Les Dragons et les Veilleurs
- Pourquoi as-tu épargné Sayuri ? demanda Hanzo.
- Je te l’ai déjà dit mon frère, répondit Genji. Je ne veux plus avoir à combattre ma famille. Et encore moins à faire couler son sang.
Les deux shimadas se trouvaient dans un parc public. Il faisait nuit et les lieux étaient déserts. L’accès à cette heure était normalement interdit. Mais ce n’était pas le genre de chose à arrêter Hanzo et Genji.
Ce dernier appréciait le calme et la beauté des lieux. Il s’était mis tailleur juste en face d’un étang, dos à un cerisier en fleur. La pleine lune se reflétait parfaitement dans l’eau. Son frère, assis juste en face de lui, ne paraissait pas non plus indifférent à la quiétude du parc. C’était un endroit idéal pour discuter.
- As-tu tué notre oncle Masaru ?
- Non. Mais ce sont mes actes qui ont provoqué sa mort. Je le regrette, acheva-t-il, triste.
- Pourtant, tu semblais heureux de la chute du clan.
Hanzo essayait d’avoir un ton accusateur. Mais Genji sentait bien qu’il avait du mal et faisait des efforts pour formuler ses reproches. Cela lui donna de l’espoir.
Quand son frère lui avait envoyé un message, demandant une nouvelle discussion, Genji avait été agréablement surpris. Encore plus en constatant que la lettre d’Hanzo évoquait une réconciliation. Il n’allait pas laisser passer cette chance.
- Il y a une différence entre souhaiter la fin d’une injustice et désirer la mort d’un criminel. Autrefois, je n’en avais pas conscience. Maintenant si. Masaru aurait dû recevoir la chance de faire pénitence pour ses crimes. La haine que je portais en moi a empêché cela.
Hanzo resta quelques secondes plongé dans ses pensées avant de répondre :
- Je te crois.
- Merci mon frère.
- Sache que je n’ai pas envoyé Sayuri t’attaquer. J’avais ordonné qu’on te laisse en paix. Elle a été punie pour sa désobéissance.
- Est-ce qu’elle va bien ?
- Elle est vivante et aura l’occasion de regagner son statut. Mais depuis quand te préoccupes-tu du bien-être de Sayuri ? Tu lui as toujours préféré sa petite sœur.
- Je ne voudrais pas que quelqu’un souffre à cause de ces vieilles querelles. Mais il est vrai que...
- Que ?
Genji eu un rire amusé.
- Que Sayuri m’a toujours paru être comme toi. En pire.
Hanzo eu un léger sourire, tandis que Genji poursuivait :
- A côté de cela, Kazue était tellement joyeuse et gentille.
Sa voix se fit tout à coup très triste :
- Elle me manque, tout comme père.
Kazue, la petite sœur de Sayuri, avait été tuée par le même gang que celui responsable de la mort de Sojiro Shimada, leur géniteur.
- A moi aussi, dit Hanzo. Ils me manquent tous.
Les deux restèrent silencieux un court instant, plongés dans les mélancoliques souvenirs des disparus.
- Trop de nos proches sont morts pour que notre famille puisse se permettre un conflit avec toi, dit Hanzo. Pour cela, et aussi pour le crime dont tu as été victime par ma main, je suis prêt à te pardonner les torts que tu as causé au clan.
- J’en suis infiniment heureux mon frère. Mais une chose trouble mon esprit : t’es-tu pardonné à toi-même ?
Hanzo eut un regard étonné, surpris de cette réponse. Pendant quelques instants, la carapace qui entourait ses émotions se brisa, laissant voir toute la honte et la tristesse qu’il ressentait à la vue de son frère mutilé.
- Comment le pourrais-je, dit-il en pleurant, alors que je t’ai retiré ce qui faisait de toi un humain ? Mes actes t’ont volé ton innocence et ton insouciance, deux choses parmi les plus chérissables au monde. Jamais je ne pourrai me pardonner ce que je t’ai fait.
- Hanzo !
