Super Mario Bros Collection
Un petit peu d’humour avec Junior car ça faisait longtemps que je n’avais rien fait avec lui ! Pour cette histoire, je me suis inspirée d’une vidéo YouTube 😊 Qui je trouvais était vraiment drôle.
Le caprice
Bowser Junior toucha ses œufs brouillés du bout de sa fourchette. La joue posée contre son poing, la jeune tortue n’avait pas vraiment d’appétit ce matin-là. Il s’était réveillé du mauvais pied après avoir fait un cauchemar impliquant, encore une fois, des Toads. Comme s’il ne les détestait pas déjà assez … Il fallait en plus qu’ils hantent son sommeil ! Irrité, le petit Koopa poussa un soupir plaintif avant de s’enfoncer plus loin dans son siège d’un petit rictus de dégoût à sa nourriture. Non pas qu’elle n’était pas appétissante, bien au contraire ! Son assiette était bien garnie avec donc des œufs brouillés, du bacon grillé, de la compote de poire, des tartines beurrées avec des fruits, des pancakes recouverts d’un délicieux sirop de durian directement importé de l’Ile aux Yoshis. Comme à son habitude, il avait pris un peu de chaque sur la table pour pouvoir se remplir la panse pour une nouvelle journée bien mouvementée à faire des jeux et des conceptions de vaisseaux.
Sauf qu’après sa toute première bouchée, il n’eut soudainement plus faim. Comme s’il était déjà repu. Ce qui était particulièrement frustrant pour quelqu’un qui adorait manger … N’étant pas habitué à ressentir cette sensation qu’il classifierait de désagréable. Affalé paresseusement dans son siège avec son poing contre sa joue, les petits yeux noirs ennuyés de Junior parcoururent la table remplie de nourritures en tout genre pour le petit-déjeuner. S’attardant sur les plats en argent contenant des croissants dorés et autres viennoiseries, il redressa ensuite son museau en direction de son père assis dans son grand fauteuil vert. En bout de table comme toujours, il lisait le journal quotidien pour rester informé sur les récents évènements. Question de tactique qu’il disait. Car s’il savait ce qui se passait dans le monde, alors il pouvait œuvrer en conséquence et ainsi avoir un tour d’avance sur ses ennemis ! Portant ses lunettes noires rectangulaires pour mieux lire les petites lignes, il restait plongé dans sa lecture même lorsqu’un Koopa ailé s’approcha sur sa droite pour lui verser une autre tasse de café noir.
Curieusement, depuis que Solfège lui avait dit qu’il était séduisant avec ces lunettes, il les portait beaucoup plus souvent …
«Papa ?» Appela doucement Bowser Jr pour attirer l’attention de son paternel.
«Mhm ?» Marmonna Bowser qui prit sa tasse de café pour la boire mais ne détourna pas les yeux de son journal pour autant.
«Je peux venir avec toi faire la guerre ?» Questionna son fils d’une petite voix remplie d’espoir, ce qui attira aussitôt l’attention de tout le monde autour de la table. Surpris par sa demande inattendue, Bowser cligna des yeux puis regarda Junior au-dessus de ses lunettes, sa tasse à mi-chemin vers sa bouche. Avait-il correctement entendu ? A côté de lui, Solfège avala de travers.
«La guerre ce n’est pas un jeu et encore moins pour les enfants.» Répondit-il simplement avant de secouer son journal pour à nouveau l’étendre et retrouver sa ligne qui parlait de l’assaut des Voyous mené par le prince Voyou lui-même sur le royaume Libella.
«Mais je veux venir avec toi ! Pourquoi Ludwig, Lemmy et les autres ont le droit eux ?» Se révolta Junior tout en croisant les bras sous son petit museau, les joues bientôt rouges de colère. En face de lui juste à côté de l’humaine toussotant dans son poing, Kamek posa délicatement sa tasse de thé sur la soucoupe après avoir déglutit.
