Perte de contrôle (Première Partie, Correction en cours)
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— Tu acceptes ton destin ou pas ?
— De quoi ? Quel destin
— Tu dois admettre que tu as le même don que moi. Depuis ta tendre enfance, tu maitrise l’art de le nier et ça t’a emmené à des coups de folies parfois.
— Je refuses de penser ça. Et puis, à quoi ça sert ?
— Rien de vraiment intéressant, je te l’accorde. Mais, ça nous permet de nous retrouver. Non ?
— Si. Enfin, bref, tu te souviens de celui qui nous a coupé ? Il veut quoi ? Il m’a dit que j’étais une clef de son projet…
— Je me rappelle plus de son nom. Et tu sais, il m’a donné une mission.
— Une mission ? Alors, ce fou communique aussi avec moi et je m’en rappelle pas de l’avoir vu. J’aimerais consulter avant que ça devienne incontrôlable.
— Aucun psy, aucun médicament ne stoppera les visions.
— Je suis foutu, pas le choix c’est ça ?!
— Tu as confiance en moi ?
— Oui comme toujours. Sors-moi de l’enfer par pitié !
— Je suis déjà bien malade, bientôt morte mais je suis là pour t’aider, sois-en sûr.
— Morte ? Tu n’es pas morte !?
— Ce n’est pas important. L’essentiel c’est toi.
— Hum…alors dis moi ce qu’il t’as donné à faire. Qu’on en finisse ! Je saurais pourquoi tu m’as menti, nous a menti !
— Pardonne moi par avance. Pardon pour tout.
— Pourquoi ? Finalement, je ne devrais pas t’en vouloir…
— J’ai cru en lui, en ma religion. Je le sais d’avance que tu es forte. Bonne chance, comme le premier test.
— Quel test ? Attend ! Mamie ?! Quel test ? «
Elle disparaît et je désespère de savoir comment je vais être manger…De plus, je me suis renseigné sur le net et à part médium, aucune maladie peut vraiment me coller à la peau…je n’ai toujours pas consulter. Pour le moment, rien de grave à l’horizon.
Entendre une voix, je l’ai déjà une fois vers mes huit ou neuf ans, j’avais cloué un chat noir sur un mur de la maison, dehors, dans la nuit…mes parents m’ont réveiller, j’avais du sang sur les mains, j’ai pleuré et avoué en me pensant posséder.
De suite, on m’a passer des test sans rien trouver. Ma grand-mère avait penser au Diable voir aux démons, et avait dû purifier la maison. Elle est morte la même année qu’Eva, trois jours après. Elle a parlé de test…pourquoi me l’avoir fait alors ?!
— Dans quinze minutes, on va démarrer la séance.
La présidente est debout au loin avec un haut-parleur je cherche JJ. Elle discute avec Juan et je m’amuse de la complicité. Bien que, je me demande comme beaucoup, pourquoi ils se sont mis en ensemble alors qu’ils n’ont rien en commun de bases…
Soudain, dans mon champ de vision, Carmen. Elle m’a repéré et je suis sûr qu’elle a de la peine en me voyant assise dos contre le mur, à moitié avachis, les yeux dans le vague…Sentant, qu’elle veut me parler, je passe en mode survie.
Je me lève d’un coup pour me réfugié au vestiaire, m’hydrater un maximum tout en hésitant à avaler un doliprane. Je dois faire aucune automédication…Le temps de peser le pour et le contre, elle ouvre la porte.
— Je peux te parler Marta ?
Je hai ce masque de compassion, en plus, je préfère les conseils de ma grand-mère qui, elle, ne m’a jamais juger.
— Oui.
Elle m’invite à m’assoir à ses côtés dehors sur un banc donnant sur le stade d’athlétisme.
— Comment tu vas ?
— Ça va.
— Tu sais, j’aimerais pas revenir sur tes deux dernières crises mais…
— Moi, non plus.
— J’ai bien compris que c’est un sujet délicat. Non, je voudrais échanger sur ton avenir.
— Sauf dans la tombe, je ne vois pas ce que ça peut être. Oui ?! Casse-toi ! Non, non attend ! Je suis désolé ! Non, mais promis, je reviens vers toi ! On va discuter ! Attend Eva !
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Je tente de la retenir mais elle pars vers le stade. Elle hurle, se tape la tête et s’agite de plus en plus. Que lui arrive-t-il ?! Je n’ai pas mon téléphone sur moi et revient dans la salle pour informer à voix basses que Marta ne participera pas. Par chance, les juges, connaissent sa maladie et on a prévu, un remplaçant.
De retour au stade, elle continue de crier et je la rassure au mieux jusqu’à qu’elle se calme grâce à l’appel des urgences, m’ayant prodiguer les recommandations. Son silence m’inquiète toujours autant et elle ne réagit pas quand sa mère vient la chercher, dans l’heure, au vestiaire. Une fois, sa mère arrivait, elle part au toilette et j’apprend qu’elle a déjà eu des passages difficiles. Que possiblement, même pendant son choc traumatique, elle avait sans doute déjà eu des psychoses, des hallucinations. Faut que je demande l’avis à Adela, pour moi, tout cela pour recommencer, l’école n’est plus pour elle.