TWD : Au-delà de tout 2 (EN PAUSE POUR UNE DURÉE INDÉTERMINÉE)

Cela ne leur prit pas beaucoup de temps. Rick prit conscience à quel point ils étaient proches les uns des autres. À tout moment, des hommes armés auraient pu trouver leur prison et la prendre d’assaut. Il en eut des frissons. La terreur au ventre, il sortit de la voiture garée pas loin de Woodbury. Daryl, Oscar et Andrea en firent autant.

La nuit était proche maintenant. L’obscurité les camouflera un temps.

Oscar : Et maintenant? Qu’est-ce qu’on fait?

Daryl sur le ton de l’évidence : On va les chercher, merde, qu’est-ce que tu crois?!

Rick calmement : Non. On attend ici.

Daryl rageant : Tsss… On attend comme des cons, ouais!

Rick préférant l’ignorer : Elle est où?

Andrea s’inquiéta en regardant autour d’elle : Je sais pas. Normalement, elle devrait être ici.

Daryl incrédule : Devrait? Vous n’avez pas fait de plan précis, c’est ça?!

Rick le toisant : Mais pas si fort. Tu veux signaler notre position?

Daryl grognant : …

Rick : Comment tu sais qu’elle viendra ici précisément?

Andrea de plus en plus inquiète : C’est juste que… C’est là que j’irais…

Silence angoissant suivi par…

Frout… Frout…

… un bruit provenant des buissons. Aussitôt, tous levèrent leurs armes, prêts à abattre le premier ennemi –mort ou vivant– qui se présenterait à eux.

Michonne sortant de l’ombre : C’est juste moi.

Expirant bruyamment de soulagement en baissant leurs armes, ils rigolèrent silencieusement.

Andrea soulagée : Je savais que tu viendrais ici mais qu’est-ce qui t’a autant retardé? J’ai cru que tu t’étais faite prendre.

Michonne : Il y avait une patrouille que j’ai voulu éviter.

Andrea après un sourire pour elle : Rick, c’est Michonne. Mich, ce sont Rick et Daryl et hum… Elle plissa les yeux. Pardonne-moi mais j’ai pas saisi ton nom.

Oscar : C’est Oscar.

Rick voyant l’impatience du chasseur : On fera plus ample connaissance plus tard.

Michonne : Parfait pour moi. S’éloignant. Je vais vous montrer une brèche que j’ai trouvée quand j’étais à l’intérieur. Me méfiant de lui, j’ai pris le soin de trouver des échappatoires en cas de problèmes soudains.

Daryl quand ils la suivirent : Pourquoi ne pas utiliser celle par laquelle mon frère vous a fait sortir?

Michonne sur le ton de l’évidence : Parce que ce n’est pas très prudent.

Daryl voyant rouge sans élever la voix pour autant : Es-tu entrain d’insinuer que mon frère…

Andrea le coupant : Un autre homme du Gouverneur l’a vu Daryl. C’est pas contre Merle. Coulant un regard sous-entendu à son amie. Pas vrai Mich?

Michonne : C’est sûr que j’étais pas très chaude à l’idée de lui faire confiance mais… Je lui dois la vie sur ce coup…

Rick baissant davantage la voix : Essayons de parler le moins possible quand on est à découvert.

Ils acquiescèrent tout en suivant la nouvelle venue.

Rapidement, ils arrivèrent à la brèche en question. Le leader jeta un rapide coup d’œil à l’intérieur puis il s’y engouffra. Voyant la zone dégagée, il fit signe à Andrea de le rejoindre. Ensuite vint Michonne, Oscar et Daryl. Préférant ne pas rester à découvert, ils foncèrent vers une boutique fermée dont ils fracturèrent la serrure.

Rick tenant le rideau de la fenêtre adjacente à la porte : Ils ne semblent pas s’être aperçus de notre présence. Se tournant vers le groupe. Avez-vous eu le temps de bien explorer la ville avant de la quitter?

Andrea : J’étais à l’infirmerie à me remettre d’une pneumonie et, une fois sortie, j’étais avec Merle.

Daryl surpris : Mon frère? J’ai pas le souvenir que vous étiez très proches au camp à Atlanta.

