Zenitia, ou l'île de la consécration (Arc 1)

Chapitre 8 : Le bon de commande

3361 mots, Catégorie: K+

Dernière mise à jour 07/07/2017 09:29

Chapitre 8 : Le bon de commande

 

Précédemment : Mickael et Sacha se dirigeaient vers Grupala, mais quelques rencontres les ont amenés à se battre contre des hommes de Xenos. Altercation qui freina leur avancée vers la prochaine ville pour récupérer leurs Pokémons. Alors que Mike finit sa bataille, la cavalerie arrive et Sacha lui dit de partir devant. Son ami s’exécute, mais c’est alors qu’il voit des silhouettes étranges au bord du sentier sur lequel il s’enfuit… !

 

Qui étaient donc ces deux énergumènes avec ce Miaouss à l’air bizarre ? Ils commençaient à faire de grands signes, comme s’ils voulaient qu’il s’arrête… ? Certainement pas ! Il avait à ses trousses trois véhicules lancés à fond avec dedans des hommes prêts à lui faire la peau. Au contraire, il accéléra encore plus et passa devant eux sans même les regarder ! Nan mais… il n’avait pas de temps à perdre avec des clowns… Heureusement pour lui, la pseudo-Jeep militaire qui conduisait avait du potentiel et filait encore plus vite sur le sentier, en soulevant des bouts de cailloux blancs en l’air.

 

— Oui… Allô, la police ! J’ai devant moi un des individus recherchés dans l’attaque terroriste à Saint-Trompette !!!

 

Mike se retourna tellement violemment qu’il se fit mal au cou. Derrière la Jeep militaire, accroché à l’espèce de coffre à ciel ouvert, le couple bizarre et son Pokémon essayaient de monter ! Ils s’étaient accrochés à lui en pleine course ! Leurs corps volaient au-dessus du sentier à cause de la grande vitesse. L’un d’eux, l’homme aux cheveux bleus ébouriffés, avait un Vokit dans la main et appelait la police ! Quant à Pifeuil, son Pokémon, il regardait mi-surpris, mi-colérique, la venue de nouveaux occupants dans la course-poursuite.

 

— Mais qu’est-ce que vous faites là ?! hurla Mickael. Descendez immédiatement !!!

— Regarde devant toi au lieu de déblatérer des conneries !!! lui répondit la femme aux longs cheveux bordeaux, d’une voix autoritaire qui l’énervait déjà.

 

Cependant, le dresseur s’exécuta. Il braqua le volant à gauche in-extremis pour éviter un tronc d’arbre ! Du fait du sol, le véhicule perdit de l’adhérence et l’arrière droit heurta brutalement le tronc. L’arrière de la Jeep partit aussitôt vers la gauche, et Mike dut compenser en braquant à droite, puis à gauche, puis à droite, de plus en plus rapidement jusqu’à ce qu’il stabilise le véhicule.

Mais derrière lui, les trois véhicules et ses six assaillants n’avaient pas eu ces problèmes. Ils s’étaient approchés en ligne droite à vitesse constante jusqu’à se trouver à quelques mètres de Mickael.

 

—Merde… ! Ils nous rattrapent !

 

C’était une voix légèrement tremblante, beaucoup moins autoritaire que celle de la femme, que Mike venait d’entendre. Vraisemblablement était-ce l’homme aux cheveux bleus et ébouriffés.

 

— Ah bon ?! rétorqua ironiquement le dresseur en fixant son rétroviseur. Alors vous comptez faire quelque chose oui ou merde !? Soit je vous vire, soit vous vous rendez utile !!!

 

Les nouveaux occupants se regardèrent entre eux, puis montèrent avec difficulté sur la Jeep.

 

— Vortente, je te choisis ! cria l’homme aux cheveux bleu clair.

— Tortipouss, j’ai besoin de toi, enchaîna le jeune homme au volant. Attaque fouet liane sur le pneu de nos poursuivants !

— Vortente, atta… !

