La vraie vie de l'autre coté du monde - Tome I

Le lendemain matin, tout le monde dormait encore. Ou presque. Certaines Eilin ou Elfes bien matinaux étaient déjà sous le service des gouvernantes qui leur servait le petit déjeuner. D'autres humains eux avaient également eu le courage de se lever tôt, la tète encore dans les vapeurs de la bière et de l'alcool de la fête de la veille.

C'était le cas de Seiya qui était déjà levé. Contrairement aux autres il était lucide et en pleine possession de ses moyens du fait qu'il n'avait bu qu'une choppe de bière pendant la dernière soirée. Il n'était pas alcoolisé. Il était assis à son petit bureau tourné vers la fenêtre par laquelle le soleil illuminait la pièce, ainsi que la table avec un grand livre ouvert. C'était une autre lecture du jeune homme, de la culture générale sur ce nouveau monde et en particuliers les espèces qu'il pouvait rencontrer dans la nature. Il se préparait sur le plan des connaissances, calmement et sereinement dans sa chambre.

Il entendis ensuite toquer trois fois a a porte.

Il stoppa donc sa lecture pour un bref moment en relevant le visage vers la fenêtre calmement avec sa réponse qui résonna dans la pièce.

-Entrez.

Akame ouvrit alors la porte et fit deux pas avant de la refermer derrière elle.

- Deja debout ?

Quand il s'aperçut qu'il s'agissait de la jeune femme qui dès son arrivée dans ce monde étrange lui avait donné son aide, il prit la peine de fermer son livre en lui répondant de sa voix calme et grave d'homme, toujours sans aucune trace de sympathie ou autre, tout dans la neutralité.

- Ha. Je ne suis pas spécialement fatigué.

Il se tourna ensuite en sa direction sur sa chaise pour la regarder depuis sa place avec ses yeux qui allaient de paire avec sa façon d'être, légèrement lumineux avec la lumière du soleil qui se faisait vive dans sa zone.

- Que me veux-tu ?

- Kamel hime sama a une requête a nous soumettre. Elle nous attend dans son bureau.

Il montra une pointe de curiosité et de surprise en retour depuis sa chaise.

- "Une requête"..?

- Bon, très bien.

Il se leva de sa chaise et se mit à côté pour la pousser vers le bureau et la ranger. Cela fait, il se retourna vers la jeune femme et marcha en sa direction en même temps qu'il se dirigeait vers la porte.

- Ce n'est pas comme si j'avais le choix.

Et une fois devant la déesse, qui était en fait dans une grande salle du trône, les deux étaient alors un genoux a terre le visage baissé face a la jeune fille qui avait le visage posé dans la paume d'une de ses main, le coude de celle ci sur le rebords de son trône. A coté d’elle un autre y était également, avec chacun un symbole en haut de ceux ci. I était facilement devinable, au blason qui était orné d'une horloge de métal, de savoir a qui appartenait le fauteuil a coté de celui ou la jeune déesse était, orné quand a lui d'une hache et de d'une flamme derrière celle ci. Elle les regardait alors d'un petit air ennuyée.

- De nouveaux troubles sont apparus au sud de notre continent. Je l'ai senti.

Akame releva le visage de quelques centimètres a cette parole. Seiya ne le savait pas, mais maintenant il devinait que les déesses pouvaient semblait il sentit les dangers ou les menaces planant sur la fédération.

- Un rapport m'est parvenus ce matin même et a confirmé ce doute. De nouveaux troubles sont apparus.

Akame pris alors la parole, très bassement mais assez fortement pour que la déesse l'entende depuis sa position. Elle parla alors de façon très respectueuse en relevant le visage.

- Quels troubles, altesse ?

Et c'est alors que Seya pus encore depuis qu'il était rentré dans la pièce, constater ces drastiques changement chez la fille qui était une tigresse dans le monde humain. Elle parlait d'une voie calme, imposante mais sensuelle, presque énigmatique et très calme. Comme une entité supérieur, intouchable ou venus d'un autre monde.

- La faction des indépendants du peuple Eilin font de nouveaux troubles. Pas armés bien sur mais...la situations devient...préoccupante. La fédération est actuellement trop occupée au bien être de ses troupes. Nos effectifs sont maigres et je ne peux demander a Dame Mercury ou une autre personne qualifiée de s'en occuper. Ils nt bien besoin de repos.

