Mechamon Iris

Chapitre 67 : Giovanni

3413 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour il y a environ 1 mois

VIII - Jadielle



Chapitre 67 - Giovanni


Tout comme la lumière, les ténèbres peuvent prendre de nombreuses formes. Que ce soit une obscurité froide, rongeant la personne de l'intérieur, étouffant son esprit de plus en plus dans une étreinte mortelle. Où une noirceur chaude et agréable, ne laissant aucune place à la justice, ou à l'altruisme.


Les ténèbres changent selon la personne. Et pour ma part, leur forme n'a jamais été perceptible. Car mon âme baigne dans un océan nébuleux. Un espace dans lequel la lumière n'existe pas.


J'ai grandi dans les égouts de Céladopole. Mes premiers souvenirs s'y trouvent, au bord des eaux usées, dans le regard d'un rattatac mourant.


Beaucoup de personnes l'ignorent, mais les égouts de la capitale abritent ce que l'on appelle le « District Fantôme ». Un endroit pire que la ville basse. Là-bas, ce ne sont pas des personnes pauvres qui y vivent… Mais des personnes pauvres qui s'y cachent.


Des déchets humains, errant dans les couloirs insalubres, guidés par la peur et la haine, empestant l'alcool, le sang et les excréments.


On dit que la misère est mère de désespoir. Qu'elle pousse l'être humain à commettre le pire. Mais d'où vient la misère, à la base ?


La réponse que j'ai rapidement obtenue, en voyant le cadavre mutilé de mon père flotter dans les effluents liquides, était que la misère est un produit de l'humanité. Et que l'homme est un loup pour l'homme.


De mes cinq à mes neuf ans, j'ai vécu avec un vieil homme. Un ami de mon père qui nous avait aidés à fuir la mafia à plusieurs reprises. Du moins, jusqu'à ce qu'il ait décidé de vendre mon géniteur à ces derniers pour sauver sa propre peau.


Malgré tout, rien n'a changé. J'étais là, à suivre un vieillard guidé par sa peur à travers le District Fantôme, sans savoir si je mourrais de maladie, ou de sous-nutrition le jour suivant.


"G.. Giovanni…! T.. T.. Tu ne m'en veux pas pour ton père… hein…? O.. On ne peut pas vivre ensemble s.. si on… n.. ne peux pas se faire confiance…!"


Le vieux était totalement paranoïaque. Il avait survécu toutes ces années en ne faisant confiance à personne. Et, au fond de moi, je pensais que ma mort viendrait plutôt d'un coup de poignard rouillé en pleine nuit, plutôt que d'une cause naturelle.


Finalement, pour une raison que j'ignore, il ne m'a jamais tué. Ce type est mort de vieillesse, sous mon regard indifférent, en m'expliquant qu'il avait passé sa vie à fuir les autres, alors que son véritable ennemi était le temps lui-même.


Ce jour-là, j'ai compris. Les personnes vivant dans cet enfer sont tous des idiots. Sans exception. À quoi bon passer sa vie à fuir la mafia, ou la justice, ou je ne sais quoi encore, quand il est impossible d'échapper à la mort ?


Je suis donc sorti des égouts. Quitte à mourir un jour, autant que cela se fasse sans regret. Je vivrai une vie courte et intense.



Rapidement, je me suis rendu compte d'une chose. La vie n'est pas aussi difficile que ce que les gens disent.


Ayant grandi dans le purgatoire, j'étais immunisé à toute sorte de peur. Ce qui faisait qu'en utilisant la violence comme une arme, sans aucune retenue, je pouvais incarner la terreur pour les autres. Et donc obtenir ce que je voulais.


La nourriture n'était plus un problème. J'avais trouvé un spot beaucoup plus propre que ceux dans lesquels je dormais avec mon père.


En plus des égouts, les souterrains de la capitale ont aussi des vieilles galeries datant de l'ère divine. Une des entrées à ces galeries se trouve, inexplicablement, dans une salle condamnée d'un cinéma du Quartier des Divertissements.


C'est ici que je vivais. Circulant dans les murs du bâtiment telle une souris, sans que personne ne s'en aperçoive.


