L'âge d'or de la piraterie
Sweet Dreams.
«Baka! Baka!» cria la jeune femme en accompagnant ses insultes de deux coups de poings bien placés qui entraînèrent instantanément une paire de magnifiques bosses sur les têtes respectives de Brook et Chopper. La rouquine réprimanda violemment ses camarades qui, comme à l'accoutumée, avaient cherché à sauter dans la mer pour venir à la rescousse de leur idiot de Capitaine qui, fidèle à lui-même, avait plongé dans l'eau tête la première pour attraper un simple poisson.
Nami soupira. Elle ne pouvait plus compter le nombre de fois où une scène similaire à celle-ci s'était produite, elle n'en pouvait plus. Ainsi, la navigatrice retira son haut et plongea une énième fois dans l'eau salée. Une fois dans la mer, elle n'eut aucun mal à repérer Mugiwara no Luffy qui coulait doucement vers le fond, la bouche grande ouverte et vide de souffle. Elle se propulsa dans l'eau et nagea, nagea, nagea. Quelques minutes plus tard, la jeune femme réapparaissait à la surface de l'eau, son débile de «taishô» sur l'épaule.
La chatte voleuse se mit alors à grimper, tout en prenant soin de ne pas laisser le futur roi des pirates retomber à l'eau. Quelques secondes seulement lui suffirent et elle arriva rapidement près du rebord, où elle jeta sans ménagements celui qui avait hérité de la volonté du D. Partagée entre l'exaspération et la fatigue, Nami prit appui sur ce même rebord et posa sa tête sur ses bras croisés. C'était du sport de faire partie de cet équipage. Était-ce pareil chez les autres? Elle en doutait fort. Mais alors qu'elle jetait un coup d’œil au mangeur du fruit du démon qui lui avait pris ses forces, la jeune navigatrice entendit un sifflement en provenance de la mer.
Et lorsqu'elle leva la tête, son cœur s'affola. Un gigantesque bateau pirate était soudainement apparu à quelques mètres seulement et plusieurs énormes boulets de canon se dirigeaient tout droit vers eux. En panique, Nami regarda autour d'elle et cria à Zoro de se réveiller. Mais malheureusement, personne ne réagit à temps et deux premières attaques vinrent brusquer le Sunny. Le bateau tangua brusquement, la rousse se cogna violemment, et tomba à l'eau, sombrant dans l'inconscience et dans les fonds marins.
Ses yeux s'ouvrirent et se refermèrent dans l'instant. Un mal de tête intense lui martelait si durement le crâne qu'elle se crut exploser. Elle remuaparesseusement ses membres engourdis, endoloris, tentant de passer outre les douleurs qui violentaient son corps. Doucement, elle se redressa non sans peines et un son s'échappa instantanément de sa bouche, se transformant rapidement en plainte. Nami ouvrit une nouvelle fois ses yeux, plus prudemment, et dégagea les cheveux roux sur son visage qui entravaient sa vue.
Et c'est avec stupeur et inquiétude que la jeune femme observa méticuleusement la cellule dans laquelle elle avait visiblement été faite prisonnière. Malpropre, humide, sombre et poussiéreuse. C'était horriblement hostile à la femme soignée qu'elle était, femme soignée qui n'était d'ailleurs vêtue que de son maillot de bain. Quelques peu affolée, la navigatrice se leva brusquement et s'approcha des barreaux de kairoseki qui la retenaient.D'autres cellules similaires à la sienne se trouvaient tout autour, mais elle étaient visiblement toutes vides et inhabitées.
«Il y a quelqu'un?» Ne put-elle s'empêcher de demander.
Mais aucune réponse ne vint, si ce n'est l'écho de sa propre voix. Jugeant donc inutile de tenter quelque chose de ce côté, Nami rebroussa chemin et s'approcha de la minuscule fenêtre qui éclairait le lieu. Et c'est ainsi qu'elle vit n'être plus sur la mer, non, mais bien sur la terre ferme, et plus précisément dans une ville. Cependant, la rouquine fut soudain alertée par le grincement de sa grille de cellule et le timbre rauque d'une grosse et horrible voix:
«Et bah enfin! T'en a mis du temps, Princesse. Ça fait deux bonnes heures que j'attends que tu te réveilles.»
La navigatrice considéra l'homme qui venait de pénétrer sa prison: grand, doté d'une carrure très imposante à mi-chemin entre celle de Zoro et de Franky, chauve, barbu, effrayant et visiblement très poilu. Autrement dit, l'étranger qui s'approchait dangereusement d'elle était assez repoussant, en plus d'être inquiétant. Poussée par un mauvais pressentiment, Nami se recula jusqu'à être collée au mur de sa prison. Cet homme ne lui disait rien qui vaille et la lueur perverse qui brillait dans ses yeux ne trompait personne. Cependant, face à tant de muscles, les petits bras de la rouquine démunie de son Thunder Ball ne faisaient nullement le poids. Alors que faire?