Après avoir pleinement écouté les faits dont il était question tout en pouvant juger une nouvelle fois du changement drastique de personnalité et d'attitude chez son ami d'enfance, mettant son étonnement mais aussi sa certaine fierté à son égard de côté, il releva le visage calmement pour la regarder. Il commençait à avoir une petite idée de ce qu'allait être la requête donnée par la déesse.

- Je suppose que nous allons devoir nous y rendre.

- C'est exact. Cela servira de premier entrainement a Seiya ici présent. Il sera sur le terrain avec Akame qui aura été sur des théâtres d'opération de nombreuses fois. Akame, mon enfant. Je sais les efforts que tu a fournis, mais tu es, a hélas le dire, la moins fatiguée de tous avec Seiya. N'ai crainte, cette mission sera surtout diplomatique. Vous n'aurez pas vraiment a vous fatiguer et elle ne devrais pas durer tout votre temps de repos.

- Bien. Ne vous en faite pas altesse. J'accepte cette mission avec honneur.

En apprenant qu'il allait mener cette mission en compagnie de la charmante jeune femme à côté de lui, il tourna brièvement son visage vers cette dernière pour la regarder, davantage l'observer. Il l'avait également vu venir bien que moins que sa première mission.

- (Alors c'est elle qui va m'accompagner..)

Il redirigea son attention vers la déesse assise sur son trône. Il restait encore une information à obtenir. Sur une certaine surprise de la déesse, son ami, si on pouvait encore le dire ainsi, montrait une implication sur le sujet, un certain intérêt lui qu'elle connaissait pourtant pour son manque d'intérêt à toute chose.

- Quand partons nous ?

- Demain après midi.

Il montra par la suite une certaine surprise à la date du départ, mais là encore dans un sens surprenant.

- Seulement ?

- Je dois prévenir avant toute chose Pora Elinu de votre arrivée. Je ne peux envoyer des représentants aussi vite.

- Je vois.

Il plissa faiblement les yeux en méditant sur la question. Cela tombait sous le sens.

- (En effet il vaut mieux les prévenir sans quoi on ne pourra même pas les approcher sans nous faire attaquer..)

Kamael le regarda alors comme si elle avait devinée ses déductions.

- Non. Ils ne nous attaquerons pas. C'est simplement plus politiquement correct mais aussi par égard et politesse.

Il fit un bref sursaut en entendant ses pensées extériorisées, les yeux un peu plus ouverts d'une rare surprise.

- ..!

Il se reprit et releva le visage vers la déesse avec le retour de son calme, tout en montrant une pointe de blase. Ses petits tours ne l'amusaient pas vraiment.

- Maintenant ça se permet de lire dans mes pensées.

- Et "cela" se permet de répliquer en ma présence. Je passe outre cette faute. Et sache pour ta gouverne que ce n'est que de la simple déduction. Contrairement à mes autres enfants, tu n'a aucune expérience dans ce genre de chose, et ta vision est comme celle d'un enfant. Étroite, et limité à ce que tu comprend et ce que tu imagine. Ce défaut te sera enlevé avec l'expérience que tu n'a pas encore.

Sur cela, même s'il voulait bien lui répondre quelque chose car dans le fond, elle restait la petite tigresse teigneuse à qui il rabattait toujours le clapet, il se retint car il savait qu'il n'était plus vraiment en posture de le faire. Il ne montra ainsi qu'un simplement plissement du regard en se retenant. Il avait l'impression de se faire rabaisser, à un enfant justement.

- ...

- Si vous n'avez plus de remarques vous pouvez dispoer.

Akame se leva alors avant de s'incliner platement une dernière fois puis partit vers la sortie.

Seiya la suivit de peu dans son geste et s'inclina également devant sa déesse, d'une façon moindre mais il le faisait tout de même. Sans rien ajouter il se dirigea également vers la sortie de la salle du trône calmement à pas réguliers.

Une fois sortit Akame repartit alors vers sa chambre surement pour commencer a préparer quelques affaires.