Depuis des trous dans les murs, j'avais une vue sur la salle de projection. C'est ainsi que j'ai découvert mon premier loisir : les films. Des histoires courtes, mais intenses, dans lesquelles la vie des protagonistes ne semblait se résumer qu'à une aventure, avec un début et une fin.


Une fois l'objectif atteint, leur vie devenait insignifiante, perdant tout intérêt à être filmée. Ce fonctionnement allait parfaitement avec ma philosophie.


Plus je regardais des films, et plus la graine que ces derniers avaient plantés en moi poussait. Jusqu'au jour où l'arbre était trop grand pour qu'on puisse l'ignorer.


Je voulais faire de ma vie un film. Je voulais devenir un héros. Celui qui vengerait ses parents de la mafia qui les a tués. Et cela se ferait par la violence. Mais à elle seule, la violence ne suffirait pas… C'est pourquoi j'ai quitté Céladopole à l'âge de douze ans.


J'avais entendu parler d'un dojo à Safrania, dont les techniques d'art martial sont reconnues à travers tout Kanto. Le vieux propriétaire de l'établissement était réputé pour être dur envers ses élèves. Mais il l'était bien plus envers son fils, Bruno Leeves, qu'il considérait comme trop droit.


Le vieux avait l'air de chercher quelque chose. Une chose qu'il ne trouvait pas chez ses élèves actuels. Une chose que je lui ai livré en frappant à la porte de son dojo. Les ténèbres.


Avant de clamser, l'ancien souhaitait vérifier une théorie, selon laquelle un être plongé dans l'obscurité, dépourvu de moral et de peur, pourrait approcher la maîtrise des arts Leeves beaucoup plus rapidement qu'une personne juste.


Ce qui, quand on y pense, est paradoxal. Puisque les enseignements des Leeves poussent ses élèves à ne tuer sous aucun prétexte.


À dix-neuf ans, en sept ans seulement, je suis sorti du dojo en maîtrisant l'art de la feuille-morte. Le vieux pouvait donc mourir en paix, et je pouvais retourner à la capitale pour entrer dans la dernière partie du film. Le climax.


Je vous épargne les détails, car ils ne sont pas intéressants. La mafia qui a terrorisé mon père, la Team Rocket, était une organisation composée d'idiots manipulable de par leur ego surdimensionné. À moi seul, en trois ans, je suis remonté jusqu'à leur boss, et l'ai tué sans effort.


Mon histoire aurait dû se terminer là. Mais j'étais déçu. Tout avait été trop simple. Si simple que j'étais encore là, debout, sans aucune blessure. Le crédit de fin était sur le point de commencer alors que j'étais encore en vie.


J'allais devenir comme ces héros dont l'intérêt s'estompe une fois leur aventure terminée…


Je ne veux pas mourir de vieillesse...


Je veux avoir une mort grandiose, digne des plus grands films...


Si mon récit en tant que héros était terminé, alors je prendrais un autre rôle. Le seul rôle qui me garantirait un contrôle sur mon histoire et celle des autres. Celui du vilain.


De par ma cruauté en tant que nouveau don de la Team Rocket, j'ai forcé des héros à voir le jour. Puis je les ai écrasés. De par mon existence même, j'ai poussé des personnes à la vie banale à prendre des rôles dans cette chronologie.


Mais personne ne parvenait à m'atteindre. Jusqu'au jour où je fis la rencontre du petit-fils de mon ancien maître. Un jeune homme dont le destin le soumettait à une histoire à la fois passionnante et sanguinaire.


Il était un personnage incarnant le chaos. Un mélange parfait de lumière et de ténèbres, qui l'empêchait d'être un héros, et qui ne lui permettrait pas d'être un vilain non plus. Et pourtant, son rôle ne pouvait être que celui du protagoniste.


Azul Leeves était né pour devenir un anti-héros.


Peu importe ses choix, je souhaitais assister à son histoire à tout prix. Et, peut-être qu'avec de la chance, il deviendrait celui qui mettrait fin à la mienne.





















Courant dans les couloirs du vaisseau, je check chaque pièce une à une, arme à la main, confirmant ainsi que l'engin est totalement désert aux premiers abords… Sauf que je n'ai toujours pas été vérifier la salle de contrôle.