Andrea sur le ton de l’évidence : On l’était pas. Je voulais… Il… Il voulait des nouvelles du groupe. De toi, principalement.

Daryl : Comment…

Andrea : Sa main? Il opina. Tu verras par toi-même.

Rick avant qu’il n’insiste : J’imagine que Michonne est la seule qui connaît cette ville un tant soit peu?

Michonne : J’imagine que la confiance n’est pas ton point fort.

Daryl : On a déjà eu quelques problèmes avec des nouveaux venus.

Andrea d’un regard en biais pour Oscar : Pas avec tous.

Rick : Ils ont fait leurs preuves.

Michonne : Laisse-moi en faire autant.

Rick de retour vers la fenêtre : On verra ça plus tard.

Expirant bruyamment, elle dévisagea son amie qui lui renvoyait un regard désolé.

Daryl vérifiant l’extérieur à son tour : Ça prendrait une diversion.

Rick l’observant : Mm-hmm…

Andrea quand il se retourna vers le groupe : Je peux le faire. Je n’aurais qu’à allumer un feu. Le temps qu’ils comprennent, on aura libéré Glenn et Maggie. D’un coup d’œil au chasseur. Et on partira tous ensemble. Fixant le shérif. Merle y comprit.

Rick catégorique : On verra pour ça.

Andrea d’un petit rire : Non Rick. Pas après le risque qu’il a pris pour nous faire sortir. C’est quelque chose qu’on lui doit.

Rick : Une chose à la fois. La sentant vouloir argumenter, il l’a pris à part. Tu crois qu’il a oublié que je l’ai menotté sur ce toit? Tu le crois capable de l’oublier et de passer à autre chose?

Elle se douta que la réponse était non. Par contre, elle ne pouvait le lui dire. Ça lui donnerait raison de refuser sa demande. Leur demande, à Daryl et elle.

Andrea changeant d’approche : Il ne semblait plus être le même homme. Il était clean, Rick. Fais-le au moins sortir d’ici. Une fois dehors, tu verras bien si tu changes d’avis ou non mais pour l’instant, ne le laisse pas ici.

Expirant bruyamment, il mit les mains sur ses hanches et baissa légèrement la tête.

Rick : Très bien mais il ne vient pas à la prison.

Andrea : Attends au moins de le revoir. Ne t’arrête pas à ta première impression. Ça serait une erreur.

Souriant un peu, il releva la tête et la regarda. Par contre, malgré leur prudence, Dixon ne manqua par leur échange et agrippa Andrea par le coude droit pour l’éloigner de Rick.

Daryl tout bas : Sérieusement? Tu penses que Merle a changé ou tu as dit toutes ces choses à la prison surtout pour calmer les autres?

Andrea se dégageant doucement : Les deux.

Daryl : Tsss… J’aurais dû m’en douter.

Andrea rapidement avant qu’il ne s’éloigne d’elle : Je ne me fais aucune illusion sur ses motivations à nous avoir sauvé la vie. Elle, il l’a fait sans doute pour moi. Mais moi, uniquement parce que je lui avais donné des infos permettant de te retrouver. Et avant que je ne le laisse dans la forêt en bordure de Woodbury, il m’a donné un message pour toi. Si je te revoyais. Voyant les mâchoires du traqueur se figer. Je ne te l’ai pas dit parce qu’il n’avait plus de sens maintenant.

Daryl entre les dents : Et si tu me laissais en juger, huh?

Andrea rapidement car Rick s’impatientait : De ne pas y débarquer seul. De lui faire signe et il te retrouverait.

D’un signe de tête rapide avec, au coin des lèvres, l’ombre d’un sourire, il alla à la fenêtre proche de la porte d’entrée.

Rick mettant une main sur l’épaule de la blonde : Je suis vraiment heureux que tu sois de retour parmi nous.

Andrea lui rendant son sourire : Moi aussi je le suis.

Daryl se rapprochant : Vous avez fini, oui? On s’y met merde ou quoi?! La rue est dégagée en ce moment.

Rick allant vers la porte à son tour : Oscar, va avec elle et brûlez-moi cette ville.