 

Mais sa phrase se perdit dans le néant. Le Vortente venait soudain de se retourner vers sur l’homme aux cheveux bleus et l’avait tout simplement avalé à moitié ! « Oh non, pas encore ! » s’écria la femme. Mike regarda bouche bée la scène pendant quelques secondes, jusqu’à ce que le Miaouss vienne à côté de lui.

 

— Mon vieux, il y a une intersection, droit devant, et je te conseille de prendre à gauche. Euh non, à droite ! ‘Fin, tu fais comme tu veux, mais en fait si tu vas à gau… Non, à droite…

 

Cette fois, Mika lâcha carrément le volant et fixa de ses yeux écarquillés, tandis que le Miaouss continuait de déblatérer des bêtises. Un Pokémon… qui parle ? C’en était trop ! Il se frotta durement les yeux, les rouvrit au max et regarda une nouvelle fois le Pokémon.

 

— Mon gars, on va vraiment s’écraser là !

 

L’avertissement du Pokémon chat fut suivi d’un cri de son Pifeuil. Mike voulut se retourner vers lui, mais il crut comprendre lorsque soudain, il eut une zone d’ombre au-dessus de sa tête. Après avoir levé cette dernière, il vit qu’un des véhicules de ses assaillants volait haut et allait s’écraser quelques mètres devant eux : Sûrement que l’attaque Fouet liane de Tortipouss sur leurs roues avant les avaient fait décoller. Il fallut au jeune dresseur tout son sang-froid pour analyser pleinement la situation. Au fur et à mesure que le véhicule tombait, sa vie défilait à toute vitesse devant ses yeux. Son cœur semblait vouloir se libérer de la cage que format sa cage thoracique. En une fraction de secondes, il trancha.

 

— TERMINUUUUS !!!

 

Et avec son pied gauche, il écrasa la pédale de frein, manquant de perdre une nouvelle fois l’adhérence de son véhicule. Les deux autres assaillants passèrent à toute vitesse à côté de lui sans comprendre. Leurs regards fixés sur Mike, ils ne virent pas la voiture de leur compagnon qui s’écrasa dans un boucan effroyable devant eux. Par contre, ils sentirent bien le choc final, dont une explosion crée par l’un des véhicules qui s’envola en roulé boulé : Les véhicules de ces assaillants s’étaient tous percutés dans un concert de métaux brisés et de moteur torturés dans les airs.

 

— Waouh… Ça c’est une manière de se débarrasser des nuisibles… s’écria le Miaouss, admiratif, après plusieurs secondes pour reprendre son souffle.

 

Cependant, un de leurs assaillants se relevait avec difficulté, encore choqué par le choc. « Mais de quoi était-il fait ? » pensa Mickael. Il s’efforça de calmer ses tremblements et sortit précipitamment du véhicule. Puis, accompagné de Tortipouss et Pifeuil, il s’enfonça dans la forêt, en partant vers la gauche. Il n’avait plus de temps à perdre dans ces combats inutiles. Et de toute façon, il n’était pas sûr d’en avoir envie. Il avait juste peur, peur de ne pas arriver à Grupala, de mourir lamentablement, un mois après son arrivée sur l’île. Mais bon, pendant tout ce temps, il avait profité de l’été pour prendre du soleil : Maintenant, l’action tant attendue était au rendez-vous, et il ne fallait pas manquer le coche : sa vie et celle de ses Pokémons était en jeu !

 

— Hey, toi ! Comment tu t’appelles ?

 

« Encore eux ?! Ils ont dû toupet de demander comment je m’appelle, alors que c’est à cause d’eux tout ce bordel ! ».

 

— Qui êtes-vous, vous ? répliqua Mickael sans même tourner la tête.

 

— Nous sommes de retour…, murmura la femme, intensément concentrée.

—Pour vous jouer un mauvais tour ! finit l'homme en se mettant dos à elle.

