The Big bang theory

Chapitre 1 : L’Équation du Multivers

Chapitre final

1123 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour il y a environ 2 mois

Tout avait commencé par une conversation des plus banales dans l’appartement 4A. Leonard, Sheldon, Raj et Howard étaient réunis autour de la table basse, chacun armé d’une manette de jeu. Penny, enroulée dans une couverture, les regardait d’un œil amusé depuis le canapé.


— Tu vas encore perdre, Sheldon, dit Howard. C’est moi le maître de Halo ce soir.


— Faux, déclara Sheldon avec aplomb. Je suis simplement en train de tester une stratégie visant à maximiser les points sur le long terme. Mon apparent échec fait partie du plan.


— Ton plan, c’est de mourir cinquante fois de suite ? demanda Penny en riant.


Mais la partie fut brusquement interrompue par un cri venant du bureau de Sheldon.


— LEONARD ! cria-t-il en se levant d’un bond. Tu as touché à mon tableau blanc ?!


Leonard leva les yeux au ciel.


— Non, Sheldon. Personne n’a touché à ton tableau blanc. Comme d’habitude.


Sheldon s’approcha, perplexe, et observa les équations griffonnées. Pourtant, une formule étrange trônait au milieu des autres, entourée de cercles rouges. Elle n’était pas de lui.


— C’est impossible, murmura-t-il. Cette équation… elle ne vient pas de moi.


— Tu veux dire que tu t’es surpris toi-même ? ironisa Howard.


Mais Sheldon ne répondit pas. Il fixait la formule, hypnotisé.


— C’est une variation de la théorie des cordes couplée à une topologie quantique non euclidienne… Et si c’est juste… Cela pourrait prouver l’existence d’un multivers connecté !


— C’est peut-être juste une erreur de calcul, proposa Leonard. Tu as pu griffonner ça en dormant.


— Leonard, je suis un homme de rigueur. Même mes rêves respectent les conventions scientifiques. Non… quelqu’un ou quelque chose a laissé cette équation ici.


Et c’est alors qu’un flash lumineux envahit la pièce.


Quand les yeux des colocataires s’ouvrirent, la scène devant eux était difficile à croire. Une silhouette se tenait là, vêtue d’un costume vintage impeccable, des lunettes rondes sur le nez.


— Bonjour, dit-elle avec un accent texan familier. Je suis le Dr Sheldon Cooper… mais d’un univers parallèle.

Leonard tomba presque de sa chaise.


— Tu plaisantes ?!


— Oh mon Dieu, murmura Raj. C’est le rêve geek ultime.


— Je me savais exceptionnel, dit Sheldon avec satisfaction, mais je ne m’imaginais pas être exceptionnel dans tous les univers.

Le Sheldon parallèle hocha la tête.


— Dans la plupart, oui. Mais dans certains, tu es vendeur de voitures.


— QUOI ?!


— J’ai détecté une brèche quantique dans cet univers. Cette équation est un message. Quelqu’un – ou quelque chose – tente de détruire la stabilité des multivers. Et cela commence ici, dans votre appartement.


— Classique, grogna Penny. Pourquoi est-ce toujours votre appartement ?


— Parce que, répondit le Sheldon parallèle, c’est là que l’intelligence rencontre la densité quantique maximale.

Howard chuchota à Leonard :


— Ça veut dire : "C’est là que Sheldon vit".


Sheldon, flatté et terrifié, prit immédiatement la direction des opérations.


— Il nous faut une équipe. Un cerveau, un ingénieur, un astrophysicien et un médiateur émotionnel.


— C’est toi, moi, Raj et Penny, résuma Leonard.


— Exactement. Nous allons construire un appareil de stabilisation dimensionnelle basé sur l’équation. Il nous faut des matériaux rares.


— Genre quoi ? demanda Penny.


— Un cristal d’yttrium modifié par résonance microgravitationnelle, répondit Sheldon comme si c’était évident.


— Et tu trouves ça où ? demanda Leonard.


— Chez Stuart, bien sûr.


— Le gars de la boutique de comics ?! s’exclama Howard.


— Il a plus de technologie alien que le Pentagone, répondit calmement le Sheldon parallèle.


La petite troupe se mit en route.


Chez Stuart, ils découvrirent effectivement un étrange artefact dissimulé derrière des piles de comics.


— J’ai eu ça en échange d’un vieux Green Lantern #1, expliqua Stuart. Il faisait du bruit la nuit, alors je l’ai rangé là.


L’objet brillait d’une lumière violette inquiétante. Sheldon et Sheldon le connectèrent à une maquette d’oscillateur fabriquée par Howard et Raj.

Quand ils l’activèrent, un portail dimensionnel apparut dans le salon.


— Bon, ben, allons sauver le multivers, dit Leonard, peu convaincu.


Mais alors que tous hésitaient, Penny entra dans le portail la première.


— Quoi ? dit-elle en haussant les épaules. J’ai vu assez de Marvel pour savoir qu’on ne reste pas à attendre.



Ils atterrirent dans un univers où tout était inversé.


— Wouah… dit Raj. Ce monde est comme le nôtre, mais… meilleur ?


Penny se tenait là, en blouse blanche, discutant avec une version scientifique de… elle-même.


— Dans cet univers, je suis la génie, réalisa Penny.


— Et moi, je suis… ton assistant, dit Leonard en regardant sa version alternative, nerveuse et maladroite.


Mais une version de Sheldon apparut, menaçante, habillé en noir, une aura étrange autour de lui.


— Je suis le Sheldon Suprême, déclara-t-il. Et je vais réunir tous les Sheldon pour créer l’Ordre Quantique Éternel.


— Tu veux quoi ? demanda Leonard.


— L’ordre. La perfection. Un multivers dirigé uniquement par moi.


— C’est un peu narcissique, même pour toi, commenta Penny.


Une bataille d’esprits commença. Sheldon et son double unirent leurs équations, pendant que Howard piratait une console alien et que Raj utilisait un robot de défense.


— On ne peut pas gagner, cria Leonard. Il est trop puissant !


Mais Penny s’approcha du Sheldon Suprême.


— Tu veux l’ordre ? Je te propose le chaos humain.


Et elle l’embrassa.


— QUOI ?! crièrent les deux Sheldon en cœur.


Le Sheldon Suprême, pris de court, perdit le contrôle de ses équations mentales. L’équilibre du multivers s’inversa.


Tout se mit à tourbillonner. Quand les héros ouvrirent les yeux, ils étaient de retour dans l’appartement 4A.


— C’était… réel ? demanda Howard.


— Tout à fait, répondit Sheldon. Et si vous me permettez, je vais noter ça dans mon journal scientifique.


— J’y crois pas… souffla Penny. J’ai embrassé un Sheldon maléfique.


— Techniquement, c’était moi, dit Sheldon avec fierté.


— Techniquement, c’était toi en pire, corrigea Leonard.


Mais tous se regardèrent en silence. Ils venaient de sauver le multivers. Et pourtant, la vie reprenait, comme toujours, autour d’un dîner de plats chinois dans des boîtes en carton.


Sheldon leva ses baguettes.


— À l’équation du multivers.


— Et à Penny, notre arme secrète, ajouta Raj.


Elle sourit, les pieds sur la table.


— Ouais. Moi, Penny, sauveuse de la réalité.


Et dans un coin, le tableau blanc brillait doucement… Comme si une autre aventure se préparait déjà.

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