Cela n'a rien d'étonnant, vu qu'on parle d'une machine dont la technologie dépasse celles employées par l'armée kantonnienne, mais toute la structure semble vraiment sortir d'un film de science-fiction.


Je ne peux m'empêcher de repenser au centre-ville de Safrania en voyant cela, bien que je doute qu'ils aient obtenus ce vaisseau là-bas.


Ma théorie est que la technologie utilisée a été développée à Hoenn, en secret. Ils ne sont pas les créateurs des Mechamon Soldats pour rien. Hoenn est une nation beaucoup plus avancée technologiquement.


Bref. Ce n'est pas le moment. Mes pas me guident finalement face à la porte de la salle de contrôle. Je prends donc une grande inspiration, puis appuis sur le bouton servant à ouvrir cette dernière, tout en étant à couvert.


J'observe l'intérieur, progressivement, sans sortir de là où je suis. La pièce est très spacieuse, avec plusieurs sièges face à des tableaux de bord. Cependant, personne n'est à son poste. L'endroit est inoccupé… hormis la présence d'un homme à la place du capitaine.


"Je ne pensais pas voir un jour un Soldat encaisser la foudre divine de la sorte. Les Eevolv sont vraiment des machines singulières," dit Giovanni en se levant de son siège, avant de se tourner en direction de la porte.


Profitant de ce que j'interprète comme étant un moment d'inattention, je quitte ma couverture, pointant mon flingue dans sa direction avant de tirer.


Mais, au même moment, ma cible lance un petit objet métallique devant lui, entrant en contact avec ma balle. Dans un cliquetis aigu, le projectile tombe alors au sol… avec une seconde balle du même calibre.


Un tel niveau de précision n'est pas humain… On reconnaît bien là quelqu'un qui maîtrise l'art de la feuille-morte. Quoi que, je pense qu'il a dépassé la simple maîtrise au point où il en est.


"Je t'ai connu plus patient," remarque mon adversaire, en ricanant.


"J'ai déjà été suffisamment patient pour jouer à ton petit jeu."


Son rire s'intensifie, alors qu'il sort son propre flingue, le chargeant tranquillement. Cela me permet aussi de constater qu'il a un bandage sur une de ses mains. Un rappel du cadeau d'adieu de Sean, à Safrania.


"Ne sois pas aussi négatif. C'était amusant. Et puis… le jeu n'est pas encore terminé," dit-il en levant son regard vers moi.


"... Pas tant que l'un de nous aura rendu son dernier souffle, hein ?"


"Exactement. L'un de nous mourra à l'issue de ce combat. Mais la Team Rocket, elle, ne peut pas mourir. Après tout, Kanto a besoin d'un monstre pour contrôler tous les autres, tapis dans l'ombre."


Bien que je n'aime pas l'admettre, il n'a pas totalement tort. Sans la Team Rocket, les crimes commis par des gangs et/ou des organisations de la pègre seraient plus conséquents, puisqu'il n'y aurait pas de « chaîne alimentaire ».


Au final, leur existence est un mal pour un bien. Mais cela ne justifie pas les actes abominables commis par Giovanni et ses sbires. C'est pourquoi il doit être arrêté.


Soudain, sans prévenir, Giovanni pointe son flingue dans ma direction, tirant une première balle. Par réflexe, je me dévie sur la gauche, sentant le projectile frôler ma cuisse, déchirant un morceau du tissu de mon pantalon.


"Mes deux derniers plans ont échoués ! D'abord à cause des johtonnais, que mes admins ont sous-estimés, puis à cause de ta fusion avec Mewtwo, à Safrania, qui m'a fait perdre un spécimen inestimable !"


Sur ces mots, le don de la Team Rocket se jette dans ma direction. Je tire, à mon tour, une balle en visant son torse, mais il se saisit de mon bras, me forçant à tirer en direction du plafond.


"Ah, et il y a le fait que le Vyzard n'ait pas répondu aux ordres de la Masterball également. Cela fait trois échecs, je suppose," complète-t-il, avant que je ne profite du fait qu'il me tienne le poignet pour lever mes deux jambes dans les airs, le frappant avec mes pieds au niveau de la gorge et du menton.


