The Walking Dead : Joyeux Halloween !

Chapitre 1 : Joyeux halloween !

Chapitre final

Catégorie: M

Dernière mise à jour 30/10/2011 23:15

Bonjour chers/chères lecteurs/lectrices ! Je vous présente un chapitre-bonus-OS spécial Halloween afin de vous faire patienter en attendant le chapitre 6 de ma fanfiction Walking Dead. C’est vraiment un gros délire Hors-Sujet mais je n’ai pas pu résister à l’envie de le faire !
Bonne lecture et Joyeux Halloween à tous et à toutes!


Chapitre bonus : Joyeux Halloween.

Mrs Bergson reposa son livre et jeta un coup d’œil à son antique horloge à balancier : il était 20h30. C’était le soir d’halloween et elle aurait bien voulu se coucher mais les enfants déguisés venaient sans arrêt sonner à sa porte afin de réclamer les traditionnels bonbons et le bruit qu’ils faisaient l’empêchait de dormir.
Elle entendait d’ailleurs en ce moment même leurs cris dans la rue, ils étaient décidément très bruyants cette année.
Cela faisait longtemps qu’elle vivait ici, dans la banlieue de Londres. Elle n’avait jamais pu se résoudre à vendre la maison de ses parents à leur mort, préférant s’y installer après eux.
Elle se sentait bien dans son petit salon exigu avec ses deux vieux fauteuils disposés près de la cheminée dans laquelle crépitait joyeusement un feu de bois que son fils avait allumé avant d’aller fêter Halloween avec sa femme et ses collègues.
Il ne rentrerait sans doute pas avant demain matin et il lui avait préparé par précaution un tas de petites  bûches qu’elle pouvait mettre dans la cheminée aisément. Les épais rideaux et les murs tapissés faisaient également partie de ce qui l’avait fait revenir ici.
Elle se replongea dans sa lecture en maugréant contre les enfants bruyants.
Un bruit de sonnette la tira presque immédiatement de son livre et elle se leva en grommelant en piochant dans un sac de bonbons que son fils lui avait laissé. Il avait insisté cette année pour qu’elle fasse un effort et joue le jeu pour Halloween. Elle avait fini par céder et elle se sentait idiote avec cette poignée de bonbons en allant ouvrir la porte.
Elle se déplaçait très bien pour son âge, il n’était pas donné à tout le monde de pouvoir encore se mouvoir normalement à quatre-vingt ans.
Elle arriva dans le vestibule et déverrouilla sa porte.

-Des bonbons ou un sort ! lancèrent immédiatement plusieurs voix d’enfants lorsqu’elle eut ouvert.

Une troupe d’une dizaine d’enfants aux déguisements divers se tenaient devant elle, menaçants. Ils jouaient leur rôle à la perfection et elle eut même un petit sourire mais se sentit immédiatement gourde.

-Voilà vos bonbons ! lâcha-t-elle abruptement en tendant les bonbons au premier des enfants. Partagez-les et ne venez plus m’importuner où c’est moi qui vous ferai un sort, ajouta-t-elle en claquant la porte.

Elle la remit en place les verrous et retourna dans le salon. Elle vit au passage une citrouille d’Halloween que son fils lui avait laissée « pour la mettre dans l’ambiance » lui avait-il dit.
Elle s’en empara, retourna près de la cheminée et l’y jeta puis se rassit.
Elle regarda un moment l’objet crépiter dans les flammes et se remit à sa lecture. Des hurlements retentissaient de temps en temps dehors, et ils se faisaient même de plus en plus nombreux.
Mais qu’est-ce qu’il leur prenait décidément aujourd’hui ? Elle ne pouvait pas lire son bouquin en paix, apparemment. Et avaient-ils besoin d’hurler comme ça ? Ils étaient déjà bien assez bruyants, pourtant.
Elle entendit également des voix d’adultes qui se mêlaient à celles des enfants. Si les adultes s’y mettaient en plus… Où allait donc le monde ? Des appels à l’aide résonnaient par moment. Voilà qu’ils se mettaient à jouer la comédie en plus…. Encore un peu et elle appellerait les flics.
On sonna à nouveau à la porte, à plusieurs reprises cette fois.
Mrs Bergson poussa un soupir et se releva en attrapant des bonbons au passage puis ouvrit la porte.
Des enfants, dont certains arboraient du sang sur leurs vêtements et semblant complètement paniqués, s’approchèrent immédiatement.

-Madame, Madame ! L’interpella un petit garçon. Vous pouvez nous abriter s’il vous plaît ? Y a des gens qui font peur et qui font des choses horribles là-bas ! On restera pas longtemps, promis !

Décidément ceux-ci jouaient parfaitement la comédie et cela semblait tout à fait réaliste, comme le faux sang que certains portaient sur leurs costumes pour faire plus vrais.

-Et puis quoi encore ! pesta la vieille dame. Vous croyez que je vais gober vos histoires ? Prenez vos bonbons et cessez cette comédie où j’appelle les flics ! ajouta-t-elle en fourrant les bonbons dans les mains de son jeune interlocuteur avant de lui claquer la porte au nez.

