Les Dragons et les Veilleurs

Chapitre 19

3442 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 27/04/2017 22:50

Genji contempla les magnifiques cerisiers du domaine d’Hanamura, tentant de trouver un peu de sérénité dans cette belle vision.


Après tant d’années, il était étrange de pouvoir de nouveau marcher librement dans son ancienne maison. Cela aurait pu être agréable. Mais en vérité, ça ne rendait que plus difficile l’épreuve qu’il allait devoir affronter : faire face à son frère.


Cette fois, c’était Hanzo qui l’avait invité. Genji s’était immédiatement rendu au domaine. Les gardes du clan et de Talon l’avaient laissé passer sans rien dire, se contentant de lui montrer un bâtiment du doigt.


C’était le lieu où il avait affronté Hanzo lors de leurs retrouvailles, il y a quelques mois de cela. Celui où Genji avait épargné son frère, avant de révéler son identité.


Hanzo l’y attendait, arborant un air inexpressif. Genji savait d’expérience que cette expression pouvait masquer une grande colère.


- Bonjour mon frère, dit-il.


- Salutation, Genji.


Il y eu un court silence.


- As-tu apprit le récit de la mort de notre père ? demanda Hanzo.


- Oui.


- Sait tu ce que cela signifie pour nous ?


- Je…je…non, je ne sais pas.


À sa grande surprise, Hanzo se mit à sourire. C’était un sourire large, franc, heureux.


- Cela veut dire mon frère, que tous nos manquements, toutes les erreurs que nous avons commises, les torts que nous nous sommes fait…ne sont pas de notre faute.


Genji ne s’attendait tellement pas à cette réponse qu’il en resta sans voix.


- Ta trahison envers le clan…les mutilations que je t’ai infligées… ce sont toutes les deux le résultat des manipulations d’un homme, qui nous a abusés.


Hanzo semblait comme libéré d’un immense poids, un poids qu’il portait depuis des années.


- Nous n’avons plus à nous repentir de ces actes et pouvons de nouveau être une famille.


En disant ces mots, il s’avança et serra Genji dans ses bras. Mécaniquement, ce dernier répondit à l’accolade.


Ils restèrent ainsi une poignée de seconde. Maintenant que la surprise était passé, Genji se rendait compte à quel point il lui était plaisant de voir son frère si heureux. Même si lui-même avait du mal à éprouver un sentiment similaire.


Son frère mit fin au contact et recula de quelque pas. Sa figure se fit plus grave.


- Nous ne sommes pas exemptes de reproches pour autant. Notre faiblesse a couté très cher au clan. C’est désormais notre devoir que de lui rendre sa splendeur passée. Tout comme nous devons venger la mort des nôtres. À commencer par celle de père.


- C’est pour cela que tu t’es allié avec Talon ?


- Oui. C’était une décision difficile, mais je n’avais pas le choix. Seul, le clan n’aurait jamais rien pu tenter contre Overwatch. Avec eux, nous allons pouvoir agir.


« Nous », encore. Hanzo semblait partir du principe que son frère allait l’aider dans cette vengeance. Mais Genji n’était pas sûr de vouloir combattre Winston et ses compagnons. Ils n’étaient pas liés à l’opération qui avait tué son père et lui avait infligé ses mutilations. Mais qu’en savait-il après tout ? Il avait toujours pensé que Gérard était un homme bon et pacifique.


Ne serait-il pas plus simple de partir ? Il pourrait aller dans un monastère Shambali et s’isoler. Laisser les humains à leurs conflits futiles et refuser d’y prendre part.


Mais Genji perdrait son frère, définitivement cette fois. Il ne lui resterait alors plus rien. Il devrait vivre en reclus pour toujours. La sagesse des moines l’avait aidé, mais il ne voulait devenir comme eux.


Il serait de nouveau confronté à ce vide qui avait autrefois failli l’engloutir. Rien qu’à cette seule pensée, il frissonnât.


