Enquête à Santa.
J'arrivai à toute vitesse au bureau où Gus m'attendait assit à son bureau mangeant une glace à l'eau à... L'ananas !
- Hey !! M'exclamais-je.
- Ah tu es là Shawn ! Vient vite voir. Répondit Burton sans prêter attention à mon cris d'étonnement.
- Attend, d'abord, explique moi... Où as-tu eu cette glace ?!
- Shawn, je les es
faite hier !
- Et t'en propose même pas à ton meilleur ami ?
- Shawn !! Concentre toi.
- Non, où sont ces glaces Gus ?! Tu sais bien que je ne peux pas travailler sans manger.
- Elles sont dans le frigo, et oui, je sais !
Je me précipita vers le réfrigirateur et m'empara d'une glace à l'eau à l'ananas pour la déguster. Je reviens vers Gus qui m'attendait toujours avec un air d'impatience. Mais avant de me dire l'adresse, il me dévisagea et prit enfin la parole:
- Dit moi, qu'est-ce que tu as fait hier ? Et avec Juju alors, ça c'est bien passé ?
Il me regarda d'un air suspicieux.
- Avec Juju ? Bien c'était super, on a parlé de tout et n'importe quoi, ça faisait un moment que l'on avait pas fait ça.
- Oh, je suis content pour vous. Et hier soir alors ?!
- Ben, je suis aller avec Jessica faire un tour, comme je te l'ai dit, et c'est comme ça que je sais le nom du gars.
- Mumm... Ca c'est bien passé aussi ?
- Oui. Bon on a pas besoin de faire des interrogatoires si ? Alors, on peut passer à l'enquête ?
- Oui Shawn, oui, si tu veux.
Il prit une feuille et me la tendit. Je la pris et lu les inscriptions qu'il y avait dessus: "Hotel Virgina - 17 West Haley Street, Santa Barbara, CA, États-Unis".
- Il travaille dans un hotel ? Sérieusement ? Dis-je.
- Ouais.
- Comment t'a fait pour trouvé son adresse ?
- Internet Shawn, internet !
- Ah ben ouais bonhomme, tu penses à tout !
- Pour ça que tu peux pas te passer de moi ! Rigole Gus.
- Ah ça oui !
- Bon, on y va ?
- Quand tu veux !
Il se leva prit une veste et ses clefs de voiture et sortit. Je lui emboita le pas puis on monta dans la voiture. Direction l'hotel.
Point de vue de Juju.
Quand Shawn du partir, après avoir eu un coup de file, je trouvai ça bizarre. Enfin, je veux dire, il est parti comme ça, sans me dire de quoi il s'agissait ! Qu'est-ce que Gus et lui pouvait bien faire ? Avait-il découvert une enquête ? Non je ne pense pas, la police de Santa Barbara l'aurait déjà eut dans ses dossiers. Pendant que je réfléchissais, j'allais chez Lassiteur, mais je passai récupérer Thomas avant. Je me gara devant chez lui. Sa maison était, de dehors au moins, belle et assez grande. Je descendis et alla frapper. Mon coéquipier ouvrit la porte quelque secondes plus tard.
- Ah, Juliet ! Bien dormi ? Me demande-t-il en m'acceuillant d'un sourire parfaitement super.
- Ca va et toi ?
- Oui, oui. Alors, on va voir ton véritable coéquipier ?
- Exactement. Merci de m'accompagner, c'est très gentil de ta part ! Surtout que tu n'étais pas obligé.
- De rien, ça me fait plaisir, et puis tu dis tellement de bien de lui, que j'aimerai le connaître !
- Ah ça !
Je rigola en songeant à Lassiteur. Il est vrai que niveau ami, j'avais des gouts bizarre, mais pour Carlton, je savais que c'était celui sur qui je pouvais compter à toute heure de la journée. C'était réciproque bien sûr.
Thomas et moi montions dans ma voiture et je pris la direction de la maison de mon coéquipier malade.
Point de vue de Shawn.
On se gara dans le parking de l'hotel, bien que ca devait être interdit, et on se dirigea dans le hall de celui-ci. Il était beau, bie que la couleur du carlage marron laissé à désirer. Les murs était jaunes et les escaliers blancs. Deux hommes attendaient dans le petit renfoncement qui servait d'accueil. Chacun d'eux nous sourit en nous voyant rentrer.
- Bonjour monsieurs, que puisse-je pour vous ? Demande le 1er homme qui était brun.
- On cherche un certain David Harder. Répondit Gus.
- Pourquoi ? S'exclame le deuxième qui était blond.
- On est de vieux ami. Sautais-je sur l'occasion.
- Pouvons-nous savoir votre nom ?
- Je suis Shawn Spencer et voici Black Magic.
- Black Magic ? Shawn, t'a pas trouvé mieux ?! Me chuchauta Gus.
- Quoi, c'est classe ce truc ! Black Magic... ! Ca claque !
- Non Shawn, non, c'est pas classe et ça claque pas ! Imagine que je t'appel "White Magic" ! T'en pense quoi ?
- Wah, j'adore !
Pendant ce temps les deux hommes de l'accueil nous regardaient avec des airs interrogatifs et dépités.
- Non Shawn, non ! T'es pas censé aimé ! Qui peut aimer ce nom ?
- Ben moi Gus. J'ai de bon goût, donc tout le monde.
Le blond toussota pour que l'on rapporte l'attention sur eux.
- Bon, alors, Mr. Spencer et Mr. Magic... Pourquoi voulez-vous parler à Mr. Harder ?
- On est de vieux amis, je viens de vous le dire. Et on aimerait le revoir. M'impatientais-je.
Les deux hommes s'échangèrent un regard avant de nous dire:
- Il n'est pas ici aujourd'hui, c'est son jour de congé, mais si vous voulez le voir, on peut vous passer l'adresse de sa maison, en espérant qu'il y soit.
- Ah très bien, passez nous la s'il vous plait.
Le brun prit un papier est griffonna quelque chose. Il le donna à Gus qui le remercia.
Après cela, on les salua et on partit. Gus regarda l'adresse et mit la voiture en route.
- J'espère qu'il sera chez lui, celui-là. Ronchonne Burton.
- Ah ça ouais.
Il roula en direction de la maison de David Harder.
Point de vue de Juliet.
On arriva chez Lassiteur. A peine le pas de la porte dépassé, j'entendis tousser.
- Oh, le pauvre, il doit être vraiment mal ! Murmurais-je à Thomas qui hocha la tête pour confirmer.
Je me dirigea vers le salon où Lassiteur était installé dans son canapé, zappant les chaînes à la TV.
- Ah O'Hara ! Comment allez-vous ? Dit-il entre deux toux.
- Très bien et vous Lassiteur ?
- Ca va...
Il tourna la tête dans ma direction et arrêta son regard sur Thomas.
- Oh, mais qui est ce jeune homme ? Ose-t-il demander après l'avoir détailler discretement.
- C'est Thomas Fergeson, mon coéquipier qui vous remplace.
- Ah je vois.
Thomas s'avança pour serrer la main à Lassiteur, celui-ci refusa car il ne voulait pas le contaminé.
- Si ca avait était ce Shawn Spencer, bien que celui-ci ne viendra surement pas là, je lui aurait refilé tous mes microbes, mais à vous, non, je vais éviter ! Je ne vous connais pas encore.
Thomas eut un rire un peu gêné.
- Allons racontez moi ce qu'il se passe au poste.
Il toussa encore. Son teint était blafard et le pauvre avait des cernes sous les yeux.
- Thomas va vous racontez, je vais vous préparer quelque chose à manger. M'exclamais-je. Je suis sûr que vous ne vous en êtes pas occupé !
- Oh non ne vous dérangez pas O'hara ! Je vais bien ne vous inquiêtez pas !
- J'en suis pas aussi sûr, de toute façon je ne changerai pas d'avis !
Et d'un pas assuré j'allai dans la cuisine, faisant résonner mes talons contre le sol. Carlton avait des soupes déjà prête dans le placard. J'opta pour ça. Après tout, pourquoi pas. Il faisait froid, et quand on est malade, c'est toujours bien. Je la mis à réchauffer dans une casserole, et j'entendais Thomas et Lassiteur parler. Ils semblaient bien s'entendre. Ca m'arrangait pour tout dire !
Au bout de 10 minutes, la soupe fut prête. Je la mis dans une assiette et l'apporta à Lassiteur qui accepta volontier ce que je lui tendis.
