Tout est une question de volonté ! [Castiel x Daiki]

Chapitre 6 : Le début

4617 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 26/05/2021 01:50

Je me dirige dans la cuisine où se trouve Kuroko et le regarde interloqué.


M : Qu’est ce qu’il y a ?


T : On a rien à manger, je vais aller faire des courses, tu m’accompagne ?


M : D’accord, j’avais envie de lasagne, je vais acheter de quoi en faire.


On se mis en route vers le magasins et achetons les articles en communs, avant de partir de notre cotés acheter nos « petits péché mignon ». Puis, nous nous rejoignons en caisse pour tout payer. Une fois fait, on retourne à l’appartement.

Demain c’est le grand jour. J’ai hâte de commencer. J’espère vraiment que les cours de criminologie seront intéressant… même si j’en doute pas. Je suis de nature curieuse et observatrice depuis toujours.

La psychologie m’a toujours intéressé et encore plus, depuis quelque années. Savoir pourquoi certaines actions sont commise, afin de les comprendre. Surtout les mauvaise actions… ce n’est pas parce qu’on les comprends, que ça enlève toute l’atrocité à l’acte, mais… j’ai un besoin irrépressible de savoir et comprendre les choses… Je dirai, que c’est mon grand défaut et ma plus grande qualité en même temps.

Enfin ça, c’est une question de point de vue.

Bon je crois que j’ai tout ce qu’il faut pour commencer… impeccable. La journée devrai passer vite pour le 1er jour j’imagine. Est-ce que je prends ma guitare ? Ou est-ce que je la laisse ici … ? Je vais la prendre… ça me permettra de me faire une idée de si je peux la prendre les autres jours.


Je me dirige dans le salon, prends mon casque beats et me pose dans le pouf à coté de la table basse, j’attrape mon paquet de clope posé sur celle ci, rapproche le cendrier et allume ma cigarette. Je met mon casque sur mes oreilles et lance la musique en aléatoire. Je ferme les yeux et me laisse transporter par le son, battant la mesure sur mes jambes à l’aide de mes mains, tout en tapant du pied. Je passe un petit moment comme ça. J’en ai besoin. La musique me permet de m’évader.


Cette journée était fatigante… déjà, j’aime pas faire les boutiques pour commencé, mais en plus de ça, je suis surtout fatiguée psychologiquement… ce rêve ma pomper toute mon énergie. Du coup je prends ce moment de détente comme une bénédiction.

Une fois l’heure de faire à manger, je me lève et me dirige en direction de la cuisine. Je sors tous les produits dont j’ai besoin et commence la préparation.

On mange silencieusement devant une série et décide d’aller me coucher, je fais un bisous à Tetsu qui reste devant la télé et me dirige vers ma chambre.


Lundi… on y est. Je me lève de mon lit en m’étirant, me dirige dans la salle de bain et me lave. Je me sèche, me brosse les dents, enroule une serviette autour de moi et retourne dans ma chambre. J’enfile mes sous-vêtements, attrape un tee-shirt taillé en V, au manche courte blanc, un leggings « Nike » noir et une paire de basket blanche. J’attache mes cheveux en une haute queue de cheval et me fais un maquillage léger. Mon baume incolore sur les lèvres et me dirige dans la cuisine. Tetsuya est déjà là, torse nu avec un bas de jogging sur les hanches, une tasse de café à la main. Je m’approche de lui, lui fais un bisous sur la joue qu’il me rend et le salut en me prenant un café à mon tour.


M : Salut, Motivé ?


T : J’suis chaud bouillant ! J’ai hâte de jouer.


M : Ouais enfin, vous allez sûrement pas faire grand-chose aujourd’hui, comme moi.


T : Si, il y a les sélections pour les « rookies » .


M : Si tôt ?!


T : Yep, mais c’est sur plusieurs jours. 2/3 je crois.


M : Wow ben… donner tout ce que vous avez alors. Vous allez tout déchirer !!


Je lève mon poing en l’air en prenant un air de guerrière. Il me sourit, je ris et après qu’il se soit préparé, nous nous dirigeons vers la fac.



