Klefan, un amour naissant.

Intro : Depuis la mort d’Elena, Damon avait déménagé, il ne voulait plus jamais entendre parler de cette ville maudite nommée Mystic Falls où sa dulcinée perdit la vie, laissant seul à la pension Salvatore, Stefan qui lui, était bien décidé à reprendre sa vie en main.

Chapitre 1 – Cauchemar.

Pension des Salvatores, Mystic Falls.

La nuit battait son plein sur Mystic Falls, Stefan et Caroline venaient juste de rentrer à la pension des Salvatore après une soirée un peu arrosée.

Caroline, à peine installée, se dirigea rapidement dans la cave pour prendre deux bouteilles de vins et les ramena sur la petite table basse du salon où s’étaient installés les deux amis.

Les canons défilèrent et défilèrent. Caroline et Stefan riaient aux éclats racontant leurs derniers exploits sexuels en dates.

Quelques heures plus tard, le silence s’était installé, Stefan dormait à point fermé, tout comme Caroline d’ailleurs, tous deux sur un luxueux sofa en cuir. Mais, on pouvait devinait sur le visage de Stefan que quelque chose n’allait pas.

Il était en train de faire de faire le même cauchemar. Celui qu’il faisait depuis des semaines.

Stefan était ligoté et aveuglé par un bandeau sur une chaise et ne pouvait faire le moindre mouvement, il n’arrêtait pas de crier pour demander du secours, mais sans résultat.

Stefan savait pertinemment ce qu’il allait arriver dans ce cauchemar, mais ne pouvait rien faire, c’était comme un cycle, une personne inconnue rentrerait dans la pièce puis marcherait jusqu’à la vieille chaise où il était ligoté, et pour finir, déposerai un baiser sur la bouche de Stefan. Et, cette fois-là c’est ce qu’il arriva, mais avec un détail qui ferait toute la différence.

Le vampire, avait arrêté de crier, le silence se faisait ressentir dans la pièce, quand soudain, des bruits de pas lointains se faisaient entendre, ces bruits de pas étaient familiers pour le jeune homme, mais n’arrivait pas à mettre un visage dessus. La personne inconnue se tenait juste devant Stefan, immobile, celui-ci stressait.  Puis il reçut un baiser dans le cou cette fois. Mais quelques secondes s’étaient écoulées depuis ce baiser quand le mystérieux inconnu décida de retirer le bandeau des yeux de Stefan.

Le soleil venait juste de se lever sur Mystic Falls, tout était calme. Soudainement, un cri provenant de la pension des Salvatore se faisait entendre.

« KLAUS ! » cria Stefan.

Caroline qui avait passé une très mauvaise nuit, se réveilla en sursaut.

« Stefan ? Est-ce que tout vas bien ? »

« Oui oui, ne t’inquiète pas Caroline. C’était juste un cauchemar. Je... je vais aller prendre une douche, tu peux aller prendre un truc à manger si tu veux, appelle-moi si tu as un soucie. » Dit le vampire visiblement mal à l’aise.

Caroline acquiesçât.

A l’étage, dans la salle de bain, Stefan ne pouvait s’empêcher de repenser à ce qu’il venait de se produire. Il était confus. Car, dans le fond, il savait très bien qu’il aurait aimé que ce baiser se produise en réalité.

Alors le jeune homme se mis à se poser tout un tas de questions à la fois en les murmurants une après l’autre.

« Et si c’est à cause de la mort d’Elena qui me tourmente que j’ai rêvé de ça ? Et si c’était à cause de l’alcool ? Et si je ressentais une certaine attirance envers les hommes ? Et si je commençais à avoir une quelconque attirance pour… Klaus ? »

Sur ces mots, Stefan resta bouche bée, immobile... Il ne revenait pas de ce qu’il venait de murmurer à l’instant.  L’eau de la douche était en train de couler, depuis quelques minutes déjà,  le vampire ne pouvait faire aucun mouvement, il était comme figé, choqué.

Mais, inopément, Caroline montât à l’étage pour demander où se trouver le bacon, ce qui le fit réagir.

« Dans le deuxième tiroir sous le four » dit-il d’une voix grelotante.

Puis, Stefan finit donc de se déshabiller pour ensuite rentrer dans la douche, nu, et ainsi essayer de trouver une réponse à chaque question qu’il se posait.

Après cette douche pour le moins glacée, le jeune homme descendit au rez-de-chaussée pour retrouver son amie. Celle-ci voyait bien que quelque-chose n’allait pas.

« Bon Stef, tu peux tout me dire, je ne suis pas dupe même en étant blonde, raconte-moi, je t’en prie, je n’aime pas te voir dans cet état »

Stefan fit donc le récit de son rêve. Parce-que pour lui, maintenant, ce n’était plus du tout un cauchemar, loin de là.

« Oh mon dieu, mais, Klaus ?! Une sorcière y est forcément pour quelque chose, c’est impossible que du jour au lendemain, tu te mettes à avoir des sentiments pour un homme et puis, surtout pour Klaus, c’est un manipulateur, menteur et je ne sais quoi encore ! » S’énerva la jeune fille.

« Mais Caroline, il n'y a pas de sorcière dans cette histoire,  cela fait déjà plusieurs semaines que je fais ce rêve sans cesse, mais là, cette nuit, c’était différent, sentir les lèvres bien pulpeuse de Klaus m’a fait ressentir quelque chose de puissant que je n’avais ressentis auparavant, tu ne comprends donc pas ? » Stefan monta d'un ton.

Caroline, sur ces mots, ne put s’empêcher de s’emporter. Elle alla en direction de la grande porte principale puis la fit claquer en signe d’énervement. Stefan était totalement déconcerté, il ne pouvait strictement rien faire.

La journée passa vite.  Le soir, le vampire ne pouvait s’empêcher de repenser à la scène de ce matin puis alla se coucher d’un air aigri. La nuit porte conseil.

Stef faisait encore ce cauchemar qui maintenant n’était plus qu’une rêve.

« Klaus, mais pourquoi tu me fais ça ? » L’hybride pris la bouche du vampire puis lui fit un signe pour lui demander de se taire et l’embrassa, encore une fois, et encore. Tout cela ne lui déplaisait absolument pas.

« Mais qu’est-ce qu’il t’arrive ? »

« Stefan,  viens me rejoindre, je, je, je te veux.» 

Manoir des Mikaelson, Nouvelle-Orléans.

Au même moment, Niklaus Mikaelson était en train de faire le même rêve. Mais cela semblait beaucoup moins le déranger. Au contraire, Klaus, avait son petit sourire en coin.

Le matin arriva à la Nouvelle-Orléans, l’hybride se réveilla en douceur, sans se précipiter. Il était à moitié nu.

Il semblait beaucoup moins perturbé que Stefan, il paraissait même heureux.

Son plan, avait totalement fonctionné,  son attirance envers les hommes révélée au grand jour déjà depuis quelques mois, il voulait faire venir son fantasme numéro un. Ici. A la Nouvelle Orléans.

Ce fantasme ? C’était Stefan Salvatore. Cela faisait des semaines déjà que Nik n’arrêtait pas de penser à lui.

Etant grand dessinateur, il avait dessiné des portraits de lui sur toute la dernière moitié de son petit carnet à dessins.

Maintenant, il n’avait plus qu’à attendre, plus qu’à attendre que Stefan se pointe à sa porte. Et il savait pertinemment que cela ne prendrai pas longtemps au jeune homme pour qu’il le retrouve à la Nouvelle Orléans. 

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