TWD : Au-delà de tout
Au lendemain matin, personne ne parla et ils mangèrent peu. Leurs provisions diminuèrent trop rapidement. Peu de temps après, le leader réunit tout le monde en cercle.
Rick : La nourriture commence à manquer et nous sommes déjà à court d’eau.
Lori : Qu’est-ce qu’on va faire ?
Daryl : Je peux toujours aller chasser.
Rick : Plus tard. Pas maintenant. Nous allons rouler jusqu’à la prochaine ville.
Hershel : Est-ce bien raisonnable Rick ?
Carol : Il a raison. Nous manquons de munitions et il risque d’y avoir beaucoup de Walkers.
Rick : Je sais. J’ai passé la nuit à peser le pour et le contre. Nous n’avons pas le choix.
Glenn : Ça sera comme lorsqu’on était en banlieue de Atlanta.
Brooke en fixant le chef d’un étrange regard : Tant que vous ne parlez pas d’aller dans cette ville en particulier…
Rick : Non, ne t’inquiète pas. Que les petites villes. Très petites.
Maggie : C’est jouable.
Beth : Est-ce qu’on fera tous de la récupération ?
Rick : Oui. Plus nous serons nombreux, plus nous couvrirons de terrain en moins de temps. Je préfère que nous ne nous attardons pas plus que nécessaire en terrain inconnu.
Carl : Même moi ?
Lori : Tu resteras avec moi.
Rick : Non. Il vient.
Lori : Rick…
Rick : Il est prêt.
Lori : Il est encore jeune.
Carl confiant : Non, c’est faux. Je suis capable. Je veux apprendre.
Lori se détourna : Tsss… Elle s’enferma dans sa voiture. Je vois que je n’ai plus mon mot à dire dans l’éducation de mon propre fils…
Beth regardant son père : Je pourrais y aller aussi si Rick est d’accord ?
Hershel : Si tu n’y es jamais seule…
Beth le prenant dans ses bras : Merci !
Rick : Bien, vérifiez que personne n’a rien oublié. On décolle. Alors que les autres prenaient place. Daryl ? Il fit signe à Carol d’aller l’attendre à sa moto. …
Daryl : Quoi ?
Rick : Laisse tomber.
Daryl agacé : Pfff… Parle !
Rick : Je sais pour Brooke et toi. Cette nuit.
Daryl : Et alors ?
Rick : J’ai laissé couler pour cette fois mais évite à l’avenir.
Daryl : Pas évident. Elle n’arrête pas de revenir.
Rick : Alors, arrête de l’ignorer. Parle-lui le jour et explique-lui que tu veux être seul le soir. C’est pas compliqué.
Daryl se détournant : J’aimerais mieux qu’elle reste loin de moi. Il lui tourna le dos. Peu importe comment je suis avec elle, il le regarda par-dessus son épaule droite, elle me pardonne et revient. Il s’éloigna. J’ai jamais signé pour ça…
Rick pour lui-même : Je sais…
Leur convoi démarra. Daryl fut en tête et les dirigea vers une agglomération qui ne semblait pas être si pire que ça. Une petite localité avec peu de maisons, de magasins, d’humains, donc de Walkers… Ne prenant pas de chance, ils s’arrêtèrent à proximité.
Rick en réunissant tout son petit monde autour de lui : Nous ne connaissons pas les lieux ni la configuration. Lori et Hershel, vous restez et vous vous tenez prêt au cas où.
Carol : Je préférais ne pas y aller.
Rick : Très bien. Quelqu’un d’autre ? Non ? Bien. Voici les équipes. Carl, Brooke et Glenn, avec moi. Daryl, tu prends Beth et Maggie. Il acquiesça comprenant maintenant son nouveau rôle dans le groupe. Quoi qui arrive, personne ne fait feu à moins d’y être absolument obligé. Carl, tu auras un couteau. Pas de pistolet pour toi. Pas avant de t’avoir enseigné.
Lori : Avec silencieux. Je sais que c’est ridicule, ton revolver fait autant de bruit que la moto de Daryl, mais je tiens à ce qu’il en ait un s’il doit tirer.
Rick opinant : Je suis d’accord.
Hershel pour Beth : Reste avec ta sœur. Maggie ? Ne la perds pas de vue sous aucun prétexte.
Maggie : T’en fais pas, papa.
Daryl : T’inquiète mec. Je veillerais sur elle. Sur les deux.
Hershel : Je sais que Maggie peut se débrouiller. Il coula un regard sur les poignets de sa cadette. C’est plus Beth qui me dérange.
