La Porte des Ténèbres
Chapitre 38
- Tu as toujours ton portable sur toi?
- Oui, Ben.
- Très bien. Débrouille-toi pour me suivre (prends un taxi ou un autre train) et gardons le contact.
- Ok, Ben.
Le train s'ébranle et s'éloigne du quai sur lequel Riley est assis. Celui-ci se précipite pour voir les horaires des trains mais aucun départ avant au moins une heure. Il se rabat en désespoir de cause sur un taxi. Benjamin reprend le contact avec Riley:
- Alors, comment tu t'en sors?
- Je sui à bord d'un taxi, direction Mautauban.
- Tu peux encore agir sur le train ou pas?
- Hélas non.... je suis trop loin.
- Tant pis, je te recontacte plus tard.
Un quart d'heure passe et :
- Riley, tu peux me dire s'il y a un aéroport dans les parages?
- Tous de suite, Ben.
Benjamin attend que Riley effectue la recherche puis:
- Le plus proche est celui d'Agen, mais je te préviens, il est petit.
- Ca ira. Appelle M.Fox pour qu'il envoie un avion à Agen. Je descendrai là bas.
- Tu es sûr?
- Oui!- Mais tu vas arriver bien avant moi!
- Je t'attendrai dans l'avion, si c'est le cas. mais le train n'est pas très rapide, en raison des objets exposés.
- Bien Ben, à tout à l'heure.
Le téléphone raccroché, profitant du calme revenu, Benjamin se rend près de la vitrine sous laquelle repose le livre. L'alarme est de nouveau opérationnelle. Il repère alors un extincteur accroché discrêtement à une paroi du wagon. Ben, pour lui même:
- Bon, je sais comment ouvrir la vitrine, reste plus qu'à trouver comment descendre du train.Il s'approche de la porte donnant sur l'extérieur et remarque une poignée rouge qui permet de l'ouvrir manuellement en cas de problème.
- Eh bien voilà! Plus qu'à attendre le bon moment...
Il retourne dans la première voiture.Une bonne demi-heure s'est écoulé quand Benjamin recontacte Riley.
- Riley, tout va bien? Tu es où?
- A environ 60 km d'Agen.
- Tu as eu M.Fox?
- Oui, mais il doit me rappeller.
- Pourquoi?
- Au sujet de l'avion. je n'en sais pas plus.
- Tiens moi au courant....
Et il raccroche. Benjamin sort du décors qui lui sert de cachette et retourne devant la vitrine. Il entend alors des voix provenant d'une autre voiture.
- On arrive bientôt en gare d'Agen, dommage qu'on ne s'arrete pas, j'aurai bien acheté des pruneaux...
Le train ralenti à l'approche de l'entrée en gare.
Ben décroche l'extincteur de son support et l'abat violement sur la vitrine qui se brise sous le choc. L'alarme se déclenche. Il s'empare du livre et fonce sur la porte faisant face à la vitrine. Il tourne de toute ses forces la poignée rouge. Derrière lui l'agitation à gagné les occupants de la voiture voisine. Le mécanisme fini par fonctionner et la porte s'ouvre au même moment que celle d'où surgissent trois personnes (deux hommes et une femme) qui étaient dans le wagon attenant. Tout ce qu'ils ont le temps de voir c'est la vitrine brisée et quelqu'un sauter du train.
Apathique un court instant, ils se précipitent dans la cabine pour prévenir le conducteur. Celui-ci lance la procédure d'arrêt d'urgence mais il faut plusieurs minutes et quelques centaines de mettres pour qu'il s'arrête complètement. Un des passagers prévient immédiatement la police.
Pendant ce temps, Benjamin qui atterri sur le quain, se relève un peu endolori,le livre intacte entre les mains. Il quitte précipitemment la gare, hèle un taxi et fonce à l'aéroport. Son téléphone sonne:
- Ben, un américain de passage en France, a mis son jet à disposition sur le tarmac de l'aéroport d'Agen. Le carburant est déjà mis. Il est pret à décoller.
- Tu es encore loin?
- Je serai là d'ici vingt minutes.
- Grouille!
Benjamin arrive le premier devant l'aéroport. Il règle le taxi, puis pénètrent à l'intérieur du batiment d'où il gagne, sans encombre, l'avion qui l'attend. Riley arrive finalement un quart d'heure après. Ils ne sont pas inquité car la police a mit près de dix minutes pour rejoindre le train et constater le vol. De plus, lorqu'ils ont envoyés un message aux chauffeurs de taxi, Ben était dejà dans l'avion.Le jet se met en position de décollage et sans attendre l'autorisation de la tour de contrôle, il met les gaz, s'élève dns la nuit qui est à présent tombée et disparait au dessus des nuages.
- Tu l'as? demande Riley.
- Oui!
Il montre le fameux recueil à Riley qui reste abasourdi.
Leur hôte les informe qu'ils sont attendus à Washington par les agents Fox et Scully.