Le coup le force à me lâcher, mais il parvient néanmoins à cogner ma main avant de reculer de trois pas, éjectant mon arme plus loin.


"Je me remettrais en question aussi après autant d'échecs, mais de là à organiser sa propre mort ? C'est peut-être un poil excessif, non ?" Je commente, fonçant vers lui, décidé à poursuivre le combat au corps-à-corps.


Giovanni continue de reculer, parant chacune de mes attaques en arborant un grand sourire.


"Je ne mets pas ma vie en jeu pour compenser mes défaites. Je le fait, car c'est le moment parfait pour mourir ! Que ce soit ton groupe ou le mien, dans les prochains jours nous affronteront la Ligue et reprendrons le contrôle de Kanto !" Dit-il, s'obliquant sur sa gauche pour éviter une autre action de ma part.


Étant maintenant au niveau du siège du capitaine, il met un violent coup de pied dans celui-ci, le forçant à se détacher du sol pour partir dans ma direction.


"Comme dit plus tôt, au-delà de mes plans personnels, je dois aussi prendre en compte la survie de la Team Rocket. C'est pourquoi, peu importe qui l'emportera, l'organisation aura sa place dans l'histoire !" Ajoute-t-il en pointant son flingue, à nouveau, dans ma direction, tirant deux balles cette fois-ci.


Ayant anticipé son coup, j'attrape le siège, ce qui me fait reculer de deux pas, puis l'utilise comme bouclier contre ses tirs.


"Ton plan ne fait aucun sens. Tu penses vraiment que j'accepterais de reprendre la Team Rocket après ta mort ?!" Je pose la question, puis, utilisant toujours le siège comme couverture, je fonce dans sa direction.


"Peu importe, que tu le veuilles ou non, mes hommes te suivrons sur le champ de bataille. Nul ne pourra ignorer la contribution de l'organisation dans ce moment historique !"


Mon adversaire frappe, encore une fois, avec un violent coup de pied dans le siège. Cependant, j'ai décidé de me baisser et de lâcher mon « bouclier » au dernier moment. Ainsi, la chaise fut propulsée à l'autre bout de la pièce, mais sans moi.


Pris par surprise, Giovanni n'a pas le temps de réagir, alors que je prends appui sur le sol avec mes mains, frappant son flingue avec mon pied, le désarmant à son tour.


Je comptais profiter du Momentum pour lui mettre un nouveau coup au visage, mais, m'anticipant, le don de la Team Rocket recule encore de quelques pas.


"Pendant que nous-nous disputons la place de dirigeant de l'ombre, un tout autre combat à lieu dehors. Celui qui décidera de l'arme employée pour terrasser la Ligue. Le Chevalier Dragon, symbole du Kanto d'aujourd'hui ? Ou le dieu de la foudre, symbole du Kanto d'antan ?"


"Le dieu de la foudre… Alors vous avez bien utilisés les recherches d'Auguste pour ramener un dieu à la vie," je constate, reculant moi-même de deux pas afin de me repositionner.


"Je vois. Auguste a dû t'expliquer le principe avant de mourir," en conclut Giovanni. "Tout comme l'oiseau de feu, les deux autres dieux qui ont autrefois régné sur Kanto se sont transformés en cendres lorsqu'ils furent vaincus. Cependant, là où les cendres d'Artikodin et de Sulfura ont une forme physique, on ne peut pas en dire autant d'Électhor, le troisième oiseau légendaire."


Mon regard fait le tour de la pièce afin d'estimer laquelle de nos deux armes est la plus proche, tandis qu'il poursuit son explication.


"Ses cendres flottent dans l'air, là où se trouvais autrefois son nid. À la centrale d'Azuria."


"La centrale d'Azuria est située sur le nid d'Électhor…?"


