Underventure, ou Undershools saison 2

Narrateur : Fresh

Petite note pour Kyara : Ah ! Je m’en doutais que tu étais une fille ^^ Mais au cas où, tu vois… Et contente que ce chapitre t’ai fait rire ! Il fallait bien baisser la tension ^^ Merci pour ton com !

Petite note pour le Seigneur de la Chanson : Encore une fois contente que quelqu’un rit devant ce chapitre ! (Je me suis moi-même tapée des délires toute seule dans ma chambre… Non, il n’y a pas de problèmes dans ma tête pas du tout ^^’) Et si Fresh tousse… Hehe… SCENARIOOOO !!! Mais en vrai c’est une bonne idée qui tu as proposée ^^ Et si Fresh pouvait me demander son avis… Je lui répondrais de manière sadique, comme je le fais à chacun des commentaires ^^’ Pour finir, un neutre ! C’est bien, j’ai même des neutres ! Allez, merci beaucoup pour ton com ^^

Petite note pour Nauria : Si je pouvais, je t’enverrais Sci… Mais il est déjà pas mal occupé avec cette fic, le pauvre ^^’ (Je torture mes persos tout va bieeeeeen !) Et un effet secondaire… =) est ma seule réponse ^^ Pour finir en cinq mots ! Merci pour ton com Bye… C’est bien comme fin non ?

Bonne lecture a tous !

***************************************************************************************************************************************************************************************************************************La vie recommence peu à peu à reprendre son cours normal. On arrive à nouveau à plaisanter, à rire… Et même repartir dans les AU’s pour effectuer des missions comme au bon vieux temps !

En même temps, cela fait presque un mois que nous sommes revenus… Il était temps de se remettre à la normale…

Je me souviens de notre première mission à notre retour. C’était Nightmare qui attaquait un AU. Une mission tout à fait classique.

Je souris. On lui avait sauté dans les bras tellement il nous avait manqué. Il était tellement surpris, confus, et tous les mots que je pouvais imaginer, qu’il est parti dard-dard.

Je me rappelle de sa tête. C’était hilarant. Il ne savait plus ou se mettre ! Il était un grand méchant, mais d’un coup, il se retrouve enlacé par quatre adolescents qui lui avaient fichu la paix pendant quatre mois !

Bon sang c’était drôle… Tellement drôle que la seule évocation entre nous nous fait mourir de rire.

Je paresse au lit, faisait le point sur notre situation. Je fais toujours ça la nuit depuis notre retour. Ca me détend. Le sombre apaisant de ma chambre me permet de réfléchir.

Oui, je reste ici après mon tour de garde, à minuit. On a repris les tours de garde, ça fait du bien. J’ai repris pendant la nuit. Comme avant. Mais en même temps, je ne reste plus jamais seul, sauf pour dormir.

Même Edge vient pendant la nuit pour rester avec moi. Je ne suis pas rassuré, tous seul.

Je soupire. J’ai vraiment l’impression d’avoir changé… Et les autres aussi... Enfin !

Mais d’un coup, je me redresse brusquement et plaque ma main contre ma bouche. Je ferme les yeux.

Et je tousse. Une toux sèche. Je dirais même aride. Violente. Longue. Je reprends mon inspiration de temps en temps, mais c’est pour mieux tousser de nouveau.

Je tousse de plus en plus en ce moment. Si j’avais attrapé un virus à UnderWorld, il devrait déjà être parti, non ?

Error ne sait pas non plus exactement ce que j’ai. Et PJ s’inquiète de plus en plus. Je leur assure que tout va bien, mais pour être honnête, je n’en suis plus tout à fait sûr moi-même…

En parlant d’Error et de PJ ! Oui, changeons de sujet, je n’aime pas parler de cette toux de malheur… Enfin bref !

Ink va beaucoup mieux maintenant ! Bon… Il reste avec Science toute la journée, parle peu, ne veux pas qu’on aille le voir…

Mais il revient manger avec nous maintenant ! Et Science aussi ! Leurs yeux sont moins vides qu’à l’arriver, et ils arrivent à sourire ! Pas encore à plaisanter, mais à sourire !

Et PJ était tellement, tellement heureuse quand elle a vu son père revenir ! Ink l’a aussitôt pris dans ses bras. Elle a pleuré de joie ! Et Ink aussi était…

…

…

…

Désolé, je recommence à tousser. Cette toux me brise même mes pensées. J’ai l’impression que ma gorge me brûle. Chaque toux est de plus en plus douloureuse…

Je me laisse à nouveau tomber dans le lit, faisait tomber mes lunettes de la table basse. Non, je ne dors pas avec ! Et puis quoi encore ?

