Le monde de Gensokyo

Chapitre 1 : Le Gensokyo

1933 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 08/11/2016 22:41

C'était un beau jour d'été dans le monde que l'on appelle Gensokyo. Un monde séparé du nôtre par une barrière, où les choses oubliées échouent. Youkais et autres créatures folkloriques japonaises y sont légion et vivent en ce lieu sans qu'ailleurs personne ne soupçonne leurs existences. Cela fait des siècles que ce monde a été scellé. À cette époque, les humains et les Youkai cohabitait. Cependant, les youkais étant un trop gros danger pour les hommes, l'équilibre naturel du Japon était perturber et il avait fallu bientôt les scellés dans un endroit inaccessible, pour protéger l'espèce humaine.

Aucun texte ne relate la séparation du monde réel et Gensokyo : Seuls de rares personnes en savent la raison et personne n'en a jamais été préoccuper de toute manière.

Le Gensokyo, étant à l'origine une partie du Japon, a une géographie particulière : il n'y a presque aucun océan, mais plusieurs montagnes et forêt. Il y a quelques plaines et même un village entourés de montagnes et forêt, protégé par une créature à moitié humaine, où vivent les rares humains étant nés dans ce monde.

Il y a également deux temples majeurs : le temple Hakurei, gardé par la prêtresse Reimu. C'est le temple principal du Gensokyo, se chargeant de maintenir la barrière scellée ainsi que de garder l'équilibre entre humain et youkai parfait. Cependant, les visites sont rares, seules les puissantes personnes dont des youkais s'y rendent régulièrement,  il est inutile de préciser qu'il ne laisse aucun don.

Le deuxième temple, le plus récent, est le temple Moriya. Il n'a aucune influence particulière sur le Gensokyo, mais est réputé pour ses formidables fêtes où humains et youkais sont traiter de manière égale. Cependant, ce temple se situant sur le sommet d'une montagne, avec au pied une forêt infestée de youkais, rares sont ceux ayant la capacité de s'y rendre.

Au-delà de ça, il y a d'autres grands bâtiments : le manoir du Démon Écarlate, situé au bord d'un lac en est le parfait exemple. Un grand manoir gothique venant du monde extérieur, contrastant avec le reste du Gensokyo plutôt oriental. La maîtresse de ce manoir n'est rien d'autre qu'une vampire d'ailleurs, que l'on peut voir dehors à de rares occasions accompagnée de sa servante.

Ce lac est d'ailleurs appelé Lac Brumeux, étant toujours couvert d'un brouillard plus ou moins épais. Il est relié à une rivière, la Rivière Sanzu, dont l'autre rive mènerait à l'au-delà, au jugement dernier en tout cas. C'est parfaitement vrai, les lys d'un rouge écarlate le confirme alors qu'elles fleurissent même en hiver.

Il y a tant d'endroit à Gensokyo, que ce soit la forêt de bambou où se cache un manoir millénaire, le champ du Soleil où sont plantés d'innombrables tournesol, ou même la Colline sans Nom ou les youkais se rassemblent, il serait bien long de tous les résumés. Ainsi vous finirez bien par découvrir ses endroits par vous-même, un jour ou l'autre.

Si nous nous intéressions à la faune et la flore désormais ? Le Gensokyo suit alors les changements du monde dit extérieur : si une espèce disparaîtra là-bas, elle deviendra une créature illusoire. Les créatures illusoires alors feront leurs apparitions dans Gensokyo. C'est ainsi que ce monde fonctionne.

Il y a beaucoup de cerisiers en plus des autres espèces d'arbres, venant de la zone d'origine qu'était Gensokyo. Concernant les animaux, ils sont présents, mais se montre des plus discrets. Parfois ils deviennent des youkais ou des shikigamis, parfois ils restent dans leur état de base.

Les apparences des youkais sont très variées : Du simple youkai ressemblant traits pour traits à un véritable humain, ou des fois ayant quelques membres supplémentaires tel que des ailes ou des griffes, il en existe trop de sortes et de variantes pour tous les lister. Cependant, chaque youkai à un pouvoir qui lui est propre, passant de la simple manipulation des insectes jusqu'à la manipulation du destin.

Pour cette raison, la prêtresse actuelle d'Hakurei a créer une règle : La règle des spell cards. Cette règle oblige à utiliser des spell cards, dans le but non seulement de limiter les pouvoirs trop puissants, mais aussi de rendre ces mêmes combats plus intéressant et beaux à voir. Tous peuvent ainsi s'affronter sans problème, tant que cette règle est respectée.

