La vraie vie de l'autre coté du monde - Tome I
Plus tard dans la soirée, alors que Seiya était occupé a quelques activités dans sa chambre, il pus entendre des bruits de pas nombreux depuis l'exterieur, dans le couloir voisin a la porte de sa chambre. Ce dernier était alors occupé à regarder sa nouvelle épée, ainsi que son reflet dans la lame en étant au bord de sa lame. On ne savait pas si c'était seulement l'arme qu'il regardait, ou bien la culpabilité qu'il en ressentait depuis son premier pas en tant que soldat. Son attention se vit occupée par ces nombreux bruits de pas au seuil de sa porte. Il releva le visage calmement pour regarder en cette direction, puis se leva en posant l'épée sur son lit pour s'y diriger.
-Qu'est-ce qu'il se passe ?
Arrivé à la porte, il l'ouvrit dans le plus grand des calmes mais sans être brusque. Son visage ainsi qu'une partie de son corps apparut dans l'entrebâillement de la porte pour voir ce qui se passait, de son expression froide et distante.
Il vit alors les quelques dernières maids de fin de cortège partir en direction d'un bout du couloir qui avait dans ses sorties celle du château en chemin. Il se rappela alors que les deux jeune femmes restantes de la maison des déesses devaient partir. Les femmes partaient sûrement pour faire "partir" les deux combattantes et les accompagner, mais aussi toute leur dire au revoir.
En voyant ce petit mouvement de troupe, il se contenta de rester à sa porte pour les regarder faire en déduisant rapidement ce qu'il en était.
(Elles doivent surement préparer leur départ.)
Agil arriva alors a son tour dans le couloir, sortant de sa chambre. Il vit alors le jeune homme sur le pas de sa porte et s'arreta a coté de lui.
-Seiya. Tu ne viens pas ?
Il tourna brièvement son visage pour lui répondre calmement, comme s'il n'y avait rien de spécial avec la porte de sa chambre ouverte derrière lui.
-Pourquoi ? Ils me semblent que c'est à cause de leur départ. Je ne vois pas l'intérêt d'y aller.
-Peut -être pour leur dire au revoir. On ne sait jamais si elles reviendront en plus.
Il prit un air finement blasé à sa réflexion qui n'était pas des plus encourageantes.
-L'optimisme c'est en option chez vous ?
-Non. Tout comme l'amour pour chacun. Mais c'est une notion d'un autre temps pour certain.
-Il reprit ensuite son petit chemin dans le couloir et partit rejoindre les maids.
Il ne répondit rien à cette remarque dont il avait saisi pertinemment le sens. Il se contenta de croiser les bras et de se laisser légèrement tomber en arrière contre le cadre de la porte, à le regarder rejoindre les gouvernantes qui se rassemblaient pour le départ des deux femmes au front. Et en effet sur la grande terrasse de la façade du château, l'heure était au au revoir et au embrassade entre nos héros. Du moins les trois qui étaient bien la. Les gouvernantes étaient alors toute sur les marches de l'arche de pierre, alignées mains liés devant elles, tandis que deux autres étaient présentes de chaque coté du groupe. Akame était alors dans les bras d'Agil, relevant le visage après quelques instants, un petit sourire luisants.
-On se reverra quand je rentrerais !
Le grand homme lui souris alors de ce regard calme et protecteur.
Ah. Ne fais pas de folie en attendant. Prend bien soins de toi, et passe le bonjour au reste.
-Oui ! Compte sur moi !
Rory elle le regarda également, tournant sa hache dans sa main avant de la remettre contre elle.
-Quand a toi je t'attend avec impatience sur le front huhu ! ne tarde pas trop avec ta petite formation !
-Oui. Compte sur moi. Des que je saurais forger aussi bien que la déesse je viendrais ahah.
-Bien !
Elle regarda alors derrière la ceinture de gouvernantes curieusement, mettant sa main au dessus de ses yeux.
-Seiya n'est pas la ?
Agil croisa les bras en fermant les yeux.
-Non. Il semblerait qu'il sois occupé.
-Moh...on dirait vraiment qu'il n'en a rien a faire de la jolie Akame…
La concernée pris un petit teint rougie à cela.
-Pourquoi moi.…
-Pour rien huhu....bien ! allons y maintenant !
Les deux jeunes femmes se mirent au bords de la falaise, bagage en main, avant de se retourner et faire signe de la main a l'homme et a leur personnel qui tira une révérence avant de parler toutes d'un sourire a l'unisson.
-Au revoir Dame Rory ! Au revoir Dame Akame ! Puisse la déesse Velik vous protéger !
-Au revoir hihi..
Puis les deux femmes se laissèrent alors tomber dans la cascade de lumière verte au dessous de la citadelle pour descendre lentement en flottant vers le sol.
Pendant le début de leur chute, elles purent entendre une voix masculine plus forte et grave que les autres et qui semblait un peu à l'écart du reste de la troupe qui était venue leur dire au revoir.