«Allez, sois pas timide, ma jolie, continua l'horrible personnage. J'ai pas attendu tout c'temps pour rien. On va s'amuser, toi et moi, j'te le promets.»
Il avait maintenant franchi la distance qui les séparait et approchait dangereusement sa gigantesque main en direction de la poitrine de sa victime. Mais celle-ci ne se laissa pas démonter et, rassemblant le courage et la force qui étaient siennes, balança un coup de pied dans les bijoux de famille de cet être singulier et courut en direction de la sortie. Cependant, son agresseur fut plus rapide et il lui agrippa fermement le bras, l'empêchant d'aller plus loin, avant de l'attirer vers lui et de la plaquer violemment au mur. Nami ne put s'empêcher de crier quand ce dernier la bloqua et se mit à lui malaxer ses atouts proéminents.
C'en était fini d'elle. Elle se débattait, sans le moindre effet, et criait de plus en plus fort, jusqu'à ce qu'il place sa grosse main sur sa bouche. Apeurée comme toute femme l'aurait été, la rouquine versa une larme, puis deux. Mais, lorsque ces perles d'eau glissèrent le long de sa joue pour tomber sur le bras du gorille, la chatte voleuse vit avec stupeur son geôlier tomber raide sur le sol, à son plus grand bonheur. Étonnée et soulagée, elle leva des yeux embrumés vers la sortie de sa cellule, et elle ne put retenir les larmes de joie qui coulèrent lorsqu'elle reconnut le visage crispé de colère de son sauveur. Alors, la pression retomba, les jambes de Nami flanchèrent et elle s'écroula au sol.
«Nami! Tu vas bien?» S'enquit son délivreur en s'empressant de la rejoindre.
La concernée hocha la tête et plaça ses mains devant sa bouche, toute retournée d'avoir frôlé le viol. Mais encore une fois, il était arrivé à temps. A cet instant, la jeune femme ne put que bénir les Cieux. Lorsqu'elle sentit les bras de l'homme en question attraper les siens pour la relever, elle n'hésita pas une seconde et se jeta au cou de son Capitaine.
La minute qui suivit, Luffy courrait sans relâchement dans de sombres couloirs, avec une Nami toute déboussolée installée sur son épaule en position «sac à patates». Avec la hargne et la rage qui lui étaient propres lorsqu'on touchait à un membre de sa famille, le pirate au chapeau de paille balayait tous ceux qui se mettaient sur son chemin, criant à qui mieux mieux qu'il allait «botter le cul de votre putain de chef». Puis, au bout d'un bon moment, après avoir arpenté la totalité des corridors comme l'aurait fait Zoro, ils débouchèrent sur une grande salle ornée de tapisseries et de décorations plus luxueuses les unes que les autres, qui, vous l'avez sûrement deviné, attirèrent la convoitise inébranlable de la chatte voleuse qui commençait à apprécier l'endroit.
Et c'est ainsi qu'ils se retrouvèrent au centre de la salle, encerclés par une quarantaine d'hommes, avec à leur tête un géant doté d'une musculature incroyable et d'une chevelure blonde encore plus longue que celle de la pirate aux cheveux couleur mandarine.
«Nami, commença le fils tant-aimé de Dragon en la posant sur le sol. Reste à l'écart, je m'en occupe.»
La concernée le regarda se positionner devant lui et faire craquer les jointures de ses poings. A cet instant, il lui apparaissait comme un Prince, un noble Chevalier venu la délivrer du mal. Consentante et admirative, elle prit place et ficha ses yeux emplis d'inquiétude et de reconnaissance sur la silhouette de son Capitaine, terrassant ses adversaires, un à un. Cependant, sans en voir l'auteur, la rouquine se prit un violent coup sur la tête et une nouvelle fois, perdit connaissance en plein milieu du terrain ennemi.
Il faisait une température très agréable, et une senteur des plus douces au monde enivrait ses narines. Contrairement à précédemment, aucune douleur ne lui traversait le corps et Nami était confortablement installée sur un lit des plus agréables qui soient. En ouvrant les yeux, elle constata être dans une magnifique et spacieuse chambre aux teintes orangées qu'elle ne connaissait pas, sublimement décorée à ses goûts. Epatée, la rouquine se frotta les yeux et se redressa, pensant rêver. Oui, cela devait être ça, elle avait fait un cauchemar. Mais en attendant, où se trouvait-elle?
