Zenitia, ou l'île de la consécration (Arc 1)
Chapitre 10 : La solution est quelque fois sous notre nez… !
3800 mots, Catégorie: G
Dernière mise à jour 08/07/2017 09:44
Chapitre 10 : La solution est quelque fois sous notre nez… !
Précédemment : L’inspecteur Jenny a eu l’occasion de parler avec l’un des Dix Grands inspecteurs qu’est Beladonis au sujet de l’explosion du Q.G de Xenos. Cependant, ce dernier semble fermé et lui martèle que c’est son affaire, avant de la mettre sur pied sans cérémonie. La nuit même, Mike et la Team Rocket arrivent à Grupala, et vont, l’heure d’après, en direction de Pokémon Care… Ils découvrent avec incrédulité qu’elle est détruite, et décident d’enclencher une attaque surprise pour infiltrer la police…
L’agent de police John braquait sa lampe torche sur les débris bougés par les équipes compétentes, inlassablement. La destruction de Pokémon Care avait détruit sa journée : Son rendez-vous à la plage avec ses amis, et au restaurant avec sa petite amie. Il avait dû se débattre avec ses proches pour expliquer la situation, téléphone entre l’épaule et l’oreille, les deux mains occupées à aider les secouristes. Un avant-goût de la vie de policier, lui avait dit son supérieur l’inspecteur Jenny avec un sourire. Il avait fait la moue. Première désillusion. Mais bon, celle-ci était prévisible au moins. En espérant qu’il n’est pas à en essuyer d’autres… !
Soudain, il entendit dans le silence noir de la nuit, un vrombissement de voiture qui venait d’une centaine de mètres sur le chemin. Il tourna la tête et sa lampe torche d’un même mouvement vers la source du bruit. Il semblait se passer quelque chose… La pleine lune illuminait d’une lumière incertaine et effrayante la voiture qui avait des ratés. John fixa son ses collègues, incertain. Quelques paroles dans le vent, puis de réelles propositions, émises par les plus impatients d’action : « On y va ? ». C’est comme cela que John se retrouva à marcher vers le véhicule d’un pas rapide, avec deux de ses camarades. Les trois autres étaient restés en arrière. Soudain, la voiture eut quelques ratés, puis redémarra. Ils étaient à une dizaine de mètres.
Tous les policiers s’arrêtèrent, perplexes… Que s’était-il donc passé ? La voiture avançait, puis s’était arrêté, et maintenant elle redémarrait et venait vers eux à vitesse constante, comme un automate. Un léger vent sembla s’insinuer dans sa veste et lui caresser le dos en lui arrachant un frisson. John n’eut pas le temps d’hésiter plus longtemps. Ils s’approchèrent à côté des vitres et toquèrent à la vitre en quémandant d’un air impérieux qu’ils ouvrent cette dernière. La vitre s’ouvrit sur une agente de police avec l’uniforme de police. Mais celui-ci semblait quelque peu serrés : Sa poitrine semblait supplier John de le sortir de cette chemise austère aux bords de la déchirure. Son regard plongea inévitablement dans l’espace que laissait voir les boutons non attachés de sa chemise, jusqu’à ce qu’elle le ramène à la réalité d’un ton autoritaire.
-Monsieur, bonjour !
-Heu oui, bonjour madame ! s’exclama John, soudain troublée par ses cheveux rose clair cachés sous son béret.
-Nous vous avons fait peur, n’est-ce-pas ? devina-t-elle en lui lançant un sourire qui lui sembla faux. Quelques ratés avec le moteur.
-Elle a calé, dit alors un homme aux cheveux bleus clairs sur le siège passager à côté d’elle. Bref, une femme au volant, hein !
John faillit lâcher un rire nerveux, mais bloqua ce dernier dans sa gorge et ne releva pas la remarque trop souvent entendue. En plus, le fait que la femme ne relève pas lui parut louche, et il n’osa pas en rajouter. Par contre, l’un de ses collègues se marra avec le gars aux cheveux bleus.
-C’est pas contre vous ma petite dame, mais il a bien raison, ricana-t-il en remontant son pantalon. Vous êtes la relève, c’est ça ? Laissez-moi le volant pour les cent derniers mètres. Vous deux, à l’arrière avec la dame ! ajouta-t-il à l’attention de ses collègues.
