DAEI
Chapitre 16 : Chapitre 16 – Promenade au clair de lune
3781 mots, Catégorie: T
Dernière mise à jour 17/02/2018 02:20
Chapitre 16 – Promenade au clair de lune
Je courais.
Tout droit, le plus loin possible, je courrais.
Pourquoi ? La Mort me traquait.
Les épais ténèbres qui recouvraient l’horizon semblait murmurer, Lui souffler où j’étais.
Le sentiment de peur m’oppressais, m’obligeais à courir comme un dératé.
Mes pieds étaient en sang à force de courir sur des roches coupantes et de trébucher.
Je ne sentais plus mes doigts congelés par le froid.
Finalement à bout de souffle, je m’immobilisais et jetais un regard craintif autour de moi.
Les ténèbres s’étaient tu, les ombres étaient immobiles et il n’y avait pas la moindre trace de Mort.
J’eu un sourire, une pointe d’espoir, agréable et chaleureuse venait de percer dans ma poitrine, puis un choc violent qui me renversa sur le dos.
Un poids qui aurait fait passer Port pour un poids plume pressa sur mon ventre, et j’écarquillais les yeux en découvrant qui m’avais mis au sol.
Mort m’immobilisais en me maintenant au sol avec son pied et leva sa faux en os au dessus de sa tête puis, tout en riant comme une démente, elle abattit son arme sur moi.
J’esquivais un premier coup, puis un deuxième, puis un troisième…
Je dus déployer des trésors de souplesse afin d'éviter de me faire trancher en deux par la déesse de la mort, mais je commençais à fatiguer, et j'avais de plus en plus de mal à esquiver ses coups.
Sans doute fatiguée de jouer avec moi, elle déplaça son pied de mon ventre à mon torse pour mieux m'immobiliser, puis leva sa faux au dessus de sa tête, et…je me trouvais au dessus de Mort, le pied appuyé sur son plexus, pile entre ses seins, et je tenais sa faux.
Passé le moment de surprise, elle tenta de soulever mon pied, mais elle n’avait pas plus de force qu’un chaton, c’en serait presque adorable à regarder si elle n’était pas une déesse à la fois flippante et sexy qui voulait ma mort.
Le contact de la faux étant particulièrement désagréable du fait qu’elle était en os humains, je préférais la jeter au loin, et puis, de toute façon je pourrais facilement maîtriser Mort à mains nues étant donné sa force désormais ridicule.
Je regardais mes mains, me demandant si c’était moi qui avais fait ça ou si c’était une intervention…extérieure.
Allez savoir pourquoi, mais l’image familière d’un gros type passa dans mon esprit, puis je secouais la tête en me disant que ce n’était pas possible. De ce que je sais, seuls les dieux peuvent voyager dans les rêves et les influencer.
Je m’asseyais à califourchon sur Mort et posais les mains sur son cou, sentant sous mes doigts la peau douce et délicate comme de la porcelaine, m’apprêtant à l’étrangler.
Je regardais ses iris rouges comme des braises, et lu dedans une émotion que je ne me serais jamais attendu à voir chez elle : la peur.
Il émanait d’elle une impression de vulnérabilité qui stimulait mes instincts les plus primitifs et me donnait envie de la serrer dans mes bras et de la protéger.
D’un coup, je sentis comme une envie couler sur moi, me noyant dans un torrent d’émotions pures et primales.
Mon cerveau fut comme pris dans une brume épaisse et confuse, je n’arrivais plus à penser clairement et logiquement.
Je me penchais plus près de son visage, de ses lèvres rouges et pulpeuses, et mes mains n’étaient plus une poigne menaçant de l’étrangler, mais une douce caresse sur sa joue.
Elle passa ses bras derrière mon dos et m’attira vers elle.
