Perte de contrôle (Première Partie, Correction en cours)

Chapitre 27 : La lutte

1933 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 30/10/2024 00:30

—   Un problème Adela ? Adela ?


Je me cache un peu dans la chambre donnant sur mon salon à observer ma sœur qui n’a pas beaucoup dormi et vu sa première nuit en garde-à-vue.


—   Je suis passé hier là chercher au commissariat.

—   Hein ?!

—   C’est complexe et je n’ai pas compris grand-chose. Les policiers l’ont prise en flagrant délit de dégradation de la mairie, elle ne disait rien de cohérent, à agresser les agents. Ils ont réussis à la placer et c’est dans sa veste, vu qu’elle s’était murer dans le silence, les cordonnées de ma mère en cas d’urgence.

—   Et j’imagine comme ils sont en vacances, elle t’a appelé ?

—   Oui. Depuis son réveil, elle n’a toujours pas dit un mot. J’hésite à informer Roberto.

—   Laisse le en paix pour le moment avec Elias et ses parents. Mais, pourquoi Marta n’est pas parti la semaine dernière avec eux ?

—   Ils sont au Canada.

—   Le médecin ne voulait donc prendre aucun risque. Bon, comme tout le monde est à l’autre bout du monde, tu dois t’en occuper ?

—   Je n’ai pas pris de si longue pause et je peux compter sur toi pour me l’accorder ?

—   Bien sûr ! J’imagine que l’examen pour les premières années sera décaler ?

—   Passe-moi Eva si elle est dans les parages, je vais voir avec elle.

—   Je vais la chercher, en attendant, je pense passer vous voir et donne quand même des nouvelles.

—   Bien évidemment Carmen, merci !


Une fois ma collègue mise au courant, je sors avec prudence comme si je m’apprêter à combattre un monstre. Le temps coulait calmement, Elias a deux ans et Rosa a succombé à la vieillesse sans avoir délivré le fruit de son long travail pour aider Marta.

Tous était du même avis, même son amie Eva, qu’il ne fallait plus croire à ces croyances. Chose qu’elle a réaliser au quotidien sans signe de délire ou de crise. Mais pourquoi elle est allé dégrader la mairie ? Je m’assoie sur le canapé après avoir déposé un thé et un café. A défaut de manger, j’espère qu’elle va boire.  Elle fixe le mur blanc depuis le fauteuil, prostrée et je retente de l’interroger.


—   Marta, tu te souviens de ta nuit en garde-à-vue ?

—   ….

—   Marta, tu sais que tu as eu probablement une nouvelle crise ? Presque deux ans après la naissance de ton fils ? Ecoute, rien n’est grave.

—   Ils vont me juger…

—   Tu auras plus des travaux d’intérêt généraux pour effacer le tague qu’une peine de prison.

—   J’ai écrit quoi ?


Elle me fait enfin face dans un ton monotone. Je prend ma deuxième dose en faisant appel à ma mémoire. Faut dire aussi que ma nuit a été mouvementée.


—   En vrai, rien de raciste ou de vraiment insultant pour la mairie. C’était plus une phrase comme « Je suis Zok ».


Elle ricane sans méchanceté et se lève pour ouvrir le rideau donnant sur l’immeuble d’en face. Vite refermé avant de s’assoir contre la fenêtre. Elle joue avec ses mains, se mord la lèvre et m’annonce :


—   J’ai tué quelqu’un.


Je recrache vite ma deuxième gorgée. Sidérer, je cherche à déterminée si elle dit vrai. Elle n’a pas de tâches de sang et même, la police aurait trouvé une arme…Elle est angoissée et je file me placer à sa hauteur. Mes mains dans les siennes, elle se calme un peu.


—   Marta, tu as vraiment tué quelqu’un ?


Deuxième face à face silencieux et je doute qu’elle dise vrai. Elle retire ses mains pour reprendre son agitation.


—   Non ! Enfin ! J’en sais rien ! Je…rien ne me revient qu’un lancer d’un cailloux au-dessus d’un pont ! Une voiture a eu un accident, je me suis barrée, il m’a dit de le faire…

—   Qui te l’a demandé ?

—   ….

—   Qui ?

—   J’ai compris !

—   Compris quoi ?

—   Je suis son maître ! Je suis celui qui le contrôle ! Qui voie, sens et ressent ! Non ! Non ! Tu es en vie ! 


Elle me pousse pour reprendre ses esprits en frappant de sa main droite le plan de travail. Je me relève en sachant que plus je tente d’aller loin, moins c’est la porte de sortie. Sauf qu’il faut que je ne lâche pas la lutte. Je dois à tout prix la décortiquer et passer à autre chose avant de décider de la suite.


—   Marta, comment tu te sens ?


Elle se retourne presque essoufflée, je prend un verre dans le placard au-dessus d’elle et commence à le remplir pour elle. Je n’ai pas eu le temps de le terminer qu’elle me force à le reposer dans l’évier. Elle ne lâche pas non plus les armes.


