La vraie vie de l'autre coté du monde - Tome II
Chapitre 12 : ARC II - Le commencement
10598 mots, Catégorie: K+
Dernière mise à jour 01/11/2017 15:42
Quelques heures passèrent ou le garçon prit un peu de repos après cet entrainement. Pendant ce temps-là, après sa propre séance d'entrainement, Ingrid était remontée dans le couloir. Elle avait maintenant rendez-vous avec Ephaistus dans ses ateliers. Ce rendez-vous avait été programmé depuis un certain temps maintenant, mais Kamael lui avait dit d'attendre. Cela faisait maintenant plus de deux mois qu'elle attendait, et finalement, lorsque Persia lui informa qu'un parchemin lui était parvenu, parchemin qui lui annonça qu'elle devait se rendre à la forge de Velika, elle se dit que ce rendez-vous était finalement arrivé. Elle partit alors à pied depuis les plaines jusqu'a la ville, se rendant jusqu’à la forge de la déesse pour la rencontrer. Contrairement à Seiya c'était la première fois qu'elle venait. Tout comme lui elle était intriguée, assez impressionnée du lieu. C'était toujours aussi grand, aussi machinale et imposant. Finalement, elle trouva le bureau de la déesse. Elle y toqua alors, avant d'entendre la voie de la déesse lui dire d'entrer. Ainsi elle ouvrit la porte et la ferma, avant de s'avancer et mettre un pied a terre.
-Hime sama.
-Te voilà.
La déesse se leva alors de son fauteuil, avant de s'en retourner vers la sortie, calme comme toujours.
-Viens avec moi.
-Bien.
Ainsi Ingrid suivis la déesse qui sortait a nouveau hors du bureau.
-Nous devons aller dans la grande tour rouage.
-La tour rouage...vous parlez de cette tour que l'on voit depuis les cieux qui tiennent les plus grands rouages de la cité ?
-Exact.
Elle ne demanda pas pourquoi, se disant qu'elle le verrait bien assez tot mais également par son soucis de l'autorité. Elle exécutait ce que l'on lui disait de faire, un point c'est tout. Les deux femmes se dirigèrent donc devant l'entrée de la grande tour de Velika. Grande tour ou Seiya, arrivé ici, avait feint de pénétrer. Elles y rentrèrent alors, empruntant les escaliers de pierre qui serpentaient entre les rouages et les mécaniques d'horloges de la tour. Une multitude d'engrenages et de mécanismes a remontoir se mouvaient entre eux dans un incessant bruit de tic tac constant et omniprésent tout autour des deux femmes. Une fois arrivé dans la salle la plus haute de la tour, la déesse ouvrit la porte pour laisser voire a Ingrid une salle recouverte d'un simple parquet de bois troué a certains endroits qui laissaient voire les engrenages qui se mouvaient sous le sol. L'endroit ne semblait guère stable et paraissait avoir mal vieillis. C'est ainsi qu'Ingrid fit les premiers pas, ne se voulant pas très rassurée en regardant ou elle mettait le pied. Elle remarqua ensuite au centre de la salle, un peu a la manière de sa cérémonie, une arme posée sur un support qui la maintenant a la verticale. L'arme était un Katana Japonais, ou en avait en tout cas tout l'air. La poignée, la tsuka, était présente avec le saya, le fourreau,et tout les autres éléments. Immédiatement en le voyant, Ingrid leva le bras vers lui, la bouche entrouverte.
-Mais c'est...
-Mh ?
Elle se rappela ensuite que cette arme, une des seules reliques humaines que les deux déesses avaient bien consentit a développer ici en plusieurs millénaires était pour elle une arme de ce monde. Elle allait dire que cela venait de son monde. Elle rétracta ensuite sa main en baissant le visage calmement.
-Non, rien du tout.
Elle regarda l'arme, doté d'un fourreau bleu écaille, traversé de manière linéaire et fluide un renfort de métal chromé. Juste en dessous de la garde, le fourreau avait des lanières de tissus bleu enroulés qui pendaient. Ladite garde était de couleur doré ternie, non pas brillant mais plutot d'aspect ancien, en forme ovale. Quand au manche, il était tressé de lamelles bleues océans a rebord doré tout comme la dernière pièce au bout dudit manche. L'arme était enchaînée et avait plusieurs rouages collés a elle, tournant lentement. Ephaistus se mit devant l'arme.
-J'ai créé cette arme pour toi. Je suis désolée que cela ai prit autant de temps. Mais Velike m'a demandé de fabriquer une des meilleures armes que je puisse faire.
A l'entente de ce nom, Ingrid ouvrit un peu plus les yeux. Alors la plus grande déesse avait parlé d'elle ?!
-S-sa sainteté Velike hime sama a parlé de moi...?
-Oui. Comme nous toute elle a ressentie ton pouvoir. Enfin, pour en revenir a ton arme, Kamael m'a dit que tu avais déjà de bonnes prédispositions pour manier l'épée et particulièrement ce type de lames.
Elle faisait sans nul doute allusion au cours de Kendo que la jeune fille avait a son actif. Ainsi elle reprit son air sérieux devant la déesse, hochant la tete.
-C'est exact. Je suis assez adroite avecce genre d'épée. Je pense pouvoir le dire sans crainte.
-Tant mieux. De toute façon tu la manieras assez instinctivement. Maintenant écoute moi.
Ephaistus se retourna alors vers la jeune fille d'un air toujours aussi calme mais on pouvait lire dans ses yeux un sérieux qu'elle prenait assez rarement avec ses "enfants".
-L'arme qui est ici a été fabriqué en plusieurs semaines sans interruption, par moi et mon équipe. Elle a subit les plus lourds enchantements et a reçusles plus grandes bénédictions. Les elfes m'ont collés au basques pour savoir pourquoi je voulais leur livres les plus anciens car ils savent que aucune personne dans ce monde a part nous ne pouvons porter des armes avec un tel niveau d'enchantement. C'est pour cela qu'elle est enchainée et paralysée par les rouages. La tour horloge était le seul endroit ou la concentration de magie était assez forte pour la tenir en laisse. Enfin, mon atelier le pouvait, mais cela aurait demandé trop de personnel...Cela peut paraitre impressionant, mais je ne te dis pas non plus que tu as une arme divine. On s'en rapproche certe mais ce n'est pas le cas. Pas du tout. Tu es entre la relique d'Amelia et Un artefact Divin de ce monde.
-Je comprends...
-J'ai également demandé au Eilins de te fabriquer une nouvelel tenue.
Ainsi elle se dirigea vers un coffre qui se trouvait sur le coté de la pièce, l'ouvrant avant d'en sortir une grande tenue bleue foncée. Elle la lança a la jeune fille qui le rattrapa en le regardant avec de grands yeux curieux. Elle se demandait bien pourquoi.
-Et...qu'a t'il comme avantage cette fois ci ?
-Aucun, c'est juste pour assortir avec l'arme.
A cette réponse, Ingrid releva le visage d'un sourire bete vers la déesse. Cela cassait un peu son élan de manière amusante.
-Je vois...héhé...