Il la regarda partir un instant en restant immobile, avant de reprendre la marche pour aller en faire de même, se rendre dans sa chambre pour préparer ses affaires en avance. Quelques minutes plus tard, dans la chambre du jeune homme justement, celui-ci était en train de préparer ses affaires dans un sac posé sur son lit. Il y mettait quelques vêtements, des produits de toilette, bref le strict nécessaire, avec son arme elle aussi posée sur le lit à côté du sac. Pendant sa préparation son attention fut captée par un éclat sur la lame de son arme. Il posa son regard sur celle-ci calmement avant de prendre une pointe de curiosité. Il venait de se rappeler de quelque chose.

- (Si je me souviens bien j'étais censé obtenir une nouvelle épée en accord avec mon augmentation de niveau..)

Puis a l'heure du repas, comme si les Maids savaient bien comment étaient les soldats et les héros du château, elles avaient alors préparés un grand buffet sur la table a base de petits fours ou de plats ressemblants a ceux d'un buffet. Aucun gros animal ou grand bout de viande n'était présent, mais ce n'était pas pour déplaire a la majorité qui mangeait alors a petits crocs après cette nuit folle, ou la plupart se réveillaient seulement avec l'odeur de la nourriture du midi. La moitiés étaient alors avec un verre d'eau en main plutôt qu'un verre d'alcool, et le niveau sonore, bien que encore elevé et animé, était plus bas que d’habitude.

Quant à notre héros, ce dernier mangeait comme à son habitude, droit et dignement en regardant son assiette avec une portion qui lui était habituelle. Son appétit était le même tout comme son attention, il n'avait pas vraiment à subir les contrecoups de la veille comme il était bien moins fêtards que les autres et se laissaient beaucoup moins aller à l'alcool. Comme quoi être à l'écart pouvait également avoir quelques avantages.

Puis dans l'après midi, chaque personne des deux maisons partit vaquer a ses occupations. Certains descendant a Velika flâner dans les rues ou sur les terrasses, d’autres encore dans les vertes plaines pour profiter du soleil et s'allonger dans ce doux velours naturel, ou encore d'autre restant dans les cieux, dans leur chambre pour encore dormir ou sur les terrasses pour profiter de la vue imprenable qui s'offrait a eux.

Alors que certaines étaient déjà descendus dans la cité rouage, pour d'autres il était temps d'y aller. En effet, après y avoir réfléchi assez longuement pendant la journée, Seiya s'était mit en tête de se rendre aux forges de Velika pour aller à la rencontre de la déesse Hépaïstos afin d'avoir plus de renseignements sur sa prochaine arme. Il se rappelait que pendant sa journée où il eut engrangé de l'expérience, sa camarade qui l'y eut aidé avait fait mention d'une nouvelle épée pour sa personne compte tenu de sa montée de niveau assez soudaine. En prenant en compte qu'il allait partir le lendemain en mission, de l'équipement supérieur n'était pas de refus. C'était dans cette optique qu'il marchait dans le grand couloir qui menait à l'entrée principale du château pour en sortir.

- (Vu comment se présentent les choses on dirait bien que je vais devoir m'y rendre de moi-même..)

Une fois arrivée au bout de l'entrée, il descendis alors par le faisceau du château pour marcher ensuite dans les plaines en direction de la grande cité.

Après une marche dans les plaines, il arriva enfin à la grande cité qui compte tenu de la période de la journée regorgeait comme à son habitude de fréquentation, d'activité, de vie. C'est avec un certain plaisir un peu relâché à l'extérieur dans un léger sourire qu'il s'engouffra dans ce havre de paix entre les passants pour faire son petit bout de chemin et se frayer un chemin jusqu'à la forge. Il n'y était allé que deux fois mais cela lui suffisait amplement pour se rappeler de l'itinéraire exact. C'est au bout d'une petite vingtaine de minutes de marche supplémentaires qu'il arriva à destination. Il s'arrêta à l'entrée et leva un peu le visage pour regarder la forge de l'extérieur, calme comme à son habitude.

Il se décida à rentrer en regardant devant lui, un pas après l'autre. Il s'engagea sur l'allée principale qui menait tout droit au bureau de la déesse avec de chaque côté les multiples ateliers de la forge et les forgerons qui allaient de pair. Tout en marchant, cette fois-ci habillé d'une chemise assez simple et d'un pantalon noir comme cette journée était une journée de repos, il regardait d'un côté et de l'autre en y jetant discrètement son regard. Il voulait vérifier s'il avait droit aux mêmes regards auxquels il avait eu droit à sa première venue, ces regards méfiants voire un peu agressifs.

