De l'autre côté (Deuxième Partie, en cours) Premier jet et phase correction
— Elle s’est réveillée ?
— Non.
Mes trois fidèles, Saik, Mano et Williams se reculent et je m’arrête septique à déstabiliser celui qui m’a répondu, Mano.
— Hum…attendez-moi là. Je vais vérifier son état.
— Oui Maître Zok.
Un bon sourire flippant pour le faire baisser son regard de pauvre et le tour est joué. Je les laisse dans le couloir pour rejoindre la salle de réveil. Marta est encore endormie, sous contrôle de médocs pour quelques examens depuis un an. Arraché à ses proches, il m’était nécessaire de la voir morte chez eux pour qu’elle renait ici. Je parcours sa cicatrice en me disant qu’elle facilement manipulable.
Je me rappelle du plan pour la placer enfin sous mon emprise. Zok a besoin d’elle, le monde à besoin d’elle comme c’était prédit. Trouver une sosie fût facile, récupérer sur internet par le biais de l’amour, droguée pour la tuer avant de reproduire les cicatrices identiques. Ensuite, le reste était délicat, remplacer un malade par un autre…jouer avec les alarmes…et les caméras.
Couper à deux heures du matin tout le système, endormir le personnel et par les portes de secours, échanger le corps en moins de trente minutes. Et finir par insérer une maladie pour créer une septicémie. Puis, j’ai volé une ambulance pour continuer à ne pas perdre ma victime et l’a ramener ici pour la préparer.
Seulement, un an est passé et mes gars ont enfin besoin de savoir ce qu’elle représente pour les Zokias, si unique. Je la rendrais un jour à ses proches et en meilleur forme. Je ressors pour demander une réunion dans mon bureau en allumant l’ordinateur. Je me demande comment j’ai accepter que ces trois costauds stupides puissent être mes fidèles.
— Quand on me doit le respect, on me regarde !
— Oui Maitre Zok.
— Merci. Il serait temps de refaire un bilan.
— Oui Maitre Zok.
— Est-ce que vous connaissez vraiment le projet des Zokias ?
— Non Maître.
— C’est vrai, qu’il y a dix ans, vous êtes venu en quête d’un assouvissement masculin. Celui de sacrifier des bêtes pour Zok, moi, pour réaliser n’importe quel vœux. Sauf, que vous ne savez rien de l’origine, de mon vrai but et vous êtes admiratifs de mes pouvoirs surnaturels.
— Oui Maître.
— Tel des pantins, vous ne parlez peu et c’est très bien. Vous agissez. Il y a des siècles, une communautés, les Zokias, prier Zok, le gardien des morts. Puis, dans son histoire tumultueuses, une première secte avec tout les sacrifices possibles. On y raconte que ce Dieu est ensuite devenu malade, fou et voulait que tout cela s’arrête. Pour ça, il manipule une vieille dame ramassant des champignons pour assassiner son mari et reprendre l’origine de la religion. Zok redevient gardien mais aussi, il est un médium quelque part. Dans une nouvelle définition qui va être l’ADN des Ramos. Je vous ai déjà raconté la suite ?
— Oui Maître.
— En fait, les femmes sont stupides en majorité. Maria, la grand-mère a bien vécût dans la secte dirigé par sa tante. Et moi ? D’où je viens ? Il y a un lien entre Marta et moi.
Surpris, ils me fixent sortir une feuille avec un arbre généalogique et ils approchent les chaises pour mieux voir. Je tourne le document et je leur explique fier :
— Je m’appelle en vérité, Ambrosio Gonzalez. Je suis descendant du frère de la tante de la grand-mère de Marta. La secte faisait bien son travail mais les femmes ont tout pervertis. Mon ancêtre a survécût à la purge des femmes et c’est promis de se venger. Et comme quelque ce soit le sexe, dans nos sangs coulent l’exquise maitrise de la manipulation, on arrive vite à la petite Marta. C’est la suite qui est intéressante.
— Ok Maitre.
— Bien, mon ascendant a investit dans ce bunker corps et âme en invitant sa sœur pour parlementer. Elle a laissé en vie par amour et lui, l’a remercier. Cependant, étant le grand frère, il avait négocié pour diriger la nouvelle organisation et c’est comme ça que la transmission s’est faite. Maria a donc grandit avec lui et tout c’est mise en place.
L’alarme stridente nous fait sursauter. En vérifiant mes caméras, je remarque que Marta est sorti de son lit…Elle erre dans le couloir et je ne sais comment vite agir.
— Maitre ? Un problème ?