-Bonne chance.
Après cela, tout ce petit monde s'en retourna au chateau a nouveau pour partir dormir, et se reposer pour une nouvelle journée.
Après être reparti dans sa chambre au même titre que tous les autres, bien qu'il l'avait fait avec une certaine avance, le jeune homme s'était préparé pour la nuit bien qu'il n'avait pas eu vraiment à le faire. Il s'était couché dans son lit, avec son t-shirt et son pantalon noirs sans avoir prit la peine de se dévêtir davantage, ce n'était pas la peine et puis au moins, il était déjà prêt pour son réveil du lendemain. Alors que la pièce était uniquement éclairée par la lumière douce et tamisée de sa lampe de chevet, l'arrière de la tête bien placée sur son oreiller, il avait le visage tourné vers sa droite. Il regardait quelque chose, quelque chose qui était contre le mur. Cette chose n'était autre que sa nouvelle épée, son compagnon d'arme qui allait le suivre pour ses débuts. Il la fixait calmement bien qu'il fixait davantage son reflet qui se faisait voir dans la lame grâce à la faible source de lumière qui persistait. En même temps qu'il se regardait, il se remémorait brièvement les paroles de la gouvernante féline pendant que cette dernière le massait. Avant de s'endormir, il avait cette histoire de chaîne et de maillons en tête. Cette même chaîne qu'il allait devoir défendre, opposée à la sienne qui est brisée depuis bien longtemps. Après un instant il ferma les yeux et positionna son visage correctement, face au plafond.
-Une grande chaîne entretenue par les efforts de tous..
Sur cette dernière phrase lancée dans le vide, il bougea sa main en direction de la lampe de chevet pour l'éteindre et ainsi plonger la pièce dans une obscurité totale afin de mettre le jeune homme dans les meilleures conditions pour passer une agréable nuit dans l'attente de sa première journée d'entraînement qui allait sûrement s'avérer long et fastidieux. Le lendemain matin, alors que les premières lueurs du soleil arrivèrent au premières loges du château qui allait les recevoir avant la ville rouage, la porte du jeune homme se fit ouvrir rapidement, laissant entendre quelques bruits de pas ainsi qu'une voie matinale et enjouée.
-Bonjour sire !
Sur cette venue soudaine et l'irruption tout aussi soudaine de cette voix féminine qui s'accompagnait des premiers rayons du soleil de la journée, notre héros qui dormait paisiblement dans son lit se vit contraint de quitter son doux et profond sommeil d'une façon un peu abrupte. Il plissa d'abord les yeux avant de les ouvrir lentement, ou plutôt de les entrouvrir pour voir un début de plafond qui siégeait au-dessus de lui.
(Qu'est-ce que ça veut dire.…)
La jeune femme tira d'un grand coup les rideaux pour laisser la lumière rentrer dans la pièce.
-C'est encore une belle matinée qui s'annonce !
Au moment même où la lumière du soleil bien plus vive vint s'écraser sur son visage il referma automatiquement les yeux rapidement en passant ses mains dessus pour les garder dans l'obscurité, tout en se tournant dans le sens inverse à la fenêtre dans un râle de mécontentement.
-Raaah...!
-Sire, il faut vous lever maintenant.
Cependant il n'était pas vraiment déterminé à le faire. Il prit la partie de son oreiller derrière sa tête pour le replier dessus et se cacher. Il fit entendre sa voix quelque peu étouffée à cause de l'oreiller, calme même si avec une pointe de mécontentement.
-Vous pourriez prévenir avant d'entrer…
-Vous dormiez. Vous ne m'auriez pas entendus.
Hier vous n'avez pas pris la peine de me réveiller et pourtant j'étais tout près…
-Ce n'était pas vraiment la même situation.
-J'avais les yeux fermés, je dormais, je ne vois pas vraiment en quoi c'était différent…
Puis au bout du compte il ôta la partie de l'oreiller qui couvrait son visage avant de se redresser lentement sur le côté pour se mettre assis sur le lit, une partie de la couette glissant le long de son corps. Il regardait devant lui, les yeux entrouverts d'une mine de fatigué encore à moitié endormi avec les cheveux légèrement en bataille qui montrait bien qu'il venait de se réveiller.
- Sir Agil est partit tôt ce matin. Il va prendre congé sur le continent de Shara à Alementheia pour parfaire ses connaissances de forgeron. Le déjeuner est servis au petit salon. Quand a moi je vous attendrais dans la salle d'armes. Veillez a prendre votre tenue et votre épée.
(Alors comme ça je suis le seul restant dans le château…)
Il baissa ensuite légèrement son visage pour se regarder et se voir déjà dans sa tenue pratiquement complète. Du fait qu'il s'était endormi sans prendre la peine de se changer il était déjà pratiquement prêt, il ne lui manquait plus que ses mitaines, sa cape, ainsi que ses bottes. Sans oublier bien sûr de prendre des forces pour la journée et de s'équiper de son arme.
