Les deux soeurs

Chapitre 144 : Les jours merveilleux continuent

2064 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 16/10/2023 16:00



Episode 23 : Les jours merveilleux continuent.


A midi, ils étaient de retour sur le toit pour déjeuner tous ensemble. Aimy avait bien essayé de trouver Seto ou sa sœur pour les inviter, mais impossible de mettre la main ni sur l’un, ni l’autre. Tant pis. La jeune fille s’assit à côté de Yugi pour se caler contre lui avec le sourire.

- Oh ! chez—tjours-bon ! fit Joey la bouche pleine.

- Joey, le réprimanda Téa

- Tu devrais goûter ça et ça aussi ! Les chocolats sont ceux que j’avais pour la St Valentin. Tiens.

- C’est vrai, Yugi, tu devrais gouter, ils sont super… commença Joey en se rendant compte qu’il avait trop parlé.

Yugi leva le nez vers Joey en fronçant les sourcils, le jeune homme blond se gratta la tête avec un air désolé, alors que Tristan lui mit un coup derrière la tête en grommelant. Aimy leva son regard vers Téa et échangea un hochement de la tête, c’était surement le moment de tout dire au jeune garçon. Aimy lui prit la main et se pencha vers son oreille.

- Ne leur en veut pas trop. Ils t’adorent, c’est pour ça.

- Hein ? Je peux comprendre ce qui se passe exactement ? demanda Yugi.

- Voilà… comme tu le sais… Aimy, pardon mais c’est vrai, avait un … comportement bizarre, commença Joey

Aimy hocha la tête quand on remet les choses en perspective sans avoir le contexte de tout ce qui a pu se passer, c’est vrai que ça peut sembler bizarre, surtout son lien avec Seto ou avec Marik, même si ce n’était pas la même chose.

- Et donc nous avons pensé, ou plutôt j’ai pensé, continua le jeune homme, qu’elle ne devrait plus … te fréquenter. Le jour de la St Valentin, nous avions tous un paquet de chocolats dans notre casier. Mais… nous avons pris le tien.

- En fait, c’est moi qui l’ai mis dans mon sac, dit Téa. Je suis… désolée Yugi.

Yugi regardait ses amis tout à tour, s’il comprenait bien la situation, ils avaient eu peur qu’Aimy le rende malheureux alors ils ont tous fait pour les séparer. Il sentit sa petite amie lui serrait doucement la main. Il se tourna vers elle et lui fit un sourire, il se pencha vers son oreille.

- Ne t’inquiète pas, je ne leur en veux pas, aujourd’hui on est tous les deux…. Tous les trois, fit Yugi tout bas, en croisant le regard de Yami qui les observait.

Aimy lui sourit, il n’y avait aucune colère dans son regard, mais elle savait que Yugi était vraiment quelqu’un de gentil, de mignon. Elle hocha la tête.

- Je sais, Yugi, murmura la jeune fille.

- Qu’est-ce que vous complétez tous les deux ? demanda Joey.

- Notre plan pour nous venger, fit Yugi, espiègle.

Mais Yugi n’était pas en colère et ses trois amis le savaient bien, Aimy non plus n’avait pas à cœur de se venger. Ils savaient tous les deux qu’ils avaient agi avec les meilleures intentions du monde et que c’était parce qu’ils aimaient Yugi qu’ils avaient fait cela.

Miya avait laissé la lettre d’Aimy au pharaon et à son hôte. Elle ne voulait pas que sa sœur sorte avec ce garçon, ces garçons. Mais elle ne pouvait pas vraiment s’y opposer dans le fond, sa sœur était amoureuse. Elle voulait son bonheur, même si elle doutait que Yugi ou/et Yami fasse le sien. Miya était assise dans le parc non loin de chez elle, elle observa les enfants jouaient sur les structures, la dernière fois, Aimy avait essayé de monter sur ses machins en riant. Elle avait un comportement enfantin. La jeune fille s’était tout de suite reposée sur les autres, sa mère et sa sœur. Elles l’avaient laissé faire. Miya avait promis à sa mère de prendre soin de sa sœur, de veiller sur elle et elle avait bien l’intention de tenir sa promesse. S’il arrivait quelque chose à Aimy, elle tomberait sur le pharaon.