Une fois dehors, ils se séparèrent. Andrea montra le chemin à Oscar. Penchés en avant, ils firent de leur mieux pour éviter les patrouilles

Oscar tout bas : J’croyais que tu n’avais pas exploré la ville.

Andrea, idem, comprenant sa méfiance : C’est le cas.

Arrivant à un coin, elle l’arrêta.

Andrea pointant une direction dans leur dos : C’est par-là que Merle nous a fait sortir. C’est à l’opposé de la maison du Gouverneur. Moins de gardes par-là. D’où le choix de Merle. La maison du Gouverneur doit être mieux sous surveillance.

Oscar : Tu veux l’allumer?

Andrea : Si les habitants voient l’immeuble de leur cher dirigeant flamber, c’est sûr qu’ils vont se presser pour y remédier.

Oscar : C’est toi le boss sur ce coup.

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Après la séparation, le leader dirigea le groupe dans la direction où le Gouverneur gardait probablement ses prisonniers, d’après Michonne. Un endroit qui paraissait sécurisé mais de l’extérieur. Pour empêcher de sortir et non d’entrer. Ainsi que pour éloigner les curieux éventuels qui ne se posaient pas trop de questions sur leur présence. Tant qu’ils étaient en sécurité, les braves gens de Woodbury ne tentaient que rarement de réfléchir par eux-mêmes.

Rick en les arrêtant : Préparez-vous. Dès qu’ils sont en place, on s’y met.

Daryl d’un léger coup de coude : Hé!

Rick le remarquant à son tour : En route…

Pendant que les flammes montaient, ils reprirent leur route en suivant Michonne. Le sabre au clair, elle les guida dans les plus petites allées de la ville pour se rendre aux cellules.

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Oscar pendant que les flammes ravageaient tout : Foutons le camp d’ici!

Andrea fuyant avec lui : Faisons le tour pour prêter main-forte aux autres.

Oscar tournant un coin rapidement : Ouais… Dommage que ça ne soit pas sa baraque.

Andrea le perdant de vue une seconde : Elle était trop bien gardée. Le rejoignant. Celle-là fera très bien l’affaire. S’arrêtant net. Oh merde…

L’ancien prisonnier en avait fait autant juste avant elle. Devant eux, un homme se présenta. Un homme avec le frame d’un chat assisté par une femme de Woodbury…

Martinez les braquant avec surprise : Andrea?

Figée, la blonde ne put faire un seul geste lorsqu’il tira un coup de feu.

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Les gardes à terre, il fut aisé d’ouvrir la porte et de les libérer.

Rick : Qu’est-ce qui vous est arrivé?

Maggie blanche : Pas maintenant…

Ils comprirent le message en voyant qu’elle portait le T-shirt du jeune homme. Grognant de mécontentement, le chasseur pris la veste d’un des gardes.

Daryl se tournant vers le Coréen : Mets ça pour l’instant.

Glenn relevant la tête vers eux : Merci.

Il la mit et remonta rapidement la fermeture Éclair.

Rick voyant sa gueule : Qui t’a fait ça?

Glenn prenant l’une des armes sur le sol : Merle.

Daryl en donnant un automatique à Maggie : Merle t’a battu?

Glenn le dévisageant : Ouais, avant de m’envoyer un Walker.

Daryl rageant : Putain…

Agité, il comprit. Si son frère avait vraiment fait ce que le jeune homme sous-entendait, alors c’était clair que jamais Rick n’accepterait de le ramener avec eux à la prison. Le pire pour l’arbalétrier était qu’il savait que Glenn n’avait aucune raison de mentir sur le sujet.

Rick se tournant vers lui : Tu tiens vraiment à le retrouver?

Glenn : C’est pas prudent…

Maggie le coupant : Les hommes du Gouverneur te tueront sans la moindre hésitation s’ils te voient. Je viens avec toi pour couvrir tes arrières.

Glenn se tournant vers elle : Non. Il lui prit les bras pour qu’elle le regarde en face. Pas après ce qui t’est arrivé.

Maggie se dégageant doucement : Mais Glenn…

Glenn catégorique : Non. Je te veux en sécurité. J’irais…

Michonne : Tu tiens à peine sur tes pieds. J’irais avec lui.

