Les deux soeurs

Un monstre squelette apparu, suivit par des chevaliers, et d'autres en armures, fait de gros blocs de pierre, et des monstres verts. Seto fut le plus rapide pour faire apparaitre un monstre pour se frayer un chemin. Il partit seul vers le siège de la KaibaCorp.

- Il va voir son père adoptif, dit Aimy.

Elle voulait le suivre, mais un monstre lui barra le chemin, elle cria, et recula de quelques pas. Mais elle allait sans aucun doute perdre Noah, et elle ne voulait pas qu'il arrive la même chose à Seto. Il fallait qu'elle le retrouve et le ramène avec les autres.

- Mais d'où viennent tous ces monstres ? demanda Téa.

- Sans doute mon père, pour nous empêcher d'atteindre la sortie.

- Dis-nous où est la sortie ? demanda Joey.

- Elle est …

- Non ! s'écria Aimy, en posant ses mains sur la bouche de Noah, si tu le dis, il va t'entendre et la fermer avant qu'on arrive.

- Attention ! cria Duke en voyant un monstre s'approchait de Serenity.

- Serenity ! fit Joey en se mettant devant sa sœur pour la protéger.

- J'invoque la malédiction du dragon ! fit Yugi.

Le monstre apparut, et lança une attaque sur les monstres qui menaçait Joey et Serenity. Joey le remercia et invoqua à son tour Axe Raider pour se battre.

- Reste avec eux, Noah. Veille sur Makuba, je vais chercher Seto, cria Aimy en passant entre les monstres.

Elle se mit à courir vers le siège de la KaibaCorp, elle s'élança aussi vite qu'elle le pouvait, étrangement elle ne rencontra aucun monstre. Elle arriva dans le hall, il était vide. Elle entra dans l'ascenseur et monta au dernier étage, supposant que le bureau était au sommet de la tour. Aimy arriva et entendit des voix dans l'un des bureaux.

- Seto ! s'écria-t-elle en ouvrant la porte.

- Petite fille, salua Gozaburo.

- Que fais-tu ici ? demanda Seto.

- Je suis venue te chercher, répondit Aimy.

- N'est-elle pas mignonne ? comment Gozaburo en riant. Mais Seto et moi avons une affaire à terminer, je dois me débarrasser de toi, Seto.

- Et pourquoi devez-vous d'abord vous débarrasser de moi ? demanda Seto.

- Pour t'humilier, comme tu m'as humilié par le passé ! Et quand je t'avais battu, je m'assurais que tu ne puisses plus te mettre en travers de mon chemin. J'effacerais ton esprit, et je te reprogrammerais pour que tu sois mon esclave. Tu devras alors obéir au moindre de mes ordres comme le reste du monde.

- Je n'ai jamais eu d'autres maîtres que moi-même, et je n'ai jamais refusé un défi surtout venant de personne comme vous, Gozaburo. C'est l'heure du duel.

- Seto ! fit Aimy en se précipitant vers lui, elle attrapa son bras, elle croisa son regard déterminé, et lui fit un sourire. Tu vas gagner, ajouta-t-elle, dit-elle comme une certitude.

Gozaburo, Seto et Aimy, tenant toujours le bras de ce dernier, descendirent au rez-de-chaussée pour se rendre dans l'arène de duel. Aimy croisa plusieurs fois le regard du père de Seto, qui souriait, de la même façon que Marik, et cela en lui disait rien qui vaille. Chacun des deux adversaires se mirent de chaque côté de l'arène pour s'affronter.

/

Merewt cessa de courir, et se retourna vers le village. Il était envahi par les gardes, et les âmes errantes qui criaient leurs colères, leurs haines. Au loin, elle aperçut Seto et les autres prêtes, venir au village à grand galop. La jeune fille fit demi-tour. Elle ne pouvait pas les laisser se battre. Elle revint dans le village et se précipita vers l'entrée souterraine, quand deux gardes se dressèrent devant elle.

- Princesse ! fit l'un d'eux.

- Arrêtez- Laissez-moi passer ! Bande de macaques stupides, cria Merewt.

- Laissez-la, fit Akunadin.

Akunadin et Merewt se retrouvèrent seuls face à face. Ils se regardèrent un moment en silence, quand des bruits se firent entendre, provenant des souterrains. Ils descendirent tous les deux avec précipitation. Il semblait y avoir un grand combat entre le Pharaon et Bakura. La jeune fille arriva en bas des marches, et vit que Bakura était blessé, il saignait de la tête.