— Afin de préserver le monde de la dévastation… reprit la femme en posant "gracieusement" un genou au sol.

— Afin de rallier tous les peuples à noter nation… ! enchaîna James en sortant une rose de Dieu sait où, la voix frétillante d'excitation.

 

—VOS GUEULES !!! beugla Mickael, complètement excédé. Des noms, tout de suite, où bien je vous fais bouffer vos yeux par le c… !

— Je m’appelle James, elle c’est Jessie, et lui c’est Miaouss ! finit par dire James, dépité. Et nous sommes la Team Rocket.

 

« La team quoi ?! »

 

— Comment oses-tu interrompre notre credo ?! piailla Jessie la voix haletante. Même ce frustre de Sacha ne l’a jamais fait… !

— Sacha… Vous connaissez Sacha ?!

— Eh bien oui, répondit Miaouss. Toi aussi ?

 

Mickael ne répondit pas, mais réfléchit intensément. Non, il ne connaissait définitivement pas cette Team Rocket. Mais ils connaissaient Sacha… Étaient-ils son ami ? Manifestement non, vu la façon dont cette femme l’avait qualifié. Mais c’est clair que ce n’était plus juste trois inconnues…

 

— On parlera plus tard, finit-il par dire. D’abord, on se met à l’abri !

 

Une heure plus tard, tous s’affalèrent sur l’herbe fraîche, aux abords d’une falaise qui allait de Saint-Trompette jusqu’à Grupala. Ils pouvaient voir les deux villes au loin en tournant simplement la tête d’un côté et de l’autre. Et devant eux, la veste mer, vierge et infiniment bleu. Mickael se mit sur son dos et respira de grandes bouffées d’air fraîche, les mêmes qui venaient heurter sa peau mouillée en le rafraîchissant.

 

— Qui aurait cru que nous mettrions un jour le pied sur Zenitia ?! souffla Miaouss, la tête enfouie dans le gazon. L’île des grands dresseurs ! Celle où il faut 24 badges au moins pour rentrer !

— On est pas là pour boire le thé Miaouss ! trancha Jessie. On prend la commande, et on s’en va.

— Une commande ? s’étonna Mickael qui avait repris son souffle et son calme.

— Oui… finit par répondre Jessie, hésitante. Oh et puis, tu es un hors-la-loi comme nous, alors nous n’avons pas besoin de le cacher.

 

Ces gars étaient donc des hors-la-loi… ? Hum… Bon, pas de panique. Il pourrait les maîtriser sans trop de mal. Pour en savoir plus, il était plus intelligent d’entrer dans leur jeu.

 

— Oui, c’est vrai, sourit alors Mickael. Avec toute cette agitation, j’en ai oublié ma venue ici. Moi aussi je viens pour une commande… Alors, vous venez prendre quoi vous ? Sans indiscrétion bien sûr…

—Un Pikachu.

— Miaouss !!! le gronda Jessie. Oh mon Dieu, tu parles beaucoup trop… !

 

Un Pikachu… ? Mais… Xenos avait justement volé son Pikachu à Sacha ! Non, non, non… Sûrement était-ce une simple coïncidence… Mais n’avaient-ils pas dit connaître Sacha quelques secondes plutôt !? Alors là non, ce n’était plus un doute. La commande de la Team Rocket était le Pikachu volé de son ami ! Cependant, il voulut s’en assurer.

 

— Mais… c’est un Pokémon volé, non ?

— Eh bien, la plupart du temps que tu achètes un Pokémon illégalement, il est volé, rétorqua dédaigneusement Jessie, en le toisant de haut malgré le fait qu’elle était couchée. Et toi ? C’est quelle Pokémon que tu vas chercher ?

— Un Racaillou, dit honnêtement Mike.

 

C’était la stricte vérité. Mais ce Pokémon était à lui par contre… !

 

— Le vendeur, c’est bien Xenos ? tenta Mickael en croisant intérieurement les doigts.

