Touhou Side story : a traveller in gensokyo

Chapitre 16 : Bonne fin : Un réveil doux

846 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 26/10/2019 17:41

Après avoir hésité quelques instants, je pris finalement la décision de laisser Reimu sceller Katsu


Elle avait raison, ma colère avait prit le dessus sur moi, si je l'achève maintenant, je disparaîtrais.   Je ne peux pas encore me permettre de me sacrifier, je dois retourner sur Terre où m'attendent mes parents adoptifs ! Désolé Yukari, mais l'achever sera pour plus tard !


Cependant, avant que notre ennemi soit finalement scellé, je m'effondrais à Terre : j'avais épuisé    toutes mes forces dans ce combat qui avait fait des ravages partout dans le Gensokyo. Le soleil commençait à se lever.


J'en ai assez fait pour maintenant, je me demande si Reimu a réussi à la sceller correctement...


Lorsque j'ouvris mes yeux, j'étais allongé dans le temple Hakurei, il faisait jour et légèrement frais. J'entendais le bruit du vent sur les arbres ainsi que l'air frais, nous étions passé en hiver, mais la neige n'avait pas eu le temps de tomber. Le soleil était, je dirais aux alentours de midi


Lorsque je repris finalement mes esprits, je me rappelai de ce qui s'était passé juste avant que je ne tombe inconscient ! Je me demandais ce qui s'était passé pour Reimu et surtout pour Marisa et Yukari. J'espère qu'elles n'ont pas succombé. 


"Enfin réveillé Adrian ?"


Je reconnus immédiatement la voix de Reimu, elle était assise juste à côté de moi, attendant que je me réveille :


"Rei... Mu ? Que s'est il passé, que sont devenus les autres, et Katsu ?" Lui demandais-je en levant comme si j'avais été brusquement réveillé par une explosion.


"-J'ai pu sceller Katsu ! Marisa est en ce moment en convalescence au palais de l'éternité, dans la forêt de bambous et Yukari va bien !


Mais attend, comment pouvait-elle survivre à une suite d'écrasement d'une énorme statue de 50  mètres ? Elle n'aurait jamais survécu !


Voyant ma non-compréhension, Reimu m'expliqua :


"En réalité, les Yokais sont largement plus résistants que les humains, bien qu'étant inconscient, Yukari s'en est sorti sans trop de problèmes et m'a rejoint peu après que Katsu ait été scellée."


Cela est explicable en effet ! Mais il y a un point de détail qui me gêne maintenant... Comment je fais pour me débarrasser de cette immortalité maintenant que je le suis ?


"Dis moi Reimu, avant que tu ne scelle Katsu, j'ai absorbé la totalité de son immortalité, tu ne connais pas un moyen de m'en débarrasser ?


-Je crains malheureusement que tu va devoir porter cette immortalité pour encore longtemps, mais cela pourra te servir encore contre Katsu.


-Contre Katsu ? Mais pourquoi ?


-Le sceau que j'ai utilisé ne la fera pas prisonnière éternellement, je dirais qu'elle sortira de ce sceau dans je dirais moins d'un siècle."


C'est bien ce que je pensais, il faudra la re combattre un jour, ce sera à ce moment là que j'en finirais avec elle ! Mais pour l'instant, la priorité est de retourner sur Terre, maintenant que cette affaire est enfin fini pour un bon moment.


J'eus une idée :


"Reimu, il faut que je rentre sur Terre, je dois retrouver mes parents adoptifs qui m'attendent là-bas. Mais je te promets de revenir de temps en temps pour m'entraîner avec toi comme au bon vieux temps !


-Comme tu veux, de toute façon, ce n'est pas comme si le temps était compté, tant que tu reviens un de ces jours, ça me va ! Me dit elle avec un grand sourire.


-Compte sur moi !


-Bon, je te propose d'aller rendre visite à Marisa avant de commencer à chercher ta sortie !


-Avec plaisir !"


Nous commençâmes donc à voler vers la forêt de bambous où se trouvait le palais de l'éternité. Durant le trajet, je me suis posé une question :


Maintenant que cette affaire est réglé pour un bon moment je me demande si je devrai avouer mes sentiments à Reimu. C'est vrai quoi ! Ce serait dommage de partir sans lui avoir dit. 


"Reimu, il faut que je te parle !


-Oui ?! Qu'il y a t'il Adrian ?" Dit Reimu en s'arrêtant net en plein vol avant de se retourner vers moi.


La vache ! Je ne pensais pas que dire des simple mots seraient autant difficile ! J'ai la pression ainsi qu'une énorme boule au ventre, comme si j'avais un poid énorme sur le dos.


Après avoir hésité quelques quarts de secondes, je n'avouais finalement rien en lui disant, rouge  comme une tomate :


"E-e-en fait rien, cette discussion peut attendre. Poursuivons le chemin"


J'aurais tout le temps du monde pour me préparer mentalement et lui avouer cela. Je ne suis pas encore prêt apparemment. En même temps, je ne pense pas que ce soit le lieu et le moment pour cela !


Nous poursuivions alors notre route vers le palais de l'éternité avant de commencer à chercher un moyen de rentrer sur Terre, mais ça, c'est une autre histoire !

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