-Pour la tenue je pense que c'est déjà plus ou moins fait..
-Souhaitez vous prendre un bain avant l'entrainement ?
Il se tourna brièvement de moitié vers la gouvernante, un peu curieux de cette proposition. C'était la première fois que l'on lui proposait quelque chose de la sorte depuis son arrivée.
-Un bain..?
Il se remit ensuite droit en restant assis sur le rebord du lit. Il pencha légèrement son visage vers le côté du haut de son torse pour se sentir un bref instant avant de prendre un air sceptique quant au résultat sur lequel il médita d'une voix à part.
-Il est vrai que depuis mon arrivée je n'y ai pas vraiment pensé…
La jeune femme pris un sourire désemparée a cela, mais assez dégoutée également.
-Pas possible…
Même sans la regarder, il devina bien la réaction de la jeune femme quant à ce qu'il venait de dire. Il se retourna alors vers elle pour la regarder également d'un air sceptique, mais cette fois-ci vis-à-vis de son attitude.
-Il me semble que ce n'est pas vraiment permis pour une gouvernante de se montrer dégoûtée de son maître de la sorte
La jeune femme sursauta avant de s'incliner.
-Pardonnez moi sire. Je n'étais pas a ma place.
En voyant sa réaction, à laquelle il s'était attendu, il prit un petit sourire satisfait, narquois, ou plutôt moqueur, justement parce qu'il avait obtenu la réaction qu'il voulait.
Il se remit droit sur le bord du lit et appuya ses deux mains sur le lit pour s'aider à se lever calmement en quittant son sourire les yeux fermés.
-Ce n'est rien. Ce n'est pas la peine de vous excuser pour ça. Je ne cherche pas à vous effrayer.
La femme se remis ensuite droite.
Après s'être levé, il se dirigea en direction de sa penderie pour l'ouvrir. On put alors voir par la suite toutes ses nouvelles tenues, les tenues qu'il avait choisi et acheté en la compagnie de Persia au cours de sa première journée suite à son retour dans ce monde, des tenues toutefois assez bien ancrées dans les coutumes de ce monde, même si elles semblaient toutes partager quelque chose en commun, la sobriété et la discrétion. Cependant, ce qui l'intéressait était ce qui se trouvait en-dessous, dans la rangée de ses nouvelles chaussures. Il se baissa pour saisir sa paire de bottes qui allait avec sa tenue actuelle et la sortie avant de refermer la penderie.
-En ce qui concerne le bain je le prendrai après l'entraînement.
Les bottes en main, il revint vers son lit pour prendre place au bord, en bonne position pour s'habiller de ses bottes, l'une après l'autre dans le plus grand des calmes.
-Ce serait inutile de me laver pour ensuite devoir me relaver. Autant faire les choses simplement.
-C'est une bonne idee.
Elle se recula ensuite d'un sourire.
-Sur ce, je vais préparer la salle. Je vous y attendrai.
-Très bien.
Une fois la deuxième botte mise au pied, il se leva du bord du lit. Il tapota légèrement l'avant de ses deux bottes sur le sol pour bien y mettre les pieds avant de se mettre en route en direction de la porte de la chambre, sans doute pour se rendre dans le petit salon pour prendre son petit-déjeuner.
-Je vais tâcher de faire vite pour ne pas trop vous faire attendre.
-Prenez votre temps.
Elle sortit ensuite de la chambre et referma la porte doucement.
Ainsi, seul, notre héros se rendit en direction du petit salon pour y prendre son petit déjeuner. Sur le chemin il n'oublia pas de se refaire une petite beauté rapide et rudimentaire au niveau de la coupe de cheveux en passant ses mains dans ses cheveux pour remettre ses quelques petites mèches rebelles à cause du réveil en place. Après quelques minutes de marche dans les grands et majestueux couloirs du château, il arriva à sa pièce de destination.
Il pu alors voire dans la pièce, comme si plusieurs personne étaient attendues, et comme d'habitude dans ce genre de demeure, un dejeuner digne d'un festin sur toute la table, les chaises du meuble toute alignées. 8 maids étaient placées en deux groupes de quatre de chaque cotés de la table, droite, attendant.
En voyant cela, il ouvrit un peu plus grands les yeux de surprise en les clignant, restant à l'entrée de la pièce. Il n'avait pas encore vraiment l'habitude de cela, de ces déjeuners bien copieux à l'allure de festin même si dans l'autre monde sa grande soeur faisait de son mieux pour le satisfaire. Il y avait tellement de choses à manger qu'il en déduisit que tout compte fait il n'allait peut être pas être seul à la table.
-Tout compte fait il y aura d'autres personnes à la table...?
Une servante lui répondis alors.
Non monsieur. Pas que nous le sachions.
La surprise céda rapidement au calme et au scepticisme.