Elle retira alors son ancien manteau pour revétir le nouveau, bien plus a sa taille. C'était bien du sur mesure de conception Eilin, les meilleurs créatures avec les elfes pour fabriquer de somptueux vetements avec du tissus. Il avait la meme longueur que son ancien vetement, mais cette fois ci il avait de petites épaulettes boutonnées, ainsi que les retours sur l'avant d'un bleu plus foncé comme sur l'un de ses anciens manteaux d'officier du XIXème siècle et tout les autres elements allant avec. La encore ce devait etre une demande aucritères des déesses, car ce genre d'accessoires n'existait pas sur les manteaux actuels. Elle mit également les gants qui lui étaient donnés avec, ainsi que les bottes qu'Ephaistus lui donna ensuite. De hautes bottes noires comme les gants a rebords, ainsi que la ceinture pour safutur arme.Une foisle tout mis, elle sortit ses cheveux bloqués et ressemblait alors vraiment a une soldat. Ephaistus arbora un petit sourire amusée en la regardant.
-Tu as de l'allure petite. Ca te va bien.
-Vous trouvez ?
-Va prendre ton arme maintenant. Ensuite tu pourras repartir, j'ai du boulot.
Elle s'approcha alors de l'emplacement ou était mise l'arme. Elle la regarda d'abord de hauten bas, avec une certaine appréhension. Mais d'un autre coté, voire cet artefact du monde humain, d'une activité qu'elle aimait faire et pratiquer, lui procuraitu ne irréprescible envie de la prendre. Elle tendit alors doucement la main vers l'arme, d'un mouvement un peu tremblant. Elle se secoua alors un peu le visage, arborant a nouveau un air déterminé.
D'une main devenue ferme, elle saisis le fourreau de l'arme, qui réagis a ce contact. Une nouvelle lueur bleue se dégagea su corps de la jeune fille, avant que celle ci ne produise un léger flash qui vint faire tomber naturellement les chaines et les rouages qui recouvraient l'arme. Après quoi, elle tira d'un coup sec et lent le manche, sortant la lame de son fourreau dans un somptueux bruit de métal. Un jaillissement bleu suivs la lame dans sa sortie avant de disparaitre bien rapidement. Elle tenait la lame droitement devant elle, la mettant ensuite de profil. Le métal était resplendissant, brillant d'une légère couleur chromée bleue avec l'acier. Elle se voyait parfaitement dans la lame qui avait été forgée et assemblée sur le tout avec un savoir faire..divin pouvait on dire. Elle prit ensuite le fourreau, avant de l'accrocher et le fixer a sa ceinture, regardant encore quelques instants la lame. Puis, elle la rangea dans le fourreau dans un long bruit métallisé, avant de se tourner vers la déesse et poser un genoux a terre, mettant sa main sur sa poitrine.
-C'est un véritable honneur, Hime sama. Je me permets derenouveler mes voeux de dévotion envers la fédération et ce monde. Je ferais tout pour protéger ce monde. Jusqu'a ma mort.
La déesse ne s'attendait pas vraiment a ce que la jeune fille refasse serment devant elle. Elle avait face a elle une nouvelle preuve que le surnom de l'ange que la lycéenne avait acquis n'était pas usurpée. La justice et le devoir passait avant tout pour elle. Elle en fut biensur ravie mais ne le montra pas outre mesure.
-Parfait. Maintenant, tu es prete. Va, mon enfant. Protège ce monde qui t'es chère.
Elle releva alors le visage, son regard enflammé et determiné, approchant a son paroxysme, répondant d'une voie forte et assurée.
-Oui !
Le soir venus, a l'heure du repas, dans la grande salle des deux déesses, tout le monde était présent ou presque. Une petite affluence continuait d'arriver. Seiya et Akame qui était cote a cote, se mettant maintenant parfois ensembles avec Agil pour manger et converser, étaient deja la. Les deux déesses également. Puis arriva ensuite Ingrid dans sa nouvelle tenue. Elle resta a l'entrée, reardant la pièce deux secondes, avant d'y entrer et d'aller prendre sa place a coté des quelques amis qu'elle s'était faites, qui ne manquèrent pas de lui faire des remarques sur son accoutrement et l'arme qu'elle avait a la ceinture.
Quand il vit arriver la jeune femme qu'il connaissait si peu, même si cela faisait quelques semaines qu'elle se trouvait parmi eux, il stoppa le mouvement de sa fourchette qu'il amenait à sa bouche, le regard et l'attention tout de suite captée par cette dernière. Immédiatement, au premier coup d'oeil, il remarqua sa nouvelle tenue, ainsi que sa nouvelle arme. Cette tenue, elle avait comme un goût des tenues qu'il avait eu l'occasion d'étudier dans son ancien monde, dans son programme d'Histoire lorsqu'il s'agissait de traiter des anciennes guerres et conflits qui avaient ravagé les pays, ainsi que leur armée. Ce détail lui tapa tout de suite à l'oeil, il avait de nouveau cette impression de déjà-vu, encore plus persistante.
Il y avait vraiment quelque chose qui était différent chez Ingrid, en plus de sa nouvelle arme qui l'intriguait également grandement. Rien qu'à l'allure il put deviner qu'elle était d'un très grand niveau, un niveau qui dépassait de loin celui de son arme qui commençait d'ailleurs à se faire un peu vieille. Les éléments commençaient à s'accumuler les uns après les autres, elle avait droit à un certain traitement de faveur qui était très suspect. Elle était si belle, sa tenue, et son arme l'étaient. Tout cela avait dû coûter bien cher. Comment aurait-elle pu se payer tout ça ? Il fallait bien au moins une fortune, surtout pour l'arme ! Il avait de plus en plus de doutes sur elle.
Depuis qu'elle était arrivée, c'est-à-dire bien après lui, elle avait tellement progressé, bien plus que lui, alors que pourtant il relâchait très peu sa cadence et sa pression. Ça en était presque rageant, de voir quelqu'un qui montait les échelons à la vitesse de la lumière, et sans vraiment montrer de peine, alors que dans son cas, la montée se faisait bien modérée, et à la sueur de son front.
- (Cette tenue, elle me dit quelque chose ... sans parler de cette arme qui est très étrange. Il y a des lames de ce genre dans l'autre monde, mais celle-là, elle est d'un tout autre calibre visiblement ... Qu'est-ce que ça veut dire ... ?)
-Oh, la voila...
Dit Akame a voie basse. Elle avait elle aussi remarqué sa nouvelle arme et se pencha vers Agil.
-Jolie couteau hein ?
Le grand gaillards a la peau foncée regarda Akame d'un air grave qui en était presque cmique.
-Tu déconnes ?! C'est plus que du travail d'expert, je peux le voire rien qu'au premier coup d’œil
-Ah ?
-On peut le voire grâce au balancement de l'arme et a nos attributs spéciaux a nous autres forgerons et artisans...c'est une arme d'un niveau qui atteint facilement celui des plus hauts soldats de la fédération...j'en avais encore jamais vu comme je ne vais jamais au front et que je suis bien loin de savoir en faire... .
- Moi j'en ai déjà vu de la sorte, et celle-là surpasse toutes celles que j'ai à ma connaissance.
Rajouta Seiya qui se mêla à la conversation, à voix un peu basse également pour ne pas attirer l'attention de la jeune femme en question. Il ne pouvait que le faire comme il y réfléchissait également. Cette prise de conversation montrait un peu les liens qui commençaient à se faire entre les trois gens. Mais là en l'occurrence, il était plus dans le sérieux que l'amical.
-D'ailleurs, j'ai finis ta nouvelle épée Seiya. Je l'ai donné a une servante qui l'a mise dans ta chambre.
Dit Agil en changeant de sujet.
Mais cette nouvelle eut le don de lui faire quitter son sérieux, pour prendre à la place de l'étonnement, voire même une certaine joie dissimulée. Pour un guerrier, c'était toujours quelque chose de recevoir une nouvelle arme.
