La vie n'est plus la même...
Chapitre 10 : Tiens, une âme en peine...
3900 mots, Catégorie: M
Dernière mise à jour 22/02/2016 00:47
Daryl : Qu’est-ce que tu veux faire ?
Moi : Va m’en chercher un.
Lorsque nos regards se croisèrent, Daryl avait de suite comprit le fond de ma pensée. Et ce fut quelques minutes plus tard qu’il revint avec un rôdeur solidement attaché au bout d’une perche.
Daryl : Le jouet de la demoiselle.
Moi : Merci !
En prenant le rôdeur de la plus grande précision et attention possible, j’avais remarqué que les regards des prisonniers avaient changés. La peur les habitait, même dans le regard de Tomas, bien qu’il ne laissait rien apparaître.
Moi : Tiens, mon pote, régale toi !
En un seconde, le rôdeur se ruait sur Tomas, qui, ne pouvant rien faire, hurla sous la douleur. Mais quand bien même, d’un coup de perche, je rattrapais le rôdeur fermement.
Moi : T’as cru que j’allais le laisser te dévorer entièrement ? Non... –ris- -en m’approchant de Tomas- Par contre, si tu veux avoir un espoir de survivre ne serait-ce que quelques heures de plus, tu vas me dire où est ton enfoiré de frangin.
Tomas : ...
Moi : Réponds !
Tomas : Plutôt crever de suite que de t’avouer où est mon frère. Pétasse.
La façon dont ses yeux noirs perçait mon regard me jetait comme un froid bizarre dans le dos. Mais ayant décidé de rentrer dans son jeu, je ne laissais rien paraître.
Moi : Tu veux crever ? Très bien. Suffit que je le lâche et qu’il te bouffe. C’est ça que tu veux ? Ok.
Le rôdeur prêt à être lâché, le regard de Tomas était toujours fixé au mien, mais cette fois-ci, avec une pointe de peur.
Tomas : Ok... ok... Mon frangin est mort l’année dernière. Tué par un mort sous nos yeux à tous. Contente ?
Moi : On ne peut plus heureuse, du con. Mais bon, une promesse est une promesse, tu vas quand même crever aujourd’hui. Hasta la vista, connard.
Comme promis, le rôdeur allait se régaler du corps de Tomas.
Tomas : -hurle- Pitié, Willows !
Le seul fait qu’il ait prononcé mon nom de famille m’avait mise dans une rage incontrôlable.
Moi : Alors là, tu viens de faire la pire connerie de ta vie.
Le rôdeur s’occupant de Tomas, il me laissait le temps de prendre la hache qui traînait un peu plus loin dans la pièce et revenir pour m’occuper de son cas.
Tomas : -ayant vue la hache- Fais pas ça.
Moi : Tu sais quoi ? –plante la hache dans le crâne du rôdeur- Je crois que tu m’as jugée un peu vite.
Tomas : -respire difficilement- Je savais que t’avais une part de bonté en toi, même si t’es franchement la pire pute que j’ai connue.
Moi : -ris- Mais la bonté, je la réserve aux gens qui la mérite.
En une seconde, la hache s’était retrouvée plantée dans la tête de Tomas, qui se retrouvait désormais recouvert de sang, et la tête fendue en deux. Lâchant la hache et essuyant le sang qui coulait sur mes yeux, je sortais de la pièce sous le regard des prisonniers et m’en allais vers la salle principale du bloc. Rick semblait m’y attendre, vu qu’il était resté à côté de la porte du couloir.
Rick : Alors ?
Moi : -le regarde- Ce fils de pute est mort. Au moins, vengeance a été faite.
Rick : Je... T’as bien fait. Il nous aurait causé un tas de soucis.
Moi : Je me devais de le faire. Pour l’honneur des gens de ma famille.
En me voyant arriver, Shane vint vers moi, et dans un doux murmure, me proposa de m’asseoir à une table pour manger.
Moi : J’ai pas vraiment envie de manger, allons prendre un peu l’air, tu veux bien ?
Il acquiesça directement, et me suivis dehors.
Moi : T’as une cigarette ?
Shane : Sers toi. –me tend le paquet et me caresse le dos- J’ose même pas imaginer l’effet que ça t’a fait quand t’as vu ce type...
Moi : Tu veux savoir ? –en le regardant- J’ai revu le visage de mon neveu... Je l’ai entendu pleurer... Hurler alors que sa mère gisait au sol dans une mare de sang avec une balle dans la tête. Je l’ai revu se faire abattre froidement lui aussi. –soupir- Jamais je m’en remettrais de ça, Shane. Jamais. Mais au moins, une chose est sûre aujourd’hui, Stacy et Will sont vengés.
Par dessus tout, je voulais m’empêcher de pleurer. Ce que j’avais très bien réussi à faire, mais quand Shane me prit dans ses bras, en me donnant un baiser sur le haut du crâne, en me disant que j’avais fais ce qui était le mieux, je n’avais pas pu retenir quelques larmes. Lui et moi étions restés plusieurs heures dehors, à discuter de ce que serait notre avenir ici, nous voyant construire une sorte de forteresse qui résisterait à l’assaut des rôdeurs ou autres présences qui voudraient nous faire perdre l’un de nos biens les plus chers... Mais en l’espace d’un instant, toute notre discussion fut stoppée par l’arrivée de Rick qui semblait étrangement inquiet.
Rick : Eh, vous deux, vous ne savez pas où est Lori ?
Moi : Maintenant que tu le dis... ça fait un moment que je l’ai pas vue, ni elle, ni Maggie, ni Carl...
Shane : Tu veux un coup de main, vieux ?
Rick : Non, je...
J’vais essayer de les trouver.Il s’en alla en fermant brusquement la porte derrière lui, ce qui me fit sursauter de peur.
Moi : Bordel, mais...
A peine le temps de finir ma phrase que Maggie arrivait en courant comme une folle, et semblant chercher quelqu’un.
Maggie : Où est Rick ?
Shane : Parti vous chercher. Qu’est-ce qu’il se passe ?
Maggie : -essoufflée- Lori est en train d’accoucher !
Shane : Mais reste pas plantée là ! Cours, nom de Dieu ! J’vais chercher Rick !
En écrasant ma cigarette, je courais dans le bloc avec Shane pour tenter de retrouver Rick. Lui d’un côté, et moi de l’autre, nous arpentions les moindres recoins des couloirs pour tenter de retrouver le shérif. Le temps semblait s’arrêter au fur et à mesure où nous courrions, mais une fois dehors, ce fut nos coeurs qui allaient s’arrêter.
Rick : -en larmes-
Shane... Je l’ai pas trouvée...
Shane : On va la trouver, vieux...
Malheureusement, le bruit de la porte du bloc nous fit tous nous retourner. Et en apercevant Maggie et Carl, l’un derrière l’autre et Maggie semblant tenir quelque chose dans ses bras, Shane avait de suite compris que son ami allait voir une partie de sa vie se briser sous ses yeux.
Moi : Merde...
Rick : Carl...
Ce dernier regardait par terre, ne laissant personne l’approcher, puis ce fut au tour de Maggie d’arriver vers nous, les bras couverts de sang, ainsi que ses vêtements. Ce qu’elle tenait dans les bras n’était autre que le bébé que Lori venait de mettre au monde, mais... Lori n’étant pas là, nous avions tous compris que personne ne la reverrait plus.
Rick : Lori... LORI !!!!!!!
Dans un cri de douleur atroce pour nous, Rick s’effondra au sol en pleurant toutes les larmes de son corps. Carl ne bougeait plus, Maggie ne savait plus quoi faire, elle confia donc le bébé aux bons soins de Carol qui l’emmena avec elle dans le bloc. Shane voulait retenir son ami de toujours, mais d’un seul geste, je l’en empêchais.
Moi : Shane, laisse le, il a besoin d’être seul. Et Carl aussi. On les verra plus tard, ils ont besoin de faire leurs deuils.
En revenant dans le bloc, Carol était affairée auprès du bébé qu’elle avait commencé à laver dans une bassine remplie d’eau tiède. Allant vers elle et lui demandant si elle avait besoin d’un coup de main, cette dernière me tendit une serviette pour emmitoufler le bébé quand il sortirait de son bain.
Carol : Ça me rappelle quand Sophia était encore tout bébé. Une toute petite crevette qui barbotait dans tous les sens à chaque fois qu’elle était dans le bain... Cette poupée me rappelle ma fille.
En y regardant de plus près, je réussis à distinguer au coin de l’oeil du bébé la même petite marque que celle que Rick a au coin de son oeil.
Moi : En tout cas, c’est une jolie petite poupée.
Carol souriait, et la laissant, j’embrassais Shane en chemin et me dirigeais dehors, pour voir si Grimes père et fils avaient décidés de bouger. Une fois dehors, Carl était assis tout seul sur la table qui trônait en plein milieu de la cour, tandis que son père, lui, était assis contre un mur, plus loin. Je me dirigeais vers lui, et avec un regard compatissant, je m’asseyais lentement à ses côtés.
Moi : Hey... Comment tu te sens ?
Rick : Athena, je viens de perdre ma femme, comment veux-tu que je me sente ? –d’un ton agressif-
Moi : Je voulais pas t’offenser... Excuse.
Rick : Pardon, je... Je sais qu’on n’a jamais vraiment eu le temps de parler, toi et moi. Enfin, sans se balancer des insultes à la tête.
Moi : C’est sûr.
Rick : Maintenant que tu fais partie du groupe, je pense que je peux me confier à toi sans crainte.Ses paroles me faisaient chaud au coeur, malgré la tristesse qui nous habitait.
Moi : J’suis peut être une coriace, mais si un ami a besoin de se confier, mon épaule sera toujours là.
Rick : Merci.
Moi : C’est normal.
Rick : -soupir- Depuis la naissance de Carl, j’ai toujours eue l’impression de passer au second plan avec Lori. Je... J’étais plus qu’une ombre auprès d’elle. Elle reportait toute son attention sur Carl, et voilà où on en est aujourd’hui. Elle, morte, Carl, devant un homme, et moi, un sombre idiot qui fait croire au monde que rien n’est impossible. Et en plus, j’ai un bébé à charge dans un monde pareil... Merde, mais comment je vais faire... Ce bébé ne survivra pas...
Moi : Hé ! Hé ! Je t’interdis de dire des trucs pareils ! –lui empoigne le visage- Ecoute moi, jusqu’ici, tu as toujours été là pour les membres de ce groupe. Tu t’es comporté comme quelqu’un de digne, de droit, et surtout d’honnête. Et même si Lori n’était pas une sainte, je n’en suis pas une non plus, loin de là ! Personne ne l’est de toute façon. Mais saches une chose, ta femme vous aimaient plus que tout au monde, toi et Carl.
Rick : Elle a couché avec mon meilleur ami...
Moi : Elle te croyait mort, Rick ! Même moi, depuis le temps, j’ai réussi à m’y faire, malgré que j’aie eu mal au coeur ! Lori n’avait plus que Carl pour se rattacher au monde, et puis Shane les a sauvés ! Shane était le seul qui a été là pour les sauver. Où est-ce qu’ils seraient tous les deux, sans lui ? Ton meilleur ami, et allié ? Où est-ce qu’ils seraient ? Tu crois qu’ils s’en seraient sortis tous les deux, dans cette merde qu’est devenue le monde ? Hein ? Ils seraient sûrement morts à l’heure qu’il est, car ils n’auraient pas survécu sans Shane pour les trouver, ni sans toi qui a réapparut dans leurs vies. Tu leur as redonné espoir, Rick... Ecoute, je sais que je vous ai dis les pires horreurs du monde à toi et à Shane, je vous ai frappés, insultés, et tout ce qui s’en suit, mais... Au jour d’aujourd’hui, j’ai un immense respect pour les deux personnes que vous êtes, malgré que Shane soit un peu taré sur les bords...
Rick se mit à rire un peu, ce qui me fit sourire à mon tour.
Moi : Mais le fait est que... Je suis contente de vous avoir rencontrés tous les deux devant ce bar... Et je suis contente de vous avoir revus à Atlanta dans le camp. Et aujourd’hui, malgré que ça puisse relever de l’impossible... –ris- Avoir trouvé quelqu’un comme Shane me fait un bien fou. On est tous là à se battre pour essayer d’avoir un semblant de vie correcte, et faire avancer ce groupe du mieux que possible. Alors, écoute moi, c’est vrai que je vous portais pas dans mon coeur avant, mais toi et Lori êtes des gens merveilleux, quoi que les autres peuvent dire. Alors, baisse pas les bras, mon grand, t’as perdue ta femme, mais maintenant, t’as ton fils qui devient un homme, et ta fille qui est là aussi, et qui aura besoin de toi pour survivre dans ce monde où l’apocalypse règne, certes, mais monde où toi et Carl serez là pour elle. Et nous tous aussi, on sera là pour vous soutenir. Moi, Shane, T-Dog, Daryl, Carol, tout le monde sera là, on ne vous laissera pas tomber.
Les yeux bleus océan de Rick croisèrent les miens, et il me serra tendrement et amicalement dans ses bras.
Rick : Merci de m’avoir écouté. Et... sois heureuse avec Shane. C’est tout le bonheur que je vous souhaite.
Moi : -en me relevant- T’inquiète, son bonheur, je m’en charge, malgré son côté bourrin, il a de la tendresse à revendre, ce gros nounours.
Rick : -sourit- Il est comme ça depuis ado.
Moi : -ris- Moi, je suis là pour lui porter l’affection qu’il mérite. Je suis quelqu’un qui sait regarder sous la carapace d’une personne.
Rick : Je suis heureux qu’il ait trouvée une personne qui lui convienne. Et encore plus que cette personne, ce soit toi.
Moi : Merci, Rick. Va voir tes gosses, ils ont besoin que tu sois là pour eux.
Rick : Merci.
Moi : Dis moi, tu aurais vu Hershel ?
Rick : Je crois l’avoir vu du côté du mirador est avec Maggie.
Moi : Merci.
En effet, les Greene se trouvaient là, Maggie étant débarbouillée du sang qu’elle avait précédemment, et discutant avec son père.
Moi : Hershel ? Tu aurais une minute ?
Hershel : Un problème, Athena ?
Moi : Je crois que mon fusil est resté dans ta voiture.
Hershel : Viens avec moi ; on va le chercher.
Quelques instants plus tard, avec mon fusil en main, je retournais vers la tour.
Moi : Merci Hershel. Je vais monter la garde.
Maggie : Fais pas ça !
Son élan de stress m’avait fait un peu peur.
Moi : Et en quel honneur ? –regard interrogatif-
Maggie : -murmure- Je dois aller rejoindre Glenn pour... hmm...
Moi : Eww. Quel duo de porcs ! Yerk !
Maggie : -étonnée- Shane et toi, vous vous regardez comme si vous alliez vous sauter dessus en permanence !
Moi : -ris- Mais au moins la différence qu’on a avec vous, c’est que nous... –regarde vers le haut du mirador- ON FAIT PAS ÇA EN PUBLIC !
Maggie : -gênée- SHHHHHH !!!!
Moi : -ris- Tiens, en parlant de ça, je vais essayer de retrouver Shane.
Maggie : Et après, c’est nous les porcs ? Franchement...
Retournant dans le bloc, et constatant plusieurs manquants à l’appel, j’avais remarquée la porte du couloir qui était restée ouverte dans le fond du bloc où se trouvaient les cellules. Allant doucement vers là, et espérant y trouver mon homme, j’avais fini par tomber sur T-Dog qui semblait vouloir m’écarter à tout prix.
T-Dog : Reste pas là !
Moi : Huh ?
Shane : Les rôdeurs !En effet, une tripotée de rôdeurs se dirigeait vers nous.
Moi : -tire dans le tas- Faites de même, ça fera une mise en jambes !
Et dans un flot incessant de balles, ce ne fut que quelques instants plus tard que nous commencions à tracter les corps dehors afin de les brûler.
Carl : Encore des rôdeurs ?
Shane : Ouais, et au moins, on a un deuxième bloc de nettoyé. Au fait, les en... –regarde Carl- Ils sont où les prisonniers ?
Carol : Dehors, avec Carol. Ils essayent de renforcer le grillage.
Shane : Merci, bonhomme.
Arrivés tous les trois dehors, traînant des corps avec nous, Carl avait dit vrai. Carol et les prisonniers étaient affairés autour du grillage, tandis que Daryl et Rick aidaient à tuer les rôdeurs les plus enquiquinants.
Moi : Un coup de main ?
Le roux : Merci, mais on a presque fini.
Shane : Chaleureux l’accueil. Carol ?
Carol : Axel a raison, c’est presque terminé.
Moi : Génial, c’est pas aujourd’hui que je vais m’éclater, moi.
Carol : Vous devriez monter à la tour de garde.
Moi : Glenn et...
Carol : Ah... –regarde vers la tour-
Glenn et Maggie en sortent justement.Nous fixions tous le regard vers eux en riant, tandis que Glenn nous saluait timidement, en essayant tant bien que mal de remettre le bouton de son jean.
Daryl : C’est bon, t’as fini ?
Glenn : Fini ? Euh...
Daryl : Allez, descendez, Athena attend son tour de garde.
Glenn : On... on arrive.
Quelques minutes plus tard, ayant laissé les hommes s’occuper des corps, je me retrouvais toute seule en haut du mirador. Enclenchant le trépied de mon fusil sur un support plan, j’y mettais mon fusil avec soin, et regardait les alentours dans mon viseur. Quelques cibles mouvantes ? Chouette, voilà qui égayerait mon après midi. Quelques balles tirées, et une présence se joint à moi.
?? : Dans la tête, c’est trente points.
Moi : -sursaute- Nom de dieu ! Shane, tu m’as foutue la trouille !
Shane : J’adore te prendre par surprise.
Moi : T’es grave, toi. –souris-
Shane : Attends, c’est que je t’ai pas dis bonjour aujourd’hui, toi.
En un geste, il mit ses mains autour de mes hanches pour m’embrasser langoureusement.
Moi : Si, tu me l’as dis au moins quatre fois aujourd’hui. En comptant celle-ci.
Shane : Alors autant en compter une cinquième. –m’embrasse de plus belle-
Moi : Zigouiller des pourris, ça te dit ?
Shane : Ouais.
Il attrapait son fusil, et en un éclair, il se retrouvait à tirer sur les rôdeurs à son tour.
Shane : Dis donc, t’es équipée, toi. –regarde mon silencieux-
Moi : Je l’ai piqué à un type mort dans une bagnole quand...
Le souvenir douloureux de Dale revenait dans ma tête et laissait place à une boule monstrueusement douloureuse dans ma gorge.
Shane : Quand ?
Moi : Quand j’ai réparé le camping car de Dale sur la route où on était...
Shane : ...
Moi : Enfin bon... –vise- Viens par là, toi... –tire- Un de moins. –regarde Shane- Combien t’as dit de points déjà ? Trente, c’est ça ?
Shane : Ouaip.
Nous continuions à tirer quand, soudain, Shane fit un blocage.
Shane : Tu vois ce que je vois ?
En regardant au loin, j’aperçus en effet une silhouette qui semblait se diriger vers nous. Mais pas un rôdeur, non, mais bel et bien un humain en pleine santé