- Bakura ! cria-t-elle en courant vers lui.

Le magicien, Mahad, passa à l'attaque au même moment. Merewt vit son frère tombait au sol. Il rampa vers la tablette, pour y mettre les objets qu'il avait volé : la clé et la balance.

- Le fameux pouvoir du grand démon, que tu as l'air de vouloir récupérer … tant que les objets millénaires seront entre nos mains, ce pouvoir te sera refusé, fit Seto.

Merewt prit son frère dans ses bras, et le serrant contre elle, en se berçant, alors qu'il était déjà mort.

- Non, non ! Tu peux pas m'abandonner. … Je t'en supplie, fit Merewt en pleurant

Elle était inconsolable. Le pharaon s'avança vers elle, s'accroupit à ses côtés, il posa sa main sur son épaule. Elle leva le regard vers lui, et il ôta sa main comme si elle venait de le brûler. Le regard de Merewt était d'un rouge vif. Il y avait une telle colère en elle.

- Tout ça, c'est ta faute ! cracha-t-elle au visage du Pharaon. Tu as tué mon frère.

- Je suis ton frère.

- Non… tu es … un … monstre ! s'écria-t-elle.

Elle lui arracha le puzzle du millénium et recula en le serrant contre elle.

- Rends-le-moi, dit le Pharaon en tendant la main vers elle.

- Non !

- Pharaon, fit une voix derrière lui.

Il se retourna pour découvrir Akunadin, tenant le collier et la baguette entre ses mains. Il avait réussi à dérober les objets à Seto et Aisis, qui étaient inconscients derrière lui.

- Le moment est enfin venu, dit Akunadin en riant.

Il s'avança vers la tablette, il y inséra la baguette, et le collier, puis arracha l'œil du millénium de son orbite. Il le posa à son tour dans la stèle. Puis il se tourna vers Merewt qui tenait toujours le puzzle entre ses mains.

- Merewt ! appela le Pharaon, presque désespérément.

La jeune fille s'avança vers la stèle et posa elle-même le puzzle dans son emplacement. Les objets se mirent à briller, et le temple à trembler.

- Voici enfin venu le grand démon Zork ! fit Akunadin.

Un monstre sortit de la tablette. Il avait les yeux rouges, et un corps immense, et une grande bouche avec des dents affreuses. Merewt recula en se demandant ce qu'elle avait fait.

/

Seto et Gozaburo se tenait l'un face à l'autre pour s'affronter dans un duel.

- Alors Seto, es-tu prêt à être humilié ! commenta Gozaburo.

- Et vous ? retorqua Seto.

- Ça suffit, commençons, dit Kaiba-père en piochant une carte, d'ailleurs c'est à moi de jouer.

- Mmmh ! Nous aurions pu laisser le hasard le soin d'en décider, mais soit, aller commencez ! fit Seto dans un étrange calme, avec un petit sourire, qui fit aussi sourire la jeune fille.

- Je joue choix douloureux, il s'agit d'une carte magique, qui me permet de prendre n'importe quelle carte.

- Je connais le pouvoir de cette carte, coupa Seto. Vous choisissez cinq cartes dans votre jeu, ensuite vous me les montrer, j'en choisis une, cette carte va dans votre main, et les autres vont dans le cimetière. Allez-y montrez-moi les cartes que vous avez choisies, s'énerva Seto

- Je te trouve bien anxieux, mon cher Seto, tu le seras encore plus car tu auras vu mes cartes, dit Gozaburo en riant. Et si ce qu'on m'a raconté est vrai, tu as déjà eu à faire à elles.

Les cinq cartes d'Exodia apparurent face à Seto. Aimy les connaissait bien sa sœur lui avait parlé pendant des jours après le duel entre Seto et Yugi qu'elles avaient vu ensemble.

- Regarde bien ces cartes doivent te sembler familières, non ?

- C'est impossible, pas ces cartes, s'écria Seto, légèrement tendu enfin plus que légèrement d'ailleurs. Ce sont les cinq parties d'Exodia le maudit.

- Seto, ça va aller, tu vas gagner, je le sais, s'écria Aimy.

- Silence, petite fille ! fit Gozaburo, et oui, j'ai dans mon jeu les cinq parties d'Exodia.

- Mais pas pour longtemps, répliqua Seto en colère et déterminé, Croyez-moi !

- La partie ne fait que commencer et crois moi je te réserve des surprises. On m'a raconté ta douloureuse expérience avec Exodia le maudit !