- Tu es bien silencieux Genji, dit Hanzo. Est-ce que tout va bien ?


Il était sincèrement inquiet. Depuis quand son grand frère s’était-il préoccupé de lui ? C’était rassurant et agréable. Comme d’avoir une famille à nouveau.


- Tout ce qui arrive…cela fait beaucoup d’émotion en peu de temps. Mais cela va aller Hanzo. Merci.


- Je suis là si tu as besoin, petit frère.


Il lui mit la main sur l’épaule, rassurant.


- Nous allons bientôt nous réunir avec nos alliés pour discuter de notre prochaine manœuvre. D’ici là, parcourt ce domaine à ta guise. C’est aussi le tient.


Genji hocha la tête et ils se séparèrent.


Il fouilla les lieux à la recherche de Sayuri. Sa cousine se trouvait dans une salle d’entraînement, en train de tester une nouvelle armure. Cette dernière était très similaire à la dernière mais n’avait pas son câblage exposé. Il devait sans doute y avoir d’autres améliorations.


- Bonjour cousine, dit-il.


Sayuri cessa son entraînement en l’entendant.


- Bonjour Genji, répondit-elle.


Elle s’approcha un peu avant d’ajouter.


- Je te dois des excuses. Finalement, tu étais une victime, comme nous tous.


Elle aussi semblait sincère. Mais elle était également emplie de rage. Les Shimadas avaient décidément le sang chaud.


- Merci, dit-il.


- Overwatch c’est bien joué de nous. Ils ont profité des erreurs que ton père a faite avec ton éducation. Pff, lui qui disait qu’on ne devait afficher aucune faiblesse. Il ne suivait même pas son propre conseil.


- Il aurait mieux fait de ne pas me donner de traitement de faveur, admit Genji.


Tant de malheurs auraient ainsi pu être évités, pour lui comme pour les autres. La liberté dont il avait bénéficié ne lui semblait maintenant qu’un bien maigre gain comparé à tant de souffrance.


- Oui. Mais tu es là maintenant, c’est le plus important. Et nous allons faire payer ceux qui nous ont fait du mal.


- Fais attention, Sayuri. Il ne me reste plus que toi et Hanzo.


Elle eut une expression surprise. Puis sincèrement touchée.


- Comprit, cousin. Et toi aussi fais attention, d’accord ?


- Bien sûr.


Ils échangèrent une accolade et se séparèrent. Genji se mit à déambuler dans le domaine. Il croisa quelques autres membres du clan. Ces derniers étaient respectueux envers lui mais distant, ce qui poussait le cyborg à ne pas trop s’attarder. Soudain, il entendit une voix qui lui était familière.


- Je n’aime pas ça, commandant, dit le croisé de Pranciškus. Ces gens sont des terroristes et des criminels. C’est pour combattre ce genre de vermines que j’ai rejoint le général, pas pour les aider.


- Bienvenu dans la realpolitik, lui répondit Masque de Fer, sa voix de nouveau modifiée par un modulateur vocal. Tu dois payer le prix de ma libération. Et puis rappelle-toi : l’ennemi de mon ennemi est mon ami. Si cela ne suffit pas à te convaincre, dis-toi juste que ce sont les ordres directs de Pranciškus.


Intrigué, Genji s’avança dans la direction de cette discussion. Il vit un jeune homme dans une des pièces du domaine. C’était une montagne de muscle, grande de deux mètres au moins. Ses cheveux noirs étaient coiffés à la militaire. Non loin de lui se trouvait, fixé sur un établit, une imposante armure de croisé, entouré de nombreux outils de diverses sortes.


- Comprit commandant, dit-il à Masque de Fer.


L’image de cette dernière était affichée par un projecteur holographique, juste en face du croisé.


- Et évite de crier le nom du général pendant ce combat.


Elle remarqua alors Genji.


- Tient, tient, mais qui voilà ?


Le croisé se retourna et eu une expression mécontente en voyant le cyborg.