- Tu es là ! fit une voix.

- Oui, répondit Miya.

Ryô vint s’asseoir à côté de la jeune fille. Ils sortaient ensemble depuis quelques semaines maintenant. Mais Miya se sentait toujours sur les nerfs. Elle se tourna vers lui pour lui enlever l’anneau du millenium. Elle le posa sur le banc à côté d’elle.

- Ma sœur est en sortie avec Yugi.

- Cela t’inquiète ?

- Oui ! Je n’ai pas confiance en Yugi et au pharaon.

- Pourtant, ils aiment Aimy tous les deux. Ils veilleront sur elle, tu peux me croire.

- Mais elle est trop proche du puzzle. Et cette manie qu’elle a de sauter dans ses bras.

- Miya, tout…

- Ne dis pas que tout ira bien. Un jour cela arrivera je sais. Et puis ils vont … aussi s’embrasser un jour. Tu pourrais passer ta vie prés de la personne que tu aimes … sans pouvoir la toucher ? Je sais qu’Aimy ne le pourra pas. Même si elle n’aura pas conscience de faire « mal », elle embrassera Yugi ou le pharaon. Et ce sera le drame.

- Je…

Ryô prit la main de Miya dans la sienne, il la serra et la jeune fille y fut sensible, elle sentit des frissons remontaient le long de son bras. Elle savait qu’il faisait tout ça pour l’aider, la soutenir et elle était reconnaissance. La jeune fille avait besoin de quelqu’un de fort sur qui se reposer. Elle n’aurait jamais pensé que ce puisse être Ryô, de premier abord, il avait l’air plutôt fragile et timide. Pourtant il n’avait pas hésité à sauter sur sa sœur pour l’empêcher de toucher le puzzle, il l’avait aidé tellement de fois.

- Merci d’être là, Ryô ! fit Miya.

La jeune fille se leva du banc, elle prit l’anneau dans sa main et reprit la direction de sa maison. Le jeune homme la suivit. Il posa sa main dans le bas du dos de Miya et déposa un baiser dans son cou.

Ils entrèrent dans la maison. La jeune fille jeta l’anneau sur le canapé et prenant la main de Ryô, elle le tira dans sa chambre. Miya referma la porte derrière elle et poussa le jeune homme sur son lit. Elle vint se mettre à califourchon au-dessus de lui et se pencha pour l’embrasser. Il leva les bras pour caresser son corps, passant sur son dos et glissa sa main dans ses cheveux courts.

- Tu gardes ta mèche blonde ? demanda Ryô.

- J’ai hésité à la couper, je ne voulais pas ressembler au pharaon. Mais ça fait aussi partie de mon identité.

La jeune fille se redressa et prit la main de son petit-ami et la posa sur sa poitrine.

- Je veux … que toi et moi, nous ne fassions qu’un. J’ai besoin de te sentir contre moi, avec moi… en moi.

Elle murmura les derniers mots au creux de son oreille. Elle glissa sa langue dans le cou du jeune homme. Elle se redressa pour ôter son haut. Ryô la regarda à la fois surpris, fasciné et un peu … apeuré. Il se releva pour venir prendre les lèvres de Miya avec les siennes. Et tous les deux se perdirent dans la chaleur de leurs corps.

Quelques instants plus tard, Miya était allongée nue dans le lit avec Ryô. La jeune fille se trouvait dans les bras de son petit-ami, son amant maintenant. Elle leva la tête vers lui, il la regardait avec le sourire.

- Ryô ?

- Mmmh !

- Je… Merci, d’être avec moi.

- Je t’aime, fit le jeune homme.

