His life's dead

Chapitre 8 : Rôdeur ou pas?

2359 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour il y a environ 9 ans

 

PDV Daryl

 

Ce stupide cheval m'avait fait tomber  et j'ai dut tomber sur une bonne dizaine de mètre avant de m'écrouler contre la berge du ruisseau. J'avais fichtrement mal, je levai ma tête pur voir ce que j'avais et vis une flèche de planté dans mes côtes.

 

-Putain de merde!

 

Je sortis tant bien que mal de l'eau et pris les manches de la chemise pour me faire un garrot au-dessus de la flèche. Je regardai en haut et me tins les côtes en me levant. Je pris une branche et me retournai au son des craquements de branche. Je voulu prendre mon arbalète, mais me rappelait qu'elle était tombé à l'eau. Je retournai donc la chercher et la trouva grâce à la branche. Je revins sur la berge et je décidai à escalader les dix mètres qui me séparaient de la terre ferme. Au moindre effort, je grimaçai tellement la douleur était grande. Je prenais de grande inspiration et me tirai à l'aide de petit arbre.

 

J'essayai de planter de nouveau la branche, mais la lança en bas.

-T'as fait la moitié, fait pas ta gonzesse. Dis-je pour moi-même

 

Je tirai pour monter un peu plus haut et ma main glissa me faisant retomber en bas m'arrachant un cri de douleur. Le soleil me tapa au visage et j'avais les yeux fermés. Je vis une forme flou et reconnue Merle.

 

-Pourquoi t'as pas retiré la flèche abrutit. T'aurais pu faire un meilleur garrot. Me lança Merle

-Merle...

-Qu'est-ce que tu fous ici? Tu faisais de la tire au billot.

-J'ai eu une sale journée frangin

-C'est toi qui a eu des emmerdes, moi qui a essayé pendant toutes ses années de faire de toi un homme. Résultat, regarde-toi étendue au sol plein de boue comme une vieille capote. Tu vas crever ici frérot. Tout ça pour quoi?

-           Une gamine...La gamine a disparue

-           Tu t'intéresses aux p’tites filles maintenant?

-           Va...ferme-là

-           Parce que j'ai bien vu que tu ne cherchais plus c'pauvre vieux Merle.

-           J'ai tout fait pour te retrouver frangin...

-           T'as tout fait? Mon cul! Tu m'as laissé tomber et tu t'es tiré comme une gonzesse.

-           C'est toi qui t'es tiré. Tout ce que tu avais à faire c'était d'attendre qu'on revienne te chercher. Rick et moi, on est revenue te chercher tu sais. Dis-je hochant faiblement la tête

-           Tu parles de ce Rick qui m'a menotté sur ce putain de toit c'est bien ça? Le Rick qui à forcer à me couper la main, on parle bien du même? T'es sa pute maintenant?

-           Chu la pute de personne

-           T'es qu'un pauvre bouffon, voilà c'que t'es! Tu sers de larbin à une bande de petites tarlouses, de nègres et de démocrates. T'es qu'un pauvre taré de cul terreux, voilà c'que t'es! Ces enfoirés ce foutent de ta gueule quand t'es pas là, mais ça tu le sais déjà. Je vais te dire une bonne chose mon p'tit gars, un de ces quatre ils vont s'débarrasser de toi comme un tas de merde de chien coincé sous leurs godasses.

 

Je penchai ma tête sur le côté, quand Merle empoigna ma chemise de sa main.

-           Hey! Ce n’est pas ta famille, t'es pas de leur sang. Si t'aurais des couilles tu retournais là-bas et tu le fumerais ton pote Rick. Écoute bien ce que je vais te dire; personne n'en n'aura jamais rien à fourtre de toi à part moi frérot. Personne  ne t’entend! Allez relève-toi avant que je te défonce la gueule, réveille-toi!

 

Merle me donna quelques coups de pieds dans les jambes son regard toujours rivé sur moi. Il s'était mis à tirer sur ma jambe et j'osais à peine bouger.

 

-Allez bouge-toi! Allez

 

Je relevai ma tête vers Merle et ne vis qu'un rôdeur, je le repoussai d'un coup de pied  et lui planta une branche dans le crâne. Je me reculai et retira la flèche d'un seul coup de mes côtes, chargeai mon arbalète et tirai sur le deuxième rôdeurs. Je me remis sur le dos et respirai à grand coup avant de retomber inconscient.

 

Quand j'ouvris les yeux pour de bon, je m'assis et refis mon garrot.

 

-Il avait raison ce pouf. Soufflai-je.

Je chassai un écureuil le mangea et me releva. Je fis un collier avec les oreilles des rôdeurs qui m'avait attaqué et me remis à escalader la pente. Je regardai le ciel et vis que le soleil commençait à baisser dans le ciel.

 

  • Tu ne vas pas te laisser béqueter par ses charognards!

 

Je levai mon regard et vis de nouveau Merle.

 

-Qu'est-ce qui va pas Darylina? Dit-il ricanant. T'as déjà tout donné? Balance ton sac avant et grimpe

-J'préférais quand t'avais disparu!

-Ça va l'prend pas mal. Chuis ton côté!

-Ah et depuis quand?

-Depuis l'jour de ta naissance p'tit morveux, il fallait bien que quelqu'un s'occupe de l’avorton que t'étais!