Nos lèvres rentrèrent en contacte, puis elle glissa un bras de mon dos jusqu’à derrière ma nuque et appuya doucement contre ma tête, m’incitant à approfondir le baiser. Je souris, mes lèvres contre les siennes avant de passer à la vitesse supérieure…
Pour ceux qui veulent lire la scène dans son intégralité…en fait je voulais faire une scène ‘bonus’ que j’aurais mis comme un chapitre à part, mais une conversation avec des amis du groupe FB de RWBY VOSTFR à propos de fanfic’ m’ont quelque peu…troublé, et je n’arrivais pas à écrire la scène sans me rappeler une fanfic’ française sur Link…
Je me réveillais en sursaut, trempé de sueur et sentant quelque chose d’humide et inconfortable dans mes sous-vêtements.
Je passais deux doigts sous l’élastique de mon caleçon et compris ce que c’était en touchant. J’allais donc dans la salle de bains en emportant un caleçon de rechange, histoire de me laver et de me changer.
Une fois cela fait, j’allais me coucher dans mon lit et fermais les yeux pour dormir.
Je n’y arrivais pas. Fermer l’œil, je veux dire. Il faut croire que Mort me terrifiais toujours autant. Il faut dire, c’est une ennemie terrifiante et une amante redoutable. Du moins, dans mes rêves.
Je jetais un coup d’œil à mon scroll et constatais qu’il était 4h et demi du matin.
Renonçant à l’idée de dormir pour cette nuit, je décidais de sortir prendre l’air.
Histoire de ne pas réveiller Dante, je marchais dans le noir en me fiant uniquement à mes souvenirs sur l’agencement des meu-.
BOM ! fit mon orteil en rentrant dans le pied de mon lit.
- ‘Culé ! jurais-je à voix basse en sautillant sur un pied.
Bon. Ceci ne comptait pas. J’attendis que mon Aura calme la douleur cuisante de mon gros orteil avant de continuer à tâtons vers mon armoire à vêtements.
Quand je l’eu atteinte, je tâtonnais la table juste à côté sur laquelle j’avais posé mon scroll avant de me coucher et je l’utilisais afin de m’éclairer.
J’attrapais ainsi un survêtement et un tee-shirt, et pris des chaussures de sport que je devais avoir utilisé entre six et sept fois au cours des derniers trois ans que j’ai passé à Vale.
Je pris également mon épée que je glissais dans ma poche gauche et mon scroll que je mis dans ma poche droite.
En finissant de lacer mes chaussures, je me demandais s’il y avait quelqu’un qui faisait des patrouilles la nuit, puis je me dis qu’il ne devait pas y avoir grand monde à une heure si avancée. Après tout, c’est au début de la nuit que les étudiants tentent de sortir, pas à la fin.
Je présentais mon scroll devant le dispositif d’ouverture de la porte, puis quand cette dernière coulissa en silence, je me glissais silencieusement dans le couloir.
Je marchais au hasard des couloirs, attendant que le sommeil me vienne en marchant.
Je sentis l’air frais de la nuit caresser ma peau au travers des vêtements et sécher la sueur qui me recouvrais à mon réveil. Je levais la tête et contemplais la lune, gigantesque astre qui se morcelait petit à petit au fil du temps.
Je me souvins d’une vieille légende, à propos d’un temps lointain et reculé, du temps où il n’y avait ni lune ni étoiles, et que les Grimms semaient la terreur dans le cœur des hommes dès que le soleil se couchait, que les hommes n’avaient pour protections contre l’obscurité de maigres flammes et de frêles murs. Un jour, en tombant sur un énième village qui avait subi un assaut la nuit, un puissant Chasseur décida d’utiliser son immense pouvoir afin d’attaquer l’Obscurité qui dominait le monde depuis le ciel et lui livra un combat sans merci, répandant au travers de ce combat une lumière aveuglante sur le monde. Évidement, l’Obscurité riposta avec tout autant de férocité, étouffant ainsi la lumière qui inondait le monde.
On raconte que le Chasseur devint la lune, qui fut d’ailleurs nommée ainsi d’après son nom – que je ne connais pas – et que lui et l’Obscurité se livrent un combat. L’Obscurité attaque férocement le Chasseur, morcelant son pouvoir et engloutissant certaines parties. Le Chasseur, lui, riposte en brillant plus fort que jamais. On dit que les étoiles dans le ciel sont les nombreuses blessures qu’il a infligées à l'Obscurité pendant leur guerre sans fin.