Beth cachant ses marques : Papa, tu m’embarrasses… Je peux gérer. D’un ton insistant. J’ai changé.
Hershel : Très bien. Il la prit dans ses bras. Fais quand même attention à toi. Il la relâcha. Aucune imprudence et écoute Daryl.
Beth ravie de sa confiance en elle : Oui ! Toujours !
Rick : Très bien. Tout le monde à un couteau, une machette, Daryl lui montra son arbalète ce qui le fit sourire, ses flèches ? Ils rigolèrent, même Lori. Bien, allons-y et quoi qu’il arrive, n’oubliez pas le plus important après le silence et la discrétion.
Brooke : Ne pas se séparer !
Rick : Exact. Que tout le monde prenne un sac vide.
Daryl incertain si c’était le bon moment de faire valoir son rôle de second : Munition, arme, eau, nourriture…
Rick d’un hochement de tête – il lui répondait ainsi à sa question muette – : Dans cet ordre. Si vous trouvez des piles, ça peut s’avérer utile. Si nous trouvons des lampes de poche…
Daryl coulant un regard vers Hershel : Des médocs…
Carol : Il est arrivé quoi aux tiens ?
Hershel : Il me les avait donné au cas où, à la ferme.
Lori : Autant dire qu’ils sont perdus…
Carl : Faudrait donc rajouter les médicaments à la liste.
Rick : En effet… Regardant ceux qui allaient rester en arrière. Restez en alerte. Soyez prêts à toute éventualité. Arme au poing.
Le shérif à leur tête, le groupe pénétra dans la ville silencieuse. Lentement mais sûrement, ils avancèrent. Chacun était sur le qui-vive, scrutant les alentours, à l’affût du moindre danger.
Grimes fit signe à Dixon qui lui répondit d’un hochement de tête. Ils se scindèrent en deux groupes.
À la tête du premier groupe, Rick conduisit son fils, la jeune fille et Glenn sur la gauche.
Le leader tenait une hache et le jeune homme sa machette. Les deux plus jeunes tenaient chacun un couteau.
Ils remontèrent une rue déserte et sans âme qui vive ou décédée.
Rick ralentit pour être à la hauteur de son gamin : Ton couteau.
Carl le lui montrant : Je l’ai.
Rick en observant les différentes maisons : Sois prudent avec ça. Ne va surtout pas te blesser avec.
Carl : Arrête de t’en faire.
Brooke se rapprochant d’eux : T’inquiète Rick. Je vais rester avec lui.
Carl lui souriant : Tu vois ? Pas de problème.
Rick : Je préfère te garder à mes côtés.
Carl agacé : Papa…
Rick : Beaucoup de secteurs à couvrir. Elle ira avec Glenn.
Carl : J’aurais aimé être avec elle.
Brooke : Peut-être une prochaine fois. Qu’en dis-tu Rick ?
Rick : On verra.
Glenn lui faisant signe de la tête : Rick…
Rick suivant son regard : Quoi ? Tu vois quelque chose ?
Glenn : Cette maison-là. Elle ne semble pas avoir été visitée.
Rick les arrêtant : Très bien. Tu restes avec elle.
Glenn : Pas de problème.
Brooke : Je le colle comme son ombre.
Rick reprenant sa marche : Très bien.
Ils avancèrent vers la baraque blanche dont la peinture ne donnait même l’impression de souffrir des intempéries malgré le temps passé et l’absence de soin. Le shérif comprit que les gens qui y vivaient devaient posséder beaucoup de moyen.
Brooke suivant son regard : Ça surprend, hein ?
Rick la regardant : Quoi
Brooke cependant qu’ils s’arrêtaient devant le perron : La peinture blanche. Crado mais presque totalement intacte. Ma maison doit encore ressembler à ça. C’est le privilège de ceux qui sont pétés de tune comme dirait Daryl.
Rick alors qu’ils rigolaient tous les quatre : Bon. Vous deux, vous passez par-là. Carl et moi, on passe par l’arrière. On fait le bas et vous montez à l’étage.
Glenn : Très bien. Alors que les Grimes s’éloignèrent. Allez, viens.
Brooke en le suivant en haut des marches : Mm-hmm…
Le jeune homme lui fit un signe de la main. Elle opina et attendit qu’il tourne la poignée.
Une fois qu’il fut à l’intérieur, il fit signe à la jeune fille de le rejoindre. L’escalier menant à l’étage fut dégagé et ils s’y engagèrent. Ils entendirent une porte s’ouvrir et comprirent qu’il n’y avait pas eu de soucie à l’extérieur.
