Le trèfle à douze feuilles
Chapitre 24 : [Annonce]
1735 mots, Catégorie: G
Dernière mise à jour 10/11/2016 09:16
Chers lecteurs,
Je vais déjà commencer par vous remercier pour avoir suivi cette fiction, ainsi peut-être que les autres que j'ai écrites, jusqu'à maintenant. Cependant, comme vous pouviez déjà vous en douter au fait que la plupart de mes fictions n'ont pas été mises à jour depuis un moment, eh bien... Je ne serai pas en mesure de toutes les terminer. Il m'est déjà difficile de mener à bien mon projet principal, la fiction Le Meilleur des mondes possibles (qui, elle, sera maintenue quoiqu'il arrive et aboutira à coup sûr, la seule possibilité pour qu'elle y échappe aussi serait que je meure dans un accident de voiture en sortant acheter du pain, chose qui me semble déjà assez improbable), donc maintenir toutes ces fictions "En cours" alors que je sais très bien qu'elles ne seront jamais terminées me gêne particulièrement. Alors autant être honnête avec vous, et remplacer cette icône "En cours" par une autre, qui lui correspond mieux.
Le Trèfle à douze feuilles, ne vous y trompez pas, est un projet auquel j'ai vraiment tenu à coeur, et c'était ma toute première fiction à réellement être un grand projet ; en tout cas, c'est le premier grand projet que j'aie eu qui a abouti. La première version de cette fiction n'est, au final, pas si différente de celle-ci, raison pour laquelle j'ai finalement décidé de cesser cette réécriture. En réalité, si je l'avais commencée, ce n'était pas parce que j'avais envie de réécrire cette fiction, mais parce que j'avais envie d'écrire tout court, et que je n'avais aucune idée de scénario à portée de main sur le moment. Et j'avais donc rédigé, sur un coup de tête, une réécriture du prologue et des deux premiers chapitres.
Le scénario a ensuite été modifié, certes, afin de le rendre plus complexe et plus crédible : l'antagoniste n'agit plus seul, mais est à la tête d'un vrai réseau de criminels organisé ; une intrigue secondaire guimauve de l'ancienne version a été supprimée ; une autre avec le rêve d'Emmy a été ajoutée (et d'ailleurs, pour la résolution, elle est très simple : une fois que Layton a retrouvé Luke et Flora, puis que ces derniers retrouvent Sandra et retournent dans le futur, Sandra va tout simplement la chercher avec les mêmes paroles que dans le rêve, Sibelius va débarquer pour tout faire oublier à tout le monde (l'Emmy du passé et tous les touristes qui ne servent à rien, j'entends), et Emmy va comprendre que c'est en voyant Sandra à Dublin que ce souvenir s'était mis à refaire surface sous la forme de ce rêve bizarre) ; un personnage, Nick Mansfield, a été ajouté pour rajouter une dimension nouvelle à cette fiction, ne donnant plus à Evelyne l'image d'une veuve recroquevillée sur le passé mais celle d'une mère qui cherche à se tourner vers l'avenir et est partie à la quête de l'optimisme, avec son collègue de bureau qui, de son côté, essaie de l'y mener.
J'aime beaucoup Nick. A l'origine, il était censé interagir de plus en plus au fur et à mesure bien qu'étant pendant longtemps complètement à côté de la plaque vu qu'il n'est évidemment pas au courant pour les voyages temporels ; on était censés apprendre que Sandra le déteste mais qu'il essaie de se faire apprécier d'elle (comme souvent dans les familles monoparentales, où le "substitut" au parent manquant a souvent du mal à se faire accepter des enfants) ; et bien sûr, pour ne pas faire de lui un personnage totalement inutile pour la trame, son rôle dans la troisième partie de l'histoire serait crucial, là où Evelyne ne serait plus là pour aider nos protagonistes.