— Non Mano, juste qu’elle est debout et mon projet devient bancal. Un an qu’elle passe des évaluations, elle ne doit pas sortir d’ici !
— On ferme pourtant à clé Maitre.
— C’est de ma faute Said, bref changement de cap, suivez-moi, pas un mot, pas un geste sauf sous mes ordres, compris ?!
— Oui Maitre mais, vous n’avez pas fini de….
— Assez Mano !
Maitrisant ma rage, je sors de mon bureau pour lui faire peur. Elle est paralyser, blanche, fantomatique. Vite, il ne faut pas perdre trop de temps, je me plante devant elle, lui prend son visage entre mes mains et je la rassure :
— Tu es moi, avec moi, tu es sécurité ici.
— Où, où suis-je ? Je me pensais morte, Zok, le, le…Suza et…membres oubliés …
— Tout va bien, tu es sécurité ici.
— J’ai réussi les tests ?
— Ho non, beaucoup de chemins. De quoi te souviens-tu ?
— Vous êtes qui ?
— Chut, oublie-moi quelques instants, raconte-moi.
Je la raccompagne en douceur dans sa chambre blanche pour éviter toute distraction. Elle se rassoit sur son lit et je prends une chaise pour l’écouter.
— De quoi te souviens-tu ?
— Je suis où ?
— Oublie, parle-moi. Je suis là pour ton bien.
Je la force à me regarder, essoufflée, presque en larme, elle cherche ses mots. D’un signe, Williams lui donne à boire et elle me raconte tout.
— Et voilà, je, dois passer des tests pour…
— Pour battre ce Zok, si j’ai bien compris ?
— Oui…je suis à l’hôpital ? Vous êtes un collègue d’Adrian ?
— L’heure de la vérité n’a pas encore sonner.
— Comment ça ?
— Mes fidèles, fermez derrière moi et aller prendre l’air. Quartier libre, penser à ramener à manger, quelques bouteilles et mes fidèles cigares.
— Oui Maitre.
Une fois partit, je sors de ma poche, un cigare et je sens que je dois dévoiler certaines choses avant de lui faire oublier. Une fois, la fumée tirée, elle panique et je me dépêche de la ramener où je souhaite.
— Tu te vois morte ou en vie ?
— Comment ça ?
— Répond à ma question.
— Bé morte. Enfin entre deux.
— Pourquoi ?
— Que veut Zok ?
— Il me veut comme une alliée pour combattre des, enfin faire une révolution !
— Tu veux te battre ?
— Non !
— Hum…tu as passé les tests ?
— Comment ça ?
— Répond à ma question.
— Je…je ne sais plus…vous êtes qui ?!
— Je suis personne pour le moment. Et c’est moi qui t’interroge pas l’inverse, compris ?
— Oui Monsieur….
— Bien, bien. Tu crois en Zok ?
— Non.
— Pourquoi ?
— Il m’a tout pris…surtout ma vie.
— Non, non. Il a pris personne. Tu t’es ôté la vie.
— C’est marrant car je crois me souvenir qu’il m’a dit la même chose quand je suis morte…
— Hum, tu sais ce que prône Zok ?
— Gardien des morts et des voyantes.
— A ton avis, pourquoi il veut une guerre entre tous les Dieux ?
— Le pouvoir.
— Et que pense tu de « « Zok descendra sur Terre pour guider la dernière représentante de la communauté », hein ?
— Comment vous savez ?!
— Chut, répond.
— Je ne sais plus quoi penser ! Et puis, les trois hommes, ils me disent quelque chose !
— Qui ça ?
— Je me souviens parfois parler à Said, Maxime et…non, enfin, ils leurs ressemblent ! Que voulez-vous de moi ?! Zok ?! Si c’est toi, je refuse de me battre !
Elle s’agite debout et tourne en rond. Si les médicaments marchaient, la connexion est pour le moment rompu. Ma colère revient et je me calme en prenant son bras droit pour la plaquer contre le mur. L’autre dans son dos et je le donne enfin ce que je vais lui révéler une fois tout cette histoire terminée :
— Tu es à moi. Tu sais jeune fille, la religion n’existe plus mais la secte oui. Plus de sacrifices certes. Cependant, mon ancêtre à fourni des textes pour justifier la nouvelle fonction de ce Zok. Un dernier mâle pour reprendre les reines sur les femmes.
— Que voulez-vous ?! Vous me faites mal !!