Je décidais de commencer un petit jogging histoire de passer le temps et de m’épuiser un peu, je pourrais peut-être aller me recoucher ensuite.
Je fis un tour de l’académie en passant devant la salle de gym, où j’avais plus ou moins gagné contre Yang. Je passais ensuite devant le self, et je me demandais comment ça allait se passer entre Dante et mes nouveaux amis. Est-ce que je devais me ranger du côté d’une personne que je ne suis même pas sûr d’apprécier mais qui est mon coéquipier, ou des personnes avec qui je sais que je vais bien m’entendre ? Est-ce que je devais simplement ne pas m’en mêler ?
Tout ça sans compter le fait qu’Ozpin m’avait envoyé un message dans la soirée me disant qu’il s’était occupé du problème et qu’il n’y avait plus besoin de faire un rapport quotidien sur Dante. Sur le moment, j’avais cru qu’il l’avait éliminé ou quelque chose comme ça, j’ai donc été un peu surpris de le voir vivant et bien portant quand je rentrais dans ma chambre.
Je constatais que j’étais presque revenu à mon point de départ quand je passais devant la bibliothèque de Beacon, un bâtiment rond couronné d’une coupole dorée avec de grandes baies vitrées recouvrant les murs.
Soudain, je vis la silhouette voluptueuse d’une femme se décoller d’un arbre pour aller se réfugier sous l’ombre d’un autre, et je me collais à l’ombre de la bibliothèque, à l’affût. Elle couru ensuite environ cinquante mètres éclairée par la lumière de la lune depuis l’ombre de l’arbre jusqu’au bâtiment où les premières années avaient leurs dortoirs.
Durant le moment où elle courue en pleine lumière, je pu constater tout d’abord qu’elle était très rapide, elle me battrais sans l’ombre d’un doute à la course, et dans mon mé…ancien métier, rapidité à la fuite est synonyme de survie, juste à côté de discrétion et ingéniosité. Je vis aussi qu’elle portait une cagoule qui moulait ce qui devait être un chignon et qu’elle était habillée d’habits sombres et moulant.
Je secouais la tête. Courir sur cinquante mètres en pleine lumière ? Elle n’avait évidemment jamais fait cela auparavant.
- Allons donner quelques leçons de discrétion et d’assassinat à cette débutante, murmurais-je en dégainant ma lame.
Quand je vis qu’elle avait le dos tourné, j’utilisais ma semblance afin de me propulser sur le toit de la bibliothèque, puis j’allais me cacher dans la partie ombragée du toit de la bibliothèque, ce qui n’est pas chose facile car le toit en coupole de la bibliothèque présentait très peu de prise qui ne glissaient pas.
J’arrivais néanmoins à adopter une position qui me permettait de rester dans l’ombre et d’observer les mouvements de l’intruse en un peu moins de dix secondes. Des années de pratiques.
De ce que je voyais, elle semblait chercher quelqu’un ou quelque chose. Elle grimpait à chacune des fenêtres qui donnent sur les dortoirs des équipes et jetait un rapide coup d’œil dedans avant de passer à une autre fenêtre. A noter qu’elle est particulièrement agile, elle grimpe comme un singe sur les murs, bien que ce serait une honte si elle avait des difficultés, les murs des dortoirs ont tellement de prises que ça passerait presque pour un de ces murs d’escalade, avec des prises multicolores.
Elle ne trouva visiblement pas ce qu’elle cherchait, elle était redescendue en bas du bâtiment et semblait se gratter le menton avant de se diriger vers ce qui me semble être la chambre du professeur Ozpin, la plus à gauche. Je profitais du fait qu’elle vérifiait l’intérieur de sa chambre pour passer au dessus d’elle en me propulsant de nouveau grâce à ma semblance. En opposant une charge cinétique contraire, j’annulais ma poussée initiale et m’arrêtais dans les airs à quelques centimètres du toit.
Les tuiles craquaient et grinçaient sous mes pas, provoquant ce qui me semblait être un vacarme assourdissant comparé au silencieux glissement de mes bottes habituelles. Vivement que je mette hors-jeu l’autre et change de chaussure.