«Votre Altesse, vous êtes bien trop jeune pour exercer ce genre d’activité. Ne préférez-vous pas plutôt construire un nouveau château à détruire ? Vous êtes très doué pour l’élaboration de plans, vous pourriez faire un nouveau croquis ?» Proposa-t-il d’un sourire maladroit cependant le prince audacieux en décida autrement.
«Non ! Je m’en fiche des châteaux pourris ! La construction m’ennuie. C’est pas aussi amusant que d’aller se bagarrer et faire flamber un vrai château. Je suis plus un bébé. J’ai déjà montré que j’étais capable de sauver Solfège comme un grand ! Sans l’aide de personne. Je suis prêt à faire régner la terreur ! Alors quand est-ce que je pourrais venir avec toi ?» S’apitoya ce dernier faisant la moue quand son père ne montra pas plus d’enthousiasme.
«Quand tu seras en âge de venir.» Encore une fois, Bowser resta calme alors qu’il présentait machinalement sa main gauche à son épouse pour lui prendre la main sur la table, restant absorbé par son journal.
«Junior, tu ne dois pas être triste. Je ne supporterai pas l’idée de te voir blessé … Il y aura encore beaucoup d’occasions pour faire tes preuves ! Chaque chose en son temps. Tu finiras par trouver ta place, j’en suis sûre. Et quand ce jour viendra, je serai la première à en être fière.» Soutint Solfège à l’autre bout de la table après avoir vu le visage tombant de la petite tortue broyant du noir depuis sa venue ce matin. Elle avait remarqué qu’il n’était pas vraiment en forme, qu’il touchait à peine à son assiette … Cette constatation l’avait inquiétée au point de se demander s’il n’avait pas fait un nouveau cauchemar effrayant impliquant des Toads car elle savait à quel point ces rêves pouvaient nuire à son humeur.
Sans même le savoir, elle avait mis le doigt pile sur le problème.
«Oui mais-» Insista Junior, sauf que son père perdit finalement patience.
«Il n’y a pas de mais qui tienne ! Quand c’est non, c’est non ! Fin de la discussion.» Somma le Roi dans sa grosse voix grave effrayante en fronçant les sourcils d’exaspération, son regard lançant un avertissement silencieux à son fils se montrant particulièrement capricieux. Encore un mot, et il lui mettait la fessée ! Une fessée qui lui rappellera qui commandait ici.
Fusillant du regard le jeune Koopa boudant pour le dissuader d’insister, il baissa les yeux sur Solfège lorsque celle-ci effleura doucement son bras. La jeune femme lui souriait gentiment tandis que son pouce passait sur ses écailles jaunes pour essayer de le détendre, sentant sa soudaine colère émaner de son corps massif. Quand il était en colère, il pouvait dire ou faire des choses sans réfléchir ... Et ce n’était pas la bonne solution. Elle ne voulait pas que Junior se fasse gronder juste parce qu’il voulait accompagner son père sur le terrain car cela partait d’une bonne intention. Il voulait marcher sur les traces de son idole, il voulait le rendre fier ! C’était une évidence. Même si cette demande ne lui plaisait guère. N’étant pas spécialement adepte de la violence, elle aurait préféré éviter que son époux déclare la guerre aux pays voisins, alors si en plus Bowser Jr se mettait volontairement en danger … Elle n’osait l’imaginer. Un petit frisson parcourut son dos donc elle s’empressa de penser à autre chose pour ne pas commencer à ressentir de l’inquiétude inutilement.
Ayant été intimidé par le regard noir de son père, Junior se contenta d’observer les deux se faire les yeux doux comme si personne d’autre n’existait autour de cette table. Les bras croisés, il plissa les yeux à son paternel lorsqu’il sourit amoureusement à Solfège, leur main toujours jointes sur la table. Son visage s’illuminait à chaque fois qu’elle lui souriait … Beurk. Il ressemblait à un idiot à sourire comme ça. D’une grimace répugnée, il décala son regard irrité sur le chef des Magikoopas qui étalait soigneusement son beurre sur une tartine de pain grillé. Ne prêtant aucune attention aux deux tourtereaux. Il regarda comment le Koopa à lunettes se lécha les lèvres d’appétit avant de prendre un croc de sa tartine avec de la confiture de fraise qu’il renversa par mégarde sur sa tunique bleue. Junior ne cacha pas son sourire moqueur au petit gémissement d’abattement qu’il poussa après avoir jeté sa tête en arrière, dépité. C’était très drôle à voir !