Rick regardant le principal intéressé : Je ne crois pas que ça soit une bonne idée.

Daryl vérifiant le chargeur d’un rifle : Peu importe. Le mettant en place dans un clic!. Qu’elle vienne avec moi.

Rick alors que la femme prenait une arme à son tour : Très bien mais pas d’imprudence.

D’un signe de tête, il partit avec Michonne.

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Rapidement, les tirs se mirent à fuser de toutes parts.

Merle baissant la tête : Merde!

Rapidement, il alla à la barricade où se trouvait la porte d’entrée.

Merle mettant ses mains en porte-voix : Haley!

Haley à plat ventre : Merle?

Elle s’était jetée au sol en se couvrant la tête dès qu’elle comprit qu’ils étaient attaqués.

Merle : Putain mais dépêche-toi de descendre de là.

Haley se redressant : O… OK…

Il tendit les bras et l’aida à redescendre rapidement.

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Le Gouverneur sur la place publique : Mais qu’est-ce qui se passe?!

L’un de ses hommes : Il y a une brèche de sécurité.

Milton en panique : Des hommes lourdement armés sont entrés!

Le Gouverneur armant son pistolet : Du calme Milton. Il rigola légèrement. Tout va bien aller. Ils ne sont sûrement ni plus armés que nous ni plus nombreux.

Merle arrivant rapidement : Il faut te mettre à l’abri.

Le Gouverneur amusé : Nan… Pourquoi faire?

Levant son flingue, il visa au loin.

Le Gouverneur légèrement déçu de n’avoir aucune cible : Tu sais ce qui se passe?

Merle alerte : Vaut mieux ne pas prendre de risque, Gouverneur.

Le Gouverneur rengainant : Très bien.

Lorsqu’un tir sembla être plus près, ils se baissèrent et filèrent rapidement à l’appartement du leader de Woodbury.

Merle quand il voulut revenir en arrière : Il faut vraiment te mettre à l’abri, Gouverneur.

Le Gouverneur, mâchoires crispées : Très bien, allons-y…

Merle agrippant la jeune fille par le bras : Ne t’éloigne pas.

Haley tentant de se dégager, sans succès : Je sais me battre. Elle montra son arc. Hé!

Merle la lâcha pour le lui prendre : Oublie cette merde, t’es nulle à chier.

Haley s’arrêtant brusquement quand il le jeta : T’as pas à me dire ça!

Merle la contraignant à la suivre à la saisissant encore : Tu devrais suivre un entraînement avant. Crois-moi. Mon frangin est un as avec une arbalète. Il saura te montrer.

Haley accélérant le pas : Vraiment? Merci!

Merle : Oublie. Pour le moment, je vais te trouver un automatique.

Le Gouverneur : Non…

Rapidement, les autres comprirent. Le feu n’était pas maîtrisé. Pire que ça. Un nouveau foyer prit naissance. Ce dernier se propageait encore plus facilement que le premier.

Milton paniquant : C’est pas là…

Une explosion les fit sursauter et se pencher davantage.

Un garde : L’essence? Oui. Mais on en stock…

Il ne put continuer car, plus loin, son chef se débattait contre son second.

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Dès qu’il vit son immeuble flamber, le leader tenta de s’y précipiter. Merle le suivit et tenta de le maîtriser comme il le pouvait. L’homme était déchaîné.

Le Gouverneur hors de contrôle : Penny! Mais laisse-moi la sauver!

Merle lui tenant les bras dans le dos : Il est trop tard pour ça. Depuis longtemps d’ailleurs!

Le Gouverneur se dégageant brusquement : Tu n’en sais rien!

Il le repoussa et s’apprêta à lever son flingue.

Merle sans broncher : On va trouver le responsable. Se tournant vers le garde. Trouvez qui a allumé ce putain de feu de merde!

Le Gouverneur avançant : Trouvez-le-moi! Bousculant le manchot au passage. Qu’on me l’emmène au plus vite!! Trouvez-le-moi!!! Vous m’entendez?!

Il hurlait suffisamment pour ça bien même que ses hommes de main étaient déjà partis en quête de l’incendiaire.

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Note exceptionnelle de l'auteur.

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