-D'accord.
Il se rendit ensuite à la table et à la place qui l'attendait pour s'y asseoir, seul. Il pouvait avoir une vue d'ensemble sur la table, avec son festin déployé rien que pour lui juste sous ses yeux. D'une façon étrange, la table semblait à la fois remplie et vide. Par ailleurs, il se demandait comment il allait bien pouvoir manger tout cela alors que visiblement il était le seul à pouvoir se servir. Autant de nourriture pour une seule personne le blasait un peu.
-Tout cela est-il vraiment..nécessaire ?
-Oui. Pourquoi ?
-Et bien, c'est tout de même...un peu trop, étant donné que je suis le seul à la table. C'est du gâchis.
-Ne vos en faite pas sir ! Princesse Zafkiel nous a appris à ne pas gaspiller les denrées. Manger sans remords ni craintes.
-...Soit, si vous le dites.
Sans rechigner davantage, il saisit son assiette qui se trouvait devant lui et se leva de sa chaise afin de faire le tour de la table pour pouvoir piocher dans les différents plats qui lui étaient proposés et ainsi composer sa petite assiette personnelle si on pouvait le dire ainsi, une nouvelle fois sous les regards assez surpris mais aussi paniqués des gouvernantes qui ne comprenaient pas vraiment pourquoi il faisait cela, pourquoi il faisait leur travail.
*Puis après ce copieux déjeuner le jeune homme redescendis comme la dernière fois les marchés de pierres de l'escalier qui s'enfonça dans les entrailles de la roche qui supportait le château. Il arriva a nouveau devant le petit couloir, qui donna l'espace au grandes portes de la salle.
Au passage il avait fait un petit détour dans sa chambre pour se parer de sa cape de minuit ainsi que de sa nouvelle épée de débutant, ce qui était préférable s'il voulait s'entraîner comme il se devait. Calmement il marcha à travers le petit couloir pour arriver aux deux grandes portes de la salle qu'il ouvrit en même temps en les poussant de ses deux mains pour pénétrer dans la salle, presque d'une manière princière.
Il vit alors la jeune servante, Persia, se tenant dos à lui, droite au centre de la salle. Elle tenait devant elle, lame contre le sol avec ses deux mains tenant le manche une grande épée a deux mains de pourfendeur. La lame était si épaisse et large que l'on pouvait la deviner et la voire toucher le sol de sa pointe
Rentré dans la pièce, il poursuivit sa marche dans la direction du centre de la pièce où se trouvait la servante, son épée coincée dans sa ceinture. Il ouvrit un peu plus les yeux en voyant l'épée assez imposante qu'elle tenait contre le sol.
(Si je ne me trompe pas c'est une lame de pourfendeur…)
La jeune femme se tourna alors vers Seiya, pivotant avec sa grande épée qui se dévoila alors a son regard. La lame était d'un brillant sans pareil, et il l'avait déjà vue dans les meubles sur le coté de la pièce. Au centre de celle ci, sur toute la longueur du métal, un fin sillon était creusé sur un demi centimètre, donnant l'arme un relief qui était forgé et taillé a l'intérieur de symboles et décorations diverses. Quand au deux cotés de la lame, a chaque extrémités de celle ci, de fins symboles y étaient forgés, simplement inscrits de manière discrète. Quand a la base de la lame qui était alors l'endroit le plus large de celle ci, des ailes de métal y étaient posés en trois couches successives. Chaques bouts et fins de plumes des ailes étaient alors finement aiguisés pour ne pas faire perdre de longueur a la lame, car c'était encore au dessus de tout cela que la garde se situait, faites d'une paire de grandes ailes biens grandes dans une direction opposés a celles d'en bas. Le manche étai également fait de métal tout comme le bout de celui ci, orné. Cette lame de pourfendeuse était sans doute d'excellente facture et de bonnes forces.
-Vous voila sire.
En voyant la beauté de l'épée qui lui était indirectement présentée devant lui, il recula légèrement le visage en clignant des yeux, impressionné de voir une telle arme en face de lui mais aussi entre les mains d'une douce et ravissante gouvernante telle que la jeune féline, un contraste assez étonnant. Il leva lentement son bras pour pointer du doigt l'arme qui lâchait un éclat à la lumière qui pénétrait dans la pièce.
-C'est..votre épée personnelle ?
-Non ! Mon arme personnelle est un bâton. Celle ci est juste une arme de cette salle. Je me suis dit que vous préfériez cela comme arme de votre adversaire.
Il baissa légèrement le visage avec une pointe de réfléchi en se rappelant ce que l'on lui avait dit au sujet de la gouvernante la veille lors du repas.
-C'est donc ça. On m'avait dit que vous êtes une prêtresse..
-Oui c'est bien ça.
-Mais, il est vrai qu'il me serait plus utile de m'entraîner contre quelqu'un qui manie une épée.
-Dans ce cas c'est parfait.