Il revint ensuite à Bowser quand celui-ci redressa ses lunettes pour retourner à son journal. C’était extrêmement rare que son père lui dise non pour quelque chose, surtout pour lui proposer son aide pour conquérir le monde … Il était pourtant motivé à prendre la relève ! A anéantir leurs ennemis jusqu’aux derniers, rien que pour recevoir une petite tape sur la tête. En temps normal, il ne lui aurait jamais refusé quelque chose comme ça, à se demander s’il n’avait pas changé de comportement juste pour impressionner Solfège. Ce qui ne l’étonnerait même pas étant donné qu’il cherchait à donner une meilleure image de lui-même. Son père avait beaucoup changé depuis qu’elle était entrée dans leur vie, la plupart du temps en positif. Moins d’agressivité, plus d’affection. Toutefois il se ramollissait aussi car il partait bien moins souvent en guerre contre les autres pays et ne cherchait plus autant la bagarre comme il le faisait dès que quelque chose lui déplaisait, ne s’emparant plus de force du pouvoir et de la gloire. N’étant plus le terrible et violent Bowser mais une version améliorée que Junior aimait beaucoup, malgré son nouveau comportement parfois agaçant.
Depuis quand lui refusait-il quelque chose ?! On ne lui refusait jamais rien à lui ! Jamais !
Mais il n’avait pas dit son dernier mot.
Après le petit déjeuner qui s’était terminé par une discussion animée entre son père et Kamek, Bowser Junior retourna à sa chambre dans l’espoir de trouver de l’occupation. Un peu grognon, il balança ses peluches maltraitées dans un coin de la pièce parce qu’elles l’énervaient à le regarder comme ça … Il avait l’impression qu’elles se moquaient de sa mauvaise humeur. Il tenta de faire une nouvelle construction en imitant le château de Peach pour ensuite mieux le détruire, mais même dans cette activité pourtant amusante il n’y trouvait pas son compte. Alors il testa la peinture. Il dessina des Skelerex dans la lave, une terre désolée où régnaient le feu, la désolation et les arbres morts, mais après quelques coups de pinceau supplémentaires il abandonna sa toile d’un soupir excédé. Désormais couché sur sa carapace en position étoile face au plafond, il commença à chantonner pensivement.
Ce refus lui trottait en tête. Constamment. Il le hantait ! Il n’avait pas le droit d’être aussi sévère avec lui sous prétexte qu’il voulait faire des efforts de comportement. C’était injuste ! Depuis quand c’était bien de dire non ? Junior grogna, ce qui fit ressortir sa petite canine tandis qu’il se releva pour commencer à frapper ses pieds dans tout ce qui se trouvait à proximité. Cubes, peintures, peluches, figurines, coussins … Jusqu’à ce que son orteil n’entre durement en contact avec une boîte à musique en métal. D’un cri perçant de douleur, il sautilla à ses pieds avec les mains en poings, de la vapeur sortant par ses oreilles invisibles. Il ressemblait à une cocote minute sur le point d’imploser ! Il avait besoin d’évacuer sa frustration d’une façon ou d’une autre. Tout en massant son orteil douloureux, Junior leva les yeux vers le mur où il y avait autrefois l’horloge comtoise qui faisait si peur à sa mama. C’était grâce à elle s’il avait pu la rejoindre au Royaume du Temps, grâce au portail magique.
Mais depuis que Solfège était devenue Reine, son père avait banni toutes les horloges comtoises du royaume ! Il n’en restait plus une seule à des kilomètres à la ronde.