—   Les anciens s’en sont en allés sans vraiment m’éclairer. Dans la grotte, tu es venue m’accompagner cet été pour le rencontrer.


J’avais oublié tient ! Elle m’avait implorer une sortie entre filles pour le voir et lui exposer son plan. On avait dormi là dans le froid malgré un petit feu et elle n’avait fait que le provoquer avec une fausse arme. Recréant sa première crise, enfin d’après elle…Rien de concluant, vu qu’elle n’a pas souhaité me dire leurs échanges…


—   Et ?

—   Humaine contre un Dieu ? Sérieusement ?! Si cela peut expliquer la folie alors pourquoi pas. Et je mourrais comme lui. Donc,

—   Donc ?

—   L’Humain n’est pas stupide ! Il crée Zok pour accueillir ses morts sauf qu’il manque le méchant, le cruel et là ! Là c’est l’Homme dans toute son aura en enfant ou vieux croûton, tel un tueur en série, un terroriste ou simple meurtrier par plaisir ou vital dans la guerre ! Tu me suis ?!

—   A vrai dire là non…enfin un peu.

—   Je suis Zok ! Je suis la dernière représente de notre religion ici ! Donc, je « « Zok descendra sur Terre pour guider la dernière représentante de la communauté ». C’est clair là non ?!

—   Ouai enfin…

—   Il cherchait dans son ennui, la douce musique d’une possible guerre. « D’une simple coquille, le gardien des morts veillera aussi sur les vivants. Pourtant, par une étourdie, une voix qu’il n’écoutera pas l’emmènera dans le chao. Impuissant, seul, il cherchera à combler sa faiblesse par un appel sur Terre. Pourtant, il devra prouver une dernière fois sa place en combattant de face, la plus vile des créatures, l’Humain. Depuis que la naissance de son monde, jusqu’à sa mort, il devra user de tant d’outils pour arracher le cœur de son ennemi. Ensemble, ils mourront pour redonner corps au monde. « La première partie c’est ok ! Ok ?!

—   Oui, ok, tu me libérer mon bras, il ne va pas s’envoler.

—   « Pourtant, il devra prouver une dernière fois sa place en combattant de face, la plus vile des créatures, l’Humain. Depuis que la naissance de son monde, jusqu’à sa mort, il devra user de tant d’outils pour arracher le cœur de son ennemi. Ensemble, ils mourront pour redonner corps au monde. » Simple à saisir ! User de tant d’outils pour arracher le cœur de l’ennemie…J’ai eu deux cœurs ! Mais le premier m’a été supprimé pour raison médicale ! Mais le deuxième ? Enfin j’en ai eu trois dont deux nouveaux. Le premier nouveau, c’est quelque temps après qu’une défaillance neuronale s’est effectué, ok ?!

—   Ok oui.

—   Bon ! Mamie m’a appeler à l’aide pour en vrai sa folie ! Zok est innocent sauf que victime collatéral, lui aussi fût malade. Dieu devenant humain, voilà que la première lutte commence ! Combat de titan qui arrive à arracher finalement le cœur de mamie. Morte, acceptant sa défaite.

—   Je comprends ta visions des choses Marta mais, pour revenir au tag…tu…

—   Mamie est morte au moment où j’ai subi une crise cardiaque. Le vide pour Zok, le vide pour moi. Redonner corps au monde prend beaucoup de temps. Cachant parfois une ombre de son humanité vil, Zok sans sort bien et cherche à interpréter. Et me voilà durant cette nuit d’un grand bouleversement. Zok reste effacer, il n’est plus rien qu’autre qu’une brume qui ne sait plus gérer les morts. Alors que moi, bien humaine oscillant entre des zones grises peuplés de dragons féroces ou des papillons colorés, j’ai décidé de reprendre le contrôle ! Je suis Zok, je vois, je sens et je ressens plus qu’avant.


Enfin elle me lâche et prend le verre quitte à boire trois fois. Je cligne des yeux, heureuse quelque part qu’elle était consciente mais inquiète de ce qu’elle compte faire après.


—   Tu as donc tenter aussi de tuer quelqu’un ?

—   Non ! Non ! J’ai confondu avec un type ! Pourquoi j’ai dit que c’était moi ?! Pourquoi ?! Tu sais quoi ?!

—   Non ?

—   Je suis en vie ! J’ai le contrôle ! Tu vas voir !


D’une telle rapidité, elle s’empare du couteau à pain pour se l’enfoncer dans le ventre. Sa douleur ne l’empêche pas d’essayer de le retirer ou s’ouvrir plus. Pendant qu’elle s’effondre, j’attrape au vol mon téléphone poser sur le bar et le haut-parleur.

Le matin défile lentement et les médecins sont moins confiant sur son sort. Elle a perforer son estomac en ayant perdu beaucoup de sang. Sous perfusion, dans un coma artificiel pour soulager ses souffrances.

Je reste à ses côtés durant la semaine ayant insisté pour que personne écourte leurs séjours. Que dire à son fils ? Comment expliquer que sa maman est au bord de la mort ? 

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