Fouillant les chambres, ils comprirent que cette maison ne valait pas grand chose au final. Toutefois, il lui fit signe et ils allèrent vers la salle de bain. Ils trouvèrent du fil dentaire ainsi que de l’ibuprofènes.
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Rick conduisit son fils vers l’arrière de la maison. Silencieusement et attentivement, ils trouvèrent la porte arrière. Ils montèrent les marches et le Gentil Officier tourna le bouton de porte. Carl attendit qu’il soit entré et en fit autant à son tour. Au loin, ils attendirent des pas montant l’escalier.
Trouvant la cuisine, ils fouillèrent les placards mais ne dénichèrent pas grand chose. Il passa rapidement chacune des pièces. Dans la salle de bain du bas, ils trouvèrent de l’alcool ainsi que des pansements.
Carl : C’est pas grand chose.
Rick les mettant dans son sac à dos : Ça reste mieux que rien.
Carl : Mais ça ne se mange pas.
Rick : Espérons que les autres auront plus de chance. Vérifie le placard sous l’escalier.
Il monta la garde au pied des marches cependant que son fils fouillait.
Carl tout sourire : Hé !
Rick le lui rendit : Bien ! Mets-les dans ton sac.
Il le fit.
Devant l’entrée principale, ils regardèrent les deux autres redescendre.
Rick : Alors ? Glenn lui montrant son sac. Pas plus que nous. Il lui montra le sien.
Carl fier : J’ai trouvé deux lampes et des piles.
Brooke ravie pour lui : Génial !
Rick : Sortons et tâchons de retrouver les autres. Ces maisons ne donneront rien.
Se dirigeant vers le côté prit par les autres, ils observèrent et ne virent rien.
Glenn : Où sont-ils ?
Rick : J’en sais rien. Brooke. Toi qui connais Daryl mieux que nous. Où crois-tu qu’il serait allé ?
Brooke : Vous le connaissez depuis bien plus longtemps que moi.
Carl : Mais tu es la seule à passer réellement du temps avec lui.
Rick surpris : Je rêve ou tu en es jaloux ?
Carl sans oser la regarder : Elle passait plus de temps avec moi avant de devenir son amie.
Brooke le prenant dans ses bras : Mais ça change rien à ce que je ressens pour toi !
Carl lui rendant son étreinte : J’aurais bien aimé avoir une grande sœur comme toi.
Brooke le relâchant : T’as qu’à me considérer comme telle.
Carl : Ça ne te dérange pas ?
Brooke sourit en lui ébouriffant les cheveux : Bien sûr que non !
Carl rigola en repoussant sa main : Arrête ça !
Brooke reprenant son sérieux : Très bien. Hum… Rick… Daryl est loin d’être con. Toutes ces maisons… C’est sûr qu’on arrive trop tard. Elle les montra de la main. Regarde-les. Les trois le firent. Ça pue le fric ici. Il était évident, pour les pillards, qu’ils trouvèrent des choses intéressantes.
Rick : Je vois.
Carl : Pas moi.
Glenn : Daryl a choisi d’aller dans le quartier disons… plus pauvre.
Rick : Allons à leur rencontre.
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À la tête du second groupe, Daryl conduisit les sœurs Greene sur la droite.
L’aînée n’aimait pas l’idée d’être séparé de son copain. Toutefois, elle savait que son père préférait qu’elle reste avec sa cadette.
Chacune possédait un couteau. Le chasseur avait le sien mais gardait son arbalète chargée.
Daryl sans s’arrêter, l’œil vif : On va laisser tomber cette rue. Aller plus loin.
Maggie : Mais Rick a dit…
Daryl : Il a juste dit d’aller de ce côté.
Beth nerveuse : On ne devrait pas s’éloigner de cette voie.
Daryl les arrêtant : Ces maisons de bourges ont sûrement été fouillées à d’innombrables reprises. On devrait aller là où c’est plus délabré.
Beth terrorisée : Mais…
Maggie se voulant rassurante : Il a raison. Dans un quartier disons… Elle jeta un regard au chasseur… visuellement moins attirant… … et ne put aller au bout de sa pensée sans avoir l’impression de l’insulter.
Daryl comprenant : Trouvons un trou. On trouvera peut-être quelque chose d’utile.