- C’est une conversation privée, dit-il.


- Laisse donc, dit Masque de Fer. Alors Genji, es-tu toujours aussi sûr de ce que tu m’as dit dans ce transport ?


- Non, vous aviez raison. Je n’avais aucun droit de vous juger.


Elle rit, ce qui, avec sa voix modulée, donna un son particulièrement perturbant. Genji surprit le croisé à faire une légère grimace.


- Pourquoi ce masque ? demanda le cyborg.


- Au début, c’était pour l’anonymat. Je n’avais pas envie que ma famille souffre de représailles à cause de mon combat contre les bandits. Ensuite, c’est devenu un symbole.


Genji se contenta d’hocher la tête. Sa curiosité satisfaite, il n’avait pas envie de discuter davantage avec Jagna.


- Salut Winston de ma part quand tu le verras, dit cette dernière, avant de mettre fin à la conversation.


Le croisé se remit à regarder Genji d’un œil malveillant. Le cyborg partit silencieusement. Après quelques minutes à marcher, un bruit de travail attira son attention.


Il trouva dans une autre salle du domaine un homme en train de faire une maintenance sur son équipement. L’individu était quelqu’un de taille moyenne, assez musclé, qui arboraient des cheveux roux en batailles. Mais ce qui intéressait le plus Genji était l’équipement qu’il réparait : une armure valkyrie. Cette dernière était bien moins belle que celle du docteur Ziegler, avec une couleur grise métallique et un réacteur à la place d’ailes.


- Bonjour, dit Genji.


L’individu leva la tête, arborant une expression agacée.


- Vous ne voyez que je travaille ?


Son anglais avait un fort accent irlandais.


- Je veux juste discuter.


Avec un soupir exaspéré, l’individu posa ses outils.


- Et bien discutons.


- Qui êtes-vous ?


- Juste un mercenaire. Talon m’a engagé pour aider votre famille à combattre Overwatch.


- Vous savez qui je suis ?


- Dieu merci, j’ai des yeux. Donc je peux voir les sabres que vous trimballez. Vous connaissez beaucoup de personnes qui se battent encore avec des sabres de nos jours ?


- Non, c’est vrai, admit Genji.


Il montra l’équipement sur la table.


- Il s’agit d’une armure valkyrie, n’est-ce pas ?


- Je vois que vous aussi avez des yeux.


- C’est la vôtre ?


- Quel sens de la déduction !


- Comment l’avez-vous obtenu ?


- À votre avis, crétin ? Je l’ai acheté.


Il poursuivit en marmonnant :


- Dix ans de travail en tant que mercenaire et je n’ai pas vu un seul médecin de combat digne de ce nom. Ah ça, des snipers ou des assassins, c’était facile à trouver ! Mais quand il s’agissait de soigner les autres, tout de suite il n’y avait plus personne ! Alors je me suis acheté une armure valkyrie pour m’en occuper. Et depuis, bizarrement, non seulement je trouve beaucoup plus facilement des contras, mais plus personne ne me fait de remarque sur mon caractère.


Genji fut tellement surprit par cette tirade qu’il en resta sans voix. L’homme se remit à son travail en soupirant de manière désagréable. Le cyborg s’éloigna sans un mot, reprenant sa marche à travers le domaine.


La prochaine personne qu’il vit le fit s’arrêter net. Peau bleutée, long cheveux noirs, combinaison violette, il s’agissait d’Amélie Lacroix, alias Widowmaker. Elle était immobile comme une statue, contemplant un écran représentant une carte du domaine Shimada.


- Tu nous as donc rejoint, comme le pensait ton frère, dit-elle, sans quitter la carte des yeux. Tant mieux. Cela rendra la mission beaucoup plus facile.


Sa voix était dénuée d’émotion, mécanique.


- Est-ce vous qui avez informé Talon des agissements de votre mari ?


- Non. Il avait caché cela même à moi. C’est un ancien membre de Blackwatch qui nous a appris l’existence de cette opération


- Et comment avez-vous su pour les preuves ?


