Autant en emporte la volte-face
Chapitre 2 : Mot de l'auteur
2112 mots, Catégorie: G
Dernière mise à jour 28/11/2019 18:37
~ Mot de l’auteur ~
Hey !
Tout d’abord, merci à tous ceux qui auront pris la peine et le temps de lire cet OS.
Comme vous le savez déjà si vous avez lu l’histoire, cet écrit participe à un concours dont vous pouvez retrouver les modalités ainsi que les liens vers d’autres écrits participant à ce même concours ici : https://forum.fanfictions.fr/t/defi-promenons-nous-dans-les-bois/1293.
Par où commencer ? J’ai pas mal de choses à dire, du coup j’ai préféré écrire une note à part, j’espère que cela ne vous dérangera pas. Bon.
J’ai décidé de tenter l’aventure suite à une amie qui m’a informée de ce concours. C’est, je dois l’admettre, la première fois que je participe à un défi sur le site ; je n’en avais jamais fait jusqu’à présent – j’ignorais même qu’il y en avait, au départ, et tous les mois en plus de ça –, c’est pourquoi j’espère que vous serez compréhensif.ve.s en lisant cet écrit, qui m’a demandé beaucoup de temps, de réflexion et d’efforts. J’aime beaucoup écrire – j’écris souvent, d’ailleurs – mais je sais que la perfection n’existe pas, j’espère juste que vous apprécierez ce que vous lirez.
D’abord, parlons du thème en lui-même, la chose que je pense avoir la moins bien réussie : la forêt. Le défi nous proposait trois types de forêts : amusante, inquiétante, et Une. Il nous donnait le choix d’exploiter l’une de ces trois forêts pour notre récit, et, vous vous en serez rendu compte, la mienne ne colle pas à une définition précise parmi les trois précitées. En fait, mon OS étant découpé en trois parties, découpage symbolisé par des astérisques (*), j’ai essayé que chaque partie corresponde à un type de forêt. Je ne sais pas si j’ai vraiment réussi, je ne sais pas non plus si c’est ce qui était attendu ou non. Certains trouveront peut-être la forêt trop en arrière-plan par rapport à l’histoire, et je leur donnerai raison, même si j’ai essayé que ce ne soit pas trop le cas et ai apporté le plus grand soin à décrire « chacune » des forêts. Sachant qu’il fallait incorporer trois mots que nous ne connaissions pas – il y en a tellement que j’aurais souhaité utilisé, mais j’aurais rapidement perdu certains lecteurs, j’espère que ça n’a pas été le cas –, l’écriture demandait beaucoup d’attention.
L’exercice était d’autant plus périlleux que la forêt n’est pas vraiment un sujet qui m’inspire, loin de là. C’est à la fois vague et précis, on peut imaginer des tas de choses et il faut rester cohérent malgré tout… Disons que j’ai connu mieux comme sujet, mais le défi était fait pour nous sortir de notre zone de confort, alors… je me suis laissé tenter !
Ensuite, pourquoi Ace Attorney me direz-vous ? Après tout, il y des univers comme Naruto et les bois bordant Konoha, ou Harry Potter et sa forêt interdite, qui étaient peut-être autrement plus propices à l’écriture d’un OS sur le thème de la forêt.
Eh bien, mes amis, c’est en premier lieu à cause de la chute. La chute de ce récit est la première – et la seule – qui me soit venue en tête lorsque j’ai commencé à réfléchir au défi. Et même maintenant, je ne vois pas quelle chute j’aurais pu trouver si j’avais fait un OS sur un autre univers. Oh, j’aurais sans doute fini par trouver quelque chose, peut-être, mais la première intuition est toujours la meilleure, et donc je suis partie avec cette idée en tête. Je ne vous raconte pas le bazar que ça a été pour donner l’impression jusqu’au bout que le personnage était vivant alors qu’il était décédé depuis le début, il a fallu penser à tous les détails, aux dialogues, et surtout « semer des petits cailloux » comme le défi l’exigeait.
Dans un deuxième temps, outre que Ace Attorney ne soit pas – du moins sur ce site – l’un des fandoms les plus exploités, comparés à d’autres (566 fictions pour Harry Potter et 329 fictions pour Naruto et Naruto Shippuden confondus (d’ailleurs pourquoi ils ne regroupent pas les deux parties, on se le demande) contre seulement 4 fictions pour Ace Attorney, vous voyez le problème ?), et donc qu’il mérite d’autant plus qu’on écrive dessus, c’est également, du moins selon moi, un univers qui est relativement simple, dans le sens où il ne possède pas de mots ou de notions complexes – par exemple des noms étranges de créatures ou autres, genre « dalek » pour Docteur Who ou bien « orques » pour Le Seigneur des Anneaux, en résumé des mots difficiles à manier pour quelqu’un ne connaissant pas le fandom. C’est un univers « accessible à tous » et où il n’y a pas à se perdre en explications de bas de page pour détailler tel ou tel concept. Bien sûr, connaître Ace Attorney permet une meilleure compréhension de cet OS et des petites allusions que j’ai pu faire aux jeux, notamment par rapport à von Karma et à l’affaire DL-6 qui s’ensuivra. Mais même sans avoir ces références, je pense l’OS être suffisamment indépendant pour être compréhensible par tous, même ceux non-initiés.
