La vie n'est plus la même...

Merle : Ouh, entreprenante, la coquine ! Viens avec moi, ma jolie, laissons ces deux là ici, et on va tirer un petit coup dans un coin, hein, dis, t’en penses quoi ?

Sa phrase m’avait donné un frisson plus que dégueulasse en travers du dos. Mais mon pied n’avait pu se contrôler pour atterrir dans ses bijoux de famille.

Moi : Avant que tu ne puisses tirer quoi que ce soit, les raisins secs qui te servent de couilles seront réduites à l’état de pâtée pour rôdeurs, tu m’as bien comprise, sac à merde ? Allez, debout, et libère le ! –montre Glenn- VITE !

Merle s’exécuta en grognant, toujours dans ma ligne de mire. 

Moi : -à Glenn- Attache le avec ça. –lui lance une corde- Et garde le près de toi. On va aider Maggie. Maggie ? Tout va bien ?

Cette dernière nous ouvra la porte.

Maggie : Oui. Et bien joué.

Moi : -clin d’oeil- Allez, on dégage. Et toi... –regarde Merle- Je te préviens que si tu t’amuses à jouer au con, ta tête saute. Maggie, tu as vue Michonne ?

Glenn : Athena, Andrea...

Moi : -à Glenn- Est ici, je sais. Pas la peine de m’annoncer la peste bubonique, je l’ai eue en pleine face. 

Merle : T’as du voir la blondinette avec le Gouverneur, alors.

Moi : Ta gueule ! On avance.

Mais au bout de deux pas faits, Andrea se rua vers nous, pointant son revolver sur moi.

Moi : Baisse pas, pétasse.

Andrea : Qu’est-ce que tu fous là ? Si Philip te voit, il va tous vous tuer !

Moi : Autant crever que de revoir ta gueule de fouine encore une fois. Laisse nous passer. 

Je la poussais violemment, et elle laissa place à Michonne qui courrait.

Moi : Michonne ! Tout va bien ?

Michonne : Ça va. T’as attrapé Merle ? Bien joué.

Moi : Trop simple. Comme attraper une mouche avec du miel. Bon, maintenant, ton dernier choix. Soit tu restes avec... –regarde Andrea- Ça. Ou tu repars avec nous.

Michonne fixa Andrea avec des yeux ronds, lui suppliant de venir avec elle du regard. Mais cette dernière ne semblait pas du même avis.

Andrea : Je peux pas.

Moi : Ça m’aurait étonnée. La putain reste ici, nous, on se casse. Michonne ?

Michonne : ... Je viens avec vous.

La vue de cette ville me donnerait envie de vomir.

Moi : Allons-y.

Andrea : DES INTRUS !

MERDE ! Cette salope n’a pas pu retenir sa langue ! En une fraction de seconde, notre discrétion était ruinée. Une seconde, et Andrea se retrouvait à terre sous une gifle violente de ma part. Une autre seconde, et nous étions tous quatre en train de courir dans la ville qui nous recherchait. Jusqu’à ce qu’une voiture nous barre la route, trois hommes en sortant, dont l’un deux que je reconnaissais très bien.

Le Gouverneur : Que faites-vous ici ? Et pourquoi Merle est attaché ?

Moi : Déjà... Devant une dame, on dit bonjour, quand on est poli. Mais apparemment, ta mère ne t’a pas appris la politesse. –tire à quelques millimètres de son pied- Si je suis là, c’est pour ramener ces deux jeunes gens que tu as kidnappés. Je les ramène chez moi, que tu le veuilles ou non. Et tu n’y peux rien. Parce que tu ne feras rien... Gouverneur.

Le Gouverneur : -rit- Ici, tu es dans ma ville. Mes choix, mes règles, ma ville. Alors... –pointe son AUG sur moi- Tu ferais mieux de te rendre, si tu veux garder la vie sauve.

Ne le lâchant plus des yeux, je lançais un revolver à Maggie, tout en demandant à Glenn de mettre Merle dans le coffre de la voiture. Ce qu’elle fit, sans que personne ne bouge, bizarrement.

Glenn : Athena...

Moi : Fais ce que je te dis ! 

Il s’exécuta, et tous trois partirent dans la fumée de la nuit tombante.

Le Gouverneur : Eh bien, je vois que ce cher Rick a trouvé quelqu’un aussi dévoué à son clan que lui. Mais sache une chose, Athena...

En s’approchant de moi, le Gouverneur ne prenait pas conscience qu’il faisait la pire erreur de sa vie.

Le Gouverneur : Toi et ton groupe allez tous mourir.

Grosse erreur.

Moi : Pas si je vous crève tous avant. 

D’un seul geste, je lui donnais un violent coup dans les genoux et tirais sur le réservoir d’essence de sa voiture avant d’hurler pour que Glenn démarre la voiture. Ce dernier l’ayant fait, il freina devant moi.

Moi : Les grenades !Il

Il ouvra la fenêtre pour me passer deux grenades, que je m’empressais de dégoupiller pour les lancer dans Woodbury. 

Maggie : Ca va rameuter les rôdeurs !

Moi : C’est le but ! On se tire !

Une fois tous montés dans la voiture, nous partions en direction de la prison. Maggie encore choquée de ce qui lui était arrivé, Michonne n’ayant pas pu retenir Andrea, et Glenn qui était salement amoché. Arrivés à la prison, le portail s’ouvrit, laissant place à Daryl, Rick et Hershel qui se ruaient vers nous.

Rick : Les voilà !

Shane : ATHENA !

Ce dernier ne me laissa même pas le temps de descendre de la voiture qu’il se ruait vers moi.

Moi : -le serre dans mes bras- Tout va bien. J’ai réussi à sortir les quatre de là.

Rick : -nous regarde- Ça va ?

Les amoureux ne donnèrent pas de réponse. Hershel arriva vers eux pour les serrer tendrement dans ses bras. Beth fit de même, en larmes.

Shane : -me regarde- J’ai cru que t’allais y rester.

Moi : Je t’avais promis de revenir avant la nuit, non ? Et regarde, le soleil n’est même pas totalement couché.

Rick : Merci, Athena.

Moi : C’est pas tout, j’ai une surprise pour vous ! Enfin, deux. Et la première est spécialement pour Dixon.

Daryl : Quoi ?

Maggie ouvrait le coffre de la voiture pour tirer Merle de là, enlevant sa cagoule, il regarda autour de lui pour finir par fixer son frère avec des yeux ronds.

Daryl : Merle...

Michonne : Merle était au service du Gouverneur, il a voulu tuer Glenn avec un rôdeur, cet enfoiré.

Daryl : -à Michonne- Doucement avec mon frangin, toi ! –me regarde- Lâche le.

Moi : Seulement quand Rick ira l’enfermer dans une cellule. –à Rick- Tu peux faire ça, shérif ? Je voudrais pas que ce gros porc persécute encore quelqu’un.

Daryl décidait de se résigner et accompagna Rick enfermer Dixon dans le bloc. Ce dernier me gratifia de mots d’amour à sa manière, ce que je n’avais même pas remarqué.

Shane : -se frotte la tête- Jamais j’aurai cru que Merle était avec eux.

Moi : Et attends, c’est pas la meilleure.

Shane : Mmh ?

Moi : Retiens ton souffle. Andrea est en vie, et elle est, elle aussi, avec eux.

Rien que les yeux de Shane en disaient long.

Glenn : Athena ?

Moi : Mmh ?

Glenn : Merci. On ne voyait plus le moment de notre retour. Et merci pour le... enfin, le rôdeur.

Moi : C’est rien, au moins, vous êtes en vie, c’est l’essentiel. Tiens, tant que j’y pense, Maggie, elle est où ? Faut que je lui parle.

Glenn : Partie avec son père et Beth. Shane, t’as rien de prévu ? Tu peux me montrer comment je dois nettoyer mon flingue ?

Shane : J’arrive.

Glenn partit à son tour vers le bloc, nous laissant seuls, Shane et moi.

Shane : Pourquoi tu dois parler à Maggie ?

Moi : Il s’est passé un truc pas net. Et quand j’ai vue sa tête à la sortie de la voiture, y’a qu’une femme qui peut comprendre ce qu’il se passe, et j’pense pas qu’elle irait en parler à sa soeur.

Shane : -soupir- Essaye de la ménager, mon coeur.

Moi : J’vais faire de mon mieux. –l’embrasse-

Et sur cette idée, nous partions rejoindre les autres dans le bloc pour un dîner bien mérité.