[PDV Castiel :


J’me lève, prends une douche afin d’me réveiller et m’habille dans la chambre. Je me dirige dans ma cuisine m’fait un café et m’assoie sur une chaise tout en regardant dans le vide. Ça fait des jours que j’bloque sur mon morceau… j’arrive plus à composer… C’est la première fois qu’ça m’arrive.

Faut dire aussi, avant j’avais de l’inspiration tout autours de moi. Une copine… puis cette même copine, devenue une ex, après qu’elle m’ait trompé pour avoir une carrière. La mort d’un frère et par la même occasion, l’ignorance de mes parents… Pourquoi ? Je sais pas.


Forcément tout ça… ça donne de l’inspiration. Sauf que maintenant, j’ai « appris » à vivre avec l’ignorance de mes parents et Débrah est le cadet de mes soucis. J’en ai plus rien à faire d’elle. En y repensant, j’suis même content de c’qui c’est passé, ça m’aura évité d’me voiler la face trop longtemps. Du coup, on peut dire que « tout va bien » dans ma vie… en théorie bien sur. Par contre mon frère… c’est une autre histoire. Une histoire dont je veux pas parler, sauf en chanson. Mais pour en comprendre le sens, il faut me connaître. Bref…


Je m’approche de mes deux guitares, l’une est acoustique, tandis que l’autre est électrique. J’les ranges dans mon étuis à guitare que Leigh m’a fabriqué (il est pas doué que pour les vêtements lui) il à réussi à m’en fabriquer un , pouvant contenir deux guitare à l’intérieur. Comment vous dire, que c’est très pratique. J’peux prendre les deux et jouer selon mon humeur.

Je repense un instant à la pote de Tetsu et Aomine… Je sais pas vraiment quoi en penser pour le moment. Je sais juste : « qu’elle m’a jeter un verre d’eau la gueule », « qu’elle à de la répartie », « un corps qui fait bavé », « qu’elle sait apparemment ce battre » et que « bourrée, elle est à mourir de rire ». Ah et « qu’elle joue de la guitare et compose aussi ». Au moins un point en commun… c’est déjà ça.


Démon, mon chien, se réveille et m’accueille en me sautant dessus pour me lécher. Mon chien est un imposant beauceron noir, avec des yeux aussi doré que le soleil. J’adore son regard, aussi intense et profond qu’un chien des enfer. Il fait peur au gens et… ça m’fait bien marrer. Ils y connaissent rien. Il avait un comportement très têtue plus jeune, mais j’ai réussi à le dresser comme je l’veux. Il obéit qu’à moi et c’est exactement ce que j’voulais. J’ai réussi à le dresser à l’attaque, en cas d’urgence. Enfin… pas exactement.


Quand j'dis attaque, je pense plus défense, c’est surtout un entraînement pousser, pour apprendre au chien à retenir la force de sa mâchoire, quand il exerce une pression et qu’ il serre quelque chose. Comme ça, si quelqu’un attaque, il exercera la pression nécessaire pour faire lâcher l’agresseur, sans pour autant être violent. Du coup, c’est le ‘parfait’ chien de garde, surtout avec les inconnues. Alors ça à pris du temps, mais avec de la volonté et les bonnes techniques, on y arrive. Généralement, il faut que je sois présent lorsqu’il rencontre quelqu’un, pour qu’il sois « sociable », sinon il reste à l’écart sans bouger, ou alors il fait sa vie.


C : Démon ! - Stop - . Je claque des doigts une fois vers le bas.


1 claquement de doigts vers le bas = Assis


Stop ou Poing fermé = Stop tout mouvement


Il m’obéit sur le champs et me fixe, la queue frétillant à toute vitesse. Je vais chercher une friandise (ça fais un moment que je l’ait pas récompenser pour ces ordres de base) Je m’accroupis à sa hauteur, lui donne la friandise et lui caresse le haut du crâne.


C : Bien Démon.


Je lui tapote doucement le derrière et lui rempli sa gamelle d’eau. Je regarde l’heure, 08h40. Allez j’y vais.



