A Disney's Space Opera: Episode I la Belle et le Sith

Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine, un jeune padawan travaillait dur afin de devenir un bon Jedi. Telle était son ambition. il était très discipliné et rigoureux, son enseignement dominait sa vie. Malgré tout les ténèbres n'étaient pas totalement absentes de son cœur, un seul faux-pas le ferait sombrer dans le côté obscur.

Un jour une vielle Céréenne vint lui demander de l'aide, elle était très pauvre et demandait qu'on l'héberge. En échange d'un toit elle ne pouvait que lui offrir sa profonde reconnaissance ainsi qu'une simple fleur venant de la forêt d'Endor. L'apprenti n'avait que faire des mendiantes et des fleurs, il pensait que ce n'était pas là la mission d'un maître Jedi. Indifférent au sort de la vieille il la chassa. Celle-ci mourut peu après de faim et de froid. Les Céréens étaient à cette époque une espèce très respectée et très intelligente. L'un des membres le plus important du conseil Jedi appartenait à cette espèce, maître Ki-Adi-Mundi, celui-ci fut profondément choqué de la mort de cette femme et parvint à convaincre le conseil de renvoyer le padawan responsable de sa mort, de ne plus le former.. La fleur, qu'il avait refusé était très rare et avait une longévité extraordinaire, elle ne se flétrissait qu'après plus d'une décennie. Il fut décidé qu'il garderait cette fleur, qu'il ne pourrait revenir en grâce qu'une fois qu'il aurait prouvé qu'il était capable d'un acte noble avant que la fleur ne soit totalement fanée. Cette sentence ne fit qu'accroitre les ténèbres dans son cœur et au lieu de chercher à s'amender il s'isola au fin fond de la galaxie, dans le bras de Tingel sur la planète de Ruuria, ressassant sa rancune et ses malheurs.       

Ruuria était alors, réputée pour ses universités de haut niveau et accueillait des étudiants de différentes espèces. Un grande intelligence était nécessaire pour y entrer car tous les élèves étaient brillants. Mais la plus brillante de toute était une jeune fille humaine, son nom était Belle. Elle avait l'esprit vif et adorait s'instruire et enrichir son esprit de nombreuses lectures. Elle était aussi d'une beauté remarquable si bien que de nombreux soupirants traversaient la galaxie pour demander sa main à son père. Malheureusement aucun ne trouvait grâce à ses yeux, seul comptaient ses livres et son père, Maurice, qu'elle aimait tendrement.

Il arriva que le père de Belle dut s'absenter. Il était en affaire avec des ruuriens et devait les rencontrer pour régler certaines choses. Il ne devait s'absenter que quelques jours, il fit donc ses bagages, embrassa sa fille et s'en alla. Il voyageait depuis deux jours au plus profond de la forêt et pensait bien s'être perdu, quand bientôt il se retrouva devant une immense grotte. Elle pouvait bien être habitée par quelques espèces sauvages, néanmoins l'envie d'un abri sec après tout ce trajet dans les forêts humides fut plus forte et il s'y engouffra. L'atmosphère y était étrange il sentait que quelqu'un de puissant hantait ces lieux. Inquiet il voulu s'enfuir mais trop tard, devant lui se dressait ce qui devait être un homme mais dont les traits avaient été ravagés par le coté obscur. Il était d'une pâleur effroyable, n'ayant pas vu la lumière du jour depuis longtemps, ses yeux étaient avaient blanchis et étaient devenue faible et fatigué d'être rester des années dans l'obscurité, il était sombre et les ténèbres semblaient émaner de lui.

• Que viens-tu faire dans mon repère étranger? Interrogea-t-il durement d'une voix caverneuse.
• Je n'étais simplement qu'en quête d'un abris monsieur. Pourrais-je demeurer ici cette nuit?

Cette question rappela de mauvais souvenir à l'habitant de cette caverne. Toujours rancunier il gronda:

• Bien sûr que vous allez rester étranger, on ne pourra pas mer reprocher de ne pas avoir secouru un autre mendiant! Certainement restez! Mais jamais vous ne repartirez.

Le pauvre homme fut effondré, jamais il n'allait revoir se chère fille! Il supplia le Sith, car voilà ce qu'il était devenu, de le laisser s'en aller, promettant de ne plus jamais revenir. Mais rien n'y fit. Il était prisonnier dans cette grotte.

Bien loin de là Belle commençait à s'inquiéter  de l'absence prolongée de son père. Il était absent depuis deux longues semaines, et aucune nouvelles de lui ne lui étaient parvenues. Entre-temps, un pilote de la République arriva sur Ruuria afin de demander Belle en mariage. Il s'agissait du pilote le plus idiot de l'armée des clones et se nommait Gaston. Sûr de lui et de ses charmes, il n'avait aucun doute que Belle accepterait avec empressement sa demande. Il était pilote après tout! Des milliers de femmes aurait aimé être à sa place. Bête comme il était il ne se rendait pas comte que jamais Belle ne voudrait l'épouser. Il était impossible pour elle d'être avec un être si primitif et si peu malin. Elle préférait encore unir sa vie avec un Wookie. Le jour où Gaston se présenta devant chez elle, dans son uniforme, elle était particulièrement inquiète et peu disposée à converser avec quiconque. Mais insensible comme il l'était il ne le comprit pas. Il lui fit sa demande de la manière la plus arrogante qui soit. À vrai dire cela n'avait rien d'une vraie demande, cela tenait plus de l'ordre. Puis, il attendit un accord qui ne vint jamais. En effet Belle, écœurée, refusa de manière brutale et le mit à la porte. Gaston, très en colère jura que Belle deviendrait sa femme d'une manière et d'une autre. Il décida de rester devant chez elle et de l'observer afin de trouver comment la faire changer d'avis.

Belle quant à elle ne pensait déjà plus à son soupirant si niais, elle était de plus en plus inquiète pour son père. N'y tenant plus elle enfourcha son fidèle vaisseau, le Philibert Wing et se lança sur les traces de son père. Elle ne pilotait pas souvent mais ses lectures lui permettait de conduire son vaisseau parfaitement. Gaston, toujours devant la maison s'élança à sa suite, voulant à tout pris savoir où elle se rendait. Malgré son manque de cervelle, il était bon pilote et jamais Belle ne s'aperçut qu'elle était suivie.

Elle parcouru la forêt, suivant le chemin qu'elle savait que son père avait suivi, lorsque soudain, sur le radar de son vaisseau apparut l'émetteur de celui de son père. Il se trouvait plus loin dans les profondeur de la forêt. Elle pris donc cette route de plus en plus soucieuse. Elle sentait que quelque chose d'étrange habitait ces forêts, quelque chose qui la mettait mal à l'aise. Après plusieurs heures à travers les feuillages humides elle vit enfin le vaisseau de son père à l'entrée d'une immense grotte. Le plus silencieusement qu'elle put, elle descendit de son vaisseau et s'engouffra dans la grotte. Gaston, lui resta à l'extérieur attendant de voir ce qu'il se passerait.