Ils se remirent en route et bifurquèrent à la première occasion. Il était en tête. Maggie était un peu en retrait sur sa gauche alors que Beth se trouvait entre les deux. Il observa cette dernière et vit ses yeux agrandis par la peur. Sa respiration était rapide. En sa qualité de chasseur, il eut la certitude que son cœur devait battre à pleine vitesse. Sa sœur était en alerte mais semblait calme. Toutefois, il était évident qu’elle s’inquiétait d’être loin de Glenn et qu’elle craignait pour sa cadette à ses côtés. Nonobstant, le traqueur ne douta pas une seule seconde de sa fiabilité. Il pourra compter sur elle si les choses dégénéraient. Par contre, il ne pouvait en dire autant pour Beth.
Quittant les beaux quartiers, Dixon s’assura de toujours avoir la jeune fille dans son angle de vue.
Un grognement amena Daryl à se pencher. Instinctivement, il agrippa Beth par le bras et la tira au sol.
Maggie, accroupie, chuchota : Ça venait d’où ?
Daryl pointant dans la bonne direction : Tout droit sur la droite.
Beth : On devrait trouver un autre chemin.
Daryl : Non. Maggie, tu crois que tu peux faire le tour sur la gauche et t’en charger ? J’te couvre.
Maggie : Mm-hmm…
Elle se redressa légèrement et alla le plus rapidement possible. Il en fit autant et alla sur la droite. La jeune fille le suivit de près.
Daryl se positionnant : Reste bien à mes côtés.
Beth : J’avais pas l’intention de m’éloigner de toi.
Daryl lui sourit en suivant les déplacements de sa sœur : Et je n’ai pas l’intention de te laisser faire.
Elle rougit en le fixant. Bien évidemment, elle comprenait ce qu’il voulut dire. Qu’il ne permettra pas qu’elle soit mise en danger. Or, ça ne l’empêcha pas d’imaginer autre chose une fraction de seconde. Au loin, elle vit Maggie s’approcher en catimini du macchabée.
Le chasseur la gardant bien en vue. Après tout, il avait promis à leur père de les avoir à l’œil et qu’aucun mal ne leur sera fait. Il avait bien l’intention de respecter sa parole donnée.
Une fois le corps s’écroulant, Maggie se tourna fièrement vers eux.
Daryl : Bien. Regardant la jeune fille. Viens.
Elle le suivit et fut rapidement auprès de son aînée.
Sans rien rencontrer d’autre à tuer, ils avancèrent prudemment. Ils trouvèrent rapidement ce qu’ils cherchaient. Toutefois, ils furent plus loin de la route que prévu, se rapprochant dangereusement de l’orée de la forêt. Là, il y avait plusieurs petites baraques délabrées qui n’inspiraient pas confiance. Néanmoins, c’était une chance pour eux.
Maggie : On devrait se séparer.
Daryl catégorique : Nuh-uh-uh… Non. Hors de question.
Beth : Rick a dit de ne pas être seul.
Maggie : Je sais ça. Daryl, trois dans des endroits aussi petits ?
Daryl réfléchissant à cette idée : Mm-hmm…
Beth loin d’aimer ça : Quoi ? Non…
Daryl : Je me tiens sur le pas de la porte le temps que tu vérifies. Si tu es seule, je passe à la suivante avec Beth et tu me reviens après. D’accord ?
Maggie : C’est parfait.
Beth peu rassurée : J’aime pas l’idée.
Daryl ne regardant qu’elle : T’inquiète Beth. Tu seras tout le temps avec moi. Ça te va ?
Beth eu un mince sourire : Oui !
Par contre, ses yeux brillèrent. Elle garda la tête légèrement base et préféra les dérober à son aînée.
Il monta sur le perron de la maison la plus proche sur leur gauche. D’un signe de tête, il fit signe à la brune d’ouvrir. Elle le fit en restant hors de la trajectoire d’un carreau. Elle entra dans la pièce en gardant son poignard paré à l’attaque.
La pièce principale était délabrée et dénuée de danger. Daryl s’assura que Maggie était complètement seule et se fut le cas. La cuisine ne contenait aucun Geek caché derrière la table à manger crado ou dans la salle à manger.
Daryl : Ça va aller ? Tu es sûre ?
Maggie : Veille bien sur elle.
Daryl : Mm-hmm… C’est promis.
Et il ne faisait jamais de promesse qu’il ne pouvait tenir ou n’en avait point l’intention. Il referma pour s’assurer qu’elle ne risquerait pas d’être surprise par derrière.
Daryl : On ne va que dans celle d’à-côté. Elle ne risque rien.
