait enlever une salissure.
Le résultat ne dut pas paraitre convainquant car il retira sa main et recula d’un air effrayé. Puis il se retourna et se dépêcha de rejoindre ses compagnons. Puis tous tournèrent talons et s’enfuirent.
Je retournais vers mon groupe, entre soulagement et déception.
- Commandant, c’est un échec. J’aurais du me peindre en bleu. Apparemment ma couleur de peau pose problème. Je crois qu’ils ont encore un mauvais souvenir des Pandoriens blancs.
- C’est fâcheux… Mais Michaela tu as fait ce que tu as pu.
d) Le château Escargot
L’hélicoptère avait repéré un lieu intéressant à explorer. Un lac en altitude avec une ruine sur un ilot.
Il était distant de près de 150 kms ce qui prendrait près de 6 heures pour faire le trajet avec le « camping car ».
Ce véhicule était en fait un BTR 70, un blindé de transport à huit roues motrices. Sa cabine était étanche et permettait à l’équipage humain de 4 personnes d’enlever leur combinaison NBC.
Mais l’intérieur de l’engin était trop petit pour moi, alors on avait greffé sur le toit de l’engin un container métallique qui me faisait une sorte de chambre de 16 m2 mais malgré tout un peu basse.
J’avais laissé les enfants au vaisseau, craignant que le véhicule tombe en panne. On n’était jamais assez prudent.
Pourtant la route se fit sans problèmes à part une coulée de la lave refroidie qui fut franchie avec difficulté. Il semblait que les pentes du volcan étaient souvent refaites par des coulées de lave successives.
On croisait des troupeaux de ces sortes de chevaux qu’utilisaient les Pandoriens. Il y avait aussi des bêtes bien plus grosses avec deux cornes qui pointaient vers l’avant. On préférait les éviter.
On montait de plus en plus pour atteindre l’altitude de 7000 mètres. L’herbe se faisait plus rase, les pierres plus présentes.
« Et regardez à droite dis je à l’interphone au pilote ! »
Il y avait une série d’une quinzaine de gros blocs rocheux de taille égale alignée en travers d’une vallée. Certains étaient reliés par des arches. Quelques plantes poussaient dessus.
En fait en s’approchant de plus près, on vit que c’était en fait de la maçonnerie.
« On dirait un viaduc ou un aqueduc ? »
Et effectivement c’était un aqueduc avec une conduite d’eau au sommet. Il devait être très ancien. Mais ce n’était pas notre objectif prioritaire. Après quelques photos et mesures, on reprit notre route.
Finalement on arriva au lac mentionné. Le paysage était inattendu car malgré le froid de l’altitude (il faisait au plus 13°C le jour et facilement -7 °C la nuit), le lac était entouré d’arbres. De plus on voyait de la « fumée » sur l’eau.
Le lac faisait environ 600 mètres de long sur 200 de large. Pas loin d’une des rives, il y avait l’ilot avec la ruine qu’on était venu voir. L’ile en question était accessible par un gué. Les humains avaient de l’eau jusqu’à la poitrine, moi jusqu’au cuisses.
Lorsqu’on sorti du « camping car » on comprit immédiatement la particularité du lieu. Il faisait bien plus chaud que normalement. En fait c’était l’eau du lac qui était chaude. Très chaude, près de 35°C. Elle devait être alimentée par une source thermale.
La vie lacustre était très riche et l’eau limpide. Je goutais l’eau et je me rendis compte qu’elle était salée.
« C’est un oasis de vie au milieu de ce désert froid ! »
L’ilot abritait une ruine impressionnante. On aurait dit un château médiéval. Elle était composée d’une trentaine de maison-tours collées les unes aux autres. Ces tours carrées s’organisaient autour d’une rue en spirale ce qui donna son nom à ce lieu : le Château Escargot.
L’intérieur des tours comportait quatre ou cinq niveaux entièrement en pierre desservie par des escaliers percés dans les murs. Les ouvertures étaient assez étroites.
La tour du haut, plus grande, bénéficiait d’un décor sculpté assez riches fait de figures assez effrayantes. Des monstres grimaçants, menaçants, des squelettes, des scènes de bataille avec des monstres…
Les anciens Pandoriens vivaient avec une fascination pour la violence et la mort.
Le lieu était dans un état de conservation assez bon, seul le haut des tours était érodé. Du mobilier et des huisseries il ne restait plus que des ferrailles rouillées. Il y avait aussi quelques ossements assez abimés.
On décida de rester camper deux nuits pour avoir une journée complète dans ce lieu.
- Bon et bien mes amis, je vais prendre un bain dans le lac. J’en ai marre de prendre des douches.
- Michaela, soit prudente, il y a peut être des animaux dangereux !
- Les poissons n’ont pas l’air très gros. L’eau est claire. Je vais rester près du bord.
J’enlevai ma combinaison et je m’immergeais nue dans les eaux du lac. L’eau était si chaude, cela me rappelais le lagon terrien avec Gabriella.
Il y avait de nombreux poissons bizarres aux couleurs variées. La végétation du lac était aussi riche et variée.
La nuit tomba sur le lac et le décor changea complètement.
Un lac de lave qui était à quelques kilomètres en arrière éclairait les nuages au dessus d’une lueur rouge/orange qui venait contrebalancer l’énorme disque bleu/violet de Polyphème.
La végétation qui entourait le lac et la vie au fond du lac étaient devenues bioluminescentes. On avait un oasis de lumière au milieu d’un paysage sombre.