Concernant mon identité, je suis le neuvième enfant de Miaire, Hieda no Akyuu. Ma famille, de génération, à pour objectif de recensé l'histoire de Gensokyo à travers les générations, ainsi que de fournir les informations nécessaires à l'extermination de chaque type de youkai. Cependant, il semble que ce ne soit plus vraiment nécessaire en ce temps, les humains et youkais commenceraient-ils une ère de paix ?

J'ai la capacité de retenir tout ce que je vois et entends, je possède aussi la mémoire de tous mes ancêtres : C'est un don pour un humain normal, mais aussi une malédiction. J'aimerais pouvoir profiter d'une ère de paix ou tous seraient heureux, mais ma tâche serait alors accomplie et je serai obligée de mourir. Je suis condamnée à une courte vie de seulement quelques années... Mais je n'ai pas à m'en préoccuper je suppose.

 

" - Mademoiselle Akyuu !"

 

Je pose ma plume et ma tasse de thé rouge. J'avais assez écrit pour aujourd'hui, je pense. Habitant au manoir Hieda, qui était un bâtiment connu et plutôt important du village des humains, il n'était pas rare que l'on demande à me voir, ne serais-ce que pour avoir des conseils, informations, ou juste par curiosité. Il était rare que j'accepte de voir directement la personne en question, souvent l'un de mes sept servants s'en chargeait à ma place. Cependant, ils étaient tous occupés aujourd'hui.

Je quitte ma chaise, me dirigeant alors vers la porte d'entrée voir de qui pouvait-il bien s'agir : je ne craignais pas la possibilité que l'on veuille ma mort, il n'y aurait aucun intérêt à ce que quelqu'un fasse ça, c'est pour cela que je peux me permettre d'ouvrir à n'importe qui.

J'entrouvris à peine la porte que la lumière du jour entra aussitôt dans la pièce d'entrée. Le ciel était bleu, sans aucune trace de nuages. Le village était comme à son habitude plein d'activité, que ce soit par le commerce ou tout simplement, car c'était un jour férié, ou les enfants jouaient dehors. Mais la première chose que me sauta à l'oeil ne fut pas cela, mais la personne en face de moi.

 

" - Reimu Hakurei ?

- Oui, c'est bien-moi !

- Ce n'est pas ton genre de venir ici pourtant... Quel bon vent t'amène ?

- Je souhaitais me renseigner sur mes prédécesseurs, tu aurais quelques textes sur ça ?

- Évidemment. Entre donc, installe toi, je vais te préparer du thé et te trouver les textes que tu cherches. "

 

Je pourrais reconnaître cette prêtresse entre mille : Que ce soit grâce à son ruban et sa robe d'un rouge clair laissant voir ses aisselles, ce qui était et est toujours une tenue classique chez les prêtresses, ou que ce soit de part ses manières... Étranges parfois. Elle était d'un caractère sympathique, passant son temps a, en plus de ses devoirs de miko, ne rien faire de particulier. Elle paraissait tant insouciante, mais pourtant elle savait être sérieuse lorsqu'il le fallait. 

Elle avait un caractère différent de n'importe quel humain que j'ai pu connaître.La seule personne qui lui ressemblait un minimum était sa mère : Malheureusement, je n'ai pu la connaître. Un enfant de Miare naît chaque siècle après tout, donc...  De ce que j'ai pu entendre de ceux l'ayant connu, sa mère était quelqu'un de plus stricte que Reimu, à l'époque la règle des dpells card était impensable. Seule une youkai l'a connue sans être exterminée, 

L'identité de ses parents est une des rares choses dont personne ne sait presque rien. En y pensant... Je ne peux m'empêcher d'avoir de la peine pour Reimu.

 

" - Akyuu ?- ... Pardon, j'étais perdue dans mes pensées ! "

 

Je m'empressa d'aller chercher ce thé, du thé rouge comme j'aime ce parfum, ainsi que les textes qu'avait demander Reimu. Nous avons passer toutes l'après-midi à en chercher un maximum depuis mon immense bibliothèque, ce que je ne regrète pas. Avoir été amené à penser à autre chose que mon devoir, ne serais-ce qu'une après-midi, m'a fait le plus grand bien.

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