- Vraiment ... ?
-Oui.
- .. Merci Agil ..
Lui répondit-il, un peu dérouté. Avec ce qui venait d'arriver, tous ces doutes à propos d'Ingrid, sa nouvelle arme lui était complètement sortie de la tête, alors apprendre qu'elle n'attendait plus que lui, c'était une surprise.
La nuit arrivait rapidement. L'hiver de Shara se déplaçait lentement vers Arun, le continent relayant son soleil a son voisin pour lui prendre a fraicheur. Le soleil e couchait de plus en plus tot. Cela influençait quelque peu sur les habitudes de chacun, qui partaient se coucher plus tot que la normale. La fatigue les gagnait un peu plus, mais cela avait comme effet positif de rendre les champs de batailles moins lourds et rudes pour la fédération et ses soldats. Alors que la nuit s'installait lentement, la lune étant deja dans le ciel et éclairant la façade du chateau, Zafkiel regardait depusi son bureau ce paysage se couvrir d'un voil noir. Elle était debout, tenant le rideau de sa fenetre. La voie d'Ingrid dans son dos.
-Hime sama. J'ai ressentit quelque chose en moi...je ne saurais dire quoi...
-Oui, je l'ai sentit moi aussi.
Répondit doucement la déesse. Elle se tourna ensuite vers Ingrid, lachant le rideau pour la regarder calmement, ses yeux brillants dans la pièce qui n'était éclairée que par la lune. Le visage d'Ingrid était dans l'ombre, a l'exception du bas de celui ci, laissant voire ses lèvres dessérées. Comme tojours ou presque, la déesse avait la réponse au petit tourment de la jeune fille.
-Tu peux ressentir comme nous les perturbations de ce monde. Un autre don qui nous confirme bien que tu es une personne incroyable, Ingrid. Cependant nous sommes quand a nous capables de dire de quoi il s'agit.
-De quoi alors ?
-Il se passe de nouveau des choses sur le continent de Shara. Une tempete se prépare. Et cette fois ci, seul les plus puissants de ce monde peuvent l'arreter. Mais je ne parle pas de moi, ou des autres déesses.
-D'ailleurs, n'étiez vous pas a la recherche d'Amelia ?
-Si. Je m'accorde simplement le temps de la réflexion, par moment. Rester tout le temps sur le champ de bataille n'est bon pour personne.
Puis elle vint s'asseoir en face d'Ingrid, allant saisir sa main lentement. Elle la regarda d'un air a la fois vide et intense, impliquée. C'était en partie a cause d'elle, ou grace a elle et aux autres divinités si elle était devenue comme ça. Si elle avait choisis cette voie. Elle seule pouvait dire si elle regrettait son choix, et Ingrid seule pouvait dire si elle regrettait ce qu'elle était devenue.
-Tu n'as jamais voulus t'exprimer sur ce qui s'était passé au moment ou tu es arrivée en ce monde.
Reprit Kurumi.
-Portant cela m'aiderait, si je dois trouver un moyen pour te faire repartir dans notre monde.
-A quoi bon, hime sama...Je n'ai plus rien a faire la bas.
Répondit-elle lentement. Elle souhaitait dégager sa main, mais elle ne le fit pas, par peur de vexer la déesse.
-Tu ressemble un peu a un autre garçon...tu suis l'inverse de son évolution. Lui était renfermé et refusait de parler, disant au autres qu'ils ne le connaissaient pas...Que personne ne le comprenait. Ce comportement m'agaçait, et m'irrite toujours, mais je le comprends, bien qu'il soit immature. Cependant, il évolue lentement, mais surement vers une personne meilleur. Il en deviendra une, car il en est déjà une, tout a l'intérieur de lui. Tu es déjà une bonne personne si je peu le dire ainsi. Tu pourris même être un modèle pour lui. Obéir aux ordres, avoir un don inné pour l'autorité. Tu es toujours droite, fière de toi, la tète haute. Tu n'as pas peur de tes capacités et tu n'en doutes pas. Un caractère que beaucoup apprécient. Mais je sens aussi que la vie que tu as menée dans notre ancien monde pèse sur ta vie actuelle. Ma crainte est que tu ne devienne peu a peu comme ce garçon quand il est arrivé ici. Que tu te renfermes progressivement sur toi. Que tu ne parles plus a personne et que tu doutes de toi.
Elle regarda ensuite Ingrid, bien que son regard fût quelque peu voilé par l'obscurité.
-Tu ne dois pas devenir comme ça, Ingrid. Mon enfant, tu t'es vu procuré des capacités en arrivant ici. Des capacités qui dépassent l'entendement de beaucoup. Des pouvoirs qui t'on été donnés et qui rendraient jaloux n'importe qui. Tu dois rester comme tu es. T'en montrer digne et fier comme tu le fais, et les utiliser a bon escient. Tu es une bonne personne. Si tu dois changer, je veux que ce soit vers la bonne voie, une meilleure voie, pas une voie plus déplorable. Le chemin du destin nous joue parfois des tours et la tourmente se drape d'une couverture de beauté et d'espoir, ou d'un abri ou nous pensons pouvoir nous réfugier. Mais cet abri nous laisse seul, et nous somme réfugiés, mais réfugiés comme un animal.
Les mots de Zafkiel, comme a chacune des paroles qu'elle donnait ou comme c'était le cas pour toutes les déesses, étaient comme un coup de semonce pour qui les entendaient. Ingrid n'y fit pas exception. Quand Zafkiel vit quelques larmes couler le long de la joue de la jeune fille, le visage caché, les dents serrées, elle posa sa seconde main sur la sienne. Puis ce fut au tour de la lycéenne de prendre la parole.
-Ce jour la, il y avait un incendie....dans notre maison...je me suis réveillée...et après le vide...tout ce que j'ai gardé en arrivant ici....c'est ce sentiment de culpabilité...comme si j'avais placé tout mes efforts dans une mauvaise chose....comme si j'avais appris une discipline qui au moment fatidique, s'était révélée inutile...je ne sais pas pourquoi..mais c'est tout ce dont je me souviens en arrivant ici...une horrible sensation et une amertume dans la bouche...que déjà je détestait dans mon monde...mais ici, je vois que mes capacités peuvent servir a forger un monde meilleur...il n'y a pas moyen que je devienne ce que vous craigniez, hime sama...je ne me sentirais que plus détestable encore.
-Ingrid...
-Je ferais usage de ma force, et je détruirais tout le mal de ce monde, pour vous. Pour les personnes qui y vivent, pour remettre l'ordre dans ce royaume et pour appliquer la justice.
Justice, ordre. C'était les mots qui la définissait le mieux et qui lui avait donné sont surnom de Tsadkiel la miséricordieuse. Bien que seul les déesses savent la réelle signification de ce surnom tout le monde le compris comme Tsadkiel la miséricordieuse, représentante de l'ordre et de la justice. Ingrid reprit ensuite.
-Je ne suis pas non plus dupe. Je vois le regard de certains. On dit dans mon dos que je suis votre favorite votre préférée. Une envoyée des dieux pour appliquer votre parole. Pourquoi me faites-vous autant d'égards ?
-Tu en a a la mesure de ton talent. Nous n'avons pas plus de favoritisme pour l'un de nos enfant qu'un autre, mais il est vrai que en ce moment nous transgressons cette règle envers toi. C'est bien sur car tu viens d'arriver et que tu dois apprivoiser un pouvoir devenue tiens que tu ne connaissais pas encore. Tu as un potentiel que toi même tu ne soupçonne ps entièrement, Ingrid. Nous restons a tes cotés simplement pour te guider sur la bonne voie.