Mais la surprise de la jeune femme ne s'arrêta pas là, et elle ouvrit de grands yeux en constatant qu'elle était vêtue d'une longue et légère robe blanche épurée qui tombait sur ses pieds. Étonnée, elle se leva du lit et se précipita en direction du gigantesque miroir qui ornait le mur opposé. Nami arborait donc une longue robe blanche dos-nu avec de fines bretelles et un décolleté rond, robe blanche qui marquait ses hanches avant de tomber sur ses pieds, pareille à une cascade. Son visage était lisse, pure et légèrement maquillé au niveau des yeux et des lèvres, ses cheveux roux étaient soyeux et doux. Aurait-elle été conviée à un mariage? Pas à son souvenir.
Mais alors qu'elle continuait à s'observer avec consternation, une odeur enivra subitement le nez de la navigatrice et celle-ci reconnut sans peine l'arôme qui se présentait à elle: de la mandarine. Alors, la jeune femme se laissa guider par l'odeur et traversa l'immense chambre qui s'étalait sur plusieurs mètres. Et c'est ainsi qu'elle se retrouva à détailler une silhouette masculine masquée par les fins rideaux de soie qui la séparaient de la terrasse. Après avoir longuement réfléchi quant à sa présence ici, Nami se décida à apparaître sur le balcon et ce qu'elle y vit ne fit qu'intensifier son effarement.
Monkey D. Luffy, son Capitaine et sauveur dans son rêve se trouvait là, accoudé sur la rambarde du balcon, vêtu de son fameux tee-shirt rouge, d'un pantalon noir ainsi que de son inséparable chapeau de paille, son trésor. L'espace de quelques instants, Nami se plut à admirer son visage inquiet, son profil masculin qui semblait avoir perdu les rondeurs de l'adolescence. Le vent souffla, apportant un incroyable arôme aux narines de la jeune femme, mélange de l'odeur du futur Roi des Pirates avec celle de ces fruits orangés qu'elle aimait tant. Il était beau, ainsi, à fixer le magnifique coucher de soleil qui se déroulait sous leurs yeux. Puis elle s'avança et demanda: «Luffy, que fais-tu là?»
A ces mots, le brun se retourna vivement et un large sourire étira ses lèvres lorsqu'il reconnut la rouquine. Sans prévenir, il lui sauta au cou et la serra dans ses bras, sans faire preuve de ménagements. Incrédule, la chatte voleuse se laissa faire et considéra son ami avec surprise.
«Nami! Tu vas mieux? Tu es restée dans les vapes pendant des jours, ta tête faisait que saigner, j'étais perdu!»
Inconsciemment, la jeune femme eut un sourire attendri devant la réaction qu'eut son Capitaine, elle avait eut la confirmation qu'il s'agissait bien là de son Luffy. Elle passa une main dans ses cheveux et remarqua un pansement qui jusque là ne l'avait pas gêné.
«Alors ce n'était pas un rêve, finalement, affirma Nami. Mais que s'est-il passé au juste? Raconte-moi tout, depuis le début.
- Quand tu m'as remonté du bateau, on s'est fait attaquer et j'ai repris mes esprits juste au moment où tu es tombée. J'ai voulu te rattraper, mais j'ai raté et je suis tombé, et j'ai été repêché par ces types bizarres. J'ai échappé à la prison car j'ai repris connaissance à temps.
- Ensuite, tu m'as délivrée, puis?
- Puis j'ai buté leur chef, conclut-il avec ce si rassurant sourire dont lui seul avait la recette.»
Nami le regarda de ses grands yeux marrons. Qu'est-ce que c'était que ça? Sans même comprendre, la rouquine se plaisait à l'admirer, lui et son sourire si spécial. Depuis quand était-il devenu si beau? Si charmant? Quelles étaient ces sensations? Elle se sentait bien, là, avec lui. D'étranges envies se mirent à la saisir et la jeune femme se surprit à vouloir toucher le jeune homme. Ils restèrent ainsi de longues minutes, jusqu'à ce que le sourire de Luffy ne s'efface pour laisser place à un regard sérieux et charmeur qui plongea dans celui de son amie.
«Nami, je...», commença-t-il sans jamais finir sa phrase.
Que se passait-il, bordel? La jeune femme n'arrivait plus à parler, tout ce qu'elle pouvait faire, c'était fixer son Capitaine. Elle ne s'était jamais senti comme cela. Le vent caressait son visage, le soleil l'illuminait. Le clapotis des vagues, le chant léger des oiseaux. Et Luffy semblait tout aussi perturbé. Ils avaient tous deux le regard fiché dans celui de l'autre, la bouche légèrement ouverte et les corps immobiles, raides comme des bâtons.