- Bien, vous avez besoin de quelque chose ? Demanda gentiment Thomas.
- Eh ben, non, c'est parfait, merci beaucoup à vous d'être venu me rendre visite !
- De rien. J'essayerai de venir le plus possible vous voir Lassiteur ! Dis-je.
- Merci beaucoup O'hara.
On le salua et on se dirigea vers la sorti.
- Il est sympa ton coéquipier, tu as raison. Me fit Thomas.
- Merci. Il peut paraître un peu spécial de temps en temps, mais c'est ce qui fait sa personnalitié !
- Ah oui ! Après tout, être comme tout le monde ne rime à rien !
- C'est ce que je pense aussi ! On va où maintenant ?
- Au poste non ?
- Oui, peut-être que le chef a une affaire pour nous ?
- Peut-être oui.
Et on grimpa en voiture.
Point de vue de Shawn.
On arriva enfin chez ce fameux David Harder. Sa maison était modeste dans des tons gris sobre. Gus et moi regardions un instant avant de s'aventurer dans son jardin. Je ne remarqua rien de spécial. Burton toqua à la porte. Rien. Il recommenca et on entendit alors quelqu'un s'agiter derrière la porte, puis dire:
- C'est pourquoi ?
Avant que l'on est eu le temps de répondre, l'ouverture s'ouvrit et laissa place à un homme assez grand, sûrement âgé de 40 ans, des cheveux poivre et sel (plus poivre que sel d'ailleurs). Il avait un pensement sur son nez, ce qui montrait bien qu'il se l'était cassé.
- Oh, monsieur David Harder ? Demandais-je.
- Oui, qu'est-ce qu'il y a ?
Sa voix semblait fatigué et un peu nerveuse.
- Je suis Shawn Spencer, je suis un médium au service de la police de Santa Barbara, et voici mon coéquipier...
- Guster Burton. Coupa mon meilleur ami.
- Ah, et que puisse-je pour vous, le médium ?
- Eh ben, nous voulons vous poser des questions sur un certain "James Kelder".
- Pourquoi ?
- Celui-ci a disparut.
- Et en quoi puisse-je vous aider à le retrouver ?
- J'ai eu une vision comme quoi, vous et Mr. Kelder avait eu quelque disputes... Qui vous a causé ce nez cassé d'ailleurs. Est-ce que je me trompe ?
David resta suspicieux mais étonné par ma révélation. Sans rajouter un mot, il nous fit signe d'entrer dans sa maison. C'est ce que l'on fit. Une fois la porte refermé, il s'empressa de nous demander:
- Comment avez-vous su que c'est lui qui m'a fait ça ?
- Je suis médium extra-lucide comme je viens de vous le dire. C'est par une vision que j'ai eut ces informations.
Il ne dit rien, et nous indiqua le salon où on s'installa.
- Quel lien aviez-vous avec Mr. Kelder ? Commençais en retrant dans le vif du sujet.
- Quel lien j'ai avec lui ? S'étonna encore une fois David.
- Exactement Mr. Harder. Confirma Gus.
- J'allais souvent dans le même bar que lui, et nous nous étions parlé une ou deux fois, pas plus. Et un jour, il m'a cassé le nez. Comme ça, sans raison.
- Sans raison ? Êtes-vous sûr ? Insistais-je.
- Absolument. Ne se démonta pas l'homme.
- Vous saviez qu'il prenait des drogues ?
- Non, je ne savais pas. Enfin je m'en doutais vu ses réactions, mais c'est tout.
- Mumm... Puisse-je vous emprunter vos toilettes Mr. Harder ? Je suis désolé mais je n'ai pas pu y aller avant.
- Euh oui, oui, c'est dans ce couloir, toute au fond à droite.
- Merci beaucoup.