— C’est cela, acquiesça Jessie en se redressant, tandis que le dresseur jubilait dans ses pensées d’avoir réussi son coup de poker... Pendant un moment, j’ai cru que tu me roulais dans la farine, mais seuls quelques gens connaissent son nom de code.

— C’est un nom de code ?!

—Tu feras confiance à quelqu’un qui s’appelle Xenos pour une transaction aussi périlleuse ! railla Miaouss en rigolant de sa propre blague.

— Vous le connaissez plus en détail ou juste de nom ? Ou plutôt de pseudos ?

— Des rumeurs, par ci par là, s’empressa alors de dire James qui semblait heureux d’avoir enfin la parole. Pour notre part, on connait sa véritable nature et son alibi, mais il semblerait qu’il soit impliqué dans encore plus de business que nous le pensons… Nous faisons partie d’une grande organisation, ajouta James en réponse au regard surpris de Mike. Nous arrivons facilement à avoir des informations. Et nous sommes sur le point de racheter le Pokémon qui nous as été volé il y a maintenant sept ans… !

— Oui oui, trêve de blabla James, coupa Jessie. Tu as toujours le « bon de commande » ? Parce qu’avec toute cette action… !

— Bien sûr que je l’ai ! grogna l’homme aux cheveux bleus en brandissant le fin papier qu’il venait de sortir de sa poche. Je ne suis pas débile…

— Un bon de commande ? s’enquit Mickael, troublé. Vous voulez dire, ce qu’on reçoit après avoir acheté quelque chose ? Genre le Pikachu que vous vous apprêtez à aller chercher ?

— C’est cela, répondit Miaouss de sa voix grasse et aiguë. Il faut obligatoirement en avoir un pour boucler la transaction.

— Ah oui, j’ai vraiment le cerveau retourné… oh merde… ! J’ai dû le faire tomber pendant que je me battais avant de vous voir… ! Mais… peut-être que si je viens avec vous… ?

 

James et Jessie se regardèrent entre eux, pensifs. Miaouss essaya de participer à cet échange de regards, mais il ressemblait plus à un enfant essayant de regarder le toit d’un gratte-ciel, et il dut se mordre les lèvres pour ne pas exploser de rire devant ce ridicule. Les deux autres se retournèrent en face de la plage et parlèrent à voix basse, mais pas suffisamment parce que Mickael entende tout distinctement : « Alors ? Il vient avec nous ? Il m’a l’air louche ? – Allons James, regarde-le ! Depuis hier, il échappe à la police après son attaque terroriste sur Saint-Trompette. C’est un dangereux criminel qui se sort de n’importe quelle situation ! -- Oui c’est vrai… Il pourrait nous protéger au cas où il se passe quelque chose… ? Et sans transition, il se retournèrent donc pour lui annoncer fièrement qu’ils acceptaient sa compagnie.

 

« Très bien, se dit intérieurement Mickael. Maintenant, je me rapproche plus que jamais de mon but… ! Fais attention à toi Sacha ! Moi je vais récupérer nos Pokémons ! »

C’est alors qu’il se rappela… La Team Rocket n’avait-elle pas dit… récupérer le Pikachu qui leur avait été volé… ? Bah, c’était sûrement des bêtises. Il oublia complètement cette information et tous ensemble, ils se mirent donc en route vers Grupala.

 

Au même moment, à Grupala justement, les choses s’activaient aussi. Après l’explosion monumentale du Q.G de Xenos, les forces de l’ordre et médecins étaient arrivés sans se faire prier. Trois hélicoptères survolaient les décombres en recherche de victimes. Les véhicules d’hôpital ceinturaient le bâtisse, prêt à partir au quart de tour dès qu’un blessé entrait dedans. La police quant à elle avait dû ceinturer le lieu du mieux qu’elle pouvait avec des bandes jaunes : La population s’était regroupée par curiosité, et beaucoup étaient des proches hystériques qui attendaient d’en savoir plus. Heureusement que le Q.G se trouvait dans un champ de gazon, entre la ville et la forêt. Sinon, il y aurait eu plus de dégâts.

