Undermadness

Petite note pour Taé : Mais non tu n’es pas c... cacahuète ! Et je te remercie pour le compliment, ça me fait vraiment plaisir ^^ J’irais jeter un œil sur cette fic, un de ces jours ! Merci pour ton com ^^

Petite note ULTRA IMPORTANTE !!!

Alors ce qui va suivre est une info de premier ordre.

Il n’y aura pas de chapitres les deux prochaines semaines.

Oui, deux semaines sans chapitre, un véritable record ! Et pourquoi ? Bah en fait c’est très simple...

J’ai envie et besoin de vacances.

Deux semaines sans chapitres, c’est une semaine ou je n’écris RIEN, et où je peux me reposer. Et le lycée me tue littéralement, alors... Oui, je prends une semaine de vacance.

C’est peut être égoïste, mais franchement, au point où j’en suis, je m’en fiche un peu.

JE VOUS AIME DE TOUS MON CŒUR !!! C’est juste que là, j’ai besoin de repos. Avec le lycée, je fais un burn out (enfin, peut-être pas à SI GRANDE échelle que des employés, hein ! Mais quand même, je vais pas super...) et j’ai besoin de repos...

J’espère que vous comprendrez, juré, je ne referais pas ça avant au moins Noël. Je vous le promets.

Cette fic sera finie, en attendant, j’espère que vous me pardonnerez ces vacances, et c’est parti pour ce chapitre !

Bonne lecture à tous !

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-Papink ! Papink !

Hein ? Un rêve ? Je ne vois pas... Je ne vois rien.

Tiens ? Si ! Je commence à apercevoir un truc ! Une lumière, qui commence à m’éblouir, et je vois quelque chose...

C’est...

...

La demeure du void ?

Oui, c’est là où j’habitais, avec Ink... Enfin, je ne vois devant moi que la cheminée... Cette cheminée, qui me rappelle tant de souvenirs... Je ne veux pas la regarder, elle me met trop mal à l’aise !

Une seconde, est ce que je peux tourner la tête ? Je suis dans un rêve après tout ! Est-ce que j’ai le droit de bouger ?

J’essaie de tourner la tête... J’y arrive ! Mais comment, je suis dans...

Ce n’est pas Science qui disait que certains rêves étaient... Lucides ?  Oui, c’est ça, un rêve lucide, un rêve ou on peut vivre dans le rêve...

Donc... Je suis dans le void, et je rêve. Tout va bien. 

-Papink, tu viens ?

Papink ? Non, non ce n’est pas moi qui viens de parler. Mais cette voix... C’est pourtant la mienne ! Pourquoi je parle sans parler ? Mais qu’est-ce qu’il se passe bon sang !

-J’arrive, Kin !

Je tourne alors la tête. C’est...

C’est Ink...

Il semble si heureux, si épanoui, j’ai oublié ce regard... C’est étrange de le voir comme ça... Mais...

Je regarde autour de moi. Il... Il n’y a aucune trace de PaperJam ! Pas de photo, pas de dessin... Pas même de trace d’Error !

Est-ce que... Est-ce que je revivrais un de mes souvenirs ?

-Ben alors ? Tu ne reconnais plus ta propre maison ?

Il se met à rire. J’ai un frisson. J’ai l’impression que cela fait des millénaires que je n’ai pas entendu ce rire...

-Non, je suis juste pressée de partir !

Mais cela n’a aucun rapport... Enfin, je ne peux pas parler, je suppose que... Mes souvenirs sont confus... J’ai peut-être oublié des détails, ou... Je n’en sais rien...

-Alors allons-y ! Ouvrons cette salle !

Ink me prend la main, et m’entraine plus loin. Mais où ça ?

... Oh... Je crois que je me souviens... Je crois...

Ca ne serait pas, par hasard, la première fois que je suis allée dans la salle des AU’s ?

-Oui ! Enfin !

Ink s’approche de la porte des AU’s. Il l’ouvre doucement.

-Je vais te guider à l’intérieur. Ne lâche pas ma main, d’accord ?

-D’accord !

Il m’entraine à l’intérieur. Et tout devient flou. J’ai envie de pleurer. C’était si doux, à l’époque, avant que... Avant que... Avant que tout ne partes, que tout ne devienne si sombre...

Je veux revenir à cette époque... Je veux revenir à cette époque... Je veux que... Je... Je...

-Je veux que tout aille mieux...