Il releva le visage en la direction du sien pour la regarder calmement, croisant les bras. Maintenant qu'il était là, outre de savoir que c'était pour l'entraînement, il aimerait bien savoir de quoi il s'agissait exactement.
-Qu'allons-nous faire ?
-C'est on ne peux plus simple. Vous former a l'art de l'épée.
Il prit un petit rictus à sa réponse qui ne répondait pas vraiment à la sienne. Il n'était pas beaucoup plus avancé.
Ça je l'avais bien compris mais, comment allons-nous y procéder..?
-Avancez je vous prie.
Il se redressa complètement, un tantinet curieusement avant de s'exécuter et de faire quelques pas en sa direction pour se rapprocher d'elle.
Elle lui adressa alors un grand sourire yeux fermé.
-Pouvons nous commencer sire ?
A la vue de son grand sourire bien charmant, il ouvrit un peu plus les yeux avant de détourner légèrement le visage ainsi que le regard, un poil déstabilisé semblait-il.
-..Ha, allons y.
La jeune femme se recula alors
-Bien ! dans ce cas, nous pouvons commencer simplement. De par sa tenue et ses fonctions.…
Elle se courba alors d'un grand coup pour faire passer le bras qui tenait son épée a l'horizontale et donner un grand coup circulaire puissant mais lent, que le jeune homme esquiva de justesse en tombant au sol en arrière. La jeune femme avait ralentis le coup volontairement. Elle se releva ensuite en faisant tourner a la manière de Rory son épée dans sa main avant de la reposer au sol dans un grand bruit de métal lourd.
-Ne jamais sous estimer ou dénigrer un adversaire. L'arrogance et le narcissisme n'ont pas leur place sur le chant de bataille. Princesse Kamel a demandé à Rory d'insister sur ce point. j'en ferais donc de même.
Quand le jeune homme entendis cela, il savait bien pourquoi il entendais cela au fond de lui. Il savait pourquoi de tels ordres avaient été passés par son amie d'enfance, tout au fond de lui. Alors qu'il e releva rapidement en sortant son épée de sa ceinture, la jeune femme commença alors a tourner autour de lui. Seiya la suivis du regard en pivotant sur lui même. Elle le fixait de son regard félin, mais maintenant également combatif, ses crocs dépassant de sa bouche.
-L'héroïsme et la vantardise sont deux choses a dissocier l'une de l'autres. Si on a l'un, on peux survivre sur le champ de bataille. Si l'on a l'autre, on peux mourir. Si l'on a les deux, on meurt également. Quand on a un adversaire en face de sois.…
C'est alors que le Kanie tenta, pour la contrer et peut etre couper ses paroles sèches mais véridique, un coup d'épée droit sur elle, levant sa lame vers le plafond et l'abattant vers la féline, sans la moindre préparation. La jeune femme contra alors avec le manche de son épée, faisant choc avec le pommeau de celle ci contre la lame du jeuen homme. Elle se stoppa alors en le regardant cette fois ci d'un sérieux exemplaire, non pas avec lui, mais contre lui.
-On l'observe d'abord. On l'analyse, on le scrute, pour trouver une faille. Une faiblesse a exploiter.
Elle se baissa alors et lui donna un grand coup de poing vit et rapide dans les cotes, la ou son épée n'était pas présente. Ensuite elle se recula d'un bond dans la salle en se redressant sur ses pattes.
-Mais toujours avec prudence, sans abus de celui ci, ou le gouffre que l'on utilise pourrait nous faire couler avec lui.
Alors que le jeune homme tentait de se remettre droit la jeune femme fit un grand pas vers lui et donna un grand coup d'épée, tranchant le vide de haut en bas. Le jeune homme esquiva de peux en tombant an nouveau au sol, épée en main. Il eu alors la vision de la jeune femme, épée en main, tendus vers le sol avec son bras, le regard fixe et sérieux, des plus adultes. Un regard semblable a celui du jeune homme mais qui en réalité était bien différent du siens. Il se projetait des années en avant. A sa façon il était grand, et visionnaire. Il voyait plus loin que les yeux de la personne qui le possédait .
-Une arme n'est pas une arme. L'arme, c'est nous. La lame, le bois ou le fil , ce n'est qu'un outil pour nous aider a parvenir a notre but. A accomplir notre raison de vivre.
Elle se remis ensuite droitement, ramenant son épée vers elle en regardant ensuite le jeune homme.
-Ce n'est pas de l'outil dont on doit avoir peur. C'est de nous même. C'est se demander de quoi nous sommes vraiment capables. Ce que l'on peux accomplir poussé jusqu’au bout de nos forces. Nos actes ne doivent pas êtres jugés par les autres mais par nous même.
Elle s'approcha ensuite de lui et donna a nouveau le meme coup que le précédent que le jeune garçon esquiva encore de justesse en roulant au sol. Il commençait alors a comprendre la leçon de la jeune femme en partie, coupés par cette meme lame qui coupait les dalles de pierre de la salle. Il écoutait tout ce que disait la jeune femme, se sentant concernée et surtout par ce qu’elle disait enfin.