Mais maintenant, personne ne le regardait ou presque. Comme Rory l'avait amené déjà une fois ou deux, personne ne semblait le scruter cette fois ci.

En observant que ce n'était pas le cas il n'y fit pas plus attention non plus et poursuivit son chemin jusqu'aux escaliers qui menaient au bureau de la maîtresse des lieux. Après avoir gravi les escaliers marche après marche il arriva devant la porte. Il attendit un petit moment, peut être cinq secondes pour bien se mettre en condition à rencontrer la divinité avant de donner trois coups à la porte.

- Entrez

Il empoigna la poignée de la porte et la tourna pour l'ouvrir. Il la poussa et rentra dans la pièce avant de refermer la porte derrière lui et regarder à l'intérieur de la pièce.

Il put alors voire la déesse, asssise derrière son bureau en train de rédiger a la plume on ne sait quoi.

Comme elle semblait être occupée il prit la décision de prendre la parole pour engager la conversation et attirer son attention.

- Excusez ma visite impromptue Ephaïstus hime-sama.

- Je m'excuseras quand tu aura posé un genoux a terre. Je ne porte pas de robe en dentelle mais j'ai le même titre que les autres.

Il était tellement absorbé par l'idée de sa nouvelle arme qu'il avait complètement oublié cette marque de respect envers la déesse. Il se sentit lui-même malpoli et rectifia la chose en posant un genoux à terre comme demandé le visage légèrement baissé.

- Veuillez m'excuser.

- C'est bon. Pourquoi es tu ici ?

En gardant son genoux à terre il releva le visage en sa direction. Il alla droit au but.

- Je suis venu pour savoir s'il est possible d'obtenir une nouvelle arme.

- Tu as l'argent e tles matériaux pour ?

- Pas vraiment. Pour le moment je viens simplement pour savoir si cela était possible.

- Oui, c'est possible.

Apprendre que c'était le cas le réjouissait intérieurement. Il ne le montra pas plus que cela si ce n'est pas une ouverture plus grande des yeux qui témoignait de sa surprise.

- Est-il possible de voir à quoi elle ressemblera..?

- Non, pas encore.

Vint alors se même à cette réjouissance une pointe de déception. Il tourna brièvement le visage sur le côté en plissant les yeux.

- Je vois.

- Mais si tu n'a pas d'argent ni de matériaux pour la faire tu n'auras rien.

Effectivement cela allait poser problème. Comme il était apparent, il n'avait ni l'argent ni les matériaux pour cela. Il était bien embêté.

- (Je me disais bien que j'oubliais quelque chose…)

- Donc reviens une fois que tu auras tout ça. De quel niveau es tu ?

- J'ai atteint le vingt cinquième niveau il y a peu. La veille.

- Il faudrait que tu atteigne le trentième. Cela serait du gâchis de te faire une épée de grade vingt.

- Il n'y a pas d'arme intermédiaire pour faire passerelle ?

- Si, mais je ne fabrique pas ce genre d'arme. Elles sont d'un grade moindre, et on peut en avoir sur les cadavres des soldats argons.

À cette manière peu conventionnelle il attrapa un rictus, signe d'un petit blase passager.

- Je vois..

- Donc, si tu le souhaite je peux t'en faire une de niveau vingt. Mais ça sera un peu du gachis.

- Je pars en mission demain et je n'ai qu'une arme de débutant. Si jamais je devais me battre je ne ferai pas long feu.

- De toute façon tu n'a rien pour que je la fasse.

Elle releva ensuite le visage vers lui.

- Quelle mission ?

- Une mission de diplomatie avec les factions indépendantes Eilin.

- Oh, je vois. C'est vrai que des problèmes sont encore présents la bas. Tu ne devrais pas avoir besoin de te servir d'une arme.

- Ce n'est que par pure précaution. On ne peut jamais prévoir totalement ce qui peut se passer dans un contexte de troubles.

- Quoi qu'il en soit, tu n'a pas de quoi en avoir une. Mais je ne peu pas ignorer ta précarité.

Elle se leva alors de son fauteuil en remettant son manteau sur le dos, sans mettre ses manches.

- Je vais t'en donner une simple de vingtième niveau. Tu me la remboursera avec le prix de la nouvelle.