C’était beau et je restais une partie de la nuit à nager au milieu de ce paysage féérique.
Finalement on est resté trois jours de plus à inventorier la faune et la flore. Dommage, j’aurais du emmener les enfants.
e) Le peuple de la mer
Voilà un mois qu’on était sur Pandora. Il restait un mois avant que les vaisseaux américains arrivent. Mais apparemment les deux gouvernements s’étaient entendus. Les russes avaient demandés au Leonov de revenir juste après l’arrivé des américains pour ne pas encombrer le passage entre les deux catapultes gravitationnelles. Car si deux vaisseaux empruntaient ce passage en sens opposé, on ne savait pas trop ce qui risquait d’arriver. Possiblement une collision catastrophique !
Donc il nous restait un mois. Et les Pandoriens bleus n’étaient pas reparus. L’hélicoptère avait toutefois repéré un village de Pandoriens « turquoise » qui vivaient sur des iles. Ils avaient l’air moins farouche et on se dit qu’on allait essayer d’entrer en contact avec eux. Cette fois j’emmènerai les enfants.
L’hélicoptère était un Mil Mi-17, une machine assez grande. On tenait dedans sans trop de difficulté.
Le vol fut agréable. Sur la mer, le paysage était assez proche de celles de la Terre. On survola des animaux très gros, proches des baleines terrestres.
Puis on arriva sur un ensemble d’iles qui pouvait faire penser à Bora Bora. Au centre, sans doute un ancien volcan dont le grand cratère était rempli d’eau et de coraux. La couronne de pierre du volcan était divisée en trois iles rocheuses assez escarpées. A l’extérieur un lagon entourait ces trois iles, lui-même limités par des ilots coralliens bas.
Le village des Pandoriens de la mer était bâti entre les pieds de sorte de palétuviers géants qui poussaient sur les rives extérieures du volcan. On les regardait à la jumelle.
- Eh maman ils sont bizarres ces Pandoriens. Ils ont des grosses queues de… de têtards fit Eva.
- Ils sont moches je trouve ajouta Adam.
- Mais non les enfants, ils sont différents c’est tout. Ils sont adaptés à la vie marine.
- On est quand même les plus beaux du monde nous, hein maman ?
- Certains sont beaux de l’extérieur, laids de l’intérieur… Il ne faut jamais se fier à l’apparence.
L’hélicoptère se posa sur un banc de sable assez loin mais en vu du village.
Le principe était simple. On allait se montrer, moi et mes enfants, et avoir l’air « sympa » en espérant les attirer. L’équipage humain de quatre personnes, restait dans l’hélicoptère, l’arme sous la main et prêt à intervenir. Pour eux ce serait pénible car il faisait chaud et ils étaient engoncés dans des combinaisons étanches.
On avait réfléchis à se peindre en bleu mais d’une part ce n’était pas très crédible. D’autre part en cachant notre vraie peau, on risquait une réaction brutale si la supercherie était découverte.
Alors on décida de faire comme à la plage : maillots de bain, serviette, pelle, seau, épuisette, pâté de sable, jeu de ballon.
Adam et Eva étaient ravis. Je me rendais compte que c’était la première fois qu’ils allaient à la mer.
L’hélicoptère était à 100 mètres derrière et son équipage surveillait les alentours avec des jumelles. Ils me communiquaient les mouvements avec une oreillette.
« Pour l’instant les indigènes nous regardent de loin mais ne bougent pas. »
On attendait, on attendait, les enfants étaient contents, moi j’étais un peu stressée tandis que l’équipage de l’hélicoptère dégoulinait de sueur.
Soudain trois têtes sortirent de l’eau en face de nous. Visiblement c’était des enfants globalement du même âge que les miens.
Je les saluais à la mode pandorienne puis je leur fis signe d’approcher. Ce qu’ils firent.
Ceux là n’avaient pas peur. Au contraire ces trois enfants juste de vêtus d’un pagne étaient curieux et s’intéressaient à nous et à nos objets. Ils n’hésitaient pas à nous toucher.
Il parlait une langue que je ne comprenais pas mais on arrivait quand même à interagir.
J’avais amené différentes breloques dont un miroir qui eu un grand succès.
« Attention ! Michaela, il y a du mouvement ! Des indigènes s’avancent vers nous à une vitesse importante ! »
Effectivement un groupe de pandoriens arrivaient. Je me demandais comment ils pouvaient nager aussi vite. Puis je compris qu’ils chevauchaient des créatures marines. Je remarquais qu’ils avaient aussi des lances.
- Ils veulent surement reprendre leurs enfants, laissez les partir. Et revenez vers l’hélicoptère.
- Non je reste pour l’instant. Il faut prendre ce risque.
- Comme tu voudras Michaela.
Les indigènes s’arrêtèrent à distance de voix et ils appelèrent. Les trois enfants se retournèrent pour repartir. Avant qu’ils ne partent je leur donnai quelques breloques dont le petit miroir.
Et ils s’enfoncèrent dans l’eau pour rejoindre ceux qui étaient sans doute leurs parents. Puis ils s’éloignèrent vers leur village.
« C’est un bon début Michaela. Mais là on cuit vraiment. Et la mer monte, il faut partir. On reviendra plus tard. »
Et on quittait l’archipel, je serai bien resté plus longtemps. Je me demandais comme on serait reçu à notre retour.