Mes yeux sont ouverts. Je suis de retour dans mon lit, avec en prime une sacrée migraine.

-Tsss... Encore un stupide rêve...

Je m’étire et sort précipitamment de mon lit. Je dois partir chasser, aujourd’hui. Et après... Je dois m’occuper de ça.

J’attrape mon arc grossièrement fait. J’étais si fière, il y a des années... Mais maintenant, quand je le vois, je me demande comment je peux encore chasser avec un truc pareil.

J’attrape aussi quelques flèches de pierre et de bois, faites tout aussi approximativement. Et aussi un immense sac de toile plein de sang séché qui ne part pas au lavage, dans lequel je pourrais mettre toutes mes proies. Je me suis toujours assuré qu’il y avait de la place, là-dedans.

Je souris, et sort. Il doit encore être tôt... J’espère qu’il fait encore tôt. Je n’aimerais pas croiser les autres.

Je sors des cachots, arrive à la salle du trône, personne. Tant mieux. Je sors alors du palais.

Je le regarde pendant une seconde. Des regrets doivent s’afficher sur mon visage... Mais ma décision est une décision prise de longue date. Je ne peux pas reculer, pas maintenant.

Je me dirige vers une des maisons en ruines de la capitale. Je frappe de mon poing sur le mur de brique. J’ai un peu mal, certes, mais j’ai connu pire.

Les briques s’affaissent, et laissent alors apparaitre un portail. C’est comme ça je peux les invoquer. Ce monde est tellement corrompu de tous les côtés qu’un portail dans un mur de brique ne me surprend pas. Ça ne m’a jamais surpris, d’ailleurs.

Je rentre, profite de cette courte chaleur, et arrive dans un AU. « Little Jammy Hood », je crois qu’il s’appelle ? Je n’en sais rien. Tout ce que je sais dessus, c’est qu’il y a des bêtes pour la chasse, c’est tout.

J’essaie de rester silencieuse. Après tout, les bêtes ont une de ses ouïes... Sans rire, c’est impressionnant... Et terriblement frustrant.

Soudain, je m’arrête. J’ai entendu un bruit. Et je ne suis pas encore folle, ce bruit était derrière moi.

Je m’arme de mon arc. Attrape une flèche. Bande l’arc. Et me retourne très, très lentement.

Je souris. Tu croyais que je ne t’avais pas vu, petit cerf ? Ben oui, tu manges ton herbe derrière moi, tranquillement... Dommage, je t’ai vu.

Je tire immédiatement ma flèche. Elle n’atterri pas dans son crâne ; je ne suis pas assez douée pour ça. En revanche, elle atterri dans son flanc gauche. Le cerf, sous la douleur, s’effondre. Je lance une seconde flèche, pour lui retirer toute envie de fuir.

Je m’approche de lui. Il gémit encore de douleur. Si je le laissais là, son agonie serait lente et terrible...

-Désolée, j’ai des bouches à nourrir.

Je prends sa tête entre mes deux mains, et fait craquer son cou, il est enfin mort.

Je soupire, et place le cerf dans mon sac. Je le mets sur mon dos, et avance un peu.

Je dois encore trouver quelques proies.

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Ca y est, la chasse est terminée. Le sac plein, et ensanglanté, je rentre à la maison. Je vois déjà le palais devant moi.

Je souris. Plus que quelques pas, et je pourrais enfin commencer à travailler.

Je pousse la porte. J’entends des bruits de pas foncer vers moi.

-Kin ! Ou étais tu...

Je relève la tête en reconnaissant la voix.

-Dydyne, enfin... J’étais juste partie chasser.

Dydyne soupire profondément.

-Je crois que tu devrais éviter de partir comme ça... Nous sommes tous sur les nerfs, ici. Asgore et Sans te cherchaient depuis ce matin...

-D’accord, d’accord, excuse-moi Dydyne. Je réponds

Je souris.

-Bien, je peux te confier ce sac ? J’ai à faire dans ma chambre.

-A faire ? Qu’est-ce que tu as à faire ? Insiste Dydyne

Je soupire.

-J’aimerais me poser un peu... Avec Fresh et tout ça, tu comprends...

Dydyne sourit en coin, et attrape le sac de ses lances.

-Je m’en charge. Ne t’en fais pas.

-Merci.

Je laisse le sac à Dydyne, et part plus loin, en direction de ma chambre. Je pars dans la cellule, m’assoit sur son unique chaise, devant mon bureau de bois à moitié cassé.