Le cerveau de la jeune femme était tout embrouillé, chamboulé, elle ne savait que penser. Sans réfléchir, Nami s'approcha. Son cœur se mit à danser et à battre la chamade, le sang affluait dans son corps, une boule de feu vint naître au sein de son ventre et elle se mit à respirer plus rapidement. Luffy suivit le mouvement, et il finit par prendre les devants. Car oui, vous l'auriez deviné, les deux jeunes gens étaient sur le point de s'embrasser. Leurs visages étaient maintenant à une dizaine de centimètres l'un de l'autre, distance qu'ils franchirent bien plus vite que prévu.
Les yeux de Luffy alternaient entre ceux de Nami et sa bouche pulpeuse qui ne demandait qu'à être comblée. Il s'approchait avec hésitation, ne sachant réellement que faire dans ce genre de situation. Mais lorsqu'il sentit les doigts de la rouquine s'entremêler aux siens, toute trace de doute s'effaça et il plongea avec plus de sûreté. Une mèche de cheveux tomba sur le visage de la navigatrice, mèche que son capitaine écarta de ses doigts. La jeune pirate sentait son souffle sur son visage, et elle ne put s'empêcher de serrer un peu plus fort sa main. Les lèvres se frôlèrent à cet instant, avant de s'unir dans un baiser des plus doux qui soient.
L'espace de quelques secondes, ils s'écartèrent de nouveau, comme pour obtenir confirmation de l'autre, confirmation qui vint aussitôt. Alors, ils retournèrent à leurs occupations, mais cette fois-ci, beaucoup plus passionnément. Entraîné par les mains de Nami qui glissaient sur sa nuque, Luffy y mit plus d'entrain, et sans comprendre, il se retrouva à quémander l'accès de sa bouche avec sa langue. Sans se faire attendre, la rouquine accepta et s'activa à son tour. Faisant zigzaguer, tourner leurs deux parties corporelles, ils se laissèrent aller et en oublièrent tout le reste.
Luffy, qui n'avait pourtant jamais été intéressé par les filles; Luffy, qui n'avait jamais eu de relation; Luffy, qui n'avait aucune expérience et aucune connaissance, et bien, ce Luffy prit le devant ce jour-là et se transforma en un véritable homme, viril, fort et masculin. Tout en restant doux, il la plaqua contre le mur et se surprit à descendre dans le cou de la jeune femme. Lui envoyant des salves de baisers ardents, il se laissait choir à ses besoins masculins et se plaisait à l'entendre pousser quelques plaintes, quelques gémissements qui témoignaient de son plaisir.
Nami enroula ses jambes autour du bassin de son Capitaine et rejeta sa tête en arrière, soupirant de plus en plus fort. Lorsque le brun remonta son visage, elle l'attrapa de ses mains et lui fit goûter ses lèvres sucrées qui gagnaient en température. Alors, Luffy se décida, il fit usage de ses muscles et attrapa Nami sous les cuisses pour pouvoir la transporter. La minute qui suivit, celle-ci se retrouva allongée sur son lit, avec un Monkey D. bouillant à quatre pattes au-dessus d'elle.
La jeune femme envoya ses mains en balade dans les cheveux de son homme et posa son chapeau de paille sur la table de nuit. Le concerné se laissa faire et plongea cette fois-ci vers le buste de la rouquine et la naissance de sa poitrine. Surprise par tant d'ardeur, Nami décida de se laisser aller elle aussi et attrapa le tee-shirt rouge du pirate avant de lui retirer pour le jeter au sol.
«Luffy...», souffla-t-elle entre deux soupirs.
Ce dernier la regarda dans les yeux et eut un petit sourire. Ce n'était pas cet immense sourire qu'il affichait si souvent, non, c'était un sourire spécial que Nami ne lui avait jamais vu. Il passa son pouce sur sa lèvre inférieure avant de fondre dessus et y passer sa langue. Mais alors qu'il allait descendre, la rouquine l'en empêcha, elle n'était pas satisfaite. Elle lui attrapa les lèvres avec les siennes, les mouilla, les lécha et pour finir, lui mordilla légèrement l'une d'entre elles, avant de le laisser aller comme bon lui semblait.
Luffy, tout aussi haletant, se redressa légèrement pour faire remonter la robe de sa princesse et la lui retirer. Et ce fut reparti de plus belle. En voyant le regard de son homme sur sa poitrine généreuse, Nami enleva volontiers son sous-vêtement, s'offrant à celui qu'elle voulait. Appréciant le geste, ce dernier y descendit doucement. En premier, il y fit jouer ses doigts, ce qui fit frémir la navigatrice. D'où lui venait tant d'inspiration, tant d'ardeur, tant de savoir-faire? Mais ce n'était pas important. Continuant sur sa lignée, Luffy se mit à faire glisser sa langue sur le commencement de ses atouts proéminents. