Untitled triangle

N.B. : Cette histoire n’a pas été inventée par moi mais par Cienne sur fanfiction.net et qui malheureusement ne l’a jamais fini depuis plusieurs années maintenant. J’ai tout de même envoyé un mail afin de lui demandé la permission de réécrire cette histoire à ma façon mais il se trouve que je n’ai toujours pas de réponse venant de sa part alors pour l’instant je la publie mais si jamais je reçois une réponse de sa part, je vous en ferai part. En ce qui concerne l’histoire, je mettrai des flashbacks concernant certaines scènes du passé en reprenant certains extraits du texte d’origine que je modifierai afin d’éviter le copier-coller. Bonne lecture à tous.

Makai :

Le corps épuisé suite aux activités qu’il a eu aux cours des dernières heures, le jeune homme sortit de son lit et s’habilla uniquement de son pantalon blanc avant d’observer l’autre occupant du lit. S’approchant du lit, il se baissa avant de déposer un baiser sur la joue de son compagnon qui gémit avant de s’enfoncer un peu plus sous la couette faisant apparaître sur ses lèvres un sourire emplit de tendresse face au geste de celui-ci.

« Fais de beaux rêves, murmura-t-il. Je t’aime, ajouta-t-il avant de s’éloigner en prenant ses chaussures en main et de sortir de la pièce face à son envie de respirer l’air à l’extérieur devenu oppressant. »

Descendant les étages de la tour constituant la forteresse du territoire, le jeune homme ne croisa personne sur son passage et sortit, profitant immédiatement de l’air frais profilant au milieu de la nuit, faisant voler ses cheveux.

« Ça fait tellement de bien, souffla-t-il »

Se dirigeant vers des marches d’escaliers plus loin, il monta les marches le menant à un énorme rocher entouré de colonne de pierres. Il s’approcha de l’énorme rocher au pied duquel se trouve une pierre tombale et y laissa sa main dessus un instant avant de la retirer.

« Ça fait six ans maintenant, dit-il face à la tombe, perdu dans ses souvenirs.

·      Le temps est une chose que l’on ne peut malheureusement pas contrôler, se fit entendre une voix face au jeune homme.

·      Salut papa, dit celui-ci en entendant la voix de son père dont il vit l’esprit apparaître face à lui, assit sur sa tombe.

·      Salut fiston.

·      Je suis désolé de ne pas être venu plus tôt dans la journée.

·      Je comprends. Tu es pris dans ton entraînement face au prochain tournoi. Mais aussi par ton compagnon sans oublier que tu gères le territoire.

·      Oui.

·      Est-ce que tu penses qu’ils vont venir cette fois-ci ? demanda son père, le regard fixé sur une zone bien précise de son torse.

·      Je ne sais pas, répondit-il après un instant de silence. Après ce qui s’est passé il y a six ans, je ne pense pas qu’ils viendront comme il y a trois ans. Et d’un certain côté, je me dis que ce ne serait pas plus mal s’ils ne viennent pas parce que je ne sais pas ce que je ressentirai ou ferai si jamais je les croise. Pas après toute cette histoire.

·      Tu es toujours en colère contre eux malgré tout ce temps ?

·      Est-ce que l’on peut vraiment appeler ça de la colère ? Toute cette histoire n’a fait que nous briser. Me briser.

·      Tu te doutes bien qu’il faut que tu avances. Rester fixé sur le passé ne te fera que du mal.

·      Je sais. Et c’est pourquoi je suis heureux d’avancer petit à petit avec lui aujourd’hui. Il nous a fallu du temps pour qu’on apprenne à se connaitre réellement mais... Je suis heureux d’en être là où je suis aujourd’hui. Et je n’échangerais pour rien au monde ma place à ses côtés.

·      Quand tu es revenu ici il y a six ans, tu étais un jeune homme complètement brisé. Aujourd’hui, tu es devenu quelqu’un de bien plus mature à cause des épreuves par lesquelles tu es passé. Je suis content pour toi, fils.

·      Merci papa.

·      Ça fait combien de temps maintenant ?

·      Trois ans et demi que nous sommes ensembles, répondit-il en comprenant le sujet de la question de son père.

·      Déjà, hein ? Je m’étonne que vous ayez réussi à garder pendant deux ans votre relation de manière discrète.

·      C’est vrai et à vrai dire c’est à cause de moi si peu de personnes est au courant pour nous.

·      Je comprends et ce n’est pas de ta faute mon fils. Tu voulais prendre le temps pour te soigner de ce qui te ronger.

·      Merci d’être aussi compréhensif.

·      Tu devrais aller te reposer, dit son père. Ton compagnon doit sûrement t’attendre. Bonne nuit.