-De quoi vouliez vous me parlez initialement ?
Demanda-t’elle un peu durement, changeant de sujet. Zafkiel fut un peu rappelée a l'ordre pour dire, et lâcha les mains d'Ingrid, avant de se relever pour faire les cents pas.
-Nous avons plusieurs unités de soldats d'élites. L'une d'elle avait effectué avec brio une mission vers le front percé de Shara, sous le commandement du major Colombus, que tu ne connais pas. Mais ce que peu de gens ignorent tout en le sachant, c'est qu'il existe en plus petit comité des soldats bien plus puissants encore. Des représentant de nos maisons que nous même ne voyons pas plus de quelques fois par siècles. Sauf quand nous les convoquons. Mais nous savons que le faire n'est pas toujours de bon usage. Parmi ces unités de rang mondial, il y en a une, a la tète de toute les autres. Elle est composée comme rarement d'un humain qui a réussis a atteindre la limite du centième niveau comme tout les autres membres de cette équipe.
-Ou voulez-vous en venir hime sama ?
-Les déesses s’apprêtent a convoquer a nouveau comme rarement cette unité pur lui donner de nouveaux ordres de mission. C'est le genre d'équipe qui reçoit ses ordres par voie orale, directement d'ordre émanant de nous. Mais une fois partit nous ne leur disons plus rien. Mis a part les codes et lois habituelles, ils ont carte blanche pour réussir leur missions, avant la date butoire.
-Et une fois cette date atteinte ? Vous les convoquez a nouveau ?
-Non. Ils savent qu'ils doivent rester dans la bataille.
-Vous allez me demander de la rejoindre, c'est ça ?
Zafkiel se stoppa a cette question de la jeune fille. Il semblait qu’elle avait vu juste.
-C'est ça. Ton potentiel est si grand que nous avons longuement hésité entre t'envoyer seule dans des missions d'ordinaire qualifiées de missions suicides. Mais avec Ephaistus nous avons appuyés ton manque d'expérience réelle sur le terrain et le peu d'information que nous avons sur ton pouvoir pour te faire courir un tel risque. Nous avons donc conciliés les deux aspects. Une équipe suicide avec toi dedans.
-Un peu plus sage en effet.
Zafkiel regarda alors Ingrid d'une mine a la fois sérieuse et triste pour elle.
-Tu es une demi-déesse, Ingrid. Ou tu y ressemble. Mais j'ai clairement donné mon opposition a l'assemblée sur le fait de t'utiliser comme une arme. Bien sur toute les déesses l'ont mis a la lumière du jour également, mais cela fait des siècles maintenant que les argons déciment notre monde. J'ai simplement peur que même ma sagesse ne soit gangrenée par ta venue et ne se laisse tenter sur la voie de la destruction. Si nous commencions a t'envoyer tuer pour notre grandeur...cela serait négatif aussi.
C'était bien rare qu'une déesse fasse part de ses craintes et de ses questionnements a quelqu'un qui n'était pas une déesse. Bien sur dans le cas d'Ingrid, ce n'était pas vraiment une humaine ou une combattante normale, mais cela aurait put en étonner plus d'un. Elle avait vu comme Seiya que les déesses de ce monde n'était pas aussi éloignée des humains que les dieux grecs ou du monde humain, ne siégeaient pas dans un monde supérieur au leurs dans les cieux. Le seul aspect se rapprochant de cela était les châteaux de maison. Mais malgré cela les déesses étaient bel et bien vénérée et adulée, ayant chacune leur religions propre que les citoyens avaient et qui leur permettait de prier leurs divinités. Mais Ingrid, en bonne représentante de la justice divine, se voulait rassurante. Les paroles étaient parvenus a ses oreilles, en ressortant sans grand impact. Pour elle, la défaite n'était pas une option.
-J'ai confiance, hime sama. Je sais que vous ferez les bon chois a mon égard. Vous toutes.
-Oui, nous avons toujours prit les bonnes décisions, a mon sens. Nous continuerons pour le bien de ce monde.
-Quand les rencontrerais-je ?
-Dans une semaine. Nous avons envoyé l'ordre de convocation. Ce sera le temps nécessaire pour eux de finir leur mission en cours et rentrer de manière convenable. Nous les avons prévenus. Cela sera de la plus haute importance. Le rendez vous est fixé dans la grande salle de réunion de Velika. Bien entendus tout le monde sera au courant de leur retour. Dès qu'un cheveu de l'un des membres sera vus, et vu le caractère de certains ce sera le cas, les deux continents entiers seront en effervescence. Ils sont restés si longtemps dans l'ombre.
-J'en déduis que leur réputation n'est plus a faire.
-Pas une seule seconde. La seule qui devra encore être un tant soit peu convaincante, ce sera toi. Mais ne t'inflige pas une pression trop grande. Ils ne te testeront pas ou ne te mépriseront pas. Au contraire. Quand nous leur auront dit qui tu es, car se sont bien les rares qui n'auront pas entendus parlés de toi, ils ne pourront que te regarder avec une certaine curiosité et intérêt. Puisque tu deviendras leur nouvelle sœur, et camarade de combat.
Zafkiel se tourna a nouveau vers la jeune fille.
-Es tu sur de vouloir le faire ? Personne ne te force, et nous ne t'en voudrons pas si tu refuses. C'est une lourde responsabilité pour une fille aussi jeune que toi, qui a vécut dans un monde bien plus...normal, et en paix.
-Je suis prête a accomplir ma tache. Si j'ai reçus ces capacités, je vous l'ai dit, ce n'est pas pour les laisser ne moi et ne pas en faire usage. Je ne veux plus éprouver cet immonde sentiment que j'ai eu dans le passé.
Un silence s'installa un petit moment, avant que Zafiel ne prononce deux mots, a voie basse et résolue.
-Très bien.
Ingrid repartit ensuite dans sa chambre, calme, et résolue. Mais il restait quelque chose en elle. Quelque chose qu'elle ne cernait pas totalement. Une fois dans sa chambre, elle retira lentement son manteau, brisant le silence nocturne par quelques bruits de frotement entre le tissu et son corps. Elle le laissa tomber au sol, avant de s'avancer vers son lit et s'y poser. Elle avait pris la peine de prendre en main son Katana, avant de s'asseoir sur le bord de son lit. Elle l'ouvrit lentement sur seulement quelques centimètres pour voire la base de la lame, qui laissa jaillir une faible trainée bleue du fourreau sous le coup de l'ouverture. Elle vit alors son regard dans le reflet de la lame. Elle était belle, mais son visage lui, était empli d'amertume, et d'une multitude d'autres sentiments. Pourquoi se sentait-elle ainsi ? Elle meme ne le savait pas. La discussion avec la déesse avait ravivé en elle des souvenirs douloureux. Des souvenirs que son inconscient avait oblitérés volontairement, et que sa conscience, s'ils parvenaient jusqu'a elle, faisait également. Depuis le début, un silence, une voie muette en elle restait tapie, dans l'ombre de ses pensées. Elle ne s'élevait pas, ne restait pas immobile. C'était une petite entité dormante, ronronnant au pensées de la belle des choses négatives qui remuaient l'aiguilles de son esprit qui planait sur ses pensées encore a l'heure actuelle. Elle ne pouvait s'en défaire et s'y soumettait malgré elle. Son surnom lui permettait de faire face a ce mal, ainsi que tout ce monde. En changer était une libération pour elle. Elle s'était libérée d'n fardeau. Duquel, seul elle le savait. Mais elle n'était pas prete a en parler semblait il. Elle referma ensuite le sabre, posant l'arme contre le mur a coté de son lit et de son chevet. Puis elle partit dans la salle d'eau se faire couler un bain. La vapeur allait se meler a ses pensées, et lui permettre de se détendre pour un temps, avant d'aller se coucher.