Emu, Genji s’avança, et prit son frère dans ses bras. Ce dernier céda à l’émotion et se laissa aller à pleurer contre l’épaule de son benjamin.
Mais très vite, le caractère d’Hanzo reprit le dessus. Il cessa de verser des larmes et une expression de honte passa sur son visage, choqué qu’il était par son comportement. Genji savait que, pour son frère, pleurer ainsi était une marque de faiblesse.
Pour éviter de blesser davantage la fierté de l’aîné, ainsi que pour ne pas briser l’émotion de l’instant, Genji rompit le contact, de lui-même.
- Il vaut mieux que nous ne restions pas trop proche pour le moment, dit Hanzo, son calme revenu. Beaucoup dans le clan t’en veulent encore pour ce que tu as fait. Sayuri n’était que la plus déterminée. Avec le temps, cette rancœur s’apaisera.
Ses yeux se fermèrent tandis qu’il ajoutai :
- Et j’ai moi-même du mal à te côtoyer. Te voir dans cette carapace de métal est un rappel constant de la faute que j’ai commise.
- Je comprends, mon frère. J’honorerai tes efforts en faisant preuve de la patience qu’il faudra.
- Merci Genji. Maintenant il est temps de nous séparer. En paix.
*
**
- Winston n’est pas encore rentré ? demanda Genji.
- Non, il ne sera là que dans quelques minutes. C’est le genre de chose qui arrive quand on est en avance, acheva Etienne, joyeux.
Ce dernier était un trentenaire à l’allure décontracté, vêtu d’une chemise d’un vert sombre et d’un jean bleu. Il tenait en main une tablette de données.
Les deux se trouvaient à l’observatoire Gibraltar, une ancienne base d’Overwatch que Winston avait choisi comme quartier général de sa nouvelle organisation. Genji s’y était rendu ici après sa discussion avec Hanzo, décidé à honorer l’invitation de son ancien collègue.
- Alors, il paraît que tu es devenu un moine, maintenant. Est-ce que ça veut dire que tu fais moins la tronche ?
- Mon esprit est apaisé. Et je suis désormais plus sensible à l’humour. Mais toujours pas au tien.
- Ah, ah, bien répondu, lui dit Etienne en riant.
Il avança en faisant signe à Genji de le suivre. Tout autour d’eux, se trouvaient quelques personnes qui portaient l’uniforme bleu des employés civils d’Overwatch. Ils étaient occupés à divers tâches très variées, mais ils s’arrêtaient pour saluer chaleureusement Etienne et Genji. Cela surprit ce dernier. Il n’était pas resté à Overwatch très longtemps. Mais apparemment, il y avait fait forte impression.
- Winston voudra te faire lui-même le tour du propriétaire, dit Etienne. Donc je propose qu’on aille l’attendre au bar. Il me semble que tu peux toujours boire de l’alcool, non ?
- Oui. Mais ce n’est plus vraiment la même chose.
- Oh. Je n’ai pas gaffé, hein ?
- Pas du tout Etienne, ton comportement envers moi est bien plus ouvert que ce à quoi je suis habitué.
Son interlocuteur lui fit un sourire encourageant et ils reprirent leur route. Genji n’avait pas menti, mais il sentait tout de même un certain inconfort chez Etienne, dû à sa présence. Pourtant le français n’avait jamais été dégoûté par sa nature de cyborg.
- Y a-t-il quelque chose dont tu voudrais parler avec moi ? demanda Genji.
Etienne eut un regard surpris.
- Cela attendra le retour des autres, se contenta-t-il de dire, plus sérieux.
Ils arrivèrent au bar. Ce dernier était tenu par un drone serveur. Etienne commanda un verre de vin tandis que Genji ne demanda rien. Comme il l’avait dit, boire ou manger n’était plus la même chose pour lui.
- Quel est ton rôle ici ? questionna le ninja.