Dans la première version, Evelyne était enlevée par l'antagoniste à la fin de la seconde partie, ce qui permettait d'embrayer sur la troisième. Dans celle-ci, alors que les protagonistes s'étaient tous alliés pour infiltrer le quartier général antagoniste, répartis en plusieurs groupes pour plus de discrétion et pour une attaque stratégique et organisée (et que leur plan échouait lamentablement à cause de la simple barrière de la langue : il est drôle de constater que "premier étage" en anglais britannique est l'équivalent de "rez-de-chaussée" en anglais américain :p), Evelyne était obligée de se rendre à une conférence avec Nick, car son absence à cette conférence aurait été remarquée et l'aurait rendue suspecte ; et durant cette conférence, tandis qu'elle discutait avec son collègue... Le même sort qu'avaient subi nombres d'ennemis du Clubs (nom de la fameuse organisation qui travaille dans l'ombre et qui est à l'origine de tous nos problèmes ; cherchez pas, le nom est une sorte de jeu de mot simplissime vu que "trèfle" (symbole de l'Irlande, pour rappel, et donc d'une certaine manière la cible de cette organisation), dans les jeux de cartes, se traduit en anglais par "clubs") l'attendait. Tandis que les membres de la conférence paniquaient, dans la cohue totale, Nick essayait d'appeler une ambulance et de rester à ses côtés, jusqu'à son entrée dans le véhicule blanc qui partait à toute vitesse ; puis il ne voyait d'autre solution que d'aller voir Sandra et lui annoncer la nouvelle, se jurant qu'il s'occuperait d'elle coûte que coûte jusqu'à ce que la mère soit remise sur pied... à condition qu'il ne soit pas trop tard, du moins. Et lorsque les protagonistes, étant parvenus de peu à s'enfuir indemnes et ne voyant désormais comme solution à tous leurs problèmes que la destruction de la machine à voyager dans le temps (celle du Clubs, du moins, puis certainement la leur une fois que tout serait terminé), retournent chez les Kotino et rencontrent un Nick dévasté qui leur raconte la tragédie à laquelle il vient d'assister, la crise de larmes inévitable de Sandra est rapidement suivie par une décision qu'elle prend, conjointement aux Londoniens : Nick, informaticien, est la personne rêvée pour créer un virus informatique capable de pirater la machine à voyager dans le temps, désormais qu'Evelyne est hors de la scène, et Sandra, désorientée et plus énervée que jamais, lui avoue toute l'affaire d'un seul bloc. Mais Nick, lui, n'était pas réellement préparé à ce genre de révélations aussi brutales, et pète littéralement les plombs, perdant complètement ses moyens et étant terrorisé à l'idée des voyages temporels. On apprend par la suite qu'il veut bien se joindre à l'équipe, mais qu'il ne se sent vraiment pas à la hauteur en voyant la complexité du fonctionnement exact de la machine, et qu'il lui faudrait l'aide d'un physicien spécialiste en la matière.
Et c'est là que devait intervenir un autre personnage spécifique à la seconde version : Sibelius. Vous vous souvenez de la fin du chapitre Visions, n'est-ce pas, où Sibelius apparaît pour la première fois et a une première discussion plutôt tendue avec le professeur ? Eh bien, notre alakazam préféré choisit ce moment précis, alors que Layton est seul de nouveau face à la machine à voyager dans le temps, pour lui raviver ses souvenirs et lui rappeler qu'il existe quelqu'un qui répond à la description parfaite du physicien spécialisé dans les voyages temporels. Quelqu'un que Layton connaît très bien, et que Sibelius avait proposé de faire revenir sur la scène... Et si vous avez lu l'ancienne version, vous connaissez la suite.
Au passage, donc, pour ne pas vous laisser sans le lien de l'ancienne version et donc vous laisser complètement sur votre faim, voici donc un lien Google Docs (puisque l'ancien lien est en fait un lien mort, et que de toute manière il n'était vraiment pas pratique de s'y retrouver) :
https://docs.google.com/document/d/1q3nAaHCTYRjgOJzNJ5Ae61DgqM3cXw7EYMrCwWHE8i8/edit?usp=sharing
Notez que le lien est pour le moment encore en construction, mais dès que le titre d'un chapitre est en bleu, alors vous pouvez dès lors cliquer dessus pour lire le chapitre correspondant. Les chapitres seront ajoutés au fur et à mesure, le plus tôt possible.