·      Oui, murmura-t-il tandis que l’esprit de son père disparut. Bonne nuit papa. »

Le jeune homme resta devant la tombe encore un instant avant de s’éloigner et de retourner à la forteresse pour rejoindre son compagnon. Lorsqu’il arriva dans leur chambre, il se déshabilla et rejoignit son amour au lit avant de s’emmitoufler contre celui-ci.

« Tu es parti pendant un long moment, dit ce dernier brisant le silence planant dans la pièce.

·      Je suis désolé. Je t’ai réveillé.

·      Non, ne t’inquiète pas. Je me suis réveillé juste après ton départ. Tu es allé voir la tombe de ton père n’est-ce pas ? lui demanda son compagnon en le serrant un peu plus contre lui, sa main dans la sienne.

·      Oui. Je n’étais pas y aller dans la journée, dit-il en baillant.

·      Endors-toi. Tu es épuisé, répondit son concubin en replaçant la couette sur eux.

·      Bonne nuit Yomi, dit-il en s’endormant.

·      Bonne nuit Yusuke, répondit son compagnon en laissant sa main se balader dans les cheveux longs de ce dernier avant de s’endormir à son tour. »

Le sommeil de Yusuke ne fut malheureusement pas de tout repos. Ce dernier passa le reste de la nuit à cauchemarder entre les bras de Yomi face aux souvenirs remontant à la surface suite à sa conversation avec son père.

Ningenkai :

Assis à table l’air pensif, l’homme observe l’enfant aux cheveux de jais jouant sous ses yeux avec son puzzle.

« Tout va bien ? demanda un jeune homme aux cheveux roux en arrivant à ses côtés.

·      Hm, fit celui-ci sans prêter attention à sa question.

·      Papa, tu as vu ? demanda l’enfant au nouvel arrivé.

·      Oui. Tu te débrouilles comme un chef, le félicita ce dernier faisant rire l’enfant.

·      Qu’est-ce que vous faites ? demanda une jeune femme aux cheveux bleus en arrivant dans la pièce, suivit d’autres personnes.

·      Hisashi est en train de jouer avec son puzzle, répondit le père de celui-ci.

·      Oh ! Il est magnifique ! s’exclama la jeune femme en voyant l’image du puzzle.

·      N’est-ce pas ? demanda l’enfant, excité. J’ai bientôt fini.

·      Tu te débrouilles très bien, dit l’un des nouveaux arrivants.

·      Merci oncle Koenma, remercia l’enfant en direction de celui-ci. 

·      Tout va bien Hiei ? demanda Koenma en direction de ce dernier, toujours assis.

·      Hn. Je vais bien.

·      Tu es sûr ? demanda le jeune homme aux cheveux roux en entourant de ses bras ce dernier.

·      Fichu renard. Je vais bien Kurama.

·      Tu avais l’air pensif.

·      C’est vrai ! s’exclama la jeune femme.

·      Botan, pourrais-tu arrêter de hurler dans mes oreilles s’il te plaît ? demanda Koenma.

·      Oups, désolée, fit cette dernière.

·      Merci Koenma, dit un autre jeune homme aux cheveux orange. J’ai cru que j’allais devenir sourd.

·      Tout va bien Kazuma ? demanda une autre jeune femme en arrivant dans la pièce.

·      Oh, Yukina ! Ne t’en fais pas. Tout va bien, dit celui-ci.

·      Tss, idiot, dit Hiei en direction de Kazuma.

·      Quoi ?! hurla ce dernier. Répète un peu !

·      Du calme, dit Kurama. Et je vous signale qu’il y a un enfant ici, alors pas d’insultes s’il vous plait.

·      Oui, tu as raison ! Je suis désolé, s’excusa Kazuma.

·      Hn, fit Hiei en détournant le regard.

·      Hiei ? A quoi est-ce que tu pensais ? demanda Botan.

·      Et pourquoi est-ce que je devrais vous partager mes pensées ?

·      Tu n’es pas obligé de nous le dire, lui dit Kurama. Mais tu avais l’air vraiment ailleurs.

·      Hisashi ? l’interpella Hiei.

·      Oui papa ?

·      Laisse-nous un moment s’il te plait.

·      Oh, d’accord, répondit Hisashi en laissant son puzzle dans l’état actuel et de sortir pour jouer dans la cour.

·      Yukina ? Tu veux bien rester avec lui ? demanda Kurama.

·      Oui, bien sûr, répondit-elle en rejoignant Hisashi.

·      C’est un sujet si important que ça ? demanda Botan face à Hiei qui resta assis, les bras croisés.

·      Hiei ? l’interpella Kurama. Qu’est-ce qui se passe ?