Je place mes coudes sur le bureau. Inspire. Expire. Bien, il est temps de se pencher sur le problème.

J’ai une idée.

J’ai un plan.

Quelque chose que je peux faire, pour tous les sauver. Les sauver de cette Timeline corrompue.

PaperJam est morte, Fresh est mort, Maman est morte... Et tout ça, c’est en oubliant toutes les vies détruites à cause d’eux...

Et ce créateur, ce p***** de créateur, qui a fait tant de mal ici, dans cet AU... Non, je ne peux pas rester ici, je ne peux pas continuer à vivre... Dans cet enfer...

La mort de Fresh a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. C’est trop, beaucoup trop... Je n’oserais plus jamais regarder les autres dans les yeux... Je suis habituée à voir la douleur dans les yeux des autres, je vis avec les monstres d’UnderWorld après tout.

Mais ils commençaient à aller mieux, ils souffraient moins grâce à moi... Même Cookies allait mieux... Mais maintenant...

Maintenant la douleur est revenue pour tout le monde... Cette Timeline est finie, corrompue jusqu’à la moelle, il faut arrêter les méfaits.

J’ai débord créé un premier plan. Il y a des années et des années, en voyant la souffrance de ma famille. J’avais un plan, un plan parfait.

L’Omega Reset.

Comment faire plus évidant ? L’Omega Reset, c’est le recommencement de l’entièreté de ce Multivers. Tout recommencera, depuis le début, et ma famille... ma famille pourra échapper à sa tragédie.

Mais il y a un problème avec cette idée.

PaperJam.

C’est elle qui devait faire cet Oméga Reset, qui devait recommencer le monde, sans aucun doute lors de cette ultime bataille des AU’s... Mais cette idiote, cette imbécile, elle ne l’a pas fait...

Elle ne l’a pas fait ! Elle ne l’a pas fait ! Elle... Elle a voulu nous garder en vie en se sacrifiant ! Elle n’a pas effectuée l’Oméga Reset ! Et elle ne pourra plus jamais le faire !

Elle... Elle a refusée... La nouvelle vie de ma famille... Espèce de... Espèce de...

Sans même le vouloir, je m’arrache quelques cheveux. J’enrage contre elle, contre son sacrifice parfaitement inutile, contre sa mort...

Il faut que je me calme... Il faut que je me calme... Il faut que... Je... Me calme...

Essaie donc de te calmer, sombre imbécile. Tu ne le pourras jamais.

... Encore toi... Je ne veux pas t’écouter, dégage.

Et qu’est-ce que tu vas faire, maintenant ? Continuer de te repentir ? Ou essayer de sauver ta famille ?

Je sais quoi faire, tu peux t’en aller.

Tu ne sais rien faire sans moi.

Oh la ferme ! Laisse-moi tranquille maintenant !

...

...

...

Imbécile... Je ne veux pas te parler, qui que tu sois... je veux juste, juste...

Enfin. Mon plan A n’a pas marché. Mais vous savez quoi ? Je m’étais fait à cette idée. Je voyais que les autres allaient mieux, enfin, que ma famille souffrait moins... Qu’elle commençait à se reconstruire... Alors j’ai laissé tomber.

Mais maintenant, j’ai changée d’avis. Trop, c’est trop.

Et mon plan A n’a pas marché.

Heureusement...

Je souris. J’ai un plan B.

PaperJam ne peut pas faire l’Omega Reset ? Alors je vais le faire moi-même.

Comment ?

Grâce à ma détermination. Je suis une Frisk, je peux faire des Reset. Officiellement, je peux faire un Reset depuis ma naissance. Pourquoi je ne le fais pas ? Vous devez être complètement idiots ou quoi ?

Ce monde est corrompu à cause des trop nombreux Reset. Un Reset de plus... Et je n’ose même pas imaginer l’état de cet AU. En plus, cela ne changerait rien sur l’AU en lui-même...

Non, il faut recommencer le Multivers. Recommencer la création de tout ce qui est. Ink pourra peut-être les aider, Error détruira peut être la corruption, je n’en sais rien... Mais recommencer le monde est la seule solution possible.

Hélas, je n’ai pas assez de détermination pour tout recommencer... Et c’est pour cela que j’ai besoin d’aide.

Je...

Je vais aspirer la détermination de ma famille, de Lucky, et de Cookies.

Mais comment aspirer la détermination d’autre personne ? Je sais comment faire.