La jeune fille se cala contre lui, elle n’arrivait pas encore à le dire mais elle espérait vraiment qu’un jour, elle serait capable de le faire. Ryô lui plaisait, ce qu’elle venait de vivre dans ses bras était la plus belle expérience de sa vie. Il arrivait à tempérer sa colère, quand ils étaient comme ça, elle oubliait presque tous ses soucis. La jeune fille remarqua l’heure, sa sœur allait sans doute bientôt rentrée. Miya se leva pour se rhabiller. Ryô fit de même, la jeune fille le raccompagna jusqu’à la porte. Il récupéra son anneau et quitta la maison de Miya. Il ferma les yeux en revoyant les images et les sensations qu’il avait vécu avec elle. Il voulait le garder au fond de sa mémoire de cette belle expérience, sans que l’esprit de l’anneau ne puisse y avoir accès.

Les jours suivants furent tout aussi merveilleux autant pour Aimy avec Yugi, Yami et tous leurs amis. Elle continuait d’embêter Seto, qui se montra plus « charmant », maintenant qu’il avait compris qu’il n’était vraiment pas amoureux de la jeune fille. Il se sentait soulagé, vis-à-vis de Yugi pour commencer, mais aussi de lui-même. Aimy avait aussi pu discuter avec Makuba sur tout ce qui s’était passé. Le jeune garçon avait été content de savoir qu’il n’avait pas vraiment perdu sa « sœur », puisque maintenant elle était aussi une « sœur » pour Seto. Elle faisait partie de la famille Kaiba, mais pas vraiment comme le jeune garçon l’avait imaginé. Il repensa à la conversation qu’ils avaient eu au sujet de Seto, lorsqu’ils jouaient tous les deux aux jeux vidéo dans sa chambre. Aimy venait souvent leur rendre visite au Manoir.

- Il faut pas t’en faire, Makuba. Un jour ton frère tombera amoureux. J’ai hâte de voir ça.

- Du moment qu’elle est aussi cool que toi, ça me va.

- Elle sera parfaite, j’en suis sûre. Seto ne peut pas choisir moins que ça.

- Tu sais que vous formiez quand même un joli couple tous les deux.

- Ah bon ? Et avec Yugi, non ?

Makuba se sentit soudain bête d’avoir dit ça, mais en voyant le sourire d’Aimy, il comprit qu’elle le taquinait.

- Ah très drôle. Mais si avec Yugi, vous êtes mignons.

- Toi aussi tu trouves Yugi, mignon, ça va pas du tout ça.

- Qui a dit que Yugi était mignon ?

- Ton frère !

- Pardon ?

- C’est ce qu’il a dit !

- Tu me fais marcher ?

- Non, tu peux demander aux autres, ils étaient là quand il l’a dit.

Makuba fronça les sourcils, il n’avait jamais pensé que son frère puisse être attiré par les garçons. C’est vrai, il l’avait tout de suite imaginé aux bras d’une femme dans les soirées. Mais peut-être qu’il aimait les garçons, mais par contre s’il était amoureux de Yugi, ça allait poser des soucis avec Aimy.

- Tu crois que mon frère puisse préférer les hommes ?

- Et ça te poserait un problème ?

- Ah moi, non ! Et toi ?

- Aucun ! Du moment que Seto est heureux, c’est tout ce qui compte.

- Pour moi aussi !

Les deux jeunes gens avaient terminé leur partie, Makuba avait encore gagné, elle n’était pas la plus douée à ce jeu-là.

- Dis-moi c’est quoi cette surprise que tu prépares avec mon frère ?

- Ben une surprise !

- Seto n’a rien voulu me dire.

- C’est normal, il ne sait pas ce que je prépare. Il faut juste que vous soyez là, le 24 vers 14h.

- C’est un truc pour Noël ?

- Oui !

- Cool, on a jamais fait de fêtes de Noël depuis qu’on a été adopté par Gozaburo Kaiba.

- C’est vrai, alors il faut rattraper ça.




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