- Il nous a été dit que Gabriel, Bianca et Gérard avaient établis des documents relatant ce qui c’était passé. Ils voulaient évité que l’un d’eux puisse rejeter la faute sur les deux autres, si les détails de cette opération venaient à être apprit par le commandant Morrison. Mais les archives de Blackwatch avaient été détruite lors de la chute d’Overwatch. Nous avons donc cherché celles de mon mari.


Genji hocha la tête. Il hésita à reprendre la parole. La question qu’il se posait lui brûlait les lèvres, même s’il savait à quel point elle était malsaine.


- Comment est-il mort ? lâcha-t-il finalement.


Widowmaker ferma les yeux et fit une légère grimace. Cela ne dura qu’une poignée de seconde, avant qu’elle ne reprenne son expression précédente.


- Je l’ai étouffé alors qu’il dormait, dit-elle d’une voix inexpressive.


Genji se surprit à penser que c’était une mort bien trop douce. Puis un tiraillement désagréable l’empoigna dans tout son corps, tandis que la honte le saisissait. Cela le fit rester silencieux une poignée de secondes.


- Pourquoi avez-vous…commença-il.


- Je ne veux pas en parler davantage, l’interrompit Widowmaker, un début de colère dans la voix.


Genji n’insista pas. Il salua d’un signe de tête avant de s’éloigner.


Ces personnes étaient décidément bien moins sympathiques que les membres d’Overwatch. Mais alors que cette pensée lui traversait l’esprit, Genji songea qu’il c’était toujours sentis isolé parmi ses anciens collègues. La seule dont il avait été vraiment proche lui avait préféré un autre, celui qui était responsable de toute sa souffrance.


Le ressentiment le fit rester immobile quelques secondes. Mais à quoi bon cette colère contre un homme déjà mort ? Le vide le happa de nouveau. Il n’avait été qu’un outil tout ce temps. Sa vie n’avait aucun sens.


Puis l’image d’Hanzo, souriant de bonheur, lui revient à l’esprit. Savoir son frère heureux combla le vide en lui. Genji ferait tout pour que cela reste ainsi.


Il retourna à l’endroit où se trouvait Hanzo. Ce dernier était en train d’inspecter son arc. Mais il s’interrompit en voyant son frère.


- Ah te revoilà, Genji ! Qu’il est bon de pouvoir de nouveau marcher librement dans notre maison, n’est-ce pas ?


- Cela le serait plus si nos invités n’étaient aussi désagréable.


Le regard d’Hanzo perdit son expression joyeuse pour afficher de l’agacement.


- Tu as raisons. Je n’aime pas les savoirs ici. Leur présence trouble l’harmonie des lieux. Mais cela est nécessaire pour détruire Overwatch et ainsi venger père.


Une nouvelle fois, Genji pensa que le petit groupe de Winston n’avait sans doute rien à voir avec l’opération de Gérard. Mais il chassa cette idée. Il ne voulait à aucun prix se disputer avec son frère.


- Il est d’ailleurs temps de préparer notre plan de bataille, dit Hanzo, tout en saisissant son équipement.


Il fit signe à son frère de le suivre et les deux se rendirent dans une autre pièce du domaine. C’était une classique salle de réunion, avec sa large table disposant d’un écran holographique. Toutes les personnes que Genji avait croisées étaient présentes, plus quelques anciens du clan. Ces derniers le regardaient avec une certaine pitié. Cela lui fit du bien. Il se sentait de nouveau accepté.


- Que fait-il ici ?! s’exclama alors le croisé en désignant Genji. Je l’ai vu combattre avec Overwatch, il y a quelques jours de cela. Il pourrait toujours être avec eux.


- Ne remettez pas en cause la loyauté de mon frère devant moi ! répondit Hanzo.


Sayuri prit une posture agressive, tandis que les autres Shimada lançaient des regards mauvais vers le croisé.