Il n’empêche, je regarde si elles n’ont pas trop de dégâts. Même si il fait un noir complet, je connais tellement ces lunettes que je peux en détecter la moindre petite aspérité.

Comme ça je me la joue ?

Je les prends et les inspectes sous tous les coins. Je souris, aucune fissure. Mes lunettes de soleil favorites sont solides !

Je me ravise lorsque je sens mon ventre se tordre. Je plaque ma main dessus et serre. Ça me fait tellement mal… J’ai l’impression d’entendre mes os se broyer…

Je sais que je devrais en parler aux autres, mais ils ont déjà assez de problèmes comme ça. Error et PJ surtout. Tant qu’Ink ne revient pas complètement, je ne les harcèlerais pas avec mes probes.

Mais je pourrais sans doute leur en parler assez tôt !

Quant à Sci et Edge, ils ne peuvent pas vraiment faire grand-chose. Ils ne sont pas médecins.

Je souris en repensant à Sci. Non, décidément pas des médecins !

Je ricane un peu, et tente de me relever… J’arrive à faire quelques pas avant de tousser à nouveau. Cette fois, j’ai l’impression de cracher mes poumons… Ou en tous cas, si j’avais des poumons, je les aurais recrachés directement.

Et cela me fait cet effet depuis déjà plusieurs jours… Mais j’arrive à cacher ma douleur aux autres. Ils se doutent sans doute (cette suite de mot n’a aucun sens…) de quelque chose, mais ils n’insistent pas.

Ils doivent espérer comme moi que tout s’arrêtera vite… Je tousse violemment. C’est très mal parti…

Je tangue. La toux me fait perdre l’équilibre. Je m’appui en tremblant sur un bureau à ma portée. Puis la toux s’arrête. Brusquement.

C’est vraiment n’importe quoi…

J’essaie de comprendre ce qu’il se passe, mais rien à faire. Le paterne est inexistant. Je tousse parfois. Je m’arrête parfois. Mais je me fais toujours mal.

Je soupire. J’aurais bien besoin de remède, quel qu’il soit…

Je réfléchis quelques secondes, puis je relève la tête d’un air décidé. Oui, ma décision est prise, je vais en parler au moins à Error. Si ça empire encore, alors je ne serais même plus en état de me lever…

Je me dirige aussi rapidement que possible vers la porte. Je sais qu’il est très tard, et qu’Error doit encore dormir, mais… Mais j’ai vraiment trop mal. Mon ventre est encore souffrant de ma précédente crise.

Mais à la seconde où je pose ma main sur la poignée, je me fige. Un brusque choc se fait ressentir sur mon âme. Un battement meurtrir.

Je m’écroule au sol, gémissant. Elle le serre si fort… J’ai l’impression que je vais mourir sous la douleur. Je n’arrive même pas à crier.

Puis, mes yeux s’écarquillent. Je tousse encore plus fort que tout à l’heure. Je veux que ça s’arrête, je veux que ça s’arrête, je veux…

Soudain, je sens une toux finale plus violente que toutes les autres. J’ai à peine le temps de plaquer ma main pour essayer de la calmer. J’ouvre craintivement les yeux. Je me fige.

Qu’est… Qu’est-ce que c’est… Sur ma main ?

C’est rouge… Mais ce n’est pas du sang… C’est plus brillant… Mais c’est liquide et ça coule entre mes doigts. Ça coule sur le sol. Une petite flaque écarlate se forme. Et je ne bouge même pas. Qu’est-ce que c’est bon sang !

Je tousse violemment à nouveau, n’arrivant plus à plaquer ma main contre la bouche. Je m’appui à la porte. Mais je me sens encore cracher de ce liquide rouge.

Je lâche des larmes qui se mêlent à la flaque brillante au sol. Mes lunettes tombent dedans et rougissent. Il faut que…

Je crache une dernière fois le liquide, en très grande quantité. Je me sens étrangement vide. Je tombe au sol, épuisé. Je ne trouve pas la force de me lever. Je ne trouve pas de force du tout.

Mes yeux se ferment doucement. J’essaie de secouer la tête, mais rien. Je m’endors progressivement. Je dois appeler quelqu’un !

J’essaie d’ouvrir la bouche, mais aucun son ne sort. Comme si ma voix s’éteignait au fond de ma gorge.

Je me sens comme un fantôme.