Au petit matin, la jeune femme était deja levée. Elle prenait son petit déjeuner comme toujours. Droite, calme et impérturbable. Elle ne disait mot. Sauf quand on lui parlait. Mais contrairement a Seiya, bien que celui ci le faisait de moins en moins, ce qui était agréable, elle se mettait à converser avec la personne qui lui adressait la parole. Elle était heureuse de pouvoir discuter ainsi, quelques minutes autour d'un déjeuner, d'un reps ou d'un diner. Mais elle ne restait pas longtemps à table. Le matin, son repas était assez simple, allant à l'essentiel pour avoir les nutriments nécessaires à la journée. Peut etre était ce a cause de l'importance de ce repas dans son ancien monde. Le plus important disait on. Le métabolisme du corps ne semblait pas changer en passant dans ce monde, donc Ingrid se disait que cela était toujours vrai. Après son repas elle partit dans la salle d'entrainement qui était encore vide à cette période de la journée. Une fois a l'intérieur, son manteau remis et son arme a la ceinture, elle se plça au centre de la salle, avant de se mettre a genoux, une main sur son sabre. Puis, elle le sortit du fourreau lentement et se releva, pour commencer a executer, avec toute la rigueur, le talent, la concentraton et la souplesse necéssaire ses exercices de Kendo avec sa nouvelle arme. Elle semblait plus à l'aise, se rappelant des paroles d'Ephaistus.
-"Tu manieras l'épée de manière instinctive, tu n'auras pas vraiment besoin d'entrainement."
Elle avait vu juste globalement. Son sabre semblait répondre de lui meme a ses attentes. C'était bien un prolongement de son bras, qu'elle utilisait à merveille, de manière encre plus aisée qu'avec une des épées du ratelier de la salle. C'était le cas de tout les autres de la maison d'ailleurs.Ou d'un utiliateur en général, car la personne est toujours plus a l'aise avec sa propre arme, qu'il manie depuis longtemps. Habituée à la taille, a la forme et au poids, elle devient véritablement un compagnon. Ingrid le savait bien. Ce n'était pas une vétéran du Katana, ce n'était pas une vraie guerrière. Elle n'avait que 20 ans, et son expérience était donc limitée. Comme on le lui avait dit, elle avait la force, mais elle manquait d'expérience réelle d'une véritable bataille. Mais à ses mouvements et sa façon de faire, elle avait un niveau avancé dans l'art de l'escrime. De cette catégorie tout du moins. Car pour effectuer des exercices sans un oeil expérimenté et donc, avec le risque de prendre des défauts, il fallait avoir sois meme un niveau élevé. Cela semblait etre son cas. Ainsi, elle resta deux grandes heures dans cette salle, a s'exercer avec sa nouvelle arme qui laissait parfois de courtes ou longues trainées de lumières bleues derrière les mouvements, ce qui fit rester la jeune femme un peu plus longtemps a son exercice, très intriguée et admirative de la beauté que son arme avait en mouvement.
Les jours passèrent alors. Seiya, de son coté, continuait de s'exercer également avec Akame. Ils partaient maintenant parfois ensemble prendre un peu d'expérience sur le continent d'Arun ou au sud de Shara, dans les zones sures ou les monstres étaient de leur niveaux. Seiya était encore assez éloigné de celui d'Akame, pour l'expérience pure d'une part, et pour l'expérience du champ de bataille de l'autre. De plus, a la manière d'un jeu vidéo comme il l'avait constaté, les premiers niveaux spirituels étaient bien plus rapides a franchir que les plus haut. Un seul niveau spirituel de la tranche de Seiya mettais deux semaines environs a etre passé, tandis qu'un niveau de la tranche de ceux de Tigre, Rem ou Colombus par exemple, prenait bien quatre ou six bon mois. C'était donc ainsi que Seiya avait pus atteindre un niveau élevé, que la jeuen fille avait atteint il y a quelques temps. Elle restait encore assez loin devant lui, mais la différence était d'une quinzaine de niveau environ. Cela faisait jusqu'a trois région de différence si l'on prenait le plus bas niveau de l'une et le plus haut de l'autre, mais cela laissait un écart asez moindre pour leur permettrede vagabonder ensemble dans la nature a la recherche de combats a leurs niveaux. C'était également pour le jeune homme de tester sa nouvelle arme fabriquée cette fois ci par Agil. Il l'avait également payé pour la forger, et l'homme l'avait donc récompensé comme prévu par une arme de belle facture. Seiya n'avait pas voulus changer le design par manque d'idée sur le moment, mais aussi car il aimait tout simplement la forme et l'apparence de son ancienne lame. Ainsi, avec un plus bel éclat et une masse changée, son arme était très similaire a son ancienne.
Ils le faisaient a longueur de journée. Akame ne s'en lassait pas, car tout comme son compagnon et ami, elle était motivée. Mais pour Seiya, il y avait également l'étonnement et l'adrénaline constante qui le motivait a rester, encore et encore. Dans son ancien monde, on aurait pensé faire ça seulement avec un casque virutel devant les yeux, pour reproduire ce genre de chose en qualité graphique moindre. Mais la, il était vivant et bien vivant, face a une créature qui en voulait pour sa vie. Il était son propre héro et avait une réelle aventure. Malgré le temps passé ici, il était toujours étonné, en constante admiration de ce monde qui, a chaque fois qu'il l'explorait, ne cessait de le surprendre. Il en restait ébahis, ce qui par moment étonnait Akame, qui avouait volontière elle aussi comme les autres la beauté de ce monde et de ses contrées.
Rem, et le reste de l'ancienne équipe de Seiya faisait de meme, mais sur le champ de bataille quand a eux. Il n'y avait pour le moment nul besoin de revenir a eux, ils étaient resté la meme équipe, sans Seiya et Negi qui avait été convoqué pour l'occasion. Ils combattaient a nouveau cote a cote sur le champ de bataille de Shara ou la neige disparaissait petit a petit. Qu’étaient devenus Théodora et Glen ? C'était également un cas particulier qui, pour le moment, ne demandait que du temps pour changer. Elle avait retrouvé son serviteur et ami de toujours a Velika, et le duo s'y était établit, pour le temps que le projet de Glen n'arrive a son terme. Quand a réveler ce qu'est ce projet, ça, c'est une autre histoire. Quand a Negi et Hisako, leur train de vie restait également doux et paisible, tout deux au repos dans leur maison.
Pendant cette semaine, les déesses se réunirent maintes et maintes fois, a cause de l'effervescence provoquée par le retour de l'équipe. Meme si en général, les réunions étaient incomplètes, a cause de l'occupation de déesses comme Priscilla ou Zafkiel, occupée dans l'autre continent a lutter. Mais en tout cas, la ville était encore plus agitée que d'habitude. Pas que la ville d'ailleurs. Ca y est, un des membres de l'équipes comme un revenant de la guerre avait été aperçus par une troupe de la fédération a l'ouest du front, repartant vers le pays. L'information avait fait le tour d'Arborea jusqu’aux oreilles de tous et toutes, et chacun maintenant attendait avec impatience le retour de ces légendes vivantes, bien qu'il y ait peu de chance qu'ils les voient. C'est dans l'optique de changer cela, que les déesses, en plus de leur objectif initial, s'étaient toute réunies aujourd'hui en ce jour. Assises autour d'une table ronde, Priscilla avait le visage reposé sur sa main, accoudée. Elle tirait un visage ennuyé.