- Je m’occupe du renseignement et du financement, via l’ancien réseau de Gérard et les réserves d’argent qu’il avait créées « au cas où ». Il faut bien que quelqu’un dise à nos héros où aller pour rendre le monde meilleur…ou au moins embêter Talon et les autres crétins du même style !
Genji s’apprêta à répondre, mais il fut stoppé par une série de bip qui se dégageaient de la tablette d’Etienne.
- Quand on parle du loup… dit ce dernier, après avoir regardé l’écran. Winston et les autres sont de retour.
Il se leva et fit signe au cyborg de les suivre. Les deux se rendirent dans le hangar, où une petite foule commençait à s’assembler. Deux transports aériens ne tardèrent pas à atterrir. En sortie, sous les acclamations du personnel d’Overwatch, Winston, Tracer, Reinhard, Torbjörn, Mei, Angela et la dizaine d’autres agents les ayant accompagnés à Olomouc.
- Oh, merci, réagit le scientifique, surprit par tous ces vivats. Eh, vous aussi vous méritez des applaudissements pour votre travail ici.
- Nous partageons tous la gloire de cette grande victoire ! s’exclama Reinhard, beaucoup plus enthousiaste. Et aujourd’hui nous pouvons être fiers, car nos actes ont servi la justice !
Les vivats redoublèrent. Les agents d’Overwatch prirent ensuite quelques minutes pour replacer leurs équipements de combat à l’armurerie, juste avant de retrouver Etienne et Genji.
Ce dernier fut salué avec enthousiasme par Winston, Tracer et Reinhard. Torbjörn fut moins expansif tandis que Mei était un peu timide.
- Bonjour Genji, dit pour sa part Angela. Tu sembles bien te porter.
Après tout ce temps, revoir le visage, désormais souriant, de la docteure, fut d’un plaisir rare pour le cyborg. Il se rendit compte que la voir était bien plus agréable que de correspondre par écrit.
- Je suis un homme différent, désormais, lui dit-il. Je suis entier.
- Il paraît que tu as suivi l’enseignement d’un Shambali ? demanda Tracer, enthousiaste.
- Un Shamba quoi ? questionna Mei, d’une petite voix.
- C’est un ordre de moine omnic, lui expliqua Etienne.
- C’est le cas, confirma Genji.
- Il faudra que tu me racontes ! dit Tracer.
- Et si nous discutions de tout cela dans le bar ? proposa Winston. Je crois que c’est une coutume courante après une mission.
- C’est bien vrai. Nous devons fêter notre victoire comme il se doit ! s’exclama Reinhard.
- Et puis tu me dois une tournée ! s’exclama Tracer en pointant son doigt vers Etienne.
- Ah oui, dit ce dernier en souriant. Tu fais bien de me le rappeler.
Ils se rendirent tous au bar, où Etienne donna quelques instructions au drone serveur. Ce dernier sortit une bouteille de vin -Genji remarqua qu’elle était légèrement entamée- et en servit tous les présents.
- A un monde meilleur ! dit Winston en levant son verre.
Ils se mit à boire, rapidement imité par tous les autres. A la dernière seconde, Genji remarqua qu’Etienne ne buvait pas.
Il comprit rapidement pourquoi : le vin avait un goût infect. Cela était perceptible même pour ses sens amoindris. Reinhard recracha sa gorgée tandis que des grimaces apparurent sur le visage des autres buveurs.
- Mais qu’est-ce que c’est que cette pisse d’âne ? cria Torbjörn à Etienne.
- C’est la bouteille que m’a ramenée Tracer de Chine, suite au pari que j’ai gagné contre elle, répondit-il, tout sourire. Il m’a paru adapté de la servir à la tournée que je lui devais. Surtout après l’avoir goûté.
L’ingénieur furibond se tourna vers Lena. Reinhard, lui, dit d’un ton très sérieux :
- Tracer, dans le but de sauvegarder l’honneur d’Overwatch, il est très important que tu n’achètes plus jamais d’alcool.
- On venait de finir une mission difficile, se justifia Lena. C’était un pays que je connaissais pas et Helix nous pourchassait.