- D’accord, admit le jeune homme. C’est votre combat après tout.


Satisfait, Hanzo tourna son regard vers Widowmaker :


- Quelle est la situation ? demanda-t-il.


- Winston a reçu un message du gouvernement Japonais demandant son aide, dit la femme, d’une voix inexpressive. Mais en vérité, c’est un leurre crée par Sombra. Overwatch va venir ici mener une perquisition. Ce sera l’occasion de les piéger.


- Vous voulez livrer bataille ici ?! s’exclama Hanzo. C’est le domaine ancestral de notre clan. Je ne veux pas risquer qu’il soit détérioré par un combat !


- C’est justement pour cela que mes supérieurs ont choisi ce lieu. Overwatch possède votre profil psychologique. Ils ne soupçonneront pas un piège si vous devez combattre ici.


Le visage d’Hanzo restait marqué par la colère.


- Je ne veux plus avoir à être mit devant un fait accomplit ou ce sera la fin de notre accord !


Le mercenaire irlandais rigola.


- Vous vous attendiez à quoi en travaillant avec Talon ? se moqua-t-il.


- Taisez-vous ou…


- Ou quoi ? Vous me tuer ? Je suis votre guérisseur. Comment allez-vous vous soignez sans moi ? Avec votre arc peut être ?


- Je ne serais pas blessé !


- Bien sûr ! Ils disent tous ça. Puis ils se font toucher et alors, étrangement, ils cessent de me crier dessus.


Hanzo s’apprêta à répliquer une nouvelle fois. Mais Genji l’interrompit.


- Laisse mon frère, dit-il, en posant sa main sur son épaule. Cet homme n’est qu’un provocateur, indigne de ton attention.


Cela le calma et il n’ajouta rien. Genji retira sa main.


- Je transmettrais votre message à mes supérieurs, dit pour sa part Widowmaker.


- Sombra nous rejoindra-t-elle pour le combat ? demanda Genji.


- Non. Elle doit faire en sorte que les services de sécurités japonais ne soient pas informés de l’affrontement. Cela nécessite toute son attention.


- Et Reaper ?


- Mes supérieurs n’ont pas fait appel à lui pour cette missions.


Cette réponse surprit Genji. Il était connu de tous que Reaper était régulièrement employé par Talon et qu’il prenait souvent la tête de leurs plus délicates opérations. De plus, il était réputé pour sa haine d’Overwatch.


- Puis-je savoir pourquoi ? demanda le cyborg.


- Je ne questionne pas mes supérieurs sur leurs choix.


- Donc il y a nous six, plus une vingtaine de vos agents, résuma Hanzo. Cela ne fait pas une supériorité écrasante contre l’élite d’Overwatch. Mais l’avantage du terrain, et l’effet de surprise, devraient nous garantir la victoire.


Il s’approcha de la carte holographique et commença à interagir avec.


- Ils viendront pour moi, donc je devrais me placer au centre, en appât. Cela va m’exposer. Genji et Sayuri serons donc juste à côté. Vous engagerez l’ennemi au corps à corps pour me permettre de gagner une position de tir. Votre présence ne sera pas suspecte.


- Nous te couvrirons mon frère, dit Genji.


- Jusque à la mort s’il le faut, renchérit Sayuri.


- Aucun autre membre du clan ne mourra des mains d’Overwatch, répondit Hanzo.


Il tourna son regard vers le croisé et le mercenaire.


- Vous deux serez caché non loin de ma position, ici. Quant à vous Widowmaker, cet emplacement de tir devrait vous convenir.


Tout en parlant, il montrait différents points sur la carte.


- C’est le cas, répondit la française.


- La moitié des agents de Talon seront dans la cour. Ils déchargeront des fournitures, pour bien mettre en place notre mise en scène. Les autres seront aussi en embuscade.


Satisfait de son plan, il s’éloigna de la carte.


- Maintenant préparez-vous, dit-il. Bientôt, il sera l’heure de combattre.

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