«Ha ! Bien fait ! Prends ça ! Mwahahaha !» Ricana sournoisement la petite tortue après avoir jeté son vieux lapin pelucheux vers le mur en imaginant le Roi Tic-Tac à la place. La créature inanimée rebondit sur la pierre pour ensuite s’écraser dans une pile de prototypes pendant que Bowser Jr jetait d’autres trucs en s’inventant un scénario de guerre avec son ennemi juré. Un scénario où c’était lui le héros de l’histoire et personne d’autre ! Où tout le monde l’acclamait à son retour, où Solfège et son père n’avaient d’yeux que pour lui et sa force colossale.
Après deux trois bagarres imaginaires dans les airs, l’ennui regagna vite Junior ce qui le poussa à sortir de sa chambre en quête d’une autre activité amusante. Sur le chemin pour aller embêter les Koopalings, il recommença à chantonner un petit air qu’il trouvait cool et drôle à la fois. D’où sortait cette chanson étrange ? Eh bien, de son imagination enfantine. Bondissant d’un pied à l’autre tout en enfilant son bandana denté sur son museau pour espérer paraître menaçant, le petit Koopa à houppette sauta sur les statues puis les armures entreposées dans le hall principal tout en chantant sa chanson répétitive. En boucle, inlassablement. Certains Goombas qui passaient par là prirent la fuite à ces paroles redondantes qui une fois rentrées en tête n’en sortaient plus pour le restant de la journée … Le couloir bientôt déserté par tous les occupants à l’approche du Bowser miniature.
«Moi je cherche des pommes de pin, didou, dida !» Junior arrêta de se pavaner lorsqu’il vit au loin l’imposante silhouette de son paternel adoré. Refermant aussitôt la bouche d’un claquement, il eut soudainement une idée en tête alors qu’un sourire mesquin étirait sa bouche. Il se dépêcha de rejoindre son père à l’autre bout du couloir pour s’arrêter à côté de lui après qu’il referma une porte d’un tour de poignet.
«Papa, je veux une pomme de pin !» Réclama-t-il fortement.
«Non, pas de pomme de pin. Et où veux-tu que je cherche ça ?» Etourdi par la demande de son fils, Bowser haussa les épaules d’un sourcil levé.
«Mais je voulais une pomme de pin !» Pleurnicha Junior, les bras lui tombant de désespoir à ce nouveau refus.
«J’ai dit non !» S’impatienta Bowser tout en levant son index au visage fâché de son fils avant qu’il ne pique l’une de ses célèbres crises de colère au beau milieu du couloir. Il n’avait pas particulièrement envie de gérer une crise aujourd’hui.
L’expression contrariée du prince s’intensifia quand le Roi des Koopas lui tourna délibérément le dos pour disparaître dans un autre couloir, sans même lancer un regard en arrière. Un deuxième refus ? En une seule journée ?! Il n’en revenait pas. Sidéré et irrité, il décida qu’il n’allait pas laisser son père gagner la bataille. Il détestait perdre plus que tout au monde, ce n’était même pas envisageable. Alors il le suivit discrètement dans le château dans le but d’obtenir son oui, qu’importe la façon mais il l’aura ! Il réussira à l’avoir. Même s’il devait se prendre une engueulade monumentale il n’abandonnera pas avant d’avoir obtenu ce qu’il désirait, car il pouvait se montrer aussi têtu que son père quand il le voulait ! Si pas plus. La tortue obstinée se dépêcha donc de suivre l’immense Koopa épineux d’un petit rire de chafouin, déterminé à gagner.
Il le suivit dans la cuisine.
«Papa, je peux avoir un couteau ?»
«Non.»
A l’extérieur sur la plateforme centrale.
«Je peux avoir une armée à moi tout seul ?»
«Non.»
Dans le jardin qu’il avait fait faire pour Solfège quand il alla l’examiner.
«Tu veux prendre une photo de moi ?»
«Non !»
Dans son bain.
«Tu me donnes un canon à Bill Ball ?»
«Non !»
Au moment où il retourna à sa chambre pour se faire beau, il était à sa porte.
«Alors une bistouquette !»
«Je pense que tu veux dire une bicyclette, mon fils.» Répondit Bowser d’un coup d’œil blasé à Junior via le miroir.