Je me rapprochais le plus silencieusement possible du bord, et je vis qu’elle vérifiait la chambre de Glynda. Je me plaçais juste au dessus de ma chambre et attendis qu’elle s’arrête devant la fenêtre de ma chambre.
Quand elle se pencha pour examiner l’intérieur de ma chambre, je sautais et, utilisant encore ma semblance afin d’annuler la charge cinétique accumulée lors de ma chute, j’atterris derrière elle en silence, bénie soit l’herbe épaisse et la terre molle.
J’approchais ma main de son cou afin de lui faire une prise de soumission, mais elle me mit un coup de pied retourné qui me prit au dépourvu.
Je réussis à le bloquer avec mon bras, puis je ripostais avec un enchainement rapide afin de l’acculer contre le mur.
Quand son dos heurta le mur, elle me repoussa puis sauta dessus et prit appui afin de faire un grand saut en passant au dessus de moi, bien trop haut pour que je puisse l’attraper en sautant. Fort heureusement, elle ne connaissait visiblement pas ma semblance, et je me propulsais sur elle en la fauchant en plein vol, la prenant visiblement par surprise.
Nous tombâmes brutalement sur le sol, roulant en un tas enchevêtré de membres humains, puis elle me fit une prise compliquée avec ses jambes qui m’envoya balader quelques mètres plus loin.
Je me relevais avec ce qui semblait être un sacré bleu au côté gauche, voir même une contusion. Elle, de son côté se tenait le bras.
Nous restâmes figés ainsi, les muscles tendues, épiant le moindre mouvement de l’adversaire. Je notais, non sans admiration, qu’elle avait pris soin de garder la lune dans son dos afin de cacher dans l’ombre certains traits distinctifs comme la couleur de ses yeux.
Après quelques secondes d’attente, elle se mit dans la même position que les athlètes au départ d’une course et – je le jure sur Monty Oum lui-même – elle fit un départ si puissant qu’elle projeta des mottes de terre en l’air et parcourut les vingt mètres qui la séparait de l’angle du bâtiment en deux secondes, chrono en main.
Je me précipitais à sa poursuite, mais après qu’elle eut tournée à l’angle du bâtiment je la perdis de vue.
Voulant la retrouver le plus rapidement possible, je fermais les yeux et me concentrais pour utiliser mon aura afin de la localiser.
Quand je rouvris les yeux, le monde nocturne avait abandonné ses tons sombres pour une teinte orange qui était bien plus clair à mes yeux, et je trouvais la lune particulièrement aveuglante, un peu comme si je regardais un soleil.
Après un temps d’adaptation, je vis une silhouette orange vif qui sprintait à l’intérieur de la salle commune, la pièce qui reliait les ailes des dortoirs des différentes années.
Je m’apprêtais à la poursuivre, mais soudainement, une voix féminine me déchira le crâne en me hurlant des mots que je ne comprenais pas.
Je tombais par terre, les mains crispées sur ma tête, essayant d’atténuer le mal de crâne le plus douloureux que j’ai jamais subis.
Sérieusement, Ozpin qui manque de me tuer pour du café renversé en me pulvérisant le crâne, c’est une fichue piqure de moustique à côté !
Les secondes s’étendent et deviennent des heures sous l’effet de la douleur, mais elle commença lentement à s’atténuer.
Quand je n’eu plus l’impression que la voix résonnait en me déchirant le cerveau, je pu enfin réfléchir à ce qui venait de se passer. Ce n’était plus la peine de poursuivre l’intruse, vu sa vitesse elle avait déjà quittée l’enceinte de l’académie.
Tout d’abord, une femme à la silhouette sexy s’était introduite dans Beacon et cherchait quelque chose où quelqu’un, je ne sais pas, n’oublions pas non plus qu’elle avait une détente impressionnante et une puissance surhumaine dans les jambes. Bon, avec un peu de chance, elle n’en avait même pas après moi et c’était juste une fétichiste du voyeurisme.
Malgré la douleur qui me vrillait le crâne, j’eu un sourire et laissa échapper un léger ricanement à cette réflexion. Non mais sérieusement, des fois je dis vraiment de belles conneries !