Sur ce geste de gratitude il s'inclina légèrement en gardant un genoux à terre afin de la remercier.

- Je vous remercie Hime-sama.

- Un problème ?

- Cette épée...comment a-t-elle été forgée ?

- Avec un marteau et un homme, comme toute les épées, pourquoi ?

- Simplement pour savoir. Je ne voudrai pas vous paraître impoli mais..elle semble moins performante que celle que j'ai actuellement.

- C'est normal. Une épée de dixième niveau spirituel de maître sera toujours moins forte qu'une épée d'artisant lambda de niveau cinquante. Quand la différence de niveau est assez conséquente c'est ainsi.

Il continua donc d'observer la lame qui était au final un cran en-dessous de ce qu'il avait espéré. Il en était même un peu déçu mais au moins c'était déjà ça de pris.

- (C'est vraiment en attendant que je sois au trentième niveau et que j'obtienne l'argent et les ressources nécessaires..)

- Si i tu n'en veux pas je ne te force pas a la prendre. Tu peux la laisser.

- C'est bon, je la prend. C'est déjà mieux que celle que j'ai actuellement.

- Bien. Autre chose ?

Il releva le visage pour la regarder calmement en tenant sa nouvelle épée dans ses deux mains. Il avait eu ce qu'il voulait mais il venait d'avoir une idée.

- Non, ce sera tout. Je vous remercie Hime-sama. Voulez-vous mon épée pour la faire fondre ?

- Si tu n'en a plus l'usage elle servira à un autre débutant. Laisse la dans le tonneau avec les autres.

- Très bien.

Il se dirigea vers le tonneau en question. Il s'y arrêta et fit passer sa nouvelle épée dans une main pour saisir le manche de sa précédente épée à la ceinture qu'il avait amené à l'occasion pour l'extirper et la glisser dedans. Il fit glisser sa nouvelle épée dans sa ceinture en remplacement de l'autre.

- Avec qui part tu pour ta mission ?

Sa novelle épée à la ceinture il se retourna vers la déesse pour lui répondre.

- Akame.

- Oh, l'épéiste. C'est un bon soldat.

- Ha, c'est ce que j'ai pu entendre.

- Je la croyais dans la maison de Zafkiel. Elle a du se porter volontaire pour t'accompagner

Il prit un petit air curieux à ce qu'elle venait de dire. Il ne voyait pas pourquoi la jeune femme aurait fait une chose pareille, d'autant plus que ce n'était pas ce qu'on lui avait dit.

- Pourquoi ce serait-elle portée volontaire ? Et on m'a dit que c'était parce qu'elle était la seule personne assez expérimentée et en pleine possession de ses moyens.

Elle marcha alors a coté de lui et finis par sortir de la salle.

- Suis moi.

Il se releva pour se remettre droit et se mit donc à la suivre en sortir à son tour de la pièce.

Une fois les escaliers de fer descendus ils se retrouvèrent a nouveau dans les forges de la ville. Celles ci n'avaient pas encore été visitées par notre héros, et c'était donc l'occasion pour lui de voire un peu mieux cet endroit. La longue allée pavée de pierre par ou la déesse passa était alors dans une sorte de style steampunk. Par moment il y avait de grandes machines, relâchant des gerbes de fumée et de vapeur entre les grandes poignées de fer et les valves de pression. Il semblait bien que les armes forgées ici s'en tenaient a plus qu'une simple source d'eau pour faire refroidir l'acier, et plus qu'une simple enclume. Ce pendant il pouvait en voire ici et la, de petites tailles, mais aussi de grande envergures, ou il pouvait admirer les hommes et les femmes répandre dans un immense moule de pierre le métal encore chaud qui allait devenir un grand espadon pour les pourfendeurs. Il pus également voire sur certaines enclumes, de formes circulaire cette fois ci, des Elfes avec de longs manteau ou robes, faisant briller cette pierre qui concentrait son énergie vers le centre de celle ci. Surement un processus d'enchantement pour les armes. Ici et la, entre les vapeurs des machineries et la magie des armes les vitres de la forge laissait passer sous sa fine couche de suis et de fumée une lumière orangée.

