Mes mémoires

Chapitre 1 : Préambule et chapitre 1

1494 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 05/08/2024 04:42

Préambule

 

 

 

Mes mémoires, hein ? Par quoi je pourrais commencer ? Je m’en souviens comme si c’était hier ! Non, je déconne ! En fait, je n’ai pas tous mes souvenirs. La faute à tous ces médicaments qu’on me donne. Pour ne pas être « dangereuse » envers moi-même. Par quoi commencer ? Ma rencontre avec l’homme de ma vie ? Ouais, c'est une bonne idée ! Parce que ça explique tout ce que je dois vous raconter par la suite ! Il s’appelait Ekko, on s’est rencontré à la salle de boxe, mais quand ? Tout est flou dans ma tête pour une chose : la temporalité. Je ne sais depuis combien de temps cela fait-il que nous sommes en couple. Lui le sait sûrement, il a toujours eu une bonne mémoire pour les dates ! En revanche, moi, c'est pour les faits ! Cet idiot ne sait même plus ce qu’il a mangé la veille, mais bon, je l’aime quand même. Mais avant, laissez moi vous remémorer dans quel monde on vit à présent. Il paraît que ç'a évolué, moi, je trouve que nous, humains, s’en sortons toujours mieux que les hybrides.

 

Les hybrides ont toujours vécu parmi nous. Même bien avant nous. À la simple différence qu’eux, avaient été choisis par des esprits animaux. Comment ? Nous ne l’avons jamais su et même cela n’est connu que de peu de gens. Seuls les hybrides connaissent la véritable histoire de notre monde, car les humains… Pauvres petits êtres égoïstes et jaloux ont voulu s’approprier la Terre. Les hybrides, hommes et femmes de la nature, n’eurent que le choix d’obtempérer et de se laisser avilir par cette race qu’ils n’avaient pas vu croître. Les hybrides étaient bien trop pacifistes pour se rebeller et c’est ainsi que les hommes furent envoyés à l’usine ou pour faire tout autres travaux pénibles. Quant aux femmes ? Elles étaient vendues aux plus riches comme dames de compagnie ou des femmes de ménage. Les plus malchanceuses, quant à elles, étaient vendues pour servir de prostituées.

 

Cependant, dans cette société frauduleuse, des humains souvent vus comme des parias. Étaient en faveur des hybrides qu’ils n’allaient pas jusqu’à idolâtrer, certes. Mais qui voyaient dans cette cohésion entre esprit animal et esprit humain une véritable beauté. Pour eux, les hybrides n’étaient autres que des humains aux attributs cachés ou non, en phase avec la nature qu’ils avaient acceptée. Ce sont donc ces mêmes humains qui se firent appeler les « anarchistes » par les différents États de la planète, et c’est ainsi que naquit une révolution. Les hybrides s’étant révoltés grâce aux anarchistes pour retrouver leurs droits et des conditions de vies saines. Pour qu’ils renaissent en quelque sorte. Et de cette révolution gagnée, on ne put que constater que certains hybrides et humains ne l’avaient pas attendue pour fonder des familles. Ces familles de l’ombre avaient prospéré loin des yeux de tous. À part les héritiers de l’esprit des animaux dont l’hybridation ne se voyait pas. Eux… Ils restaient aux côtés de leur parent non hybride. C’était dur, mais c’était avant la révolution.

 

Après des siècles d’acharnement, le monde semblait tourner plus rond. Plus rond ? Non pas forcément, car dans l’ombre, c’était au tour des humains qui continuaient de se servir des hybrides, cherchant à les asservir de nouveau. Rongeant leurs freins, ils testaient sur des hybrides ou des humains de terribles choses. Dans des endroits obscurcis des yeux de tous, la torture continuait. Cependant, on disait que la terre tournait de nouveau dans le bon sens. On le disait oui...