Pour cela, je vais devoir les tuer.

Je serre les poings. Ma décision est prise depuis si longtemps, mais... Mais je ne veux pas les tuer, cela me fait si mal, rien que d’y penser.

Mais je dois le faire ! Si je recommence ce monde, ils n’auront jamais à souffrir !

... Et je n’aurais jamais à naître. Je n’aurai jamais à les sauver. Je mourrais, tout simplement.

Mais je ne suis plus à ça près. Je suis prête à mourir pour tous les autres. Cookies et Lucky ne deviendront peut être jamais ce qu’ils sont, ils vivront à la surface, heureux pour toujours...

Et ma famille... Elle pourra éviter la catastrophe. Elle pourrait se défendre, Frisk pourrait ne plus faire tous ces Reset qui les ont détruits les uns après les autres... Ils ont cette chance de survivre et de ne plus souffrir, ne jamais avoir souffert.

Je souris et ferme les yeux. C’est un maigre espoir, mais je n’ai que ça. Je ne veux pas qu’ils souffrent.

Tu ne veux pas qu’ils souffrent.

Je ne veux pas qu’ils souffrent.

Tu ne veux pas qu’ils souffrent.

Je... Ne veux pas...

Tu es prête à mourir. Tu es prête à cet Oméga Reset. Tu vas mourir, tu le sais.

Je ne veux pas mourir...

Tu dois mourir. Pour eux. N’est-ce pas ?

O... oui... Je dois mourir pour eux.

Je dois mourir pour qu’ils soient sauvés. Je me fiche de ma propre vie, je dois mourir pour...

-Kin ?

Je me retourne, et sourit.

-Cookies...

Je me relève, et m’approche de mon amie.

-Que t’arrive-t-il ? Elle demande

-Je te retourne la question ! Rétorque Cookies

Elle fronce les sourcils.

-Je n’aime pas te savoir toute seule, et tu pars chasser à l’aube ? Tu t’enfermes dans ta cellule ?

Elle s’approche encore de moi, et me serre dans ses bras.

-Cookies, tout va bien... J’affirme

-Non, non tout ne vas pas bien. Je refuse que tu t’isoles, d’accord ? Lance Cookies. Parce que si tu t’isoles...

Elle ferme les yeux.

-Cookies, je l’ai déjà promis à ma famille. Je ne ferais pas comme Fresh, jamais.

-... Tu en es sûre ? Insiste Cookies

-Certaine.

-Tu mens.

Elle me regarde dans les yeux.

-Cookies, enfin...

-Non, tu mens, je le sens dans ta voix. Coupe Cookies. Aurait tu déjà oubliée que je suis la seule personne qui peut réellement lire en toi ?

Elle serre les poings.

-Tu mens, tu oses me mentir pour ça ! Pauvre imbécile !

Elle me frappe au visage. Je soupire profondément.

-Je ne mens pas, je te le jure. Je continue

-Vraiment ? Et tu te fiches encore de moi !

Elle me frappe encore.

-Je sais quel masque tu portes chaque jour... Je te connais.

-Cookies, je ne veux pas mourir. J’affirme

Elle me regarde dans les yeux.

-... Le pire, c’est que tu ne mens pas en disant ça. Mais tu mens en disant que tu ne vas pas mourir. Murmure Cookies

Elle s’approche de moi, et me serre à nouveau dans ses bras.

-Cookies...

-Je ne vais plus te lâcher, tu le sais ça ?

-...

Elle reste contre moi, mais recule légèrement, pour me regarder dans les yeux.

-Bien. Demain, nous irons voir Ink. Il a besoin de te voir, encore plus maintenant que jamais.

-... Je n’ai pas mon mot à dire, n’est-ce pas ? Je souffle

-Tu es très perspicace. Reprend Cookies

On se regarde dans les yeux une seconde.

-Kin. N’oublie pas que je t’aime énormément, d’accord ?

Je ne peux empêcher un rougeoiement des joues devant ce compliment.

-Non, je ne l’oublie pas. Je souffle

Elle me prend la main, et m’amène plus loin.

-Vient, allons manger. Elle affirme

-... D’accord... Je fais

Je me laisse entrainer, soupirante. Cookies, si tu savais... Si seulement tu savais...

Non, je ne peux pas te le dire, tu m’en empêcherais...

J’espère que tu vas... Que tu vas me pardonner, un jour...

J’espère que nous nous rencontrerons à nouveau, dans une meilleure vie.