-Ils sont tous en train d'attendre de voire l'équipe dans toute les villes du monde...je maudis le soldat qui a laissé fuité ça...
-C'est peut etre mieux ainsi huhu....devrions répondre a leurs attentes ?
Demanda sur un petit air joueur Granhiet.
-Pour le moral, cela serait bien, en effet. Et puis...je n'y vois pas de réel inconvénient.
Ajouta Ephaistus.
-Mis a part qu'Amelia peut les voir ? On ne connait pas encorel l'étendue de son pouvoir.
Répliqua Kotori. Elle n'avait pas tort. A l'époque ou Amelia était encore en vie et du coté des déesses, l'équipe la plus forte au monde n'était pas la meme. C'était une tout autre généraltion de combattans aujourd'hui disparut et la principale source de puissance de l'unité, bien que évidemment leur source principale de force était leur capacités propre, était justement d'etre inconnue des ennemis et de jouer cntinuellement sur l'effet de surprise. Effet qui pouvait etre gaché sur le plan de la composition de l'équipe. Mais est ce qu'Amelia pouvvait vraiment les voir ? Zafkiel répliqua alors.
-Cela ferait du bien au peuple que l'on leur montre que certains héros présents depuis les prémices du conflit sont toujours la. Qu'ils n'ont pas abandonnés. Quand a Amelia, courir le risque pour le bonheur du peuple...je ne sais pas si...
-Bien sur que si que le jeu en vaut la chandelle huhu.
Protesta Granhiet, comme toujours avec son brin de folie a elle, provoquant toujours le souppir de Priscilla.
-Oy, tu es censé défendre tes enfants, pas les utiliser comme cobay pour tes expériences téméraires...
-C'est parce que j'ai justement confiance en eux que je me montre téméraire.
-Mh....
-Bon, dans ce cas, y a il réelle opposition a annoncer officiellement leur retour ?
Demanda a vive voe Ephaistus. Un slence s'installa, chacune se regardant, avant deregarder la déesse technique, en guise de réponse.
-Très bien. Dans ce cas, il sera annoncé.
Et oui, en l'espace de cette semaine, la nouvelle qui portait le retour de l'équipe légendaire s'était très vite propagée, à travers tout le royaume. La cité, ainsi que tout le territoire était en effervescence, en excitation complète. Des héros qui avaient été élevés au rang de légendes allaient faire leur retour. Ils ne pouvaient pas organiser un événement officiel, du fait que ce retour devait être fait dans le secret, mais s’ils en avaient eu l'occasion, ils l'auraient fait.
Les personnes qui constituaient cette équipe qui était maintenant très bien connue pour être la meilleure équipe qui soit, et à qui on doit en grande partie le maintient de la situation actuelle, outre le travail extraordinaire des déesses, étaient très admirées, énormément même, si bien que chacune d'elle avait son propre club de fans. Mais, une personne en particulier en avait un particulièrement affluant. Et pour cause, elle était une personne d'exception, plus que les autres, compte tenu de son niveau pourtant pratiquement impossible à avoir pour sa race.
Il s'agissait d'un humain. Qui était cet humain ? Et bien, peut être fallait-il demander plus d'informations au jeune archer de la maison de Priscilla, le jeune Tigre, qui était tout excitée, comme un enfant qui allait voir son héros de toujours. Il n'était pas dans sa maison, mais il était dans un autre bâtiment, dans une grande pièce. Ils parlaient avec plusieurs personnes autour de lui, avec une grande joie et un grand engouement. En plus, sur pratiquement tous les murs, on pouvait y voir des posters sur lesquels était affiché quelqu'un, un homme. Cet homme avait des cheveux ardents assez rebelles, et de ce qu'on pouvait voir, il présentait une certaine ressemblance avec quelqu'un que nous connaissons très bien. En fait, ils avaient même un grand air de famille en commun. Qui sait, peut être qu'ils faisaient partis de la même famille. Si on se rappelait de la personne que le jeune homme avait tant en admiration, on pourrait répondre à cette question.
- Ah ... ! Enfin ! Il est enfin de retour avec son équipe ! Ça fait plus de dix ans que personne dans la cité ne l'avait vu, et il revient enfin avec son équipe ... ! Je me demande à quoi il ressemble maintenant, il doit être encore plus impressionnant !
Dit-il d'une voix qui allait de pair avec son excitation. Il avait bien du mal à tenir en place, il suffisait de voir son corps qui se tortillait un peu.
- J'espère que l'on pourra au moins le voir ! On dit que lorsqu'ils sont convoqués, c'est toujours dans le secret avec les déesses donc on ne peut les voir ...
Ajouta-t-il en commençant à prendre une petite mine de déception. Autour de lui, on l'écoutait parler, et on évitait un peu de prendre la parole pour éviter de le couper dans son excitation. Mais eux aussi étaient impatients de voir leur idole, s'ils en avaient l'occasion. Enfin, ce n'était qu'un exemple de personnes qui attendaient avec un grand engouement la chose. Même notre jeune chevalier qui ne relâchait pas ses efforts, patientaient avec une certaine excitation dissimulée la venue de ces légendes. Il était dans sa chambre, à sa fenêtre précisément. Il venait de rentrer de sa dernière mission, en compagnie d'Akame et de Negi.
Il avait eu vent de cette information seulement depuis quelques heures, depuis son retour, en marchant à travers la ville où la rumeur se répandait comme une traînée de poudre. Il regardait le paysage à travers sa fenêtre, le vide, avec au loin la végétation de ce monde, celle qui encerclait la cité, et qui lui donnait un spectacle magnifique comme toujours. Depuis un petit moment maintenant, il se laissait un peu pousser les cheveux. Il laissait sa masse capillaire prendre un peu de volume, ce qui lui valait quelques mèches qui commençaient à lui tomber sur le front, ainsi que d'autres qui rebiquaient un peu au haut de sa tête ou encore un peu au niveau de la nuque. Cela donnait l'impression qu'il prenait un peu moins soin de sa coiffure, mais en même temps, cela montrait qu'il faisait moins attention à son apparence, et qu'il se concentrait davantage sur ce qui était vraiment important, son devoir, celui de guerrier. D'ailleurs depuis, il avait encore engrangé quelques niveaux, et s'était encore amélioré en techniques de combat grâce à la ravissante Akame, avec qui il s'entendait de plus en plus. Le changement se poursuivait, et il commençait à se voir sur le plan physique. Son regard de jeune homme renfermé, ce qui lui valait son immaturité, était en train de se changer en un regard de soldat téméraire et objectif.
Il était en train de réfléchir, à la rumeur qui était en train de courir. Sous peu, des légendes allaient revenir en ville, et parmi elle, il y en avait une qui attirait particulièrement son attention. Il s'agissait du seul humain du groupe, humain que l'on disait avoir atteint la limite des niveaux. Cela faisait le deuxième de sa race à avoir atteint cet exploit. Un humain qui se hissait dans la haute sphère, qui se montrait comme pinacle des humains. Le bruit courait aussi qu'il s'agissait du père de son nouvelle ami, le fils du Thousand Master. Oui, c'était bien son retour, parmi les autres qui était en train de se faire. Un homme d'exception, qui prouvait que l'humain avait son mot à dire sur l'échiquier des puissances, et dont on faisait l'éloge de sa volonté sans faille. C'étaient des personnes comme lui qu'il avait dans son viseur, sur lesquelles il s'appuyait pour progresser, et qui le confortaient dans son idée que l'humanité, en parlant des humains, avait un grand potentiel. Pour faire court, il était très intrigué, et lui aussi impatient de rencontrer cette personne, sans pour autant perdre de vue ses compagnons.