- Et alors ? C'est de l'histoire ancienne, et puis n'oubliez pas que je dois envoyer quatre de vos cinq cartes au cimetière.

- Hé ! Hé ! Et bien alors qu'attends-tu ! fit Gozaburo en riant. Il me semble pourtant t'avoir enseigné que face à l'adversaire, l'hésitation est une forme de faiblesse.

- Vous allez garder celle-ci, dit Seto en montrant le bras droit d'Exodia.

- Bien elle va dans ma main, et les autres dans mon cimetière, commenta placidement Gozaburo.

- Seto, il y a forcément une stratégie dans … ce ….

- Aimy, coupa Seto en la regardant d'un air féroce.

Elle hocha la tête, prise un peu au dépourvu par son ton, elle voulait l'aider rien de plus. Mais après tout, Seto était un grand duelliste.

- Maintenant, je place un monstre face cachée en mode défense pour terminer mon tour. A toi Seto, Mais bientôt tu m'entendras dire échec et mat.

- Jamais, je ne vous laisserais gagner ! s'énerva Seto. Je place une carte face caché, et j'invoque Vox le raider en mode attaque. Aller, détruit son monstre face cachée.

Le montre de Seto attaqua le bras doit d'Exodia qui se retrouver alors au cimetière avec les autres morceaux du monstre.

- Pourquoi faut-il que les cinq morceaux d'Exodia soient dans le cimetière ? demanda Aimy.

- Vous allez bientôt le savoir ! fit Gozaburo.

- Et bien qu'attendez-vous ? interrogea Seto.

- Plus rien, maintenant, que j'ai ce qu'il me faut. C'est terminé, Seto ! A moi de jouer, et maintenant, j'active la carte magique : Le contrat avec Exodia.

- Je n'ai jamais vu cette carte, auparavant, quel est son pouvoir ? demanda Seto énervé.

- Avant de pouvoir activer cette carte magique, il fallait que je fasse en sorte que mes cinq cartes d'Exodia soient dans mon cimetière. Maintenant, je sacrifie 2 000 points de vie afin de me permettre d'invoquer Nécro-Exodia ! expliqua Gozaburo.

/

- C'est toi qui m'as réveillé pour faire appel au pouvoir des ténèbres ? demanda la voix du monstre.

- Oui, répondit Akunadin.

Les nuages sombres sèmeront la désolation sur les terres. Si je bats des ailes, la chair partira en lambeaux. Mon souffle consumera les os. Tu prétends hériter d'une partie de mes pouvoirs ?

- Oui !

- Prêtre Akunadin… Je savais que tu viendrais honorer le pacte qui nous lie… un pacte avec les ténèbres. Rien d'étonnant, c'est toi qui es à l'origine des objets millénaires.

- Je pense que je fais qu'obéir à votre volonté, Seigneur Zork.

- Akunadin, prends ma force, et utilise-la. Tu seras mon esclave, et serviras mon âme qui dominera l'univers, s'écria Zork.

Il donna une partie de sa force au prêtre, puis le regard de Zork se posa sur Merewt.

- Et toi, petite fille ! Que veux-tu ? demanda Zork.

- Moi ? fit Merewt surprise.

- Oui, tu as posé… un objet sur la tablette. Tu peux aussi avoir une partie de mes pouvoirs.

- Vous pouvez exaucer un de mes souhaits ? demanda Merewt.

- Demande, petite princesse. Tu auras tout ce que tu veux, fit Zork.

- Est-ce que vous pouvez ramener mon frère Bakura ?

- C'est cela ton souhait ?

- Oui !

- Es-tu prête à pactiser avec les ténèbres ? demanda le grand démon.

- Merewt, appela le pharaon affaibli derrière elle, non ne fais pas ça !

- Qu'est-ce que j'aurais à faire ?

- Tu porteras une partie de mon âme, répondit Zork.

- C'est tout ?

- Oui, c'est tout !

- D'accord, fit Merewt.

Elle se précipita vers Bakura qui se dressa en criant. Zork lança une autre boule des ténèbres dans le corps de la jeune fille. Son « ka » sortie de son corps, elle portait l'amour et l'âme de ce qui restait de la jeune princesse, entre ses mains. Bakura aida Merewt à se redresser. Mais elle lui sourit… Zork avait complétement envahi son être.

- Grand prêtre des ténèbres, attaque le Pharaon. Tue-les-tous ! ordonna le démon Zork.