All is dead

Chapitre 2 : Alexandre Woodbury

1905 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour il y a environ 9 ans

PDV Sarah

 

Ce fichu flic me foutait encore en rogne, depuis que Daryl l'avait convaincue de me détacher, il était sans arrêt sur mon dos. Sarh va faire-ci, Sarah va faire-ça, je n'étais pas fichu bonne. Pour ça il n'avait qu'à demander à Madame la pétasse. Je ne comprenais pourquoi il lui avait pardonné de l'avoir trompé avec son meilleur ami. De plus, il ne savait pas plus si l'enfant était bien de lui. En tout cas pour un flic, il n'était pas très brillant.

 

-Sarah!

 

Je me retournai et vis le gentil policier s'avancer vers moi.

 

-Si c'est pour que j'aille chercher du bois pour le feu tu peux aller te faire voir! Crachai-je

-Non, c'est pour parler de toi.

-De moi? C’est encore ta pétasse qui t'envoie pour me dire que je la fatigue? Ben elle a qu'à aller se coucher dans la voiture! Ajoutai-je

-Je crois plutôt que c'est au nom de tous que je parle, en te demandant de bien vouloir changer de comportement.

-T'es un connard tu sais? Je crois que non puisque je suis obligé de te le dire.

-J'en peux plus soit tu changes immédiatement ou t'es bannie du groupe!

-T'AS PAS À ME DIRE QUOI FAIRE GRIMES! Criai-je

-OH QUE SI, C'EST MOI LE LEADER DU GROUPE!

-J'MMEN BAS LES COUILLES!  TU N’ES PAS MON PÈRE!

-C'est tout comme, car dois-je te rappeler que ton père est mort!

-Tu viens vraiment de me dire ça? Dis-je me rapprochant de ce flic

-Oui et toute ta famille est morte aussi! Renchérit Rick

 

Je le poussais de toute mes forces contre l'asphalte et lui donna un bon coup de pied dans les côtes. Je me penchai vers lui et empoignai le col de sa chemise.

 

-T'ES QU'UN SALE FILS DE PUTE! Crachai-je

 

Je vis Maggie du coin de l'œil alors qu'elle s'apprêtait à me bondir dessus et la poussai sur Glenn. Je fixai Daryl et je le sentais déstabilisé. Je le regardai dans les yeux et y vis de la peur. Jamais je ne l'avais vu avoir peur de quelqu'un auparavant. Il avait peur de moi...Je m'effondrai au sol et baissai ma tête. Rick se releva et vint pour m'attacher avec une corde, quand je lui pointai mon flingue au visage tout en me levant.

 

-C'est terminé. Je m'en vais. Dis-je d'une voix éteinte

 

Je baissai mon fusil et me dirigea vers la forêt, sous le regard ahuris des membres du groupe. Même Rick ne s'attendait à une telle chose, je ramassai mon sac et jetai un dernier coup d'œil au groupe. Plus particulièrement à Dixon.

 

-Sarah! S'exclama-t-il

 

Je le fixais toujours, aucune émotion décousait mon visage, j'étais aussi transparente que du verre. Il s'avança vers moi sous le regard de tous et leva sa main vers ma joue.

 

-Si t'as quelque chose à me dire c'est maintenant, n'attend pas qu'il reste 5 secondes à vivre. Dis-je totalement indifférente

 

Il se figea face à cette phrase et ne sut quoi dire. Je le fixai et partis en course dans la forêt. J'étais parti pour de bon et sous le regard ahuris de tout le groupe. Même Rick ne s'attendait pas à ce que je décide de partir par moi-même. Je courais sans m'arrêter, je voulais tout oublier, tout recommencer à neuf.

 

Ça devait faire plus d'une heure que je courrais, quand je me décidai à continuer, mais en marchant. J'avais ruiné ma vie pour Dixon, j'avais ruiné ma conscience morale pour lui. Je m'étais détruite pour ne pas qu'il le soit. J'étais une dure, j'étais du mauvais côté maintenant. Je croisai un rôdeur et lui plantai mon couteau à plusieurs reprises dans ma tête.

 

Le soleil commençait à se coucher et je décidai de piquer un petit sprint pour essayer de trouver un abri pour la nuit, quand je trébuchai dans un trou, me faisant dévaler une pente. Je regardais autour de moi et vis ma prothèse quelques mètres plus loin. J'avais terriblement mal au bras gauche et je vis qu'il était à l'envers. Je poussai un cri de douleur et de peur. Par contre, je compris très vite que je n'aurais pas dut crier au meurtre. Trois rôdeurs sortirent de la forêt et s'approchèrent trop rapidement à mon goût. J'avais mon couteau en main, quand je les vis s'effondrer au sol et un homme sauter devant moi.

 

Il ramassa ma prothèse et se retourna vers moi se figeant d'un coup. Je n'en croyais pas mes yeux, j'étais pourtant certaine qu'il était mort, mais devant moi se trouvait...Merle Dixon. Il s'avança et me tendit ma prothèse que je remis en place.

