La vie n'est plus la même...

Chapitre 48 : Alors là...

4100 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 22/02/2016 21:46

En plein milieu de la nuit, et comme à mon habitude, je me levais de mon lit, laissant un Shane complètement endormi pour sortir dehors. Après l’annonce de la mort d’Aiden, ainsi que de celle de Noah, tout le monde était sous le choc. Et Tara, la pauvre, heureusement, elle était dans un état stable. Mais ces nouvelles nous avaient tous affectés, et plus particulièrement Glenn. Après le choc qu’il avait subi, il lui fallait une aide précieuse. Personne, pas un bruit, pas un chat, et seulement Sasha qui était postée dans la tour. Comme depuis un sacré bout de temps d’ailleurs. Je sais que ma visite n’allait pas lui plaire mais je n’en avais que faire. Elle avait besoin d’aide, et qu’elle le veuille ou non, j’allais la lui apporter. 

 

Sasha : J’ai pas besoin de compagnie.

Moi : Contente de te voir. Et si je suis là, c’est pas pour te tenir compagnie. J’ai besoin de me refaire la main. 

Sasha : -ris- Te refaire la main ? T’es meilleure au sniper que moi.

Moi : Un sniper n’est jamais parfait. Il a toujours besoin de se surpasser. 

 

Elle de son côté, moi du mien, la surveillance de l’endroit était optimale. Rien à signaler, mais du côté de Sasha, quelques rôdeurs firent leurs apparitions. Tout de suite descendus par ma collègue. 

 

Sasha : Tu peux descendre s’il te plaît ? J’ai besoin d’être seule.

Moi : Rêve. 

Sasha : Athena, descends de cette tour.

Moi : T’as pas à me donner d’ordres.

Sasha : Descends de cette putain de tour ! 

Moi : Sinon, tu vas faire quoi, mmh ? Me coller une droite ?

Sasha : M’y force pas.

Moi : Ben vas-y. –ouvre les bras- T’attends quoi ?

 

Sasha ne répondait pas, et elle reprit sa place.

 

Moi : Tu sais quoi ? Je vais descendre de cette putain de tour, comme tu dis, tout simplement parce que ton frère n’aurait pas aimé que je te colle une gifle. 

 

Avant qu’elle ne lance une phrase cinglante, j’étais déjà descendue, prête à faire ma petite ronde du soir. Au loin, alors que je croyais que tout le monde dormait, j’apercevais Glenn et Rick sur le perron de la maison. Glenn adossé à une poutre, et Rick agenouillé devant lui.

 

Moi : Tout va bien, les gars ?

Glenn : On va leur mon... Oh, Athena.

Moi : Désolée, je vous coupe, continuez. 

Glenn : -à Rick- On va leur montrer. 

Rick : Je ne sais pas s’ils peuvent le voir. Comment sont les choses réellement. Je ne sais pas s’ils sont prêts. 

Glenn : Ils n’en ont pas assez bavé.

Rick : On doit être là. 

Moi : Pardon, mais Glenn a raison. Ces gens ne savent sûrement pas ce qu’est la vie dehors. On en a trop vu pour laisser des cons pareils nous dominer ! 

 

Rick ne me répondit pas, et m’ignorant froidement, il continua sa discussion avec Glenn. 

 

Glenn : Il le faut.

Rick : En effet. Mais leurs règles, nous n’y répondrons pas. Et je ne suis pas le seul à le penser. –me regarde- Qu’est-ce que tu en penses ?

Moi : Ah parce que je peux parler maintenant ? Tu demandes ça à une femme qui dort avec un fusil de précision sous son lit, je te signale. Alors les règles, ils peuvent se les mettre au cul. 

Rick : Là, j’approuve. –me sourit- 

Glenn : Nous sommes eux, Rick. On l’est maintenant.

Moi : -regarde aux alentours- On a jamais été comme eux, et on le sera jamais. 

 

Rick ne disait rien, comme s’il semblait touché de cette phrase.

 

Glenn : Noah croyait en cet endroit. 