De nouveaux hurlements de terreur retentirent alors qu’elle allait se rasseoir en attrapant le paquet de bonbons au passage, celui-ci alla rejoindre la citrouille. Visiblement ces mômes n’avaient pas compris ce qu’elle leur avait dit. Très bien, les flics se chargeront d’eux.
Elle décrocha le téléphone et composa le numéro, elle attendit quelques instants et une voix féminine lui répondit.

-Bonjour, vous êtes bien en communication avec le commissariat de police. Quelques soucis techniques font que nous ne pouvons prendre votre appel, un numéro vert a été mis en place en cas d’extrême urgence.

Le répondeur automatique récita le numéro et la communication s’interrompit. Un numéro vert ? Elle composa le numéro et exposa la situation à son interlocuteur qui lui apprit qu’aucun véhicule n’était actuellement disponible pour une intervention de ce genre avant de raccrocher.
Tant pis, elle prendrait son mal en patience. Enfin, les cris se calmèrent dehors, ce n’était pas trop tôt.
Elle reprit sa lecture et s’endormit dans son fauteuil.
Elle ne sut pas ce qui l’avait réveillée. Son horloge indiquait vingt-trois heures pile, et elle pouvait distinctement entendre des gémissements et des grognements à sa porte.
Comme le feu était presque éteint, elle jeta une bûche dans la cheminée afin de le raviver. Cette fois s’en était trop, elle prit la canne métallique dont elle s’aidait parfois pour marcher afin de chasser les importuns  s’ils se montraient réticents à la laisser tranquille.
Ce devait être des adultes car les grognements étaient graves, sûrement des ados qui avaient décidé de profiter d’halloween afin de mettre le bazar et de terroriser les gens.
Elle ôta les verrous de sa porte pour la énième fois et fut assaillie par une foule d’enfants grimés comme dans les films d’horreur, certains portaient d’atroces blessures.
Elle ne pouvait pas croire ce qu’elle avait sous les yeux, la troupe macabre s’avança vers elle en tendant les bras et en ouvrant machinalement la bouche comme pour l’attraper.

-Si c’est une blague elle n’est pas drôle ! s’énerva-t-elle. Vous ne savez donc plus quoi inventer, bande de petits démons ? s’emporta-t-elle.

Un enfant l’agrippa.

-Dégage sale môme ! Je n’ai plus de bonbons ! hurla-t-elle en repoussant l’aventureux.

Celui-ci revint immédiatement à la charge.

-Je vois que tes parents t’ont bien mal élevé, et bien tu vas apprendre !

Sur ces mots elle envoya un grand coup de canne dans la tête de l’enfant. Elle eut l’impression d’avoir frappé une citrouille lorsque le crâne de celui-ci éclata à l’impact.
Les autres enfants s’étaient beaucoup rapprochés pendant ce temps et semblaient vraiment agressif. La mort de leur camarade n’avait pas semblé les émouvoir.

-Je n’ai plus rien à vous donner, quand allez-vous comprendre ! Petits morveux ! Pesta-t-elle en distribuant des coups de violents coups de cannes à ceux qui s’approchaient trop près.

C’est alors que l’un des enfants s’approcha sur le côté et lui mordit sauvagement le bras. Elle repoussa l’agresseur et lui envoya un coup de canne dans l’entrejambe pour lui donner une bonne leçon.
Eh bien décidément, ils s’étaient tous donné le mot pour l’embêter, aujourd’hui ! Voici qu’un petit malotru la mordait !
Elle se demanda comment ses parents avaient bien pu l’élever auparavant celui-là.
Le nombre croissant de ses adversaires et la fatigue la gagnant la fit reculer dans son vestibule.
Elle claqua violemment sa porte en maudissant ces choses qui lui avaient fait salir son perron et ses affaires.
Plusieurs zombies avaient leurs doigts coincés dans la porte et geignaient de l’autre côté de celle-ci.

-Maintenant vous savez pourquoi vos parents vous disaient de ne pas laisser traîner vos doigts dans les portes ! se moqua-t-elle.

La vieille dame regarda sa blessure : les marques de dents étaient profondes et elle commençait à se sentir fiévreuse. Ce petit malpropre lui avait sûrement refilé une maladie quelconque…
Elle fonça dans la salle de bain, se désinfecta et se fit un solide bandage.
La blessure était vraiment douloureuse et cela l’enragea encore plus, ils allaient payer cher leur audace ces petits galopins.
Mrs Bergson se rendit dans sa chambre et attrapa le fusil que son mari utilisait autrefois pour la chasse ainsi qu’une boîte de cartouches qu’elle fourra dans un sac.
Elle fixa une baïonnette que son compagnon s’était procuré à son arme et fonça dans la cuisine. Elle attrapa plusieurs couteaux de boucher qu’elle avait acheté lorsqu’elle recevait encore du monde. Elle descendit ensuite dans sa cave et s’empara d’une hachette, d’une serpe et d’un ceinturon dont elle se servit pour placer ses armes au niveau de sa taille avant de revenir dans le vestibule.
La foule grognait et tambourinait à sa porte qui menaçait de céder.

-Joyeux Halloween les morveux ! Mamie est vraiment énervée cette année et va vous donner une bonne correction ! lança-t-elle avec un sourire carnassier en brandissant son fusil.

 

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