Fin PDV Castiel]


On arrive devant la bâtisse et, alors que j’allais pour rentrer un peu plus dedans, Tetsu me retient par le bras.


M : Quoi ? Qu’est ce qu’il y a ?


T : J’ai reçu un sms d’Ao, il arrive. On va l’attendre là.


Je regarde ma montre, 08h20. Je suis large. On attend notre ami et on le voit arriver 10 minutes après. Il à l’air un peu blasé. Qu’est ce qu’il lui prend ?


M : Ça va pas ? Je lui demande, alors qu’il m’embrasse rapidement sur la joue, puis salut son pote.


D : * bâillement * Ça va. C’est juste que… on va se faire chier aujourd’hui… il va rien ce passer, ça va être mou. Dit il d’un air détaché, les yeux dans le vide.


Je lui pousse l’épaule et le fixe.


T : Aomine…


M : Arrête de parler comme ça Daiki. Tu le sais même pas, alors pourquoi tu dis ça ? C’est sur qu’avec cet état d’esprit, tu vas aller loin.


D : Me prends pas la tête, j’y peux rien si c’est la vérité. C’est comme ça depuis le lycée.


Je regarde Tetsu interloqué, (j’ai loupé un épisode?) il me répond d’un signe de tête du style (laisse tomber, j’t’expliquerai).

On avance tout les trois et nous séparons pour partir dans des directions différentes. Je dois d’abords me diriger vers mon cour de psycho, qui est liées à mon options. Les 3h de cours ce sont bien passé, la première heure, à surtout été consacré pour nous expliquer le fonctionnement de la fac et de ce cour. Les deux autres, pour nous expliquer sur quoi on allez bossé cette années. Je suis impatiente.

Autant, j’aime pas les cours quand ça m’intéresse pas, autant, quand c’est l’inverse, j’absorbe toutes les informations. Alors je pense que la, je vais être un trou noir d’infos. Je me dirige vers le réfectoire de la fac et m’installe sur une table toute seule. Je connais personne, donc forcément… Mais ça me dérange pas, j’en ai vu d’autres. Je met mon casque sur les oreilles et sors mon téléphone pour regarder une vidéo pendant que je mange. Je sens une présence s’asseoir en face de moi et relève les yeux vers elle. Castiel. J’appuie sur le bouton ‘pause’ de mon casque et je retire une oreillette pour pouvoir l’entendre.


C : S’lut.


M : Salut.


Il me regarde droit dans les yeux. Son regard perçant, d’un gris, aussi nuageux que pendant une tempête, m’envoie un décharge dans tout le corps. Mais je maintient son regard sans cillé. Si on était dans un film, ont auraient des chapeau de cow-boy et on entendrai un petit air en fond, avec un botte de foin passant devant nous, armés de nos flingues. Tellement cliché et pourtant, c’est exactement ce à quoi je pensais.


C : Pas trop dure la gueule de bois le lendemain ? Il me sors un sourire moqueur.


M : Je te remercie de t’inquiéter pour moi alors qu’on se connaît à peine, c’est très mignon. Je lui répond toute sourire.


Je le vois perdre son sourire narquois : Maria : 1 – Castiel : 0.


C : Tu fais quoi toute seule ? Tes gardes du corps sont pas avec toi ?


M : Mes gardes du corps ? Je lui demande un sourire au lèvre en arquant un sourcil, d’un air suffisant.


C : Nos deux japonais.


M : C’est pas mes gardes du corps. J’en ai pas besoin.


C : C’est ce que j’ai cru comprendre.


On se regarde un instant et je répond à sa question.


M : Je sais pas où ils sont. J’avais ma pause de midi, je suis venue manger. Je hausse les épaules et regarde autours de moi Et je connais personne d’autres ici donc… voilà. Mais, comme tu as du le remarqué, ça ne me dérangeais pas plus que ça. Je lui fait un petit sourire


C : Mmm.


M : Et toi ? Je le vois un peu surpris


C : Quoi moi ?


M : Qu’est ce que tu fais là ?


C : Rien… J’voulais discuter.


M : Ah, Ok. A mon tour d’être surprise


C : Quoi ? Il fronce légèrement les sourcils.