Dans tous les cas, je devrais aller prévenir Mlle Goodwitch ou Ozpin qu’une personne relativement balèze était en train de circuler librement dans le campus.
Je relevais faiblement la tête, mais un violent mal de crâne qui me fis vaciller et tomber au sol me découragea de bouger. Finalement, prévenir les responsables de l’endroit devenait moins urgent.
Tandis que je gémissais en attendant que mon mal de crâne passe, je tentais de deviner ce qui s’était passé quand j’avais essayé de repérer l’intruse avec mon aura.
Résumons un peu : j’utilise mon aura afin de localiser l’intruse, et au moment où c’est fait, une voix de femme m’avait hurlé très fort dessus.
…je désespère qu’un jour, ma vie redevienne plus ou moins normal.
J’imaginais que ça pouvais être Mort. Qui d’autre, après tout ? Cela dit, l’Outsider avait dit qu’il l’avait exilé dans le monde réel, mais qu’elle était impuissante contre moi, et si me vriller les tympans tellement fort que j’en avais le plus gros mal de crâne que je n’ai jamais eu (et sachez qu’être ami avec Havelock, c’est être son compagnon de beuverie pendant ses fêtes) était ‘être impuissante’, alors l’Outsider n’avait pas du tout la même mesure du danger que moi.
J’attendis quelques temps que mon mal de crâne se dissipe en regardant les étoiles et la lune. Ça peut paraitre rasoir, mais la beauté du ciel nocturne me fascinais, m’appelais presque. Les secrets qui se cachent derrière ces innombrables lumières, les merveilles qu’elles cachent…de temps en temps, j’aime me poser et imaginer des histoires sur ce qui se cache au-delà du monde que nous connaissons.
La douleur et l’adrénaline partant peu à peu, je commençais à sentir le contrecoup du jogging et du combat ainsi que le morceau de sommeil que j’avais manqué.
Je me relevais (prudemment, cette fois) et bien que ma tête commençait à me lancer, je rentrais en chancelant dans l’aile des premières années et marchais jusqu’à la porte de ma chambre, puis quand je l’ouvris, une musique brutale en Atleasien m’évoquant du hard-rock envahit le couloir et meurtrissait mes tympans.
Dante se leva comme dans un état second puis tripota l’espèce de truc rectangulaire avec un écran qu’il avait amené depuis son monde, et réussit à éteindre la musique.
Il me regarda avec un air de zombie et je fis un sourire un peu forcé :
- Tiens, tu es réveillé ? lui lançais-je en appuyant mon dos au cadre de la porte, tu te lève de bonne heure toi aussi.
- Ah bon ? Quelle heure il est ? demanda-t-il en réprimant un bâillement.
Je regardais mon scroll et je fus plutôt surpris du temps qui avait passé. Néanmoins je lui répondis :
- A peu près six heure et demie.
Il me fixa quelques secondes, puis s’effondra dans son lit et mit à peine quelques secondes à se rendormir.
Me disant qu’il pouvait bien dormir encore un peu étant donné que les cours commencent à huit heure et qu’on déjeune à sept heure et demie, je chancelais jusqu’à la salle de bain dans l’intention de prendre une bonne douche histoire de laver cette odeur de transpiration qui me collais à la peau.
Je laissais le jet d’eau glacer couler sur ma tête et mes épaules afin de me réveiller, puis je me shampouinais les cheveux avant de me passer du gel douche sur le corps.
Une fois sorti de la douche, j’allais prendre ma boite à médicaments et attrapais la boite d’aspirine et m’en mis deux dans un verre avant de verser de l’eau dedans.
Après avoir avalé mon (écœurant) verre d’aspirine, je cherchais une boite de vitamine que je jurerais avoir aperçu dans ma boite de soins quand j’ai déménagé mes affaires avant-hier.
Si je me basais sur les cours que j’ai eues hier, j’allais avoir besoin d’un sacré coup de fouet pour ne pas m’endormir en plein milieu des cours, surtout ceux du professeur Port.
Je soupirais bruyamment. Je sentais qu’une longue journée m’attendait.