·      J’ai reçu un message de Mukuro hier, répondit Hiei.

·      Un message ? à quel propos ? demanda Koenma.

·      Elle souhaite savoir si on va participer au prochain tournoi qui aura lieu à la fin du mois.

·      Déjà ? J’avais oublié que c’était cette année que le tournoi aurait lieu, dit Botan.

·      Et qu’est-ce que tu en penses Hiei ? lui demanda son compagnon.

·      Je ne sais pas. Même si on n’a pas arrêté de s’entraîner, je ne sais pas, répondit-il.

·      Est-ce que c’est à cause de... Urameshi ? demanda avec hésitation Kazuma, l’ambiance dans la pièce devenant glaçante à l’entente du nom.

·      S’il te plait Kuwabara, ne dis plus jamais son nom face à nous, dit Kurama, le visage grave.

·      Je... je suis désolé, Kurama, s’excusa Kazuma.

·      Est-ce... Est-ce que vous allez y aller ? demanda Botan.

·      Nous verrons, dit Kurama en détournant le regard vers la fenêtre de la pièce.

·      Je vois, murmura Koenma. »

Makai :

La dure nuit passée, Yusuke se leva tardivement avec difficulté du lit. Son compagnon se retourna dans son sommeil et se pressa plus près de lui. Sa main dans les cheveux de Yomi, il laissa sa main se balader, faisant gémir de plaisir ce dernier qui se réveilla.

« Hey, murmura Yomi.

·      Hey, répondit Yusuke avant de l’embrasser tendrement.

·      Comment te sens-tu ?

·      Je suis encore épuisé à cause de la nuit dernière mais ça va aller. Je te le promets. Et toi ? Est-ce que tu as bien dormi ?

·      Tu sais bien que je dors toujours aussi bien quand tu es à mes côtés.

·      Yomi ?

·      Oui ?

·      Je ne sais pas si j’aurais finalement le courage de participer au tournoi cette année.

·      Pourquoi dis-tu ça ?

·      Lorsque j’étais sur la tombe de papa hier soir, on a parlé du tournoi. Et on a parlé d’eux.

·      C’est pourquoi tu as eu du mal à t’endormir.

·      Pourquoi ? Pourquoi est-ce que je n’arrive pas à oublier toute cette histoire ?! s’exclama-t-il en pleure entre les bras de Yomi. J’aimerais tellement oublier tout ce qui est arrivé ! C’est tout ce que je demande !

·      Yusuke, tout ira bien. Un jour tu sauras faire face à tout ça. Tu as vécu plusieurs événements les uns après les autres c’est dernières années. C’est donc tout à fait normal que tu puisses craquer de temps en temps, dit Yomi en tentant de le calmer quand quelqu’un toqua à leur porte. Entrez !

·      Bonjour papa, dit un jeune homme en entrant dans la pièce. Oh, fit-il en voyant l’état de Yusuke. Tout va bien ?

·      Ne t’inquiète pas Shura. Tout va bien, répondit son père. Est-ce que tu es venu pour quelque chose en particulier ? demanda Yomi tandis que Yusuke se calma.

·      Pas vraiment. Je voulais juste savoir ce qui vous prenait autant de temps étant donné que vous avez loupé le petit-déjeuner.

·      On a veillé très tard, répondit son père.

·      Je vais vous laisser.

·      Est-ce que tu vas rentrer ?

·      Oui, je vais retourner sur notre territoire. Je préfère éviter que quelqu’un profite de notre absence pour mettre la pagaille.

·      Très bien mais soit prudent.

·      Ne t’inquiète pas. Inquiète-toi plutôt pour Yusuke, dit-il en sortant de la pièce laissant son père avec son compagnon.

·      Il a tellement changé, dit Yusuke.

·      Oui mais il n’est pas le seul. Nous avons changé aussi surtout toi. Tu es devenu bien plus sensible que le jour de notre rencontre.

·      Yomi ? Je voudrais savoir, dit Yusuke avec hésitation.

·      Dis-moi.

·      On est ensemble depuis trois ans et demi. Et il n’y a que Shura, Yoda et mes hommes qui sont au courant à notre sujet.

·      Et tu voudrais savoir si je serais d’accord pour que tout le monde soit au courant ?

·      Oui, c’est ça.

·      Yusuke, bien sûr que je suis d’accord. Si j’ai accepté que personne ne sache à notre sujet c’est entièrement pour que tu puisses prendre le temps de te reconstruire.

·      Vraiment ?

·      Oui, vraiment, murmura Yomi contre ses lèvres avant de l’embrasser. Je t’aime. Ne doutes jamais de ça.

·      Je t’aime. »

Fin du chapitre 1