J’aime beaucoup Benjamin. Avant d’être un brillant procureur, c’est avant tout un garçon brisé par une tragique disparition qui l’a hanté pendant quinze ans, et le dénouement de l’affaire est d’autant plus tragique qu’une personne en qui il avait confiance lui a menti pendant tout ce temps – je n’en dirai pas plus pour ceux qui ne connaîtraient pas les jeux et décideraient de se lancer un jour. Mine de rien, Henri est quand même l’un des personnages par lequel tout ou presque a commencé, et hormis qu’il était assurément un excellent père et un véritable modèle pour Benjamin, on ne voit presque aucune interaction entre eux, en-dehors de cette fameuse affaire DL-6. On ne sait rien non plus de la mère de Benjamin, hormis qu’elle est morte, puisqu’Henri semble être la seule famille qu’il lui reste. Du coup, j’ai décidé d’exploiter ce manque de connaissances dans cet écrit. Amélia est un prénom que j’aime beaucoup, depuis que j’ai vu le personnage Amélia Robbins dans Touch– enfin bon, je ne savais pas vraiment quoi choisir, surtout que Ace Attorney est connu pour donner des prénoms classiques (comme Henri, Alice, Paul, etc.) et d’autres plus loufoques disons (comme Phoenix, Dick Tektiv, Sémal Barrey, bref vous voyez le niveau). Mon premier choix se portait vers un prénom classique, genre Marie ou Louise ou Léa, mais je me suis finalement arrêté sur Amélia, dont la sonorité rappelle un peu celui de Mia, en plus.
Donc, le manque d’informations sur la relation entre Benjamin et ses parents m’a amenée à écrire toute cette petite histoire. Au départ, le récit était censé être en deux parties. La phase où Henri et Benjamin jouent à cache-cache dans la forêt sombre n’était pas censée exister. Ensuite, c’est von Karma que je n’avais pas prévu d’incorporer dans mon histoire, mais finalement, comment parler des Hunter sans évoquer celui qui a purement et simplement mis le bazar dans leurs vies, pour être polie et ne pas spoiler ? Je pense que ça se voit dans la manière dont je l’ai décrit, mais je déteste ce personnage, il est laid comme un pou, en plus, et il s’en prend à quelqu’un juste pour une pénalité alors que de toute façon, il avait gagné le procès ? Ce gars a un très sérieux pète au casque, mais n’épiloguons pas plus là-dessus. J’ajouterai qu’au départ, aussi, je voulais incorporer une chanson, du style Memories de Maroon 5, mais j’ai finalement renoncé à l’idée, parce que j’avais peur que les paroles ne gâchent la chute, et puis aussi parce que l’OS fait quatorze pages, ce qui est déjà largement suffisant. N’hésitez pas à l’écouter à l’occasion, c’est une très belle chanson !
Je crois que c’est le moment de vous dire que je n’ai jamais joué aux jeux. Mais alors, comment je connais tout ça, dans ce cas ? En fait, j’ai surtout fait des Let’s play, et j’ai également regardé l’animé – ce que je vous invite à faire, d’ailleurs, ça en vaut vraiment le coup. Il y a des aspects des jeux qu’on retrouve dans l’animé, et d’autres aspects qui sont différents. Cela a ses avantages et ses inconvénients, mais j’ai beaucoup apprécié les fillers de l’animé, comme « Promesse et volte-face » et « La volte-face mélodique », qui pour moi apportent des éléments nouveaux et rafraîchissants sur la franchise, notamment sur les personnages. Il y a de légères différences entre les jeux et l’animé, mais même si mon écrit s’inscrit plus dans le cadre du second, il fonctionne aussi pour le premier, donc personne ne sera déboussolé.
Pour le titre, j’ai eu quelques difficultés à le trouver. Disons que je l’avais en tête mais que je le trouvais trop simple, et puis bon, finalement, j’ai décidé de le garder. Je croyais également qu’il avait été utilisé pour des mangas – parce que oui, Ace Attorney existe même en mangas et aussi en film – mais en vérifiant je me suis rendu compte que non. Le titre est une référence au roman Autant en emporte le vent, même s’il n’y a aucun lien entre ce récit et le livre – vous saviez que l’adaptation du bouquin avait remporté l’Oscar du meilleur film en 1939 ? Enfin bref, je n’ai pas lu le livre, mais je le ferai peut-être un jour…
En parlant de date, savez-vous pourquoi cet OS a été posté un 28 novembre ? Dans un mois, cela fera pile dix-huit ans que l’affaire DL-6 s’est produite, et trois ans qu’elle a été résolue, d’où mon souhait de poster cet OS aujourd’hui, pour faire une sorte de clin d’œil. Pour les plus curieux, l’affaire sur laquelle travaillait Henri et qu’il a perdue était l’affaire IS-7. Je n’entrerai pas dans les détails ici, mais dans Ace Attorney Investigations II : Miles Edgeworth, un spin-off de Ace Attorney, Raymond, l’assistant d’Henri, fait venir Benjamin en 2019, l’année dans laquelle nous sommes actuellement, pour l’aider à résoudre cette fameuse affaire IS-7 qui n’avait pas encore été résolue jusque-là. Sacrée coïncidence, n’est-ce pas ? Le jeu n’est cependant jamais sorti en Europe, pour des raisons dont je ne me souviens plus, mais Google est votre ami si vous voulez en savoir plus.
Voilà, j’ai dit tout ce que j’avais à dire ou presque, je ne m’éterniserai pas plus. Ce défi a été pour moi l’occasion de m’aventurer sur un terrain que je ne connaissais pas, et je retenterai l’aventure sans hésiter sur un prochain thème, si je sens que j’ai le temps et l’énergie, bien sûr. Encore un grand merci à l’équipe ayant proposé ce défi, et également à tous ceux qui auront lu cet OS et éventuellement ce message. N’hésitez pas à laisser des critiques si vous le souhaitez, du moment que vous restez cordial.e.s. aux (je ne sais jamais comment marche cette écriture inclusive).
À une prochaine fois !