Gus me regarda avec un air interrogateur, et continua de poser des questions à David. Pendant ce temps je me dirigea vers les toilettes. Par change, dans ce même couloir, ce trouvait une porte qui donnait vers le jardin de derrière. Je me glissa silencieusement dehors. Un cabanon fait de toute pièce (donc pas en quite) partiquement abandonné traîné là, au milieu de l'herbe fraîchement coupé. J'opta pour aller jeter un coup d'oeil à cette endroit, sauf que... Comme je mis attendais, la porte de la petite cabane était fermé. J'observai vite fait les alentours quand mon attention vient se porter sur un coin d'une planche du cabanon, sur le côté de celui-ci. Celle-ci était légèrement plus courte que toute les autres et avait était complté par un tout petit morceau de bois. Après tout, rien de bien étrange quand on construit soit même sa cabane. Pourtant, je décida d'enlever ce bout. (Une chose pas très facile par ailleurs car il était bien collé). Et y trouva, après un peu d'effort une clef. Celle-ci correspondait bien sûr à la serrure de la cabane. Je l'ouvris donc et rentra dedans. Il y avait là quelque meuble sur lesquel étaient entreposé des outils. J'entrepris de toquer contre les murs, non pas pour faire de la musique, mais pour entendre si ça résonner plein ou vide. Rien de suspect. Sauf que par terre, dans l'angle du mur joignant celui-ci au sol, derrière un meuble se trouvait un tout petit endroit plus propre que les autres. Je mis mon doigt dessus et appuya. Bingo, c'était un jeux d'enfant. Un petite trappe s'ouvrit, laissant apparaître énormément de billet en liquide et une arme à feux. Je remis toute en place et sortit après avoir fermé le cabanon et replaça la clef et le morceau de bois. Je reviens dans le salon après avoir fait un tour aux toilettes pour tirer la chasse. David et Gus me regardaient arrivé.
- Ah, tu as fini ? Questionne Gus.
- Oui. Merci pour vos toilettes.
David me fit un signe de tête comme poru dire "de rien".
- Je n'ai plus de questions à poser à Mr. Harder. Il ne sait rien à propos de James.
- Ah, bon alors nous allons pas vous déranger plus longtemps.
- Vous ne me dérangez pas, ne vous inquiétez pas. Dit l'homme.
- Oui, mais nous devons continuer nos recherches. Fis-je.
- Je comprends. Bien, je vous raccompagne.
On se leva, serra la main à David et on remonta dans la voiture. J'attendis que Gus et moi soyions loin de la maison pour dire:
- Il est pas réglo du tout ce gars.
- Pourquoi tu dis ça ?
- Qui cacherait 500 000 Dollars chez lui avec une arme ?
- Wah, t'a vu ça où ?
- Dans une petite cabane dans son jardin. Ce gars est dealer. Et je sais qu'il en a vendu à James.
- Comment ?
- Comment quoi vieux ?
- Comment tu sais tout ça ?
- Ah !! Eh bien j'ai vu qu'il reniflé et ses yeux étaient un peu rouge et vitreux. Signe que l'on prend de la drogue.
- Rien ne dit qu'il en vend.
- En effet. Mais j'ai remarqué chez lui une montre qui vaut plus de deux fois mon salaire.
- Il a peut-être économisé.
- Et tu m'expliques pourquoi il a les clefs d'une ferrari chez lui, alors ? Il n'est qu'un simple gars qui travaille dans un hotel.
- Un héritage peut-être ?
- Gus, Gus, Gus... J'ai pris le temps de me renseigner moi aussi ce matin sur mon téléphone à propos de ce type. Je n'ai trouvé aucun acte de decé au nom d'Harder ou de quoi que ce soit en rapport avec lui.
- Oui, si tu le dis.
- Eh, donc, j'ai prétexté aller aux toilettes pour faire un tour chez lui. Je savais qu'il ne cachait rien dans sa maison.
- Et ça tu l'as su comment ?
- Les films et séries Gus, enfin !
- C'est tout ?
- Ben ouais.
Guster s'arrêta au feu rouge et tourna la tête vers moi.
- Très bien. Et ensuite ?
- Je pense que James devait de l'argent à ce type. Sauf que celui-ci ne pouvant lui en passer plus tôt, il a décidait de le kidnapper.
- Ouais, mais quel rapport avec Jess' ?
- Le rapport ? Eh ben voilà: James à dû raconter à son dealer pourquoi il n'avait pas eut l'argent toute suite. David s'est donc dit, que pour en avoir plus il devrait faire pression sur elle.
- Ca tient pas debout ton histoire Shawn.
- Certes, y a des trous, mais je pense que ce n'est pas une piste à négliger.
- Tu n'as pas tord. Bon, donc on garde un oeil sur lui ?
- Exacte bonhomme. Exacte.