Ok...


M : Non rien, c’est juste que… vu notre rencontre… je pensais pas que tu viendrais, de toi même me parler, c’est tout.


C : T’es directe… Je vois un sourire s’étirer sur le bout de ses lèvres. c’est cool, tu tourne pas autour du pot.


M : C’est pas mon genre. Je prends une cuillère de mon repas, tout en ricanant doucement.


C : Je m’en suis aussi aperçu la dernière fois. Il affiche cette, fois un sourire en coin, les yeux légèrement rieur.


M : Encore une fois, je suis désolé pour ce qu’il c’est passé. En y réfléchissant, l’eau c’était peut être en trop.


C : Vu qu’on en parle… moi aussi je- hum il se racle rapidement la gorge et se gratte la tête Je suis désolé de t’avoir percuté sans m’excuser, ni même te calculer. Je le vois détourner le regard une seconde, comme si ça lui fournissait un effort énorme de dire pardon.


M : Excuse accepté. Merci.


C : Bon j’te laisse j’ai des trucs à faire.


M : Ah… euh.. ok. Bye.


Je le vois ce levé et partir. Attend… mais il à pas dit qu’il voulait discuter ? On a dit trois phrase à tout péter, (façon d’parler) et j’appelle pas ça une discussion. (????) J’comprend pas. Attend… Il serait venu pour s’excuser… ? Non… quoi que, Peut être. Il était seul, moi aussi, ça devait être le meilleur moment pour lui et sa fierté. C’est pas un si « pauvre mec » que ça finalement. Une galère à cerner, certes, mais ça se creuse.


Je fini mon repas, en replaçant mon oreillette et en continuant ma vidéo. Je me dirige du coup vers mon cour sur la criminalité, version psychologie. Le représentant et très intéressant. Assez jeune, je dirai début de la trentaine, brun au yeux de jade et assez bel homme. Mais, il à une façon de parler qui fascine tout sont auditoire, qui nous captive, fille comme garçon. Il connaît son sujet et sait transmettre sa passion, avec la même intensité qu’il lui porte, c’est très contagieux. Parfait. Le cours se termine sur une note positive pour ma part, j’ai adoré.


Il me reste maintenant le cursus sportif. Parler de psychologie et de criminalité mon fait repenser à ce bâtard, du coup, ce sera parfait pour ce défouler. Si bien sur, on pratique aujourd’hui.Le cour ce termine normalement, ils ont fait une rapide présentation sur ce qui aller ce passer au cour de l’année, puis le reste était des tests en tout genre. Afin de visualisé nos point fort et nos point faible, ainsi que notre niveau. Je sors mon paquet de clope, en sors une, la porte à ma bouche et l’allume. Je la garde un moment dans mes poumons, la tête en arrière, les yeux fermer et relâche d’un coup tout la fumer, évacuant en même temps, toute mes tensions. Je sors mon téléphone de mon sac. 2 messages non lus.


- Tetsuya à Maria -


Yo boxeuse, on est dans le gymnase jusqu’à 18h. T’as qu’a nous rejoindre si tu veux. On compte se poser dans un café après si ça te tente.


-Daiki à Maria -


Hé beauté, ramène t’es fesse au gymnase jouer au pom-pom girl pour les hommes de ta vie !


Je lève les yeux au ciel à la vue du message de Daiki, il s’arrête jamais sérieux. Je souris quand même malgré moi, de son comportement. Je décide d’ignoré Ao et de répondre qu’à Tetsu. Ça lui fera les pieds.

Je me dirige donc, en direction du gymnase, ouvre la porte et les vois en plein entraînement. Je me décale un peu et me pose ma guitare contre le mur, avant de me poser à mon tour contre celui ci, croisant mes bras sur ma poitrine, les regardant faire.


C’est fou comme leur comportements est complètement différents, quand ils sont sur le parquet. Daiki qui est généralement nonchalant, comme s’il était dans son monde, est sur le parquet aussi vif qu’une panthère. Sa très jeune enfance au U.S, fait qu’il est très doué en street basket, il arrive aussi à shooter dans n’importe quelle position, c’est… bluffant.