 

Rien que d’entendre le nom de Noah, je me figeais sur place, comme dégoûtée de repenser à ce qui avait bien pu se passer dans cet entrepôt. Même le fait de savoir Nicholas en vie me dégoûtait au plus haut point. Mais je ne pouvais rien faire, étant donné que je n’avais rien vu de tout ça. Mais Glenn disait la vérité, j’en aurais mis le reste de mes doigts à couper. 

 

Glenn : Je te le dis, Rick, on doit faire en sorte que ça marche.

 

Rick se releva, avant de me déposer un baiser sur la joue et de s’en aller vers l’autre maison. Glenn resta assis, et regarda par terre, toujours avec cet air perdu sur le visage.

 

Moi : -pose ma main sur son épaule- J’imagine ce que tu as vécu.

Glenn : Je l’ai vu mourir. J’ai vu ce gamin mourir.

 

Je ne pouvais m’empêcher de serrer mon ami dans mes bras.

 

Moi : Tu devrais aller dormir un peu, Maggie s’inquiète pour toi, et elle t’attend. Va. Je dirai que tu es parti te coucher.

Glenn : Et toi ? Tu restes dehors ? A cette heure ci ?

Moi : Ouais. –souris timidement- Sasha a besoin d’une légère escorte, et Shane prend toute la place dans le lit.

 

Glenn se mit à rire, tandis que je continuais ma ronde. Le lendemain matin, alors que je n’avais presque pas dormi de la nuit, je me trouvais sur le perron de la maison quand Shane sortit et me prit dans ses bras.

 

Shane : Je t’ai pas entendue te lever.

Moi : Normal, j’ai pas dormi. J’ai fais ma ronde, et je suis revenue il y a seulement une heure. Je t’ai embrassée la nuque et j’ai déjeuné avec Rosita et Eugène.

 

Il m’embrassa avant de prendre un air inquiet.

 

Shane : Qu’est-ce que tu as sur la joue ?

Moi : Hein ?

Shane : On dirait que quelque chose t’a griffée.

Moi : Oh, c’est rien, sûrement une branche ou une connerie dans le genre. –l’embrasse- Tu prends bientôt ton service ?

Shane : D’ici vingt minutes, le temps de boire mon café, et de m’habiller.

Moi : Hmm... J’aime tellement te regarder de dos quand tu pars au boulot.

Shane : -me flanque une main aux fesses- Vicieuse.

Moi : Moi aussi, je t’aime, cow-boy. 

 

Vu qu’aujourd’hui, je n’étais pas de garde, je me décidais à aller me promener un peu en dehors de la ville. Les rôdeurs me manquaient à moi aussi, et en avoir quelques uns en face à face ne me ferait que du bien. Une fois sortie, et arrivée en pleine forêt, ma seule distraction à cet instant était le moindre bruit qui pourrait s’offrir à ma portée. Je grimpais dans un des arbres les plus volumineux avant de me poster. Mais les seules présences qui arrivèrent furent celles de Michonne et Rosita.

 

Rosita : C’est la première fois que je sors depuis qu’on est ici.

Michonne : Moi aussi.

 

Ne voulant pas les effrayer, j’épiais leur conversation.

 

Michonne : Je ressens déjà une différence. 

Rosita : C’est une bonne chose. 

Michonne : Je sais pas.

 

Mais qu’est-ce qu’elles cherchaient au juste ? Se balader dans la forêt alors qu’elles n’étaient jamais sorties ? Quelque chose me paraissait bizarre. 

 

Rosita : Depuis l’histoire d’Eugène, après avoir découvert son mensonge, je... j’étais foutue. Foutue parce que j’ai perdu quelque chose. T’as l’air foutu parce qu’on a trouvé quelque chose.

 

Il était temps pour moi de faire mon entrée. Sautant de l’arbre sur lequel j’étais perchée, les deux femmes sursautèrent, et il s’en fallut de peu pour que je ne me prenne un coup de couteau par Rosita.

 

Rosita : Mais t’es complètement tarée !

Michonne : J’avais complètement oublié que tu chassais depuis les arbres.

Moi : On peut savoir ce que vous foutez là ?

Michonne : Sasha. 

Moi : Oh merde... J’y pensais plus à Sasha. Depuis cette nuit. 