-Les actes que tu a fait. Ceux que tu veux faire, et ceux que tu feras. Tu les jugent encore par l'intermédiaire de la société. Par ce que tu crois juste et ce que tu crois mauvais. Dès le berceau des dogmes nous ont été inculqués, pour nous former sur une voie passablement bonne et juste. Mais finalement ce qui compte vraiment…
Elle se remis ensuite face a lui, le regardant toujours de ce sérieux en fronçant un peux plus les sourcils.
-C'est ce que toi tu penses vraiment de ce qui est juste et mauvais uqi importe. Nous sommes destinés agir selon notre volonté et celle de personne d'autres. Sur un champ de bataille, tu sera seul, avec ton épée, et ta conscience. Alors quand sa sera le cas, ne pense pas a l'avis des autres. Ne pense pas a ce que te dirait certaines personnes. Fais ce que tu crois juste. Tout en étant en accord avec toi meme. En accord avec tes principes et tes croyances.
Elle tendis ensuite lentement sa grande épée face au visage du jeune homme, la face de la féline coupée en deux par la lame verticale.
-Et n'oublies pas pour qui tu te bas, au nom de qui, de quoi et pourquoi. Ni comment. Pour que jamais tu ne sois mal vu par tes propres yeux, et ceux des autres. Outre ton maniement a l'art de l'épée, c'est en cela que consistera votre formation, sire.
Sur le moment, alors qu'il était au sol, il la regardait avec de grands yeux, les mains vers l'arrière pour se maintenir. Il ne s'attendait pas à voir un côté pareil chez la servante féline, cette droiture et même cette noblesse exemplaires qui, d'une certaine manière lui rappelaient celles d'une autre femme, celle qui n'était nulle autre que son amour secret. Il avait été surpris, étonné, à la fois par la vivacité et la maîtrise de ses mouvements, de ses coups d'épée, mais aussi de son discours qui ne l'avait pas laissé indifférent intérieurement.
Mais, juste après, il baissa lentement le visage, avec ses mèches de cheveux foncés qui tombèrent sur la partie supérieure de son visage en le cachant. Il se balança un peu vers l'avant pour rétablir son centre de gravité avant de planter son épée au sol pour s'aider à se relever en s'appuyant sur celle-ci. Cet entraînement semblait également prendre des allures de cours de moral, des cours de redressement comme il l'avait prédit. Mais justement, cela avait rapidement le don de l'agacer, quand on le prenait de la sorte et que l'on lui exposait les choses telles qu'elles étaient, comme si on connaissait tout de lui. On lui donnait l'impression que l'on savait tout sur sa personne, que l'on pouvait lire en lui seulement par son attitude. Cet agacement se vit accompagné de la montée d'une certaine rage, une haine même, une haine enfouie depuis des années et qui petit à petit le gagnait. On l'entendait dans sa voix qui se faisait bien plus grave pendant qu'il se relevait.
-"Les dogmes qui nous ont été inculqués"...quels dogmes..? Et par qui..? Je n'ai jamais pratiquement reçu de dogmes moi..je n'ai eu personne pour me les apprendre..! J'ai dû les assimiler moi-même les dogmes..!
Il se redressa complètement d'un coup, en même temps qu'il releva son visage pour lancer un regard vif et perçant envers la féline, mais aussi hargneux, porteur de la haine qui commençait à monter en lui. Il montrait une expression haineuse, méprisante même parce qu'il avait l'impression d'être pris de haut. C'était la première fois qu'il affichait une expression de la sorte ou que tout simplement, il laissait voir autant une de ses vraies émotions dans son regard que l'on reconnaissait à peine. Cette même méconnaissance se vit dans son déplacement soudain vers elle, du levé de son épée pour aller donner des coups puissants contre la gouvernante, des coups qu'elle para sans mal du fait qu'ils étaient désordonnés et incontrôlés dans le bruits des lames qui s'entrechoquaient l'une contre l'autre en relâchant des étincelles à cause de la friction.
-Elle pense tout connaître de moi...?! Vous pensez tout connaître de moi hein...?!
D'un coup ses coups d'épées se firent plus vifs et encore plus puissants, une puissance et une vivacité apportées par la haine et la colère du jeune garçon qui continuaient de s'extérioriser, pour ainsi dire enfin, qui transparaissaient, y compris dans sa voix qui se fit bien plus haute et puissante, presque criée à travers la salle. Personne ne l'avait vu dans cet état jusque-là, c'était comme si il venait d'y avoir un déclencheur, le dépassent d'une limite grâce aux paroles de la jeune femme. Il montrait un côté que l'on ne lui aurait pas soupçonné, un côté bestial, agressif, presque hors de contrôle. Cependant, cette haine et cette colère qu'il montrait pas ses coups de lames que la guerrière repoussait et bloquait sans trop de mal, quoiqu'assez surprise par la puissance soudaine et la force mise dans ses coups comme on pouvait l'entre dans les bruits de fers qui se rencontrent dans la salle d'entraînement, elles ne lui étaient pas destinées. Elles étaient destinés à quelqu'un d'autre, on ne sait qui, visiblement une personne que le jeune homme tenait en profonde haine qu'il exprimait après des années de refoulement et de dissimulation.