"Une grande partie de l'électricité de Kanto est en réalité générée par l'énergie émise par ses cendres. Un secret que le chef de la compagnie d'énergie kantonnienne se garde bien de partager," dit-il en soufflant du nez, s'avançant doucement dans ma direction, me forçant à bouger également afin de garder une position favorable. "Heureusement, cette énergie ne comporte aucun danger pour l'homme… à condition de ne pas la mélanger avec celle d'un certain cristal découvert à Johto."


"Je comprends mieux maintenant. Ce vaisseau fonctionne grâce à ces deux énergies. Ce qui en fait—"


"Un dieu mécanique. Soumis par la Masterball," répond-il en applaudissant. "Cependant, je tiens à préciser que nous avions déjà ce vaisseau avant. C'est grâce à lui que nous avons pu circuler dans Kanto sans être repérés, après avoir abandonnés notre base à Céladopole. Nous l'avons simplement modifié pour l'occasion."


Ce type aime vraiment parler… Mais, au moins, sa longue explication m'a permis d'élaborer un plan pour la suite du combat.


"Tu sembles toujours aussi sûr de toi, alors que vous affrontez un dieu," constate le don de la Team Rocket, prenant un air curieux.


"Cette machine est comme toi, Giovanni. Elle est puissante, et terrifiante… Mais pas invincible."


Son sourire réapparaît alors, tandis qu'il se défait de son manteau, le jetant au sol.


"J'aime beaucoup ton arrogance. Mais possèdes-tu vraiment les ressources nécessaires pour me vaincre ?"


Lors de notre dernière rencontre, à Safrania, il a montré un niveau de maîtrise élevée de la « feuille-morte ». L'un des quatre styles enseignés par le dojo Leeves.


On pourrait argumenter que j'étais blessé, à l'époque. Mais, la vérité, c'est que même dans mon état actuel, je ne pense pas avoir le niveau nécessaire pour vaincre un tel monstre. Cependant…


"Le moi d'il y a un an aurait probablement préféré fuir un tel combat. Mais je ne suis plus le même. Ce que j'ai appris au dojo… Ce que j'ai appris au sein de la Team Rocket… Et ce que j'ai appris en voyageant avec Ember… J'ai en moi toutes les ressources nécessaires pour te vaincre !"


Giovanni lance un regard en direction des écrans principaux du vaisseau, affichant le combat du Vyzard, à l'extérieur.


"Ember... C'est le nom que tu as donné à Mewtwo ? Je vois que vous êtes très proches l'un de l'autre," dit-il en reprenant une posture de combat. "Elle te donne de la force. Mais où ira cette force si elle venait à mourir ?"


"Elle ne mourra pas. Je ne laisserais jamais une telle chose se produire."


"Oh ? Et comment comptes-tu faire, alors que tu es ici, avec moi ? Le Chevalier Dragon est fort, mais qu'en est-il de son mental ?"


Le visage de Giovanni se déforme dans un rictus malsain, avant qu'il ne claque des doigts. Le bruit résonnant dans toute la pièce.


"J'ai vu une femme se glisser dans le cockpit de ton Soldat, avant que tu n'entres dans le vaisseau. Contrairement au Vyzard, je doute que ton nouvel Eevolv soit en état d'esquiver une autre foudre divine," un rire gras s'échappe de sa gorge. "Je me demande quel choix fera « Ember »."


Farida et Morgane sont déjà loin, à bord du Eevolv-S. Mais si ce vaisseau à traqué leurs mouvements, alors il n'aura aucun mal à les atteindre avec son tir de plasma gigantesque…


"ÉLECTHOR !"


Au son de sa voix, des lumières, que je devine être bleues, s'allument autour de nous, comme pour signaler que la machine est prête à recevoir ses ordres.


Pris de panique, je me lance dans sa direction dans le but de l'interrompre en le frappant au niveau de la gorge. Giovanni essaie de me frapper avec un coup de talon, chose que j'esquive aisément. Cependant, mon adversaire profite du Momentum afin d'utiliser son autre pied dans un coup circulaire.


Je pare le coup avec mon bras, non pas sans en ressentir une douleur vive. Mon corps est alors propulsé contre l'un des nombreux tableaux de bord, laissant le temps au boss de la Team Rocket de finir sa phrase.


"... Cible la machine d'Azul Leeves, et lance la foudre divine !!!"

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