Au cours de sa marche en compagnie de la déesse le jeune homme ne parvenait pas à s'empêcher de jeter des regarda dans toutes les directions pour constater des entrailles de la forge. Mine de rien, elle était bien plus complexe que ce que l'on pouvait penser, que ce que l'on pouvait voir à l'entrée. Il était captivé par les personnes qui travaillaient les métaux, la façon dont ils le faisaient et les instruments avec lesquels ils le faisaient. Le voir de ses propres yeux étaient bien plus satisfaisaient que de se contenter de ce que l'on racontait. Son attention fut particulièrement attirée par cette grande pierre qui canalisait son énergie. Il n'avait encore jamais vu quelque chose de semblable.

- Dépêche toi.

Sur ce rappel à l'ordre il ramena son regard sur la déesse qui menait la danse et accéléra un peu le pas pour combler l'écart entre eux.

Ils arrivèrent alors dans un coin de l'usine qui était utilisé pour le stockage des matériaux et des armes. L'endroit etait remplis de caisses de bois et de fer, d'étagères et de support au murs. La jeu'e femme leva alors le bras et saisis une grande lame d'environ un mètre vingt, et d'une dizaines de centimètres de largeur. Elle était d'allure assez simple, voire moins belle que celle qu'il avait, avec une simple signature de la deesse sur la base de la lame et un revêtement detissus sur le manche. Elle retourna auprès du garçon et la lui tendis, posée sur ses deux mains.

- Celle ci devrait te suffir pour ta mission.

Il baissa légèrement son visage pour observer l'épée que l'on venait de lui donner, curieusement. Curieux car à ce simple regard il pouvait remarquer que cette nouvelle arme avait d'une manière ou d'une autre moins de charme que la sienne et il ne savait pas pourquoi car pourtant elle était censée être bien supérieure à celle qu'il avait actuellement.

- (Elle est moins belle que celle que j'avais avant..)

- Je ne sais pas, je ne connais pas assez bien cette petite la.

- Kamael hime-sala lui a simplement demandé de m'accompagner comme elle était le seul combattant disponible, voilà tout.

- Mais Akame aurait très bien pus demander. Elle est de la maison de Zafkiel. Enfin, cette femme a toujours été dévoué à l'une ou l'autre.

- Elle ne fait que son devoir. Peu importe par quelle déesse elle est dirigée, une maison reste une maison, avec la même volonté de ramener la paix la où elle n'est plus et de la préserver là où elle persiste.

- Mais tu apprendras qu'une déesse n'a aucunement le droit de commander une personne d'une maison extérieur a la sienne. Donc, elle a dt accepter par demande de Kamael, en acceptant de faire une mission hors de sa maison.

- Quoiqu'il en soit je n'ai rien à voir dans son choix.

Après quoi il se mit à marcher dans le sens inverse pour retourner vers la déesse en conservant son calme exemplaire et à toute épreuve.

- Si vous avez besoin de quelque chose d'autre que je puisse vous apporter en attendant de vous dédommager l'épée dites le moi s'il-vous-plaît.

- D'accord. Tu peux partir maintenant. Repasse ici si jamais tu veux que je te fabrique ta nouvelle arme. Je te donnerais la liste des ingrédients a trouver.

La liste était là bienvenu, et même bien plus tôt qu'elle ne le pensait. Dès qu'il en entendit parler il eut une idée.

- Pourriez-vous me donner la liste maintenant ?

- Pourquoi ça ?

- Pendant ma mission je pourrai en faire d'une pierre deux coups et collecter quelques ingrédients.

- Reviens demain avant de partir. Je dois choisir les bon éléments et j'ai du travail en ce moment.

- Très bien.

Pour témoigner de sa gratitude il se courba une nouvelle fois un peu devant elle poliment tout en s'abaissant un peu, la tête baissée et les yeux fermés. Il ne voulait pas refaire la même erreur qu'à son arrivée.

- Je vous remercie, Ephaïstus Hime-sama.

La jeune femme repartit alors vers ses bureaux.

Et le jeune homme en fit de même et quitta les lieux, bien que ce n'était pas vraiment pour rejoindre son bureau étant donné qu'il n'en avait pas, si ce n'était son petit coin lecture au château. En parlant de château, il s'agissait de sa destination. Maintenant qu'il avait sa nouvelle épée, il fit le chemin inverse de celui qu'il avait fait pour parvenir jusqu'à la forge. Il sortit de celle-ci et se remit en route dans les rues et ruelles animées et pleines de vie de la cité rouage, avec sa population et ses activités énergiques et respirant la bonne humeur.