 

Un inspecteur de police à l’air juvénile du nom de John essayait de faire bonne figure devant les civils, malgré son grand état de choc. Il était stagiaire depuis deux semaines dans le poste de police, et était sous les ordres de l’inspecteur Jenny. Il enleva momentanément sa casquette pour passer nerveusement la main dans ses cheveux brun clair et longs : Il n’avait pas eu le temps de les coiffer. Soudain, ses yeux se dirigèrent sur sa gauche : Il entendait au loin le vrombissement d’un moteur d’hélicoptère, trop puissant pour qu’il vienne de Grupala ou Saint-Trompette. L’engin était carré, épais, noir avec des bandes rouges, et un homme se tenait au bord.

 

— John, va l’accueillir ! ordonna un officier de police grassouillet. C’est la relève !

 

La relève ? John ne posa pas de questions et s’exécuta comme il savait si bien le faire. Il attendit que l’hélico arrête de battre des ailes pour s’approcher de l’homme.

Il avait une grande veste marron, droite, qui lui allait jusqu’au-dessus des genoux. Un pantalon noir et des chaussures de bureau de la même couleur pour ses bas. Son visage était sérieux, quelque peu marqué par le temps, ou bien les épreuves qu’il avait traversé. Ses cheveux courts étaient aussi noirs que ses yeux, quoique ces derniers semblaient tirer sur le bleu foncé… Il ne pouvait pas ne pas le reconnaître, lui qui aimait tant la police :

 

— Le célèbre Inspecteur Beladonis !!!

— C’est bien moi… acquiesça ce dernier, légèrement perplexe devant ce cri de joie.

 

Et avec un grand I, évidemment, car il n’était pas qu’un simple inspecteur bossant pour sa ville et les deux autres aux alentours. Lui était international désormais, comme une poignée d’autre. Il faisait partie du groupe des Grands Inspecteurs. C’était une organisation secrète aux missions mystérieuses qui sévissaient à travers le monde pour rétablir l’ordre.

 

— Quelle est la situation officier ? s’enquit Beladonis en commençant à marcher vers les lieux de l’explosion. 

— Une explosion inexpliqué Inspecteur, débita immédiatement John en le suivant à grands pas. Enfin, des dizaines de témoins disent avoir vu un éclair se former, mais d’après la météo, c’est impossible, et puis celle-ci ne pourrait pas faire autant de dégâts. Il y a une dizaine de blessés, quarante blessés graves et autant de morts. 250 portés disparus pour l’instant.

— Vous étiez sur les lieux ?

— Non, mais mon supérieur y était, l’inspecteur Jenny, haleta le stagiaire qui commençait à avoir du mal à suivre Beladonis. Elle a été sortie des décombres. Elle est dans un véhicule de police là-bas. Elle n’a pas voulu aller à l’hôpital, pas tant que Xenos est toujours sous les décombres.

— Xenos ?!

— Xenos est…

— Je sais très bien qui est Xenos ! coupa sèchement Beladonis, les yeux froncés sur les décombres.

 

John se tut, intimidé, et manqua de se cogner contre l’Inspecteur. Lui ne voyait rien, mais Beladonis ne cessait de hocher la tête, les lèvres pincés. Que faisait donc un homme tel que lui sur Saint-Trompette ? Ah, sûrement les attentats d’hier à ladite ville… Mais alors il devait être sur la trace des terroristes, et pas ici après une explosion inexpliquée. John pensait de plus en plus que sa venue ici n’était pas afin de résoudre cette enquête en particulier.

 

— Amène-moi à cette inspectrice, gamin, ordonna alors l’Inspecteur. J’ai quelques doutes à confirmer… !

 

 

 

 

Et voilà pour ce huitième chapitre ! N'hésitez pas à commenter ce qui vous as plu ou déplu, et on se voit dans quelques jours pour la suite ;)



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