— Chut, il faut arrêter de croire en ce Zok. Il était au début là pour propager la folie des femmes en sautant une génération. Maria avait appris, grandi et trouver toi. Tu sais, nos sangs sont liées et je n’ai pas forcément besoin de pilule pour te faire avaler n’importe quoi. Si les Zokias sont à nouveau là sous ma tutelle, c’est pour trouver la prédiction originelle qu’on attend tous. Tu es guider par Zok, par moi, pour répandre le chao.
— Lâchez-moi ! Vous êtes fou ! Pourquoi moi ?!
— Chut, ferme-là ! De ton enfance à ici, tu ne cesses de repousser les limites du corps et de l’esprit ! Je suis là pour t’évaluer, te former pour atteindre discrètement les êtres du mal.
— Je refuse ! Libérez-moi ! Ou ramenez-moi sur Terre !
Je la lâche et je reprend le contrôle pour lui serrer un peu le cou.
— Tu es dans l’entre-deux et promis, tu vas revenir ici. Tu as simplement peur de ton destin ! Tu as peur qu’on te reconnais plus ! Tu as peur de perdre l’équilibre ! Les veilles n’étaient pas à la hauteur sauf que toi, oui toi ! Toi, tu ne sais pas que tu es vie ! Que oui, tu connais nos fidèles ! Depuis petit, je baigne comme toi chez les Zokias ! Comme toi, je connais parfaitement l’art de la pénétration mentale ! Tu vas tout oublier pendant de longues années pour ton bien avant que tu acceptes ton rôle !
— S’il vous plais….
— Tu es exceptionnelle ! Seulement, tu as des failles ! Avant que la parole donne du sang pour reconstruire un monde meilleur, tu as du travail ! Tu veux revoir tes proches ? Ton fils ?
— Oui…oui ! Lâchez-moi….
— J’en suis navré de tous prises de tête comme l’était mes anciens pour Maria, cependant c’est nécessaire pour accomplir enfin ce que les premiers et deuxième ont voulu. Honorer les bons, pourrir les mauvais. Tu es sur la bonne voie, faut me faire confiance.
Elle respire un peu le temps que je fume éloignée. Elle se tient le crâne assise par terre et je prends un autre verre d’eau avec un médicament de la pharmacie fermée à clé. Elle me fixe en larme.
— Tient, tu vas tout oublier le temps de te rendormir. On va reprendre là on tu es.
— A quoi ça sert ? Pourquoi me rien me dire ? Je ne suis pas stupide !
— Prend et je le sais, tu n’es pas idiote, seulement peureuse.
— Je prends d’autres médicaments, combien de temps je….
— Un an et ton cœur a été remplacé par un artificiel. Ces chirurgiens sont des incapables.
— Qui êtes-vous ? Médecin ?
— Je sais ce qui est bon pour toi.
— Ma famille me sait morte…si je reviens comment l’expliquer ?
— Tu diras la vérité quand tu auras accompli ta mission. Une fois exécutée, Zok sera mort aussi.
— Je suis donc foutu…vous m’avez emmener à me tuer pour me torturer à devenir tueur à gages ! Vous êtes fou !
— Non, non. Personne ne l’ai.
— Personne ne va comprendre une si longue disparition !
— La justice oui. Pour l’instant, c’est encore loin.
— J’aurais pu tuer sans aller me retourner l’arme !
— Hum, sans doute sauf que j’avais senti que notre messie reculer, voir m’abandonner pour prendre ma place. Ce n’est pas dans les plans. Bref, on en discutera le moment voulu.
— Comment vous faites pour me faire imaginer tout ça ? Moi, même je n’arrive pas toujours….
— Roberto a pu voir des choses par toi, bon par moi un peu aussi. Le surnaturel ne s’explique pas.
— Vous savez donc ce que vous faites avec ce que vous comptez me faire avaler pour oublier ?
— Tu sais quoi ?
— Non…
— Si tu y es tient, à être vraiment morte, dit le moi. Je te replante la lame dans ton estomac réparer et on en parle-plus !
— Non !
— Tu prends donc ton rôle en main ?
— Oui.
— Tu veux tuer pour verdir le monde ?
— Oui mais pas tout…enfin c’est à risque…
— Un ou deux suffiront. Tu ne seras pas seule, mes trois chèvres prendront tarifs à ta place. Tu acceptes ?
— Oui….
— Alors, on repart aux test. Laisse-toi guider par mes idées, je te prépare au défis de demain.
Elle se décide enfin à le prendre puis je l’aide à se relever pour qu’elle se couche. Je reste à la surveiller, sûr de moi, rendant fier là-haut tous les anciens.