«Ça veut dire oui ?» Sourit largement ce dernier.
«Non !»
Et même lorsqu’il retourna face à son armée pour leur aboyer des ordres.
«Papa ?»
«Non ! Non ! Non !»
«Mais-»
«NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !» Rugit Bowser tout en levant les bras de désespoir, ne supportant plus d’entendre les demandes incessantes de son fils tout au long de la journée. Sur le point de s’écrouler devant son armée de Koopas en rangées à cette soudaine fatigue qu’il ressentît, il ordonna à Junior de quitter les lieux sur le champ au risque de se faire punir. Il n’allait pas lui donner ce qu’il voulait ! Oh que non, il ne s’avouera pas vaincu.
«M’en fou, je finirai par avoir ce que je veux.» Marmonna Junior d’un petit reniflement dédaigneux.
«Qu’est-ce que tu marmonnes encore !» S’agaça Bowser en suivant du regard son fils insolent, les Koopas effrayés immobiles s’attendant à une explosion de leur chef.
«Je disais que tu étais le meilleur et le plus gentil des papas !» S’écria Junior d’un air faussement innocent juste pour mettre la honte à son père devant son armée, un succès car s’ensuivirent des petits ricanements plus ou moins discrets.
«Aller file !» Bowser, tout de même touché par ses paroles malgré son embarras, leva son bras en direction de la porte pour chasser l’opportuniste.
Malgré tout, la petite tortue entêtée n’avait toujours pas dit son dernier mot.
Une fois le soir arrivé, quand la plupart des habitants du château étaient allés se coucher pour ne laisser que des couloirs vides et silencieux, une seule petite silhouette se glissait dans la pénombre. Pour atteindre une porte dans le couloir à droite de sa chambre sans se faire remarquer, Junior avait mis son bandana sur sa tête. Dans l’espoir de passer incognito. Avec des pas furtifs dignes d’un ninja, il s’enfonça entre ces murs jusqu’à arriver devant une porte entre-ouverte menant à une petite bibliothèque avec une cheminée à l’intérieur. Assis dans de grands fauteuils violets autour d’une table ronde, Solfège et Bowser lisaient au centre de ces immenses étagères de bouquins. L’horloge murale derrière eux indiquait les vingt-heures tandis que les flammes de la cheminée virevoltaient sur le sol, dessinant leurs ombres aux pieds de Junior qui entrait timidement dans la pièce cosy. Immédiatement, le regard mécontent du Roi Koopa se posa sur lui alors il s’empressa de s’exprimer avant de se faire gronder.
«Est-ce que je peux avoir un bisou ?» Demanda-t-il d’une petite voix, jouant avec ses doigts d’un regard trainant au sol. Sa bouille de chien battu fit tout de suite effet sur Solfège au plus grand désarroi de Bowser.
«Mais oui bien sûr !» Répondit-elle chaleureusement en abandonnant son bouquin sur la table pour se diriger vers le petit Koopa adorable réclamant de l’affection.
S’abaissant vers Junior pour lui prendre le visage entre ses mains chaudes, elle lui embrassa la joue à plusieurs reprises sous le regard hébété de la plus grande tortue qui n’en croyait tout simplement pas ses yeux. Comment avait-il fait ? Elle tombait dans le panneau rien qu’avec son regard, il avait réussi à la faire tomber sous son charme en une fraction de seconde à peine. Sa bouche s’ouvrant de stupéfaction, le Roi des Koopas regarda comment Solfège plaçait des bisous sur la tête de son fils heureux d’avoir reçu l’attention qu’il cherchait. Non seulement il avait finalement obtenu un oui, mais en plus il récoltait le gros lot. C’était à peine croyable … D’une fourberie sans nom ! Les sourcils atteignant presque ses cheveux flamboyants, Bowser remarqua ensuite le petit sourire effronté que son fils arborait alors qu’il encerclait ses bras de manière protectrice autour de Solfège pendant qu’il le regardait avec triomphe.
Il avait gagné.
Fin
Junior gagne toujours.