Pile ou Face : Perte de contrôle (En correction)

Chapitre 11 : Manipulation

1887 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 17/09/2024 10:59

—   Tu t’es fait manipuler mec.

—   Il a raison Roberto.

—   Les gars ! Je vous assure que j’ai vu ce Zok !

—   Et il t’a parlé non ?


César se moque de moi et Tania me prend en pitié. Après notre escapade, Marta c’est murer dans le silence. Je préfère me dire qu’elle m’a fait subir une séance d’hypnose ou de spiritisme. Je repère ma belle au loin dans la cafétéria. Elle m’a vu aussi mais elle est bloqué par sa sœur. Elle semble heureuse de la voir car elles repartent sans doute dans sa chambre.


—   Tu es donc d’accord avec nous Roberto ?

—   Peut-être César. Peut-être sauf que cette communauté à bien exister. J’ai fait des recherches à la bibliothèque.

—   Je te crois.

—   Merci Tania.

—   Mais n’empêche qu’elle t’a manipuler.

—   Tania…Marta est malade mais elle ne m’a jamais manipuler. Enfin, ce n’est pas le bon terme.

—   Elle t’a convaincu d’y aller. Je dis pas qu’elle a fait en toute conscience. Sa grand-mère l’a travaillé comme un monstre.

—   Tu n’exagère pas un petit peu la ? Pourquoi un monstre ? Elle voulait qu’elle rencontre ce Dieu ou je ne sais pas quoi.

—   Pardon, un monstre, c’est horrible, de le penser. Faut que juste que tu acceptes que vous étiez possédé !

—   Oui, je le nie pas Tania.

—   Et elle a des pistes pour savoir le type qui a un projet pour elle ?

—   Non César et je pense qu’elle arrête de se tracasser l’esprit. Elle pense surtout accepter son don, être médium.

—   Si elle se sent enfin en paix. Cependant, avoir entendu une autre voix qu’elle n’a jamais vu, c’est inquiétant.

—   Elle imagine une fois de plus. Le médecin conclut bien à des hallucinations ?

—   Tania, pour lui oui mais les médiums existent et puis, bon, passons à autre chose, non ? Vous savez quoi ? Je vais la voir.


Je file sans qu’ils me retiennent. Avant de rentrer, j’attends, l’oreille coller, un signe, un moment où je peux m’annoncer.

 

—   Marta, je pense qu’il faut que tu arrêtes d’écouter mamie !

—   Adela ! Je dois honorer Zok !

—   Zok ? M’enfin ma sœur ! Tu t’entends plus parler.


Ma sœur est agitée mais bien sûr d’elle. Elle nous a rien expliqué, ni Roberto depuis une semaine et demie. Son silence m’indiquer plus une réflexion qu’un état fragile.


— Marta ?

— Quoi ? Tu me crois pas c’est ça ?! Demande à Roberto !

— Après, pour le moment, j’aimerais savoir comment ce passe le début de ton traitement ?

— Bof, tu sais, c’est de faible doses. J’ai commencé depuis quatre jour. C’est censé stopper mes soit-disant délires ! Hors, personne ne veut comprendre que je suis, je suis voilà, je l’admet, une médium ! Enfin, disons, je vois parfois les morts et j’ai donc une connexion spéciale avec eux.

— Vient t’assoir.


Elle fixe ses pieds et je cherche mes mots.


— On va reprendre depuis ta première crise, tu veux bien ?

— Pourquoi ?


Dans son regard, j’y décèle de la tristesse. Pour la rassurer, je lui caresse son front et reprend en douceur :


— C’est complexe d’accepter que dans notre famille, chez mamie et apparemment comme toi, il y a ce pouvoir, cette chose surnaturel. Je suis, rassurée que tu veuilles suivre les traces de mamie. Mais…

— Mais quoi ?

— Avant de me dire qui est ce Zok, j’aimerais comprendre qui est cette troisième voix. Elle est venu interrompre une conversation avec mamie. Pour moi, tu es atteinte d’une maladie mentale. Je le sais, que ce n’est pas une chose aisée, d’ajouter une couche de maladie en plus du greffon.

— Hum…Zok est juste le Dieu des morts et des médiums. Et puis, ce type, j’en suis convaincu, il existe, en vrai. Peut-être que c’est un rare membre de notre famille qui a la même capacité que moi ! Et puis, c’est finit tout ça.

— Comment ça finit ?

— Ce Zok nous a posséder et je pense que c’est lui. Oups, pardon, j’écoutais à la porte.


Roberto ouvre la porte et commence à s’en aller. Je l’invite à s’assoir en face de nous.


— Vous me perdez tous les deux.

— Adela, j’ai vu ce Dieux singe et votre grand-mère avait prédit qu’un grand destin attend Marta. Et qu’elle allait le représenter. Pour finir, il a vu que je pouvais lui être utile dans son plan.

— Non, non, décidément, tout cela m’échappe. On va…

— Je serais médium et pour son plan, il, se peut que ce soit sans doute lui. La même voix.

— Tu as des théories Marta sur ce qu’il veut de toi ?

— On s’en fiche, pour le moment, plus personne rentre dans ma tête. Je prends ce qu’on me donne sauf l’autre traitement.