 

Un peu plus tard, alors que nous avancions toujours, nous tombions sur un rôdeur complètement avachi sur une souche d’arbre, impact de balle derrière la tête. Michonne s’en approcha, examina le crâne du mort avant d’en conclure que Sasha les chassaient. Sasha était bizarre depuis la mort de Tyreese, mais cette obsession à chasser les rôdeurs devenait problématique. Dans une espèce de traque, les deux femmes et moi même retournions à notre recherche de Sasha. Je ne sais pas combien de temps nous avions mis avant de la trouver, toute seule, sniper en main, et tuant les morts qui se mettaient en travers de sa route.

 

Sasha : Repartez.

Michonne : Qu’est-ce que tu fais ? 

Sasha : Je suis fatiguée de jouer la défensive.

Moi : Et tu crois que c’est en traquant des cadavres ambulants que ça va t’apaiser ? Sérieux... 

Michonne : -à Sasha- Et alors, tu vas tous les tuer ?

 

La réponse à laquelle nous nous attendions sortit de sa bouche comme une évidence.

 

Sasha : Oh que oui. 

 

Prête à en découdre avec le troupeau de rôdeurs qui fonçait droit sur nous, Sasha s’empressa de viser et d’abattre les morts un à un. Je me postais à ses côtés, Michonne également. Rosita avait son poignard dans les mains, prête, elle aussi, à en tuer quelques uns. 

 

Rosita : On doit s’en aller ! 

Sasha : Vous, oui ; moi, non. J’ai pas besoin de vous.

Michonne et moi : -ensemble- C’est pas pour toi. 

 

Toutes les quatre alignées, un flot de balles s’en suivit pour descendre l’intégralité des rôdeurs. Rosita se chargea des plus proches à l’aide de son poignard, en leur cassant les jambes et poignardant leur tête. Les balles fusaient, et cette fois ci, l’adrénaline des moments comme celui ci remontait. Plus elle remontait, et plus le bonheur revenait. Ce qui me fit sourire. Plus ils en mourraient, et plus les balles fusaient. Mais Sasha se retrouva chargeur vide. Trop pressée de recharger, elle dut lâcher son fusil et prendre son couteau pour en poignarder un en pleine tête. Mais un autre rôdeur s’empara d’elle et la fit tomber au sol. Se débattant comme possible pour récupérer son arme, Sasha ne s’attendait pas à ce que Michonne abatte le rôdeur qui était au dessus d’elle. Et dans un regard choqué, elle incendia Michonne.

 

Sasha : Je l’avais ! Pas besoin de ton aide.

 

Elle refusa même la main tendue de cette dernière.

 

Moi : Va falloir descendre d’un étage, ma vieille. T’es passée près de la mort, là. 

Sasha : Je vous ai dis de partir. 

Rosita : On ne l’a pas fait ! Tu aurais pu te faire tuer. 

 

Sasha était à bout de souffle, mais ses yeux noirs ne quittaient pas ceux de Michonne. 

 

Sasha : -à Michonne- -la pointe du doigt- Toi... tu ne peux rien faire. Ça a marché pour toi.

 

Rosita et moi étions offusquées des propos que tenait Sasha. 

 

Sasha : Tu vois pas ça ? 

 

Michonne restait de marbre devant Sasha, l’air aussi froide qu’une tombe.

 

Sasha : -à Michonne- Tu ne peux pas m’aider. –nous regarde- Vous non plus. Personne ne peut m’aider. 

 

Dans un élan de colère, la jeune femme se mit à pleurer. 

 

Sasha : Noah... Je lui ai dit qu’il n’y arriverait pas. –souffle et nous regarde- 

 

Sans un bruit, Sasha repartit prendre ses affaires un peu plus loin, et retourna du côté d’Alexandria, nous trois sur les talons. Michonne et Rosita ne disaient rien, étant donné que le moment était déjà plus que gênant. Ce fut en silence que nous regagnions la ville, toutes trois nous séparant et allant chacune de notre côté. Tandis que j’allais vers la maison, en allumant une cigarette, je vis Rick se tenir debout devant le garage de Jessie, et ces deux derniers n’échangeaient pas des commodités habituelles. 

 

Rick : Je ne laisserais pas ça arriver.