  




CHAPITRE 1

La rencontre

 

Et cette rencontre alors ? C’était lors d’un entraînement de boxe, un entraînement qui se passait plutôt bien, j’étais arrivée un peu plus tôt grâce à un prof absent. Généralement, je m’entraînais trois fois par semaine. C’était ce qui me défoulait et me faisait évacuer mon trop-plein d’énergie. C’était d’ailleurs ma mère qui m’en avait parlé et je n’avais pas refusé l’idée, bien au contraire ! J’avais l’habitude de me défouler seule, à vrai dire, personne ne voulait s’entraîner avec une gamine de quatorze piges aussi extravagante que moi. J’avais l’air d’une gamine avec ma taille et mon absence d’arguments. De plus, se coiffer avec deux longues tresses arrivant au milieu du mollet, ça faisait clairement fillette…

 

Tout se passait au poil, mon défouloir faisait effet étant donné que j’avais failli me battre encore une fois avec Ezreal. En même temps, ce petit con se foutait encore de la gueule d’un hybride. S’il y avait bien un truc que je supportais pas, c'était bien ça ! Ma mère m’avait toujours élevée dans leur respect. Mon père qui était mort quelques années après ma naissance était justement un hybride. Elle ne me parlait pas beaucoup de lui à part qu’il était aimant. Je voulais bien la croire, étant donné qu’elle me souhaitait de connaître le même genre d’amour qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre.

 

Seulement, perdue dans mes pensées, le sac de frappe m’avait cognée avec toute la rage que je mettais à le frapper moi-même. Je me retrouvais donc à terre, sur le cul, en me tenant l’arcade.

 

Jinx

Fuck !

 

Et j’entendais à ce moment un soupir exagéré venant de l’autre ring. J’allais répliquer mais un garçon venait de s’accroupir à côté de moi.

 

Ekko

Ça va ?

 

Jinx

Ouais ouais. J’ai juste frappé trop fort et j’ai pas vu le sac revenir ! Fait chier !

 

Je me touchais l’arcade et regardais s’il y avait des dégâts, heureusement, non. Je me tournais vers l’hybride aux cheveux rouges qui avait soupiré un instant plus tôt.

 

Jinx

C’est qui ? Elle a un souci avec moi ?

 

Ekko

Ah… C’est Vi… Fais pas attention, elle aime pas les humains. Essaie de pas avoir de souci avec…

 

Il baissait le ton de sa voix.

 

Ekko

Elle est dans un gang et elle n’hésite pas à se servir de ses poings, surtout si tu la fixes un peu trop et que justement… T’es un humain.

 

Jinx 

Bwof j’ai déjà pris des coups et pas que par des humains. Pourtant, ça ne me donne pas envie de tabasser tous les hybrides que je trouve…

 

Ma mère m’avait toujours appris à être respectueux envers eux. Parce qu’ils avaient aidé l’Humanité quand elle déclinait. Et pourtant, à présent, beaucoup étaient traités comme du bétail. Alors… Ouais, dans un sens, en mon for intérieur, je comprenais cette Vi. Elle avait sûrement dû en voir des vertes et des pas mûres. C’était même certain ? Enfin bref, je sortais de mes pensées lorsque Ekko reprenait la parole.

 

Ekko

Cherche pas ! Allez viens ! J’te paye un verre ! Moi c’est Ekko au fait !

 

Il m’aidait à me relever et une fois debout, je lui souriais.

 

Jinx

T’es sympa ! Avec plaisir pour le verre, laisse-moi juste prendre une douche. Moi, c'est Jinx.

 

Je ricanais et lui aussi.

 

Ekko

Ouais, moi aussi. On s’attend dehors devant la salle, j’ai envie d’une clope.

 

Une fois qu’on était prêt, je sortais de la salle et voyais Ekko en train de fumer. Il me faisait un signe et je le suivais avec un sourire.

 

Jinx

Y’a un fastfood pas loin, ça te tente de manger aussi ? J’ai la dalle !

 

Et il acceptait. Nous avions donc discuté d’un peu tout et avions appris que nous étions dans le même établissement scolaire. Lui du côté lycée, moi du côté collège. Finalement, il m’avait raccompagnée en me disant qu’on se rejoindrait à l’entrée du collège à la fin des cours le lendemain pour aller s’entraîner ensemble.t qu’on se rejoindrait à l’entrée du collège à la fin des cours le lendemain pour aller s’entraîner ensemble.

 

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