Son objectif était de sortir de l'enceinte de la cité, mais à force de marcher en regardant ce qui l'entourait, il commençait à changer d'avis. Après tout, le temps ne pressait pas. Tout le monde au château était occupé à décuver, mais lui n'avait pas cette contrainte. De plus, rien ne l'attendait au château.

- (Ce n'est pas comme si l'on m'attendait au château..je peux bien profiter de la journée pour faire un petit tour..)

C'est sur cette façon de penser que tout compte fait, le jeune homme poursuivit son chemin avec une nouvelle idée en tête. Il n'était plus si pressé de rentrer à la base et prenait son temps pour marcher tranquillement et sereinement entre les passants et habitants, toujours en regardant le maximum de ce qu'il pouvait avec la venue d'un petit sourire sur le visage. De façon communicative, les habitants de la cité lui transmettaient leur bonne humeur et leur envie de vivre, de profiter de la vie, chose qui n'était pas si évidente pour lui. Toutefois, il faisait quelques efforts pour parvenir à cela, c'était l'un de ses objectifs cachés, l'une des grandes étapes de son changement et ce premier pas commençait, ou plutôt continuait par cette promenade reposante.

Il put alors profiter de la belle journée qui se profilait en perspective. La ou il marchait les enfants et les familles étaient heureuses, jouaient gaiement et profitait du beau temps. Ici et la, l'éclat cristallin de l'eau des fontaines qui jaillissaient reflétaient le soleil qui était au dessus de la cité rouage. Puis, alors qu'il marchait entre les passants, arrivant peu a peu sur la place de la cité ou se situait l’hôtel des ventes, lieu de troque entre les héros et les soldats de la fédérations, il put remarquer un petit attroupement sur le coté droit de celle ci, a l'ombre des grands escaliers de pierres ornés de plantes grimpantes qui menaient au téléportail de ville. Seiya n'en avait encore jamais pris mais ces téléportail, bien plus petits que leur grand frère planant dans les hauteurs des décors des deux continents, permettaient de voyager rapidement intra muros, gratuitement. Cette technologie était utile et tombait sous le sens quand on devait aller d'un bout a l'autre de la ville. Sa capacité illimité de téléportation lui permettait de ne pas souffrir de capacité d'emport ou de temps de chargement. Quand il arriva alors assez près pour voire ce qu'il se passait, la musique qu'il entendait depuis son arrivé a proximité de la place pris son sens sous l'accompagnements des femmes qui les chantaient. C'était simplement un des quelques spectacles de rue qui s'offrait a la vue du jeune homme et des autres habitants de la capitale de la fédération, comme il en arrivait parfois ici. C'était en général les même personnes qui tournaient de façon aléatoire et sur des lieux qui n'avaient pas vraiment été désigné ou choisis avec précision, pour offrir au citoyens un divertissements supplémentaires.

Tranquillement dans son petit coin, dissimulé dans la foule comme s'il était un parfait inconnu, il regardait le spectacle sous ses yeux. Depuis, il n'avait pas le petit sourire qu'il avait attrapé, ce petit sourire et serein qui peinait tant à prendre place sur son visage. Tout était là. Il y avait la population vivante et joyeuse, la vie était présente à chaque coin de rue sous diverses formes, et il y avait maintenant ce spectacle qui apportait cette même joie de vivre et cette même énergie.

Bien sûr ce genre de choses existaient aussi dans le monde d'où il venait, et les personnes qui les faisaient pouvaient avoir le même talent, mais le fait est que le contexte était différent, et que surtout la réception des personnes à ce qu'ils faisaient était complètement différente. C'était un tout autre état d'esprit.

- (Généralement chez nous les personnes se contentent de passer leur chemin sans y faire plus attention. Ils ne prennent pas le temps de profiter du spectacle et lorsqu'ils le font c'est pour seulement quelques secondes, à cause de leurs occupations. Là-bas on n'en a pas le temps et la plupart trouvent cela ridicule..)

Puis le jeune homme continua sa route calmement, baignant maintenant dans cet atmosphere joyeuse et festive

Sans qu'il n'ait pu s'en apercevoir il venait de passa une bonne partie de l'après-midi dans les rues de la cité à gambader pour ressentir la joie de vivre communicative de la population qui le traversait.