—   Marta ?! Depuis quand ?


Elle refixe le sol et j’appel Roberto à la rescousse. Il est aussi surpris et lui repose la question :


—   Depuis quand ma belle ?

—   Non, non, je le prends toujours mais je pense arrêter tout ça. Je suis solide, je suis une part de lui et je me dois d’être sa pure représentation sur Terre.

—   Marta ! On veut bien que tu arrêtes tes antipsychotiques mais pas les immunosuppresseurs !

—   Je…

….

« 

N’écoute pas ces êtres corrompus. Ta vrai famille est moi. Tu as choisi ta bonne voie, continue comme ça.

— Tu comptes enfin me laisser tranquille ?

— Ho non. J’ai une mission pour toi.

— Qui me dis que je vais t’obéir ?!

— Tu vas céder à tout mes désirs. Tu es à moi.

—Je ne sais où tu te recaches face de rat, mais je te retrouverais. Je me suis promis de me venger de toi, X. Tu es ma dernière volonté, te décimer à tout jamais. Tu m’as fait tellement de mal, que le mal c’est toi. Marta sera la dernière que tu verras avant de ne plus te réveiller, X. Je sais que X c’est toi, Zok. Depuis quand, tu me hantes ?

— Tu me faire tellement rire ma pauvre fille. Tu sais, tu n’as rien besoin de savoir maintenant. Je suis ton guide pour ta reconstruction. Je vais faire vite avant que tes chiens de gardes s’agitent tellement tu es de marbre.

— Tu lui as donné une mission, c’était quoi ?

— Me rencontrer.

— Ho bé génial ça ! J’imagine ce Dieu singe qui cherche à m’aider alors qu’après ma greffe, je n’avais besoin de rien.

— La danse courait vers ta mort et tu es appeler à un grand destin. Il ne suffira pas d’aider les vivants si tu ne peux t’aider toi.

— Vous me manipuler ?

— Non, jamais.

— Vous êtes réel ?

— Penses ce que tu veux ! Je suis le Maître ! Tu es à moi !

— Depuis quand bordel ?! Je ne vous avais jamais entendu ni vu !

— Plus tu te rebelles, plus tu cours à ta pertes jeune fille ! Tu veux me montrer que tu es aussi solide que moi ?

— Oui !

— Alors, accomplie ta première mission.

— Laquelle ?!

— Ok, ok. Phase test active. Autodestruction en marche, autodestruction en marche.

— Non !!

— Trop tard ma chère. Ces prochains jours vont être très intéressant à analyser. Je sais déjà d’avance, que tu es faible. »

— Non !!


Ma sœur se lève d’un coup en jetant une partie de son armoire. On saisit bien vite que son refus est une réponse à ses voix. Avec Roberto, on essaye de la calmer, chose pas facile, vu qu’elle nous donne des coups. Enfin, elle s’effondre en larme par terre dans les bras de Roberto.


— Parle nous ma belle, parle nous. C’est lui ou elle ? Ou les deux ?

— Non ! Non ! Je veux oublier ! Tout ça n’a jamais existé !


C’est à son tour, de chercher des conseils.


— On fait quoi ?

— Marta, il faut continuer ton début de traitement et continuer à te confier au psychiatre.

— Il reviendra, je dois m’autodétruire, il me guidera ensuite.

— À chaque fois que tu l’entends, faudra mettre autant d’images ou de pensées qui t’appartienne. Je sais que tu as la capacité de reprendre le contrôle.

— Je ne veux plus le suivre ! Jamais !

— Marta, ta sœur à raison. Moi, j’ai mieux, il faudra t’hospitaliser, en centre, tu vas pouvoir être bien entouré pour…

— Personne me videra mon âme ! Personne !


Elle le repousse pour fuir. On la course dans toute l’école et elle se jette du haut des escaliers en poussant d’autres élèves. Finissant sa course à quelques marches plus loin sur le côté.


— Marta ! Marta, tu m’entends ?!

— Va me chercher Carmen ! Je préviens les secours !


Ma sœur respire certes mais elle saigne à la tête et au nez. Je n’ose trop la bouger de peur qu’elle soit briser quelque chose. Carmen arrive enfin en éloignant les curieux et on lui chuchote tout ce qu’il sait passer.

Enfin, prise en charge, elle se réveille rapidement entouré par nous et nos parents. Se rappelant de rien, elle finit par accepter de quitter l’école pour se soigner entre quatre mur.


— Pardon, vraiment pardon pour tout ce que je vous fais subir au quotidien.

— Ne t’excuses pas ma puce, tu pensais y arriver seule. Seulement, ensemble, on peut trouver autant de solutions pour que tu dérives pas.

— Merci maman. Tu penses que je vais m’en sortir ?

— Je l’espère ma puce, je l’espère.


Elle ressort dans l’heure et dort chez mes parents. Pendant son repos, où elle ne mange pas grand-chose, on se renseigne sur les accueils possibles. Dès le lendemain, le médecin du village établit en urgence, une ordonnance de placement.

Ma sœur retombe en crise en tentant de se tuer en se jetant sous les roues d’une voiture, la même journée et on trouve enfin, un centre psychiatrique avec un point d’urgence. 

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