Pokemon épée: romance
Chapitre 2 : Chapitre 2: Déclaration
1186 mots, Catégorie: G
Dernière mise à jour il y a environ 4 ans
Vers 7h30, Tarak se leva. Il prit sa douche et opta pour un t-shirt noir, un jean bleu et une veste de sport blanche. Il ne voulait pas en faire trop. De plus, il se souvenait que Sonya aimait bien quand il était élégant, mais simple. Prenant son Dracaufeu avec lui au cas où il s'égarerait, il croisa sa mère.
- Bonne chance, Tarak. Tu sais que c'est comme ça que votre père et moi on s'est rencontrés ? Je me souviens encore du Verpom qu'il m'a offert...
- Ah non je savais pas... Bon j'y vais. Et merci.
- De rien, mon chéri.
Et Tarak partit, sortant son Dracaufeu de sa Poké Ball.
- Allez, mon grand, je compte sur toi pour me guider jusqu'à Sonya.
- Draaa...(Toujours pas capable de te repérer, hein...?)
Et ils partirent jusqu'à Brasswick, là ou les attendait la professeure. Une fois à sa porte, Tarak toqua nerveusement.
- Sonya... C'est moi!
- J'arrive !
Et elle ouvrit la porte. Et le regarda pendant un instant.
- Ça te va bien. Au moins, tu n'es pas extravagant. Tu es beaucoup mieux sans ta cape!
- Merci...
Et il la regarda. Et mon dieu, qu'elle était belle ! Elle avait mis une robe d'été blanche avec un manteau en moumoute rose. C'était à la fois magnifique et mignon... Ça lui allait drôlement bien ! Pour les chaussures, elle a mis ses talons compensés habituels. Détournant le regard par timidité ou pour ne pas paraître suspect, il pensa qu'elle était très belle. Et malheureusement pour lui, les mêmes mots sortirent de sa bouche.
- Tu es magnifique. Ça te va à merveille...
Seulement quelques secondes plus tard, il réalisa ce qu'il venait de dire et rougit violemment. Sonya, quant à elle, gloussa adorablement. Il était dans tous ses états et ça le rendait tout aussi adorable.
- Merci pour le compliment. C'est trop mignon. Bon on y va ?
- Ou...oui...
Dracaufeu dut se faire violence pour ne pas éclater de rire face à la scène adorable qui se déroulait devant lui. Il avait beau être un pokémon, il savait que son dresseur serait prêt à tout pour sortir avec la belle professeure. Et là, il rougissait, tentant de retrouver son calme, alors qu'il n'avait aucune raison de paniquer. Sonya l'aimait, elle aussi, alors pourquoi être si nerveux? Il ne le comprendrait jamais.
Ils montèrent dans le train. Tarak remit Dracaufeu dans sa poké ball, et essaya de trouver quelque chose d'intelligent à dire.
- Tu progresses dans ton boulot ?
- Oui. Je dois beaucoup à ton petit frère ! Il m'aide comme un acharné! J'ai fait beaucoup de progrès grâce à lui. Et toi? Tu arrives à gérer les challengers de la Tour de Combat ?
- Oui... Mon rêve prend forme, petit à petit.
Des tas et des tas de Challengers viennent me défier et j'aime vraiment leur courage.
- Même si tu gagnes à chaque fois ?
- Ce n'est pas important, et tu le sais.
- Je sais bien. Ce qui te tient à cœur, c'est l'espoir des gens qui te regardent combattre, et leur volonté de venir te défier! C'est d'ailleurs quelque chose que j'admire chez toi.
- Merci.
- Et toi? Qu'est-ce que tu admires chez moi?
Tarak rougit encore plus fort. Déjà qu'il avait du mal à poser les yeux sur elle car elle était magnifique... Là il devait dire la principale qualité qui l'attirait chez elle.
Mais il devait répondre...
- Tu as beaucoup de qualités que j'admire.
Ta gentillesse... Ta... beauté... (Gloups!) ton investissement dans ton travail...
Et surtout ta ténacité. Mais ce n'est qu'une petite partie de ce que j'admire chez toi.
- Tu viens de me dire que je suis belle ? Ouah, merci! C'est sympa !~
Elle rayonnait. Pour l'instant, il avait bien choisi ses mots. Mais il avait peur de mal faire les choses. La dernière chose qu'il voulait, c'était un mauvais rendez vous.
Il tremblait. Il était extrêmement anxieux. Et Sonya le remarqua. Elle posa sa main sur son épaule pour le détendre.
- Eh... Reste calme. Détends-toi. Regarde dans mes yeux.
Il le fit et se calma instantanément. Son regard était apaisant. Le bleu-vert de ses yeux était magnifique. Et il appréciait le regard qu'elle posait sur lui. Il était tendre.
- "Nous vous signalons que le train est arrivé à Ludester. Veuillez prendre ce qui vous appartient et ne rien laisser derrière vous. Nous espérons que vous avez fait un agréable voyage."
- Oh on dirait qu'on est arrivés. Viens.
- Oui!
Et ils descendirent du train. Ils partirent à deux pour le Bob's Grill, et miraculeusement, Tarak ne se perdit pas.
Une fois leur repas pris, ils se dirigèrent vers la Source du Héros.
- Je veux me recueillir. Joins-toi à moi.
- Ok.
Et ils adressèrent une prière pour les héros de Galar. Tarak pensait que c'était le moment de dire à la femme de ses rêves ce qu'il ressentait. Alors il l'interpella.
- Sonya?
- Oui?
- Je dois te dire quelque chose... Quelque chose d'important. Et que je tiens à dire.
Mais avant... J'aimerais t'offrir un cadeau.
- D'accord.
Il appela le Verpom nouveau-né. Reconnaissant la femme qu'il considérait comme sa mère (les pokémon nouveaux-nés prennent les premiers êtres vivants qu'ils voient pour leurs parents), il se blottit contre elle, tout content.
- Attends... C'est le Verpom qu'on a vu éclore?!
- Oui. Excuse moi pour le mensonge. En fait je voulais te l'offrir. Mais je voulais attendre aujourd'hui. Car je t'aime.
- Tarak...
- J'ai toujours aimé ta personne. Ce que tu es, tu représentes tout pour moi. Et c'est pour ça que je rougis, que j'ai cette nervosité croissante lorsque je suis près de toi. Je t'aime, Sonya, vraiment.
Sonya rougit en souriant. Elle qui n'avait jamais vraiment cru qu'il l'aimait, venait de recevoir de l'amour de sa part. Et ça la rendait heureuse. Tellement heureuse qu'elle eut du mal à se contenir de l'embrasser. Elle lui dit à son tour ce qu'elle ressentait pour lui.
- Je t'aime aussi, Tarak. Depuis qu'on est enfants. Je t'ai vu grandir, mûrir, et apporter de l'espoir aux gens. Tu m'as aussi donné de l'espoir. Rien que te voir sourire est quelque chose qui me reste dans la tête. Et ça m'apaise...
- Ouah... Je ne savais pas ! Merci.
- ... Même si ta pose Dracaufeu est ridicule.
- Eh!
- HAHAHAHAHAHAHA ! Je te taquine, crétin!
Il voulut la faire taire. Mais l'acte qu'il s'apprêtait à faire le rendait un peu nerveux. Il lança un regard inquisiteur à Sonya, qui comprit immédiatement où il voulait en venir.
- Vas-y. Embrasse-moi.
Et ils eurent leur premier baiser. C'était doux. Doux comme du velours. Et après leur baiser, tout sembla différent. Des papillons volaient dans leurs estomacs.
Ils se firent alors un câlin, heureux d'être enfin ensemble.