-           Tu ne t’es jamais occupé de moi. T'as une grande gueule, mais t'as jamais été là. T'es même pas là en ce moment, y'a des trucs qui change jamais.

-           J'vais te dire la vérité, j'suis aussi réel que ton chupacabra.

-           C'est c'que j'ai vu

-           Je suis sûr que les champignons que t'avais mangé n'y était pas pour rien.

-           Tu vas fermer ta grande gueule!

-           Ou sinon quoi dis-moi? Tu vas monter et me foutre ton poing sur la gueule. Et bien vas-y j’attends, approche-toi si t'es pas une couille molle. Hey! Enlève moi c'est putain de talons aiguille et grimpe! Allez... si j'étais toi j'arrêterais de me faire chier, parce que de toute façon t'arrivera jamais en haut.

 

Je me cramponnai eux branches à proximité et me donnai une poussée.

 

-Allez, viens t'en p'tit frère, chope la main de ton pote Rick.

 

J'arrivai enfin tout en haut et me relevai près à sauter sur Merle.

 

-Allez c'est ça barre-toi, tu vaux rien.

 

Je remis mon arbalète sur mon dos et repris la direction de la ferme. J'allais y arriver quoi qu'il arrive. Je devais donner la poupée à Carol et je devais voir Sarah. Après deux heures de marche, je sortis enfin du bois, m'avançai vers la ferme, boitant et faisant traîner mon arbalète au sol. Je vis quelques personnes s'approcher et je me stoppai. Je vis alors Rick pointer son fusil vers moi.

 

-           C'est la troisième fois que tu pointes un flingue sur moi. Crachai-je. Tu vas te décider è tirer ou quoi!?

 

Je les vis baisser leurs armes et une balle m'accrocha la tête me faisant tomber au sol. J'étais complètement sonné. J'entendis seulement Rick crier et le senti me prendre par les épaules, aidé de quelqu'un d'autre.

 

-J'déconnais en disant ça.

 

Les gars me transportèrent dans une chambre de la maison et Hershel me soignait.

-           J'l’ai trouvé là-bas au bord de la rivière, elle a dut la faire tomber en voulant traverser. Dis-je parlant de la poupée

-           Ça réduit de moitié la zone de recherche. Ajouta Rick

-           C’n’est pas la peine de me remercier. Dis-je sarcastiquement

-           Alors qu'est-ce que ça dit? Demanda Rick à Hershel

-           Je n'aurai jamais cru qu'on serait aussi vite à court d'antibiotique. Vous avez une idée de ce qui est arrivée à mon cheval?

-           Celui qui a failli m'tuer? J'espère qu'il a quitté l'pays.

-           On l'avait baptisé Nellie la nerveuse. J'vous aurais dit qu'elle était revêche, si vous aviez pris la peine de demander. C'est un miracle que vous ayez réussis à survivre aussi longtemps.

 

Ils quittèrent la chambre me laissant seul et je pus enfin souffler un peu. J'entendis alors par la fenêtre quelqu'un crier après Andrea et je me doutais bien de qui cela pouvait bien être. Même pas cinq minutes plus tard Sarah débarquait dans la chambre, marchant...sur ses deux jambes? Elle s'installa sur la chaise à côté du lit et me fixa les larmes aux yeux.

 

-J'ai cru que t'étais mort! S'exclama-t-elle

-Je suis plus endurant que ça. Dis-je un sourire en coin. Alors, t'as fait quoi de ta journée?

-J'ai aidé Lori et Carol à faire le souper et Hershel m'a donné une prothèse pour ma jambe. Je voulais te faire une surprise, mais tout es gâché.

-On s'en fou, je suis vraiment content que tu puisses marcher de nouveau.

-Rick m'a aussi proposé de faire le cours de tir avec les autres, mais j'ai refusé. Dit-elle baissant la tête

-Pourquoi? Il faut bien que tu apprennes à te défendre.

-Je sais, mais j'aimerais mieux apprendre à utiliser un arc. Ajoute-t-elle timidement

-J'pourrai t'apprendre demain. C'est sûr que mes mouvements vont être réduits, mais on peut essayer.

-Oh merci Daryl. Dit-elle déposant un baiser sur mon front

 

Elle se figea et vira rouge pivoine évitant mon regard. Elle se dirigea vers la porte et l'ouvrit.

 

-Je...je vais aller souper...les autres...doi...doivent m'attendre... Bégaya-t-elle

 

Elle referma la porte derrière elle et je rigolai un peu. C'était fou comme un rien la rendait timide. Une trentaine de minutes plus tard la porte de la chambre s'ouvrit de nouveau et je me retournai pour voir qui s'était.

 

-Je t'aie apporté à manger. Me dit Carol. Tu dois mourir de faim

 

Je me reculai un peu la voyant se pencher vers moi et elle déposa un baiser sur mon front.

 

-Fait gaffe j'ai des points de suture.

-Il faut que je te dise quelque chose.

 

Je me retournai de nouveau pour la regarder et attendit qu'elle me dise ce qu'elle avait à me dire.

 

-Tu as plus fait pour ma fille aujourd'hui que son père en a fait toute sa vie.

-J'ai seulement fait ce que Rick et Shane aurait fait.

-Je sais, tu es tout aussi généreux qu'eux. T'as rien à leur envier.

 

Elle referma la porte derrière elle, me laissant avec un étrange sentiment me parcourant le corps.

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