 

- Tu ne s'rais pas la gonzesse à mon frangin?

-Tu crois que je la gonzesse de qui? J'suis seule ici imbécile! Crachai-je

-Je ne me trompe pas avec les visages, t'es la gamine que mon frère m'a obligé à trimbaler sur ma moto.

-Puisque je te dis que je ne suis pas la gonzesse à ton frangin!

-Hey je sais qui t'es Sarah...t'as 17 ans...

-Erreur, j'm’appelle Émilie et j'ai 19 ans. Dis-je les dents serré

-Peu importe, j'avais t'amener voir le doc pour ton bras, car ce n’est pas jolie à voir.

 

Il me prit en poche de patate et me trimballa jusqu'à un mur. Il cria après un mec et on entra derrière ses murs. Il y avait une ville toute entière, j'en revenais pas, je venais de toucher le jackpot! On entra dans une maison et il me déposa sur le fauteuil. Il alla dans la pièce d'à côté et en ressortit avec deux autres mecs.

 

-Tu nous as ramené une gamine?

-J'ai 19 ans pauvre type! Crachai-je

-C'est que t'as du caractère. Je me nomme le Gouverneur.

-Pff vous me faîtes marcher!? Vous un Gouverneur pour? C'est genre Hitler.

-Peu importe. Milton va examiner ton bras pour voir ce qu'il va faire. Merle tu peux disposer.

 

Merle sortit de la maison avec un dernier regard sur moi et je me retrouvai seule avec ce Milton, qui devait être le médecin et ce fou de Gouverneur.

 

-C'est quoi ton nom?

-Et le vôtre?

-Je te l'ai déjà...C'est bon je m'appelle Philip.

-Emily.

-T'as pas une tête à t'appeler Emily.

-Alors allez-y trouver moi un nom! M'exclamai-je

-Que dis-tu d'Alexandra Woodbury?

-C'est pas le nom de votre foutu ville?

-Ouais, mais on dira que t'es ma fille que j'ai perdu.

-Et j'ai quoi en échange?

-Liberté absolu entre les murs de ma communauté.

-Je veux aussi être votre bras droit en ce qui attrait les décisions.

-Tu deals dur toi. Va pour ça, mais tu devrais aider un de mes gars à nourrir les rôdeurs pendant une semaine et tu devras me dire ton vrai nom.

-Marché conclu. Dis-je lui serrant la main. Mon vrai nom c'est Sarah et Merle me connaît déjà, j'étais avec lui et d'autre gens avant.

-Et il est rendu où se groupe.

-J'en sais rien j'ai foutu le camp, car ils me trouvaient trop dangereuse.

-Pourquoi il te trouvait dangereuse?

-Parce que depuis que j'ai battu un mec presqu'à mort, je suis devenu plus impulsive.

 

Il me regarda et pouffa de rire. Il me dit qu'il y avait plein de gens impulsif ici aussi et que personne n'était en danger. Milton nous dit que mon bras allait être comme un neuf dans une semaine et que pour l'instant je devais porter une prothèse pour tenir mon bras en face. Je me levai et suivis le Gouverneur à l'extérieur de la maison. Il me fit faire le tour de la ville et fut heureuse de savoir que l'eau courante était à l'honneur. Il fit sonner une cloche et tous les gens qui vivaient ici se placèrent face au podium.

 

-J'aimerais vous présentez quelqu'un qui m'est très cher et que ce cher Merle m'a ramener. Je vous présente ma fille Alexandra Woodbury.

 

Tout le monde me salua avec un grand sourire et je vis Merle un peu plus loin stupéfait. Maintenant j'étais certaine qu'il me lâcherait avec Daryl. Mon ''père'' fit un grand banquet le soir même en mon honneur et fit un tournoi de gladiateur. Sur le coup je fus choqué, mais c'était très divertissant de voir Merle se battre contre quelqu'un d'autre entouré de rôdeurs. Par chance, Philip m'avait assuré que tous les rôdeurs présent n'avait ni griffes ni dents.

 

Après ça on rentra chez lui et il me montra ma chambre. Je me sentais choyé et me raclai la gorge alors que Philip sortait de la chambre.

 

-Qu'est-ce qu'il y a?

-Est-ce que je pourrai faire un de ses combats?

-T'es beaucoup trop jeune.

-Une seule fois, ce sera un essai et toi même tu m'as dit qu'il y avait aucun danger.

-D'accord, mais tu vas commencer par quelqu'un de ton calibre. Ton combat sera la semaine prochaine, comme ça d'ici là ton bras sera remis.

-Merci et bonne nuit.

-Bonne nuit ma grande

 

Il ferma la porte derrière lui et je me calai dans mes couvertures. Ma grande…la dernière personne à m'avoir appelé ainsi c'était mon père...Je devais me ressaisir et tout oublier, je recommençais une nouvelle vie avec une nouvelle famille.

 

 

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