- Par curiosité, sur quoi portaient vos paris ? demanda Mei.
- Mes réactions devant leurs blagues, dit Winston, avec un léger soupir.
Cela fit rire la climatologue.
- Toi qui voulait retrouver l’ambiance de l’ancien Overwatch, il n’y a pas plus authentique, fit remarquer Torbjörn au scientifique.
- C’est vrai que j’avais parfois l’impression qu’il se tenait des concours de plaisanterie, renchérit Angela.
- Il y avait des concours, dit très sérieusement Etienne. Tracer nous avait tous surpris en gagnant celui qui consistait à faire rire Torbjörn.
Lena se mit à rigoler, tandis que l’ingénieur démarra une tirade bougonne. Les agents entamèrent ensuite une autre discussion, sur des souvenirs de l’ancien temps. Genji se contenta de les observer. Parler de manière aussi badine n’était plus son genre. Il avait trop changé. Mais écouter restait plaisant.
Voyant son isolement, Angela s’approcha de lui. Le ninja nota qu’elle tenait une boîte à la main.
- J’ai profité du voyage retour pour acheter ce cadeau.
Elle lui tendit la boîte en ajoutant :
- Ce sont des chocolats suisses, les meilleurs.
Genji sentit une espèce de chaleur en lui, quelque chose qu’il n’avait jamais connu jusque alors. C’était très agréable, mais cela le déconcentra aussi légèrement.
- Oh, merci Angela. Euh…voudrais-tu les partager avec moi ?
- Volontiers.
Le cyborg ouvrit la boîte et prit une des friandises, imité par Angela. C’était un noir praliné et parfumé à la pistache. Comme pour tout autre nourriture, Genji ne put entièrement apprécier leur goût. Mais cela fut amplement compensé par le plaisir de se voir offrir quelque chose par une personne chère.
- J’ai reçu ta dernière lettre, dit Angela, entre deux bouchées de chocolat. Il est triste que ton frère ne veuille pas entendre raison.
- Nous avons pu discuter de nouveau entre temps et aller de l’avant dans la voie du pardon.
- Une excellente nouvelle !
Son sourire redoubla et, encore une fois, Genji éprouva d’indescriptibles sentiments. Cela le troublait. Il pensait avoir acquis une totale maîtrise de lui-même. Mais cela ne lui semblait plus être le cas.
Etienne et Winston vinrent le tirer de cette situation.
- Genji, il faut que nous discutions en privé, lui dit le français, d’un air très sérieux.
Après s’être excusés auprès d’Angela, ils s’éloignèrent des autres agents d’Overwatch, toujours en train de joyeusement discuter.
- Vais-je enfin savoir ce qui te trouble ? demanda Genji.
- Oui. Il s’agit de ta famille, et plus particulièrement ton frère. Ce dernier est en train de recréer l’empire criminel des Shimadas.
Il pianota sur sa tablette tout en poursuivant :
- Quelques jours plus tôt, un des anciens du clan a tenté de renouer contact avec ses relations d’autrefois. Il leur proposait de reprendre des activités criminelles avec les Shimadas. Mes agents ont pu détourner ces messages. Mais ils n’ont pu empêcher ça.
L’écran afficha l’image d’une femme morte, la gorge transpercée par une imposante flèche d’aspect très moderne.
- Des individus non-identifiés ont pénétré dans un centre de conférence de luxe, au Japon, et ont assassiné deux vigiles, ainsi que cette scientifique. A mon avis, l’assassinat a été commandité par une firme rivale de la compagnie qui employait la victime. Mais ce qui m’intéresse le plus est le mode opératoire du meurtre. Uniquement des armes blanches.
Il passa à une autre image. Cette dernière montrait la flèche, retirée du corps et mise dans un sachet transparent. Il était ainsi possible de l’examiner plus en détail.
- Tu reconnais cette arme ? demanda Etienne.
- Oui, dit tristement Genji. C’est une des flèches d’Hanzo.
- On dirait que nous allons devoir lancer une mission contre les Shimadas, dit Winston.