John ne se fit pas attendre et alla se placer à l’arrière. Il vit un policier métisse, avec des dreads, et un Miaouss sur les genoux. Son béret était collé à sa tête, si bien qu’on ne pouvait voir ses yeux. Sa tête était baissée, comme s’il dormait. Mais bien sûr, il feignait d’être dans les bras de Morphée pour dissimuler son visage…
-C’est pas le moment de dormir mon pote, on va avoir du boulot, lui dit aimablement John en lui lançant un coup de coude.
-Hum… oh, ouais, c’est vrai… !
Quelques minutes plus tard, ils arrivaient tous sur les lieux. Le policier métis, qui était Mickael, put voir que leurs doutes étaient confirmés : Pokémon Care avait bel et bien explosé. Il sortit de la voiture nerveusement, en claquant un peu brutalement la porte derrière lui. Il avait devant lui un grand cercle de pierre, qui devait tenir dans un carré de cinquante mètres carrés. Et au milieu de ces collines de débris, un champ de gazon qui semblait avoir été frappé par la foudre : L’épicentre de l’impact était terreux, puis serties de gazons carbonisés. Des policiers leurs mirent des lampes torches dans les mains, leurs « rappelèrent » des ordres qu’ils n’avaient jamais entendus, et les laissèrent sur le site, avec John. C’était inespéré ! Aucun autre policier à l’horizon que cet agent à l’air faible !
-Pourquoi tu restes ici ? demanda James, la lampe torche inondant les débris de lumières.
-Chui volontaire, répondit mollement John. J’ai pas envie de rentrer chez moi et puis… Voila. Il suffit de surveiller ce site et de prévenir les troupes à quelques centaines de mètres en cas de danger. Pas compliqué.
-On connait les causes de l’accident ? s’enquit ensuite Mickael, qui s’était calmé en voyant les autres policiers partir.
-Heu…. Pas exactement… Mais attends… On a pas le droit de fouiller ! s’écria-t-il alors en voyant les nouveaux bouger les débris. Il faut attendre l’équipe scientifique qui arrive de Sinnoh !
-Pas le temps d’attendre, rétorqua Mickael sans s’arrêter. Xenos est où ?
-Introuvable. Tous les autres blessés sont à l’hôpital, mais lui est introuvable… J’insiste, mais on a vraiment pas le droit !
-Et nous on a vraiment pas le temps ! riposta Mike. Ecoute, il est très important de trouver Xenos le plus rapidement possible parce qu’il s’avère que…
Et là, il lui fallut, en une poignée de secondes, trouver un mensonge potable. Qui touche directement cet officier au cœur, de sorte à la mettre de leur côté dans le meilleur des cas. Et surtout, parler suffisamment vite pour éviter que les trois autres bouffons n’aient le temps de l’ouvrir.
-Il corrompt les supérieurs de la police de Zenitia, débita-t-il, les yeux plissés par la concentration. J’ai des preuves, anticipa-t-il ensuite avant que John ne puisse poser sa question. Je n’ai pas le temps de te convaincre, mais on a tout juste le temps de le trouver, et de le donner à des gens intègres qui… feront les choses à faire.
Et comme pour appuyer sa détermination, il se remit à bouger les gravats dans tous les sens, suivie ensuite de la Team Rocket. L’agent John resta muet quelques instants, la lampe torche au bout de son poing entrouvert. Il semblait en proie à une intense lutte psychologique entre deux idéaux. Puis il sembla comme se réveiller, et s’activa à son tour.
-On ne sera pas trop de quatre pour mener à bien notre tâche.
-Hé, on est cinq, vous m’oubliez !!!
John et Mickael se relevèrent brusquement, les yeux écarquillés de stupeur pour l’un, et de colère pour l’autre. Il avait fallu que Miaouss fasse tout capoter… ! John porta un regard éberlué sur le Pokémon avant que Jessie ne renonce à sa dignité et feigne une toux ridiculement aiguë et grasse à la fois. Dans le silence de la nuit, en plein milieu de la forêt, cela avait le don de vous coller des frissons le long de l’échine.
-Désolé, nous sommes bien quatre, j’ai mal compté, dit-elle en essayant d’imiter (lamentablement) le Pokémon chat. Ah, et ma voix est un peu bizarre avant et après mes toux… !
John mordit à l’hameçon, à la grande surprise des autres. Mais bon, vu que Jessie avait déjà à ses yeux une image de femme maladroite en raison de l’accident de voiture, ça n’avait pas dû être difficile. A ce moment-là, Mickael se libéra complètement : Il était recherché activement par la police avec Sacha et Elizabeth, mais cet agent semblait être un peu en retard et ne le reconnaissait pas (alors que sa photo était censée remplacer toutes les publicités rurales de Saint-Trompette). Tant mieux, il pourrait se concentrer intégralement sur la recherche.
Alors ils se mirent à chercher, à fouiller, le dos courbé sous la nuit éclairé d’une lumière blanche floue et froide, sensation accentuée par le vent. Est-ce que la pleine lune signifiait une nuit spéciale… ? Peut-être. Restait à savoir pourquoi. Si c’était parce qu’elle voulait dire une nuit blanche pour Mickael et les autres, c’était bien parti ! Une heure durant, qui sembla en durer trois, ils courbèrent l’échine pour bouger les débris tachés de sang ou d’autres substances bizarres, mais aussi des composants en métaux, en PVC, en verre, au risque de se blesser.
-On ne trouvera rien, devina James en se relevant, le dos endolori. Les policiers ont déjà passé ça au peigne fin, et l’équipe scientifique viendra disséquer la scène pour savoir ce qu’il s’est passé. Mais entres temps, on aura pas trouvé de Xenos !
-J’ai pensé à un truc, s’exclama alors John. En fait, j’ai marché toute la journée autour de ses débris, et j’ai vu les civils et ambulanciers venir secourir les blessés. Donc je me disais qu’il était impossible que Xenos se trouve là-dedans, même mort. Ou alors il a des pouvoirs que je ne connais pas…
-Et donc ? S’impatienta Jessie qui n’avait de toute façon pas beaucoup de patience.
-Eh bien, je me suis dit que la seule façon pour lui de s’échapper était un passage secret
Sa proposition laissa place à un silence empli de réflexions. C’était quelque chose de plausible. En fait, c’était la seule et unique option qu’avait pu avoir Xenos pour disparaître. Une équipe de recherches composés de civils bienfaisant s’était créé pour fouiller la ville de Grupala à la recherche de l’homme, mais rien à faire. S’il n’était ni en ville, ni écrasé dans les restes de son splendide Q.G, il n’y avait qu’une solution… ! D’ailleurs, Mike avait même sa petite idée… !
Il s’approcha d’une barre de fer rouillée à la couleur brunâtre. Tout à l’heure, il avait essayé de la bouger mais rien à faire. Mettant ça sur le compte de la fatigue dû à sa grosse journée, il avait abandonné et était passé à autre chose. Mais quand même : Il était bien conscient de sa force, et ce sans vantardise ! Il empoigna la barre de ses poings étroitement fermés, plia les jambes, se pencha en arrière, et poussa sur les muscles de ses jambes de toutes ses forces. C’est alors qu’il sentit bouger quelque chose. Non seulement la barre, mais aussi une partie du tas de bétons brisés sur lequel il était ! A tous les coups…
-Ce bâton est relié à quelque chose sous tous ses gravats, souffla-t-il à voix basse en commençant à les enlever frénétiquement. Ce ne m’étonnerait pas que ce soit un bâton relié à une trappe qui fasse bouger ce tas !
Les autres, qui l’avaient d’abord regardé de manière étonnée, eurent le regard illuminé de compréhension. Enfin, après une heure de recherches, il se rapprochaient du but ! Tous vinrent tel des chiens venant chercher leur os pour déblayer la zone aussi vite que possible, quitte à s’en casser les bras et le dos. Bientôt, ils eurent fini. Ils étaient dans un trou de deux mètres sur deux, avec des débris autour d’eux d’une hauteur d’un mètre. Sous leurs pieds, une plaque de béton intacte à la surface inégale. Et au milieu, un bâton de fer qui en sortait pour finir deux mètres plus haut.