Kuroko lui, c’est les 3 point et les passes sont talent. Je sais qu’il arrive à shooter dans un périmètre assez large, mais c’était à l’époque, maintenant j’en ai aucune idée. Il est tout aussi impressionnant dans sa façon de faire circuler le ballon, de manière vraiment très fluide. Les adversaires ont du mal à suivre.


Ao capte ma présence, me sourit et le ballon en main, actionne un « Free throw line dunk » Pff… crâneur. Mais… je dois avouer, que ça me laisse sans voix. Ils ont un niveau de malade. Il peuvent vraiment devenir pro s’il progresse encore plus. Peut être même partir en NBA.

Tetsuya cherche qui, son ami regardait, avant d’enclencher son dunk et trouve mon regard posé sur lui. Il me sourit de toute c’est dent, me fait un clin d’œil avant de tendre son poing dans ma direction. Je lui rend son clin d’œil et dessine un cercle, avec mon index et mon pouce. A la fin de leur entraînement, je récupère ma guitare et on se dirige vers un petit café en centre ville.


M : Alors ? Comment ça c’est passer les rookies ?


Ao et Kuro se regarde une second content et se concentre de nouveau sur moi avant de me répondre.


T : On est dans les meilleurs pour l’instant ! Un grand sourire orne sa bouche.


Je pousse un petit cri de joie et tape dans mes mains, trop contente pour mes amis.


M : Je suis fière de vous les gars ! Je vous ai vu et vraiment… vous m’avez halluciné.


D : Ouais, je sais. On m’a souvent dis que j’étais hallucinant comme mec.


Tetsu lui envoie une tape derrière la tête et Aomine grogne un coup.


M : Merci Tetsuya, ça me démangeais.


D : Vous êtes jaloux de mon talent, c’est tout.


M : Talentueux, mais certainement pas modeste ! P’tit con.


D : Emmerdeuse.


M : Pervers.


D : Coincé.


M : Pff, si tu savais…


T : Hé ! Ça veut dire quoi ça ?


Je vois mon p’tit Tetsu me fixer les sourcils froncé.


M : Que j’ai une vie sexuelle, comme vous.


Je les vois tout les deux grimacer et me lancer un regard moralisateur/paternaliste à deux balle. Ils vont se calmer de suite les deux là !


M : Pardon.. ça vous choque ? Vous savez, je vous pensez pas aussi sensible et gêné sur le sexe. Je leur ai parler, sur un ton doux, mais quand même hautain.


D : C’est pas la question Maria. Tu peux pas faire ça.


Ah mon tour de froncer les sourcils et de croisé les bras sur ma poitrine. Alors là, je sens que j’vais bien me marrer.


M : Mais encore, tu m’intéresse ? Je lui lance un regard noir, le mettant au défi de poursuivre ça connerie.


Je les regarde, à tour de rôle, avec tout le dédain qu’il m’est possible d’avoir à cet instant.


D : Je… Il se tût un instant, pesant le pour et contre avant de reprendre avec le même ton. Tu peux pas, coucher à droite et à gauche, comme n’importe qu’elle sa-


M : DAIKI ! J’me suis lever d’un coup, les mains posé à plat sur la table, le regard menaçant, encrée dans ses yeux, mon visage un peu plus proche du sien. Je te préviens… Je pointe mon index dans sa direction si tu fini c’te phrase, j’te gifle tellement fort, que ma main sera imprimé à vie, sur ta tronche !


T : Ferme là Dai... Maria calme toi, s’teu plaît.


M : T’es d’accord avec lui Tetsu ? Je maintient mon regard mauvais sur lui.


T : Il le pensait pas, tu l’connais… il dit tout l’temps d’la merde.


Je le sens désespéré par la situation. Daiki lui, a les bras croisé sur son torse, le regard tourné sur la route, dur, fermé et pas du tout désolé. Crétin…


M : J’me casse. Merci pour ce moment fort sympathique.