- (Le Thousand Master serait alors de retour ... Le père de Negi. Je me demande à quoi il ressemble, même si l'on dit que Negi lui ressemble beaucoup. Le deuxième humain a avoir atteint le pallier du centième niveau ...)
Mais laissons-le dans sa réflexion. Pour l'heure, il y avait quelqu'un d'autre, un autre jeune homme qui était très excité de cette arrivée. Mais ce jeune homme en question, était bien plus impatient que tous les autres, mais aussi très appréhensif. Il s'agissait du fils du héros, du fils qui avait suivit la voie de son père, il est bien évidemment question de Negi Springfield. Quant à lui, il était dans sa propre chambre, et non celle de sa tendre. Tout comme Seiya, Akame, et les autres membres de sa dernière équipe, avec laquelle il venait de rentrer de mission, il venait d'apprendre la nouvelle, et il devait pour ainsi dire "l'encaisser". Ce fut un choc quand il l'apprit, il fut pris d'une immense surprise, il en avait presque senti son coeur se détacher. S'il s'attendait à ça. Le père, qu'il n'avait vu qu'une fois de toute sa vie de jeune homme, et il y a de cela dix ans, allait revenir à la maison. Pour un temps très court sûrement, et dans la discrétion, mais il allait tout de même revenir.
Cela annonçait peut être des retrouvailles tant attendue par le jeune prêtre, il allait enfin pouvoir revoir son père le héros, sa plus grande source d'inspiration et d'admiration, celui qui, seulement par son nom, et son unique apparition, l'avait influencé dans sa vie pour faire de lui ce qu'il était désormais. Rien qu'à l'idée de l'avoir face à lui, de s'imaginer le rencontrer, son coeur battait tel un orchestre. Il ne savait pas comment appréhender la chose. Qu'allait-il pouvoir faire, ou dire quand il allait le revoir ! Il ne se sentait pas préparé pour ça. Même s'il l'attendait depuis toujours, c'était trop soudain. Pour l'heure, il était occupé à fixer le bâton qu'il lui avait légué il y a de cela une dizaine d'années. Il l'avait posé sur son bureau sur lequel il avait fait de la place pour l'occasion, c'était son héritage.
D'ailleurs, allait-ce lui faire plaisir de voir que son fils avait gardé son cadeau durant tout ce temps, et qu'il était désormais son arme, comme il fut la sienne ? Le pauvre jeune homme était vraiment perdu. Dès qu'il s'agissait de son père, il redevenait un enfant. Il était là, assis sur sa chaise depuis un long moment désormais. Il ne disait rien, seules ces pensées qui se bousculaient dans sa tête l'accompagnaient. Il ne s'était jamais senti autant excité de toute sa vie, sauf peut être lors de son premier baiser avec Hisako. Il en avait presque honte de réagir de la sorte.
- ... Père ...
Sa fiancée justement ouvrit la porte de sa chambre, après y avoir toqué. Elle y rentra a pas léger et le vit assis a fixer son baton. Lentement, elle s'approcha de lui avant de passer une main sur son visage, sans rien dire.
Il était tellement perdu dans ses pensées, il se pensait tout seul pendant un bon moment, que lorsqu'il sentit cette main se poser sur son visage, la présence de la personne qui venait d'avoir ce contact avec lui, lui apparut soudainement, le surprenant grandement au point de le faire bondir de sa chaise en prenant une grande inspiration. Pris de peur il recula de sa chaise avec des pas maladroits. Avec ses grands yeux il vit alors qu'il s'agissait de sa tendre Misako, une présence à laquelle il ne s'attendait pas du tout.
- ... Hisako ... ?
-C'est moi.
Il sentit son coeur qui commençait à ralentir après cette grande frayeur. Il était bien soulagé de voir qu'il s'agissait d'elle, on ne sait jamais. Il baissa un peu la tête en prenant un léger sourire rassuré, posant la main sur sa poitrine en régulant lentement sa respiration.
- Tu m'as fais peur ...
-Je suis si effrayante que ça ?
- Bien sûr que non ... ! Tu sais très bien que tu es sublime ...
Lui assura le jeune homme, pris d'un petit coup de stress de peur de l'avoir froissé alors que ce n'était absolument pas son intention. Il la trouvait magnifique, et il lui disait souvent.
-Tu ne devrais pas t'en faire autant a son propos.
Dit-elle en venant se poser sur les genoux de l'homme. Elle passa son bras derrière lui.
-Je doute que l'on puisse le voire en plus. Mais si c'est le cas tu n'as pas de raison d’être si anxieux. Je ne fais que te le répéter.
Il fut un peu surpris de la voir s'installer en face de lui en prenant place sur ses genoux. Il ouvrit un peu les yeux et ses joues rougirent légèrement, un peu embarrassé. Il reprit ensuite un sourire en tournant un peu son visage sur le côté. Il savait qu'il était très anxieux, il le sentait, mais c'était plus fort que lui.
- Je ... je sais bien, mais je n'arrive pas à me calmer ... Je ne l'ai vu qu'une fois, et cela remonte à si longtemps ... Et si ... et s'il ne me reconnaissait pas ?
C'était une de ses craintes, de ne pas être reconnu par son père. Cela-dit, cette peur était assez idiote vu comment ils se ressemblaient comme deux gouttes d'eau. N'importe qui aurait pu faire le rapprochement, et deviner qu’ils étaient père et fils. Mais bon, le jeune Negi était comme ça, à se soucier, et à s'en faire pour tout, même la chose la plus insignifiante. Il se faisait souvent du mouron, que ce soit pour lui ou pour les autres.
-La vraie question c'est plutot est ce qu'il te verra.
- Oui, c'est vrai ...
En effet, cette question était celle qu'il lui fallait se poser en premier. Allait-il voir son père ? L'équipe était connue pour agir dans l'ombre, dans une relation bien plus étroite que les autres troupes avec les divinités, alors même quand ils étaient en ville, personne ne les voyait. Il y avait de fortes chances pour que ce soit le cas une nouvelle fois, et se dire qu'il peut rater une si grande occasion le rendait triste. Le Thousand Master était comme un mirage, quelque chose qu'il ne pouvait attraper.
- Je ne l'ai vu qu'une fois dans ma vie, et maintenant que j'ai l'occasion de le revoir, de lui montrer que j'ai fais de mon mieux pour au moins pouvoir espérer me rapprocher de lui ... cette chance peut très bien m'échapper. Si près ... mais pourtant si loin, j'ai l'impression que je ne pourrai jamais être proche de lui ...
Ajouta-t-il, un peu tristement même s'il gardait le sourire. Il était facile de deviner que s'il ne pouvait le voir, cela serait une très grande déception pour lui.