Ils remontèrent, et durent utiliser toute la force qui leur restait pour soulever la trappe. Ils passèrent un par un dans l’antre obscure, et fermèrent l’entrée après eux. John fut le dernier et se réceptionna à terre avec une roulade. Ils allumèrent ensuite tous leur lampe torche. Ils étaient dans un tunnel de terre étroit de la largeur de trois hommes et de la hauteur d’un seul. Le chemin était tout indiqué vers…
-Plus loin dans la forêt, à l’opposé de Grupala, finit par dire John. Vers Saint-Trompette, en fait. En tout cas, on a trouvé un indice plus que potable !
Il était excité et effrayé par cette nouvelle aventure. Ça changeait de ses heures de surveillances ou de patrouilles, peu importe. Il était en train d’enquêter sur Xenos, le bon samaritain au visage de diable ! Ou du moins, d’après les suppositions de son supérieur l’inspecteur Jenny, appuyé par les agents Mickael, James, et Jessie à ses côtés. Une mission autrement plus exaltante que tout ce dont il avait eu à faire jusque-là, d’autant plus que ce passage secret les projetait directement dans une aventure mystérieuse et dangereuse… !
-Bon, ben on va marcher, hein !
-Non, attendez !
Trop tard. James marcha droit devant et se cogna à un mur invisible. Apparemment, tout le monde l’avait vu sauf lui : En braquant la lampe torche dessus, on pouvait voir des traces sur la vitre. Elle était encastrée dans la terre de sorte qu’elle bloquait l’accès à la suite du tunnel. Et à côté, dans le mur, un petit boitier avec un led éteinte était éclairé par la lampe torche de John. Des petits trous qui formaient plusieurs cercles concentriques indiquait qui leur fallait parler pour passer. Et juste à côté, un petit bouton rouge.
-Je connais ces engins, dit l’agent de police. Il faut cliquer sur le bouton rouge le temps qu’on parle pour débloquer le passage bloqué. Cette vitre en l’occurrence.
-Et quelle serait le mot de passe ? s’enquit Mickael en jetant un subrepticement un regard vers la Team Rocket.
Il pensait qu’ils pourraient savoir le code, étant donné qu’ils avaient en leur possession le bon de commande délivré par Xenos à ses clients, afin qu’il puisse les différencier de ses clients normaux. Mais Jessie haussa les épaules en hochant négativement la tête.
-Il ne semble pas y avoir de piège, continua John. Donc on peut essayer en continu.
Il cliqua alors sur le bouton rouge.
-C’est moi, Xenos !
Une seconde après sa proposition, la led clignota en rouge puis s’éteignit de nouveau. Mauvais mot de passe.
-Laisse-moi faire, souffla Mike en se plaçant devant lui. « Ici Xenos ».
-« Je suis Xenos », essaya ensuite James après l’échec de Mike.
-« Code 007… ? »
S’ensuivit un nombre incalculable d’essais. Etant donné qu’il y avait un nombre infini d’essai et pas de « punitions » à la clé, cela devint presque un jeu. Les autres rigolaient de la proposition toujours plus farfelue de celui qui se mettait devant le petit boitier. Ce fut bientôt un concours du mot de passe le plus loufoque. Puis le jeu devint irritant et les nerfs commencèrent à s’échauffer. Tellement qu’on devait les entendre à la surface, ce dont Miaouss, qui avaient dû rester silencieux jusqu’à maintenant, avait peur.
-Arrêtez donc de vous chamailler comme des chatons !!! hurla le Pokémon.
Tout le monde tourna le regard vers lui, abasourdi. Surtout l’agent John, qui de sa vie n’avait jamais entendue parler un Pokémon. Le silence prit possession du groupe pendant deux bonnes secondes tendues, et John resta le doigt figé sur le bouton rouge du boitier. Puis d’un coup, la fenêtre s’abaissa :
Le paysage derrière n’était pas du tout la suite du tunnel, comme la vitre le laissait croire, mais un couloir noir et rond ressemblant à un toboggan fermé. Une fraction de seconde plus tard, ils furent tous poussés par un mur derrière eux venu de Dieu sait où directement dans le toboggan. A partir de ce moment, un brusque et violent courant d’air prit possession des lieux et les propulsa à toute allure droit devant eux. Leurs lampes torches virevoltaient dans leurs mains torturées dans tous les sens, éclairent le toboggan de manière chaotique comme lors d’une soirée. Leurs membres se heurtèrent plusieurs fois à la paroi, et ce pendant une éternité avant qu’ils n’atterrissent sur un tapis mince aux pois rêches par l’ancienneté et la poussière. D’ailleurs le groupe toussa quelque peu du fait du nuage de poussière qui s’était élevé lors de leur atterrissage forcé. Lorsque Mickael put enfin ouvrir les yeux entre deux gémissements de douleur, il remarqua qu’il était dans une pièce.