Je pose une pièce de 2€ sur la table, me lève et prends mes affaires, sous les supplications de Kuro, pour que je reste et des sermons qu’il fait à son pote, « Maria non ! Reste. » «Putain ! Mais dit quelque chose toi ! », en vains. Je suis déjà dehors. Je décide de partir en directions du parc, droit vers le saule pleureur de la dernière fois. Ma guitare en main contre l’arbre, Je gratte furieusement les cordes, selon ce que j’ai envie d’exprimer. Connard ! Je rêve ! Depuis quand il me prends pour une salope lui ? Depuis quand les meufs, pourraient pas avoir les mêmes coups d’un soir, qu’un mec ? Putain de patriarcat de merde ! Voilà je suis encore plus énervé maintenant… Je passe rageusement mes doigts contre les cordes, les faisant sonner fort. Et je ne peux de pousser en même temps un râle de rage.


M : ARRRGH !! MERDE !


Je replie mes jambes vers moi, pose mes coudes sur les genoux et me prends la tête dans les mains, en soupirant de tout mon soûl. Je sens mon téléphone sonner dans ma poche, je le sors et sors en même temps mon paquet, pour m’en griller une.


- Tetsuya à Maria -

Je suis désolé, Maria, reviens. Tu fais ce que tu veux, t’as le droit.


- Maria à Tetsuya -

C’est à lui de s’excuser, pas à toi.


Je range mon téléphone dans la poche, agacé. Je range ma guitare et reste un moment là, à contempler ce ciel bleu, dégagé. J’écrase ma clope et met le mégot dans mon paquet (c’est pas bien de pollués). J’me sens d’un coup, propulser sur le sol, avec un corps qui s’abat sur moi. Tiens, tiens, tiens… revoilà mon copain.


M : Salut mon pote ! Te revoilà.


Le magnifique beauceron de la dernière fois, me surplombe et me lèche le visage.


M : Tu viens souvent ici j’ai l’impression.


Je luis fais plein de caresse et je le sens bouger dans tous les sens, sa queue frétillant énergiquement.


???? : Démon !



[PDV Tetsuya :


Ça fais une bonne dizaine de minutes, que je suis en train d’en mettre plein la gueule à Ao.


T : Putain mec, c’est quoi ton problème ?! Qu’est ce qui t’a pas pris d’aller lui balancer un truc pareil ? A Maria en plus ?! Tu l’sais très bien que c’est pas une salope !


D : JE SAIS TETSU ! C’est bon, lâche moi !


T : Non j’te lâcherai pas ! Je le regarde, plus en colère que jamais. T’es mon pote au même titre qu’elle. Et je compte bien trouver la raison de ton comportement débile !


D : Débile ? J’te signale que, moi aussi j’ai vu ta tronche quand elle nous a annoncer, qu’elle avait une « vie sexuelle » comme nous. Ça t’as pas plu. J’l’ai vu !


T : Peut être. En attendant, moi, j’vais pas lui crier que c’est une salope !


Je le voit souffler et passe une main sur yeux, les sourcils froncé.


D : Je sais… Je… J’le pensais pas du tout…


T : Ça merci j’le sais. La question c’est : pourquoi tu lui a dit ça ?


D : J’sais pas… ça phrase ma mis la rage. « Pff… si tu savais » ça veut dire quoi ça ? Rien qu’le fait de penser, que des mecs pathétique lui mettent la main dessus, ça m’fait vriller. Elle à trop souffert, j’veux pas qu’on lui fasse du mal.


T : Je suis autant protecteur que toi envers elle Ao, sauf que toi, t’a réaction était beaucoup trop excessive. Tu va pas m’la faire à moi. J’te connais plus que ce que j’connais Maria. T’es jaloux c’est ça ? T’a commencer à développer des sentim-


D : J’t’arrête tout d’suite. C’est pas ça du tout. C’est ma pote, rien de plus.


J’le vois ce braquer totalement. Dans ces cas là c’est peine perdu, autant parler à un mur. J’vais laisser passer pour cette fois, mais on en à pas fini.


T : Bref… T’as intérêt à trouver un moyen, très rapidement, pour te faire pardonné car, elle va te faire ramper mon pauvre.


D : Ouais…



Fin PDV Tetsuya ]

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