Satsujin Tamashi
Assises toutes les deux sur un banc, elles discutaient de tout et de rien. Cela faisaitbien longtemps qu'elles ne s'étaient pas vues.
-Tu sais, le salut t'était destiné, je savais que tu allait voir cette vidéo un jour ou l'autre.
-(rire) Tu as vu la tête de ce garçon ? Tu lui a fait une bonne peur. Qui mangeais-tu ?
-Un fonctionnaire pourri qui était venu me demander de tuer quelqu'un. Il avait un goût dégueulasse.
Mitsune accompagna la parole au geste, en faisant semblant de vomir. La plupart des goules qui étaient sorties de Japon avaient plus ou moins la même règle : « Ne se nourrir que de cadavre ou d' humains pourri jusqu'à la moelle ».
-Ça fait du bien de te revoir... 7 ans de séparations, c'est pas vraiment court...
-Pff, je me suis ennuyée sans toi ! Vu que tu étais partie, tout les garçons qui te pourchassaient avaient jetés leurs dévolus sur moi. Enfin a part LUI, qui m'a harcelée pour avoir un moyen de te contacter.
Hikaru trembla au souvenir de ce garçon. Pour quoi les hommes comme cela existent-ils ? Son passé était devenu macabre à cause de lui. Elle se forçait d'oublier ces épisodes mais seule chose qui était sortie de sa mémoire était son nom. Voyant la mine de son amie, Mitsune lui tapota l'épaule.
-Ne t'inquiète pas. Il est parti une année après ton départ. Je ne lui ai rien dit.
Hikaru leva la tête vers elle. Elle savait très bien que Mi-chan n'avait rien dit. Autre chose l'inquiétait.
-Il-il t'a fait quelque chose ?
-Je...
La jeune goule détourna les yeux. Il a osé ? Baissant la tête, Hikaru commença à murmurer.
-Je vais le tuer, le jeter aux requins, le réduire en bouillie, lui arracher le cœur. Ooh, je vais frapper là où ça fait mal !
Mitsune la prit dans ces bras et commença à lui caresser la tête.
-Chuuut...Tout vas bien, il n'a pas été jusque là. Je te le jure.
Hikaru continuait du murmurer tendit que son amie jouait avec son « hoge ».
-Hum,hum, excusez-moi...
Elles fixèrent l' individu avec extrême méchanceté. C'était un homme avec le ventre qui ressortait légèrement, portant des lunettes et qui semblait gêné de les interrompre.
-MlleYamada ? Vous rappelez-vous de moi ? Je suis l'inspecteur Damaras.
-Maintenant que vous le dites... ; Hikaru se leva et le regarda avec gentillesse ; Oui ?
L'inspecteur semblait un peu plus détendu. Mitsune serra la main de son amie, fit un petit salut au nouveau venu et s'en alla.
-Mademoiselle,je me dois de vous amenez au commissariat, afin que vous y receviez un interrogatoire.
-Ah bon ? N'est ce pas déjà fait ?
-Hé bien, nous avons trouvés un dossier assez... troublant. Il s'agit du votre. Cela à attisé la curiosité de certaines personnes.
Hikaru acquiesça avec un petit sourire triste. Elle se doutait que cela arriverais.
-Très bien, je vous suis.
* * *
Devant elle se trouvait une femme de la quarantaine en tailler avec l'air sévère, elle tenait dans ces mains une grosse farde brune et le feuilletait. C'était son avocate, Hikaru n'avait même pas pris lapeine de retenir son nom. Comment me suis-je retrouvée accusée de meurtre ?
-Bien.Mademoiselle. Il se trouve que votre passé fait de vous une meurtrière parfaite. Permettez que je le dise à voix haute ?
Elles étaient assises dans une salle d'interrogatoire standard. Avec le fameux miroir qu'Hikaru se plaisait à appeler « Mono-mirror ». Derrière se trouvait sûrement les policiers sur l'affaire et la personne qui sera chargée de la mettre en prison.
-Bien sûr, je n'aie aucunes raisons de le cacher.
L'avocate ouvrit la farde et se mit à énumérer son passé
-Hikaru Yamada, date de naissance inconnu, véritable nom de famille inconnu, Prénoms et Noms des parents inconnus. C'est comme si vous n'aviez commencer à exister que le jour de où vous vous êtes réveillée. Vous avez passé 5 ans dans un orphelinat, où vous avez été mal nourrie et battue par les sœur et la plupart des pensionnaires. Vous avez quitté cet établissement à 13 ans, car un des enfants avait été surpris, par une personne extérieur à l'orphelinat, en train de vous violée. Vous n'avez rien dit et avez passé 3 ans en établissement de psychiatrie. Ensuite, votre Oncle est venu vous recueillir et vous n'avez plus eu de problème jusqu'au meurtre de Léna. Est-ce bien cela ?
Elle aquiesca, avoir raviver son passé peu glorieux lui avait fait mal à la tête.
-Hé bien. Je vais vous poser une question. Vous devez me répondre avec sincérité.
Tout le monde sais qu'elle question à ce moment là. C'était si évident, tout comme la réponse qui allait suivre.
-Mlle Yamada... Avez-vous tué cette fille ?
Elle devait arrêter la souffrance des parents, les laisser avoir un coupable. Hikaru ferma les yeux et soupira.
-Oui.