Après s’être relevé, le dresseur put dire avec certitude qu’ils étaient dans un petit salon. Il y avait un grand bureau nappé d’un drap de la même couleur sur lequel trônaient des petits bouts de papiers. En face, des fauteuils confortables et bordeaux de velours. En outre, la pièce était un peu vide… Si ce n’était le portrait de cet homme au-dessus du bureau.
-Tout le monde va bien ? s’enquit l’agent John qui se leva à son tour.
Mickael laissa la Team Rocket répondre et s’approcha du portrait, après avoir contourné le bureau qui lui aussi, après coup, était bien poussiéreux. Mais tiens donc… Ces bouts de papiers sur le bureau ? N’étaient-ils pas les bons de commande que James tenait avec difficulté dans sa main ?! Son cœur se mit à battre très fort : C’est bon, il y était. Dans l’antre de l’homme qu’il détestait le plus au monde en ce moment. Il avait retrouvé Xenos… ! Derechef, il regarda de nouveau le portrait de l’homme dont il connaissait maintenant l’identité :
C’était un homme, plus jeune que le Xenos actuel. Il avait les cheveux ébouriffés et en l’air, d’une couleur violette foncée, comme un scientifique fou sortant d’un laboratoire fumant. Son regard, allongé et perçant, toisait Mike de deux yeux bleus, clairs et froids. Les traits de son visage étaient bien dessinés, particulièrement aux joues. Des lèvres fines, formant naturellement un sourire à l’envers, et un nez aquilin. Alors que Mickael se rappelait d’un homme aux cheveux sombres avec des airs de notaires, le visage devant était plus charismatique. Il dégageait plus de chose, semblait en fait être plus vrai… !
Discrètement, il jeta un coup d’œil derrière lui : John s’était approché du trou dans le mur qui laissait voir le toboggan dont il venait. Celui-ci se refermait d’ailleurs peu à peu, très lentement, comme s’il était un mécanisme en panne. Quant à la Team Rocket… elle se dirigeait droit vers la porte !
-Hey… ! s’écria Mickael.
Trop tard… ! Avec son acuité de dresseur aguerri, Mickael vit l’imperceptible et rapide mouvement de la poignée de la porte, qui indiquait la venue d’un intru ! Directement, il se réfugia sous la table avec l’agilité d’un chat. La porte d’un bois marron foncé s’ouvrit dans un grincement inquiétant et des cris de surprise jaillirent dans le silence. Puis, des bruits de luttes, de chutes… Les protestations de James, les cris hystériques de Jessie, et les cris de Miaouss qui ressemblaient à des miaulements se firent entendre, mais pas ceux de l’agent… !
-Nous avons un bon de commande, nous avons un bon de commande, répétait inlassablement James, que Mickael s’imaginait en train de brandir le petit bout de papier. Au bout de
quelques secondes, la porte se referma et les bruits cessèrent. La Team Rocket venait d’être capturée… !
Avant de penser à se relever, une autre question naquit dans la tête de Mickael : Ils avaient pu emprunté le labyrinthe seulement au moment où Miaouss s’était déchaîné : « Arrêtez donc de vous chamailler comme des chatons » … ? Était-ce vraiment le mot de passe ? Ou bien… ? Cet affaire lui semblait de plus en plus étrange…
Eh oui, c'est bien le dixième chapitre ! J'ai eu un problème avec le numéro neuf que j'ai voulu renommer de => "Mission de sauvetage au coucher du jour" à "Mission de sauvetage la tombée de la nuit" (ça sonne mieux). Mais le premier titre est resté avec un chapitre vide et je ne sais pas comment le supprimer. Bref, merci d'avoir lu ce chapitre, et on se retrouve pour le onzième avant la fin de la semaine si tout va bien ;)