Je n’arrive plus à bouger. Comme si le liquide rouge me permettait de vivre. Mais pourtant, un squelette n’a pas de sang, si ? Un liquide rouge… Qu’est-ce que ça peut bien être ?

De la… Non, je n’en ai pas. C’est impossible. Je ne suis que la copie d’un Sans. Ink n’a pas pu me créer avec.

Soudain, je sens une immense douleur dans ma main gauche. Comme si elle se déchirait.

Je ne crie même pas. Je ne gémis même pas. J’ai mal. Point. « La douleur n’est qu’une information » n’a jamais été aussi vrai.

J’aimerais crier. J’aimerais frapper contre la porte. J’aimerais ne serait-ce que gémir. Mais mon corps refuse de m’obéir.

Je sens la douleur s’aggravée. Au bout d’un moment, la douleur est si intense que mon instinct de survie me pousse à crier à l’aide. Mais aucun son ne sort à nouveau.

J’essaie de me lever. Mais tous mes membres sont comme immobilisés. Paralysés. Je suis condamné à m’observer mourir.

J’essaie encore. Encore. Et encore de bouger. J’utilise mes dernières forces. Je peux le faire !

J’arrive à m’agenouiller par miracle. Au prix de nombreux efforts. Je me sens lourd. Un poids. Et j’ai toujours aussi mal.

Ma main gauche est étrangement lourde. Plus encore que tous mon corps réunis. Je n’arrive pas à la lever.

Pourquoi personne ne vient quand j’ai besoin de leur aide ? Pourquoi est-ce que tout cela m’arrive maintenant ?

Je souffre. Mais je ne crie pas. Je suis un cadavre souffrant.

J’essaie de lever ma main. J’ai l’impression de soulever le plus lourd poids du monde. Je plisse les yeux (comment ? Je l’ignore…). J’arrive à soulever ma main et à la tendre devant moi.

Quand je la vois, je me sens nauséeux. J’ai envie de m’évanouir.

Qu’est-ce que c’est que cette chose ? Pourquoi elle… Qu…

Je m’abats au sol. Un violent coup me plaque. Je n’arrive pas à me relever. Je sens mon dos exploser. Mon sweat se déchirer. Mon tee-shirt suit. Mes os de bras craquent.

Qu’est-ce qu’il m’arrive ? J’ai mal partout. Quant est ce que je vais me réveiller de ce cauchemar ?

Je me sens grandir. Tous mes os s’écartèlent. Je me sens détruit. Etiré. J’ai l’impression de mourir, mais que mon corps ne me laisse pas mourir.

Mon cou se déchire. Ma mâchoire ne tient plus à rien. Mes yeux tournent. Mon torse à ses os brisé à plusieurs endroits. Et tout ça en un seul instant. Je ne sais même pas où est l’endroit qui me fait le plus mal.

Je sens mes instincts les plus bestiaux s’éveiller. J’essaie de me lever. Je suis à quatre pattes. J’entends une de mes jambes craquées. A quoi bon crier ? Je n’ai plus de forces…

Que quelqu’un vienne… Je vous en prie… N’importe qui… N’importe quoi…

JE NE VEUX PLUS SOUFFRIR !!!!!

J’ouvre les yeux. Je vois flou. Très flou. Non, je ne vois plus rien. J’ai l’impression de devenir aveugle.

Je bouge, je me sens avancer, mais je ne contrôle plus mes mouvements. J’arrive à aperçoit au loin un miroir. Je m’approche, même si je ne me contrôle pas. On dirait que si je le pense, mon corps le fera.

Je vois à peine… Mais de ce que vois… Je…

Qu’est-ce que c’est que cette chose ? C’est… Moi ? Je vois flou… Mais je vois une forme… Une forme… Grossière…

Etrangement familière. Puis, je me souviens que celui que je vois dans le miroir...

C’est moi.

Je suis… Un…

D’un coup, j’ai l’impression de recevoir un immense coup de batte dans le dos. Mais je ne flanche pas. Mon corps ne…

Attendez… Je… Je me sens comme… Endormi… Je n’arrive plus… A…

J’ai du mal à pen…

J’ai l’impression que…

Fuir… Fuir, maintenant.

Je pars. Sombre partout. J’entre dans la salle.

Partir. Protégé. Amis. Courir. Instinct. Pas… Arriver… Penser…

Une feuille. Allez. Loin. Mal.

Entrez. Froid. Courir. Courir. Courir.

…

…

…

PaperJam. Sauvée. Protégée. Réussis.

Adieu. Aime.