Beth incertaine : Mm-hmm…
Daryl : Fais-moi confiance.
Beth : Ce n’est pas ça.
Daryl : C’est une dure à cuir. Il lui prit la main droite dans sa gauche. Allez. Plus vite on y va, plus vite tu la retrouveras.
Elle le suivit et tourna la tête dans l’autre direction. Elle préférait qu’il ne s’aperçoit pas à quel point ce simple contact physique la remplissait de bonheur.
Une fois le périmètre sûr, il la laissa entrer à sa suite.
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Suivant la logique de la rousse, le shérif trouva le quartier mal famé de ce hameau. Il vit Maggie sortir d’une maison délabrée. Son sac semblait bien rondelet. Il ne put se retenir de sourire.
Rick allant vers elle : T’as trouvé beaucoup ?
Maggie rendue au milieu de la route : Des conserves pour la plupart. Des piles, des allumettes.
Glenn la prenant dans ses bras : Et Beth ? Où sont les autres ?
Rick commençant à être contrarié : J’avais dit de ne jamais être seul.
Maggie : Daryl s’est assuré que la maison était vide avant de…
Daryl sortant de la seconde : Elle va bien. Elles vont bien. L’une comme l’autre. Trois pour une seule de ces maisons, c’est n’importe quoi.
Maggie : Beth ?
Beth étonnamment contente : Ça va !
Brooke d’un petit sourire : Vous avez trouvé quelque chose ?
Beth : Quelques bouteilles d’eau et des conserves.
Carl : C’est la tournée des conserves, on dirait bien.
Daryl d’un geste du menton : Et de votre côté ?
Rick les mains sur hanches : Pas grand chose. Expirants en regardant les alentours. C’était pas une très bonne idée d’aller de l’autre côté.
Daryl : Uh-huh… J’ai cru la même chose.
Rick : Tu aurais dû m’en faire part.
Daryl : J’espérais me tromper et que vous trouveriez mieux que de la bouffe de merde.
Carl : Ça reste de la nourriture.
Brooke d’un regard réconfortant pour le traqueur : Il a raison. On est pas en position de faire les difficiles.
Rick : Tu crois que les autres maisons seront aussi bien fournis ?
Daryl : Peut-être. Ça vaut la peine de vérifier.
Rick : Je crois aussi. Mais je ne veux pas que Maggie reste seule.
Maggie : Tu proposes quoi ?
Rick : Ça ne me plait pas complètement, mais fais équipe avec Carl. J’y vais seul.
Maggie : Très bien.
Carl : Ça me va aussi. J’aurais aimé accompagner Brooke.
Rick la regardant : Ce n’est rien de personnel. Je te trouve juste jeune pour être seule avec lui.
Brooke surprise et déçue : Je sais que ce n’est pas par manque de confiance en moi. N’est-ce pas ?
Rick : Bien sûr que non !
Brooke : Très bien. J’aimerais te parler en privé. Tu crois que c’est possible ?
Rick une fois plus loin des autres : J’apprécie que tu ne critiques pas mes décisions devant les autres.
Brooke eu un bref sourire : J’aime faire équipe avec Glenn mais j’aimerais aussi avoir l’occasion d’en faire autant avec Carl. Avec Lori, je n’ai plus vraiment l’opportunité de passer du temps avec lui.
Rick compatissant : Je sais mais pour le moment, ça reste comme ça. C’est la première fois que je l’emmène. Tu comprends ?
Brooke hochant la tête : Mm-hmm… Une prochaine fois ? Lorsque tu seras certain que Carl peut le faire sans problème, me laisseras-tu faire équipe avec lui lors des récupérations ?
Rick : Oui. Je ne doute pas de toi. Je t’ai déjà confié sa vie à la ferme. Te tirant derrière-moi, j’étais sûr que tu ne le lâcherais jamais. Elle sourit timidement. Alors, je t’assure que tu pourras le faire.
Brooke lui faisant un câlin : Merci !
Rick alors qu’elle reculait : Retrouvons les autres.
La nouvelle équipe formée, ils fouillèrent les autres domiciles. Deux autres lampes furent trouvées, quelques bouteilles d’eau et quelques boîtes de céréales dont une pas rassis. Quelques conserves furent mises dans leurs sacs avec du ruban à conduit ainsi que de la colle blanche… Une idée de Brooke. Personne ne la comprit mais ils laissèrent passer.
Quand Rick vit la colle, il la lui redonna. Si elle la voulait, qu’elle la garde. Il n’en voyait pas l’utilité.