En effet, la première personne a voire l'équipe allait être les déesses. Quand a la première personne non divine qui allait les rencontrer, son heure n'était toujours pas venue, car il s'agissait d'une autre personne aux cheveux pourpres qui se déplaçait déjà dans les rues de Velika jusqu’à son adresse. La grande réunion qui allait se tenir entre elle, les divinités et la plus puissante équipe de tout Arborea. Pour l'occasion, et comme elle la portait maintenant presque toujours, elle avait mis son nouveau manteau, katana a la ceinture avec gants et bottes. Elle remarqua bien l'effervescence bien présente dans les rues de la capitale, observant tout autour d'elle les citoyens en fête. Meme s’il ne la voyait pas, simplement savoir que leurs héros étaient dans ces murs suffisaient a les mettre en joie. Elle arriva finalement à sa destination. C'était une battisse semblable au temple ou elle était deja allée. A l'exception que celui ci était lourdement gardé. Elle put bien sur y rentrer, montant les étages du somptueux palais, calme, et quelque peu appréhensif. Elle allait rencontrer la plus grande élite dans ce monde. Sa plus grande crainte pour le moment était de ne pas être a la hauteur pour eux. Elle avait foi en ses capacités mais elle ne savait pas si elles seraient suffisantes. Mais ce n’était pas le moment de penser à cela car déjà la grande porte de bois était devant elle, avec ses deux gardes en armure bien lustrée. Ceux ci l'ouvrirent directement quand elle se positionna devant la grande porte. Lentement, dans un fin bruit de coulissement, la grande salle qui était derrière ces ouvertures se dévoila. Ce n'était pas un bureau cette fois ci, pas une salle de réunion a table ronde, mais plutôt une sorte de grande bibliothèque. Devant elle, quelques rayonnages d'ouvrages lui faisaient face, avec tables basses et fauteuils et tout le confort nécessaire pour rester ici plusieurs heures.
Elle put alors voire en rentrant dans la salle les déesses, assises ou debout ici et la, au grand complet, avec un saut au cœur quand elle vit qu'elles nétaient pas seules. La plus puissante équipe de héros était enfin devant elle. Immédiatement elle posa un genoux a terre dans le bruit de fermeture des porte derrière elle, parlant a voie basse.
-Hime sama....
-Tiens, te voila Ingrid ! Je t'en pris relève toi.
Dit Ingrid de son petit air enjoué.
- Oh, on dirait que c'est elle.
Cette phrase venait d'être dite par une voix féminine. La voix était jeune, féminine, mais elle était également très calme, monotone. On aurait pu dire qu'elle s'apparentait à celle du jeune épéiste, mais elle était en plus de cela porteuse d'une certaine douceur, d'une certaine élégance. Le jeune homme avait un peu l'élégance, mais pour la douceur il y avait encore du travail. Cette voix venait d'une femme, ou plutôt jeune fille. Cette jeune fille avait une peau pâle, ainsi qu'une longue chevelure blonde coiffée en deux grandes couettes qui descendaient pratiquement jusqu'à ses mollets. C'était pour dire à quel point ils pouvaient être longs, si jamais elle les détachait en ôtant ses deux grands rubans noirs. Décidément, cette coupe était assez en vogue, même chez les déesses.
Elle portait également une grande robe noire, une robe gothique lolita pour être plus précis, avec une veste noire visiblement d'une excellent facture et taillée dans un très bon tissu. On pouvait dire qu'elle était comme qui dirait, pointue, enfin, sa tenue avait presque des allures de vampire. D'ailleurs, si l'on regardait son visage, avec sa peau bien pâle, ce qui n'était pas une reproche, ainsi que ses yeux rouges qui respiraient le calme et le contrôle de soi, on aurait presque cru qu'elle allait pénétrer l'âme de la personne qui croisait son regard. Sur le moment cela pouvait paraître déstabilisant pour celle qui venait d'arriver, ou pour quiconque croisait son regard pour la première fois. Au niveau du cou elle portait un grand ruban rouge, qui finissait toujours en pointe au niveau des extrémités, pour aller avec le reste. Sur les bords de sa robe, On pouvait voir comme deux grands motifs d'ailes de chauve-souris rouges, qui partaient jusqu'à l'arrière, dans son dos. Sur les épaules, toujours dans le rouge, elle avait deux grands motifs de croix, motif que l'on retrouvait d'ailleurs au bas de sa robe encore une fois. Aux pieds, elle portait ce que l'on pouvait appeler des "pony boots", ce qui agrandissait un peu sa taille artificiellement à cause des talons au sol.
Physiquement, elle donnait l'impression d'être une jeune fille de plus ou moins douze ans, mais elle dégageait une aura qui donnait l'impression qu'elle était bien plus vieille que son apparence. Peut être que cela était en lien avec la queue de féline ténébreuse que l'on voyait difficilement à l'arrière à cause du grand parapluie en forme de chauve-souris assez mignonne, toujours dans une teinte obscure, qu'elle tenait au-dessus de sa tête. D'ailleurs, ce même parapluie cachait des oreilles de chat, d'une couleur qui là, cassait un peu avec ce que l'on pouvait attendre d'elle. Ses oreilles étaient d'une fourrure rougeâtre qui allait en accord avec celle de son regard. Pour le coup, les couleurs du personnage étaient assez simples, on passait du rouge, au foncé, et ainsi de suite. Cela annonçait une jeune fille, là encore pas si jeune que cela si l'on en déduisait qu'il s'agissait d'une Eilin, assez discrète.
Cette femme se trouvait à côté d'un fauteuil très confortable, dans lequel était assis un homme. Cet homme faisait penser à un autre homme à cause de son apparence mais aussi de sa tenue. Une chevelure rouge assez rebelle, avec une grande mèche qui longeait le visage sur son côté droit avant de se finir dans le coup, un regard de la même couleur, de la même intensité, très proche de celui de la déesse du feu, ainsi qu'une tenue toute noir, dont un t-shirt au col roulé et à manches longues. Il n'y avait pas de doute possible, il devait faire partie de la famille de Negi. S'agissait-il de son frère ? Ou un cousin éloigné ?
Il faisait encore assez jeune, mais certaines marques sur son visage ne trompaient pas. Il devait être dans la deuxième moitié de sa trentaine, approchant de sa quarantaine. En tout cas cela ne changeait rien au fait qu'il avait un visage assez charmeur, ainsi que le sourire qu'il portait en regardant la jeune fille avec son genou à terre. Le moins que l'on pouvait dire, c'est qu'il se mettait bien à l'aise dans son siège, son bras gauche reposant dans le rembourré de celui-ci, tandis que l'autre était levée pour lui faire un signe de main. Cet homme, les personnes qui l'entouraient, elles semblaient toutes très puissantes.
Il devait certainement s'agir de l'équipe de légendes dont tout le monde était en train de parler, et lui, il devait sûrement être le héro des humains, l'homme à la volonté de feu que l'on ne pouvait éteindre, le prêtre de légende, Nagi Springfield, élogieusement appelé le Thousand Master. C'était lui, c'était le père de Negi que personne n'avait revu depuis plus de dix ans, en chair et en os. Malgré qu'il se montrait relaxée, il n'en était pas moins que tout comme l'Eilin à côté de lui, il dégageait une certaine aura, une aura presque divine, ce qui pouvait être normal du fait que les prêtres faisaient usage d'une énergie de cet ordre pour lancer leurs sorts, mais lui, il y avait quelque chose en plus, une grande puissance dissimulée par cette attitude reposée. Sans doute s'agissait-il du résultat de ses nombreuses années à la guerre, ainsi que le résultat de son ultime niveau. Il s'adressa alors à elle, d'une voix d'homme là encore assez détendue, tout de suite amicale et sympathique qui brisa l'atmosphère un peu tendue qu'il pouvait y avoir pour elle à cause de la présence de toutes les divinités.