-MAIS VOUS NE ME CONNAISSEZ PAS...!! PERSONNE NE ME CONNAÎT !!
La jeune femme ferma alors les yeux, elle qui se contentait de parer en laissant son arme en travers de son corps.
-Cela suffit.
Elle donna alors un grand coup de genoux dans le bas de sa lame qui vont se soulever pour aller envoyer l'épée du jeune homme en l'air qu'il tenait encore avec le bras, avant quelle ne profite de cet axe pour le prolonger et le désarmer, plongeant son coup net vers la main du garçon qui se retrouva nue, son arme brisant le silence qui s'était installé ,tombant quelques mètres plus loin au sol dans un faible bruit métallique.
-La colère et la haine n'ont rien a faire dans un combat. Excepté pour les faibles, les inconscients, et les enfants. Ce sont eux qui n'ont pas la clairvoyance de raisonner de sang froid et de rester calme dans une bataille.
Elle ramena ensuite a nouveau son épée vers elle, conservant son regard intense et sérieux.
-Qui a dit vous connaitre. Qui a dis pouvoir lire en vous. Personne ne dit de telles choses. Personne ne se permet cela. Mais ce que l'on voit en vous comme un livre ouvert, c'est une plaie béante que vous tentez de dissimuler avec d'ennuyeux et hautains subterfuges envers les autres qui trahissent ce pour quoi vous le faite et vous rende encore plus vulnérable. C'est ce qui vous consume et vous révèle, alors que vous pensez le cacher ainsi.
Elle fronça ensuite un peux plus les sourcils, forçant son regard pesant et oppresseur en finissant sa phrase par un haussement de voie.
-Voila votre faiblesse. Voila ce qui pourra...vous couter la vie dans cette guerre !
Elle se dirigea ensuite vers l'épée du jeune homme calmement, achevant alors cette exécution orale qui comme une balle vint transpercer a nouveau comme l'avait fait Kurumi avant le blindage factice du jeune par une simple phrase connue de tous.
-Après tout, il n'y a que la vérité qui peut blesser.
Elle tapa ensuite du pied le bout de la lame de Seiya qui sauta alors et fit arriver le manche dans la main de la femme qui resta dans sa position.
-Souhaitez vous continuez cette formation monsieur ? Je ne peux tout faire seule. Ma tache consiste a vous former a l'art de l'épée. Mais une autre vous incombe. Vous former a vous accepter et faire un vrai travail sur vous même. C'est une épreuve que Dame Mercury a omis de mentionner.
Après ce bien étrange et soudain excès de colère ainsi que de rage, et une fois qu'il fut désarmé, il commençait plus ou moins à reprendre ses esprits, ne serait-ce qu'un peu. Cependant, l'exécution orale de la jeune féline n'était pas vraiment pour l'aider dans cette tâche. On voyait encore sa rancoeur sur son visage, bien qu'elle ne lui était pas adressée. D'ailleurs, il tourna ce même visage sur le côté avec une mine fortement agacé, légèrement enragé, suintant à cause de l'enchaînement qu'il venait d'exécuter, ou plutôt était-il préférable de le qualifier de déchaînement qui lui avait fait perdre momentanément son souffle.
-Si j'étais venu ici..pour recevoir des cours de morale et voir une psychologue...je l'aurai dit..
-Alors que decidez vous ?
-Je n'ai pas besoin d'aide..
Il referma sa main droite sur elle-même, fermement en y mettant de la force, mais également sa rancoeur et sa colère qui étaient cette même force qui passait à travers sa main.
-J'ai toujours fais seul et j'ai toujours réussi…
-Je vois. Vous vivez donc seul dans la vie. Vous n'avez aucune famille. Rien qui vous permet de rester fort. Personne qui vous attends quelque part. Personne que vous n'aimeriez revoir.
Elle regarda un instant son reflet dans la lame du garçon avant de reprendre.
-Je ne peux croire de tels mensonges Mais si vous avez réussis a persuader que c'est le cas, alors oui. En effet peux a peux, vous n'aurez personne.
-Qu'est-ce que ça change ? Une fois que l'on a des personnes autour de nous, des gens en qui on a confiance, ils finissent par vous tourner le dos du jour au lendemain..
Elle pris alors un petit air presque indifférente cette fois ci envers son "maître" en se dirigeant vers les établis pour ranger visiblement son épée. Elle savait bien que ce genre de phrase ne se faisait pas, mais pour cette fois ci et dans ces circonstance, elle semblait peux s'en soucier et répondis du tac au tac.
-Ils vous ont tous tourné le dos donc. Très bien. Dommage alors.
Un silence s'installa par la suite, mais non pas un silence comme le jeune homme en avait l'habitude, mais un silence assez pesant, et lourd à supporter, du moins pour lui, jusqu'à ce qu'il ne reprenne calmement et simplement.
-...C'est bien ce que je pensais.
Tout aussi calmement, au même titre que son visage que l'on put voir une fois qu'il l'eut relevé en direction de la sortie de la salle d'entraînement. C'était le retour du jeune homme froid et distant au cœur verrouillé, et qui avait également comme l'impression de s'être fait berner par la jeune femme.
-Vous vous montrez sous votre vrai jour. Je me disais bien qu'il y avait quelque chose. Vous ne faisiez que votre travail. Si vous vous montriez aussi douce et serviable envers moi c'était seulement parce que l'on vous l'avait demandé, comme tous les autres.
Il continua de marcher ainsi en direction de la sortie de la grande pièce, avec le bruits de ses bottes qui se faisaient assez audibles compte tenu du silence qui régnait dans la pièce. Il monta les quelques petites marches qui menaient à un niveau un peu plus surélevé du sol de la salle et poursuivit jusqu'à la porte qui n'était pas très loin, avant de s'y arrêter en lui faisant dos pour lancer une dernière parole, calme et porteuse à travers la pièce, au moins assez pour parvenir aux oreilles de la féline.
-Au final vous êtes tous pareils.
Il entendis alors des bruits d'épée se ranger dans un glissement de métal avant que des bruits de pas n'arrivent vers lui, suivis d'une voix.
-Oui, je ne suis pas différente des autres. Mais j'ai dit cela pour voire votre réaction,et c'était bien celle que je pensais. Vous fuyez. Comme un enfant, dès qu'on ne cède pas a son caprice ou qu'on va contre sa pensée il retourne dans sa chambre se morfondre. Seul. Car oui, vous etes seul en faisant comme cela. Et je commence a comprendre les ordres des princessesKamael et Zafkiel.
Elle fit un pas en avant en posant le pied sur l'escalier avant de prendre une voie presque hargneuse qui appuyait sur les mots.
-Allez vous continuer a fuir ainsi meme sur le champ de bataille ? ou allez vous un jour vous comportez en homme ? Pas un seul jour ne se passe sans que des milliers de soldats se fassent massacrer. Dame Mercury et Dame Akame, elles, sont partit au front sans tourner le dos a leur obligations, tete haute. Continuerez vous donc sur cette piteuse voie ou bien ferez vous donc face une fois dans votre vie a votre problème, a l'instar de ceux qui vous ont tourné le dos ?
Elle se recula ensuite en descendant la marche que son pied avait gravis.
-Ou bien préférez vous être justement comme ses gens, et tourner le dos a vos problème...où nous sommes "tous les même" .
Une fois de plus, après avoir entendu ces paroles criantes de vérité, chose qui ne lui plaisait pas forcément et qui menait pratiquement toujours à cette même issue qu'était le départ du jeune homme, le concerné baissa légèrement le visage en serrant des dents de frustration. Cette frustration n'était cependant pas une nouvelle fois envers la femme qui semblait seulement vouloir l'aider, mais bien envers lui-même. Il ne pouvait se bercer lui-même d'illusions et continuer de se mentir à lui-même, il était bien conscient du problème qu'il avait, et qu'il n'avait encore jamais pu régler, faute de moyen et de soutient. Alors que l'on pensait qu'il allait fuir à sa manière, encore et toujours, il s'avérera que cette fois-ci, il semblait y avoir quelque chose de différent, sûrement grâce à ce qu'elle venait de lui dire. Finalement, il se retourna vers elle pour la regarder droit dans les yeux. Elle pouvait y voir comme une certaine détermination dans son regard, une détermination à changer les choses et à se changer lui-même, mais aussi une certaine frayeur, une peur de ce-même changement, bien qu'il semblait y avoir encore autre chose.
-Alors..apprenez moi..
La jeune femme le regarda alors un instant avant de fermer les yeux te les rouvrir pour le regarder d'un air presque agressif, mais sérieux et puissant, sa gentillesse mise a part.
-Je mentirais en vous disant que cela sera chose facile. Si je dois vous apprendre ce que je sais, je le ferais envers un homme determiné, pas un enfant qui pleurera a chaque problème.
Il ferma les yeux un instant en rebaissant le visage. Il fit ensuite un pas en avant puis les rouvrit pour la regarder en serrant la main droite, essayant de mettre sa peur de côté pour ne lui montrer que sa détermination, mais aussi parce qu'il détestait ressentir cette peur.
-Je ferai ce que vous me demanderez de faire..!
-Alors très bien. Nous vérifierons cela.