Assassin's Creed : La Prix de la Foi

Chapitre 4 : Achilles

942 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 20/12/2017 17:59

Reconnexion à la mémoire… 

Synchronisation imminente…


Il y eu un écho au loin. Une étincelle de vie. Ses muscles se contractèrent. Sean ouvrit les yeux. Il était allongé et avait un plafond au-dessus de lui. Il remua ses épaules et se tourna sur le côté. Il était dans une petite chambre, les murs étaient nus. Un rayon de Soleil passait à travers la fenêtre entrouverte. Il entendait des pépiements d’oiseaux et le bruit des grillons. Il faisait une chaleur tiède et confortable, les faibles rayons de Soleil venaient le caresser. Sean se redressa et posa ses pieds au sol. Son corps lui faisait mal, ses yeux étaient éblouis par la lumière. Il se sentait faible. Très faible. Mais il était en vie.

En un instant, une volée de questions se précipita dans son esprit. Où était-il ? Que lui était-il arrivé ? Il allait falloir aller chercher les réponses. 

Il se frotta les yeux et s’étira longuement. Puis, Sean s’empara d’un bâton qui était appuyé contre son lit et s’appuya dessus. Il se leva en titubant, fit quelques pas, et poussa la porte de sa chambre pour arriver dans un couloir plutôt sombre, avec des murs nus, sauf pour un tableau, représentant une famille de personnes noires. Le père portait une perruque blanche, un riche manteau ambre et un pourpoint bordeaux. La mère était vêtue plus simplement, mais un magnifique collier de perles venait embellir son beau visage, ses yeux étaient comme deux diamants sombres dans leur écrin. Et puis il y avait un enfant, un garçon habillé avec une livrée d’écolier. Une plaque au bas du tableau indiquait « The Davenport Family ». Davenport ? C’était le nom du domaine que Charles lui avait dit de rejoindre ! 

Sean claudiqua à travers le couloir et descendit un escalier grinçant. Il arriva dans un hall, une porte blanche devant lui et des pièces sur sa droite et sa gauche. Une autre porte semblait mener à une cave. Il avança et poussa la porte blanche. Il se retrouva à l’extérieur, au Soleil. L’endroit baignait dans la lumière, Sean ne vit rien qu’un grand halo blanc. Puis il s’y habitua, et commença à distinguer des couleurs, le vert éclatant de la pelouse et des arbres. Un vaste bois s’étendait sur tout l’horizon. Au loin, on pouvait distinguer une chaîne de montagnes. Il descendit des petits escaliers et passa entre des parterres de fleurs blanches. Il se retourna et contempla la grande maison de briques, simple mais élégante. Sean contourna la maison par la droite et arriva dans une petite cour avec des écuries sur la droite et des mannequins en paille sur la gauche. Il passa au milieu et arriva au sommet d’une grande falaise. En face de lui s’étendait un Océan, ou une mer. L’endroit surplombait une petite crique bordée par un bois de sapin. Vers la gauche de la crique était amarré un bateau au mât brisé. L’Aquila ! Tout lui revint en tête : la tempête, la chute… et puis le vide. 

Sean emprunta un chemin en pente douce qui descendait jusqu’à une petite plage. Les mouettes criaient au dessus de lui, et les odeurs de sel et de résine flottaient dans l’air, parfumant tout l’endroit. Arrivé sur le sable, il trempa ses pieds dans l’eau glacée et jeta son bâton. Il se mouilla la nuque, s’éclaboussa le visage et regarda devant lui, dans le lointain. 

- Bonjour, Sean.

Un homme noir large d’épaules, arborant une épaisse moustache et un grand manteau couleur sable s’approcha de lui, un sourire bienveillant illuminant son visage dur et sévère. Il avait les yeux de la femme du tableau et la carrure de l’homme. 

- Je suis le maître de ces lieux, mon nom est Achilles Davenport. Tout le monde m’appelle Achilles. Enfin, tout mes amis. Toi, tu es l’élèves de Charles, c’est bien cela ?

- Oui, monsieur.

- Pas monsieur. Achilles. J’y tiens. Comment te sens-tu ?

- Faible, fragile. Et j’ai plutôt faim.

- Tu as été inconscient pendant presque deux mois.

- Two fucking months ? s’exclama Sean.

- Oui. Tu as fait preuve d’un grand courage pendant la tempête, m’a raconté Faulkner. L’Aquila t’as repêché in extremis. Tu étais vivant, mais tu ne semblais pas sortir de ton sommeil. La mission de l’Aquila fut un échec cuisant, le bateau est ici pour faire les réparations nécessaires. Faulkner m’a parlé de toi, et j’ai décidé de te garder ici.

- Merci. 

- Je t’en prie. 

Ils restèrent silencieux quelques instants, chacun perdus dans leurs pensées. Sean se souvint de la tempête, sa chute. Et… qu’était-il advenu du journal ? Et de la lettre qu’il devait porter à Achilles ? 

- J’avais avec moi un journal et une lettre sur le bateau. Que leur est-il arrivé ?

- Ils sont en sûreté, je n’ai touché à rien, tout est sur la table dans ta chambre. Sauf pour la lettre, qui m’était adressée. 

- Merci.

- Demain, si tu t’en sens capable, nous commencerons ton entraînement.

- Je suis prêt.

- Bien. Hope t’enseigneras ce que tu ignores. 


Avance rapide de la mémoire… 


Laisser un commentaire ?