- Je t’en prie, ne le fais pas. Je suis sûr qu’avec le temps, je pourrai les convaincre de renoncer au crime.
- Vraiment ? s’exclama Etienne, dubitatif. Et même si c’était vrai, combien d’autres innocents mourraient avant que cela arrive ? Trois ont déjà perdu la vie de la main des Shimadas.
- Hanzo était déjà un tueur à gage longtemps avant qu’il recrée le clan. Pourquoi te préoccupes-tu de lui maintenant ?
- Un homme seul ne représente pas la même menace qu’une organisation toute entière.
- Il y a autre chose. Tu sembles prendre ce problème très à cœur.
- Je dois veiller à ce que l’héritage de mon mentor reste intact, répondit Etienne, déterminé.
- Winston, s’il te plaît, dit Genji. J’ai fait tant d’efforts pour arriver à une réconciliation avec Hanzo. Et cela a enfin payé. Mais si tu attaques les Shimadas maintenant, tout pourrait être réduit à néant.
- La vie d’innocents est-elle le prix de ta réconciliation avec une bande d’assassins ? demanda Etienne.
Le français était très fort pour cacher ses émotions. Mais Genji sentait la colère qui l’animait.
- Pourquoi es-tu aussi empli de haine ? demanda-t-il.
Etienne eut une mine étonnée, surpris de la question. Mais il se reprit bien vite. Et c’est d’un ton calme qu’il répondit :
- Les pauvres qui deviennent criminels, eux, je peux les comprendre : la société leur a tout pris. C’est le désespoir qui les pousse à devenir hors-la-loi. Mais des gens comme les Shimadas n’ont pas cette excuse. Avec la richesse qu’ils ont accumulée, ils auraient pu choisir une vie honnête depuis des siècles. Et pourtant, ils continuent de commettre leurs crimes.
- Ils subissent le poids des traditions. Ce n’est pas quelque chose contre lequel il est facile de résister.
- Les traditions ? Connerie ! Ils font ça par appât du gain ou plaisir du meurtre.
- Et comment peux-tu en être si sûr ? demanda Winston.
- Gérard avait étudié le profil psychologique des Shimadas avant le début de notre campagne contre eux. Et il a jugé qu’il était impossible de leur faire abandonner leur vie criminelle autrement que par la force. Or vous savez tous les deux à quel point il détestait la violence. S’il y avait eu une autre solution, Gérard l’aurait trouvée.
- Peut-être n’y en avait-il pas d’autre à l’époque, répondit Genji. Mais aujourd’hui est différent.
Les deux restèrent silencieux, attendant que Winston tranche. Ce dernier ferma les yeux, prenant le temps de réfléchir.
- Scientifiquement, je suis dans le noir, dit-il finalement. Dans ces conditions, je ne peux que me raccrocher à mes idéaux. Or, s’il y a la moindre chance de régler ce problème sans violence, alors nous devons la saisir.
- Merci Winston, dit Genji. J’irai parler à Hanzo au plus vite et ferai tout mon possible pour le convaincre de renoncer à la voie du crime.
- Et si tu échoues Genji, commença Etienne, est-ce que tu seras prêt à de nouveau lutter contre les autres Shimadas ?
Le cyborg s’était attendu à cette question.
- Non, dit-il. Je suis désolé mais je ne combattrai pas de nouveau ma famille. Mon cœur s’y refuse.
Etienne eut cette fois une mine clairement choquée. Il se préparait à répondre, quand une série de bip se fit entendre de sa tablette, qu'il consulta précipitamment.
- Que se passe-t-il ? demanda Winston, alarmé.
- Talon a investi l’ancienne résidence de Gérard. Ils sont en train de voler les données des archives qui s’y trouvent.
(Commentaire de l'auteur: Pour ceux qui trouvent qu’Etienne arrive trop brusquement dans l’histoire au vu de son rôle, sachez que c’est un personnage introduit dans « Fantômes du Passé », ma précédente fan-fiction d’Overwatch).