 

Je décidais de rester à l’écart, au risque de couper court au débat, et d’entraîner une énième crise. 

 

Jessie : Pourquoi tu t’en soucies ? 

 

Je savais que Rick lui avait dit à propos de Pete. Et ce moment me rappelait les paroles de Shane envers Carol, dans le camp situé à la sortie d’Atlanta, dans les montagnes. 

 

Jessie : Pourquoi est-ce si important pour toi ? Maintenant ? Tu as réussi. Tu as un foyer pour tes enfants. Rick... Qu’est-ce que tu fais ? 

Rick : J’essaye d’aider. 

Jessie : Je ne sais pas.

 

Le ton montait entre deux, et ce fut au moment où je décidais d’intervenir que Shane et Abe arrivèrent.

 

Abraham : Un souci ?

Moi : Chut... Vaut mieux pas les déranger.

Shane : J’aime pas ça... Son connard de mari la bat, elle va finir par se faire tuer.

Moi : Bébé, Pete n’est pas Ed. Il aura du répondant. Y’a eu assez de morts pour que tu t’en mêles.

Abraham : Elle a raison. 

 

La conversation continuait plus loin.

 

Jessie : Je suis mariée ! Je peux prendre soin de moi. Nous devons prendre soin de nous-mêmes. 

 

Des bruits de pas se firent entendre, ainsi que celui de la porte du garage qui se refermait. Nous avancions tous trois vers le shérif, histoire de comprendre ce qu’il pouvait bien se passer, mais ce dernier resta impassible, et repartit au loin, ne gardant que Shane avec lui.

 

Abraham : Ces deux là...

Moi : Tu sais, Shane est le seul qui puisse comprendre Rick. Ils se connaissent depuis trop longtemps pour ignorer le lien qu’il y a entre eux.

Abraham : Tu as un mari formidable. 

Moi : Je sais, va, je sais. Et toi ? Rosita ? Ça va ?

Abraham : -sourit- Mieux que jamais. 

Moi : -souris- Contente de l’entendre. 

 

Nous repartions de notre côté, quand soudain, Rick et Shane, quelques mètres devant nous, allèrent directement dans la maison de Jessie.

 

Abraham : Je vais aller voir. Va dans la tour, tu auras une meilleure vue s’il y a un problème.

 

Directement, je courrais en direction de la tour pour m’y poster et avoir une vue plus large sur les évènements. Depuis la maison de Pete et Jessie, le ton semblait déjà monter encore plus, mais rien ne se passait. Abe et Shane étaient à l’extérieur, guettant le moindre petit geste. J’observais à travers leur fenêtre, quand je vis Pete diriger une droite vers Rick qui l’évita de justesse, avant de lui en assener une. Jessie hurlait pour les arrêter, mais rien n’y fit. Les deux hommes se retrouvèrent dehors, Pete projeté à travers sa fenêtre. Je ne bougeais pas, car de mon côté, et de la hauteur à laquelle je me trouvais, il m’était impossible de faire cesser ce raffut sans blesser l’un des deux hommes. Mais ma patience allait être récompensée. Rick traîna Pete dans la rue, avant de lui assener des crochets du gauche en plein visage. Les deux hommes se frappaient mutuellement, et ceux qui étaient dehors essayaient de les séparer. Shane tenta de soulever Rick, mais se retrouva projeté à terre d’un violent coup de poing. Jessie se rua sur Pete à son tour, mais elle aussi fut mise à terre par une violente gifle, ce qui fit bouillonner le sang de Rick.

 

?? : Va les voir, je me charge de la garde.

 

Sasha arrivait, et aussi descendue, Reg cria le nom de sa femme, avant de courir voir ce qui se passait. Je courrais aussi, vérifiant que Shane n’avait rien de cassé, mais son nez était vraiment en très mauvais état. Du sang plein son uniforme, il se leva avant de me rassurer, et pria pour que les deux hommes arrêtent. Sam s’était réfugiée avec Carol, au loin, tandis que j’aidais Jessie à se relever. Cette dernière pleurait. La consolant comme possible, je demandais à Carol de les emmener loin de là pour qu’ils ne voient plus rien. Tout le monde avait beau crié comme pas possible, les deux hommes se rouaient de coups à n’en plus finir. Jusqu’à ce qu’une idée me vienne en tête. Prenant mon fusil, je tirais une balle à quelques centimètres d’eux, pensant les faire s’arrêter, mais ça n’avait pas marché. La violence des coups et des cris avait attiré tout le monde. Même Carl, essayant d’arrêter son père, se retrouva projeté à terre à son tour. Shane le releva immédiatement, avant de s’en aller avec lui au loin. Tandis que personne ne bougeait, Rick prit Pete entre ses genoux et lui serra le cou de plus en plus fort, l’air déterminé que tout le monde lui connaissait si bien sur le visage. 

 

?? : Arrêtez ça ! 

 

Glenn et Nicholas arrivèrent comme deux fusées, tandis que Reg et Deanna arrivèrent sur les lieux. 

 

Deanna : Arrête maintenant. 

Rick : -à Pete- Touche-les encore une fois, et je te tuerai.

Moi : Ça suffit, Rick !

 

L’attrapant par la veste de toutes mes forces, je le tirais vers moi, mais je ne m’attendais pas à ce qu’il m’assène un violent coup de poing en plein visage. Le craquement qui avait retenti m’avait figée, et Rosita fut choquée de me voir autant saigner. Rick se re rua sur Pete, mais Deanna en décidait autrement.

 

Deanna : Merde ! Rick ! Je t’ai dis d’arrêter ! 

Rick : Ou quoi ?

 

Le visage en sang, il pointa son arme sur nous tous. Tous firent un pas en arrière, tandis que j’essuyais le sang qui coulait de mon nez. 

 

Rick : Vous allez me jeter dehors ?

 

La folie qui régnait ne faisait qu’augmenter la colère que je ressentais. 

 

Deanna : Baisse ce pistolet, Rick. 

Rick : Vous ne comprenez pas ! Aucun de vous ! 

 

Rosita se penchait vers moi.

 

Rosita : Tu as le nez cassé.

Moi : Je sais, mais maintenant, j’en fais une affaire personnelle, du shérif.

Rick : Nous savons ce qui doit être fait, et on le fait.

Rosita : -me chuchote- Tu devrais aller te faire soigner.

Moi : Pas avant de lui avoir rendue la monnaie de sa pièce. 

 

Le fait que mon meilleur ami venait de me frapper m’avait envahie de haine. 

 

Rick : Nous sommes ceux qui survivent. –à Deanna- Tout ce que vous faites, c’est rester assise, organiser, hésiter. Vous faites semblant de savoir ce que vous faites, alors que non.

 

Deanna le regardait sans dire un mot, tandis que ma respiration s’accélérait.

 

Rick : Vous espérez que les choses ne soient pas comme elles sont. Vous voulez vivre ? Vous voulez que cet endroit perdure ? Votre manière de faire les choses, c’est fini. Les choses ne s’arrangent pas juste parce que vous le souhaitez. A partir de maintenant, nous devons vivre dans le monde réel.

 

Il était temps que je mette en place ma vengeance.

 

Moi : -me relève- Alors ce que tu vas prendre dans la gueule va bien être réel.

 

Enragée comme personne, je pris mon courage à deux mains et assénais un violent coup de poing à Rick en plein visage. Celui ci tomba à terre avant de se relever.

 

Deanna : Cela n’a jamais été aussi clair qu’en ce moment même. 

Rick : -la regarde- Quoi, moi ? Tu... –ris- Tu veux dire moi ? Votre manière de faire va détruire cet endroit. Ça va tuer des gens. Ça a déjà tué des gens. Je ne vais pas rester là à regarder que ça se produise. Si on ne se bat pas, on meurt. 

 

Tout le monde détourna le regard vers Michonne qui arrivait vers nous, en tenue de service. Elle se dirigea vers Rick, et le temps qu’il commence sa phrase...

 

Rick : Je ne vais pas rester là à......

 

Elle lui donna un violent coup de poing qui le fit s’évanouir sur la route. Devant nos regards choqués à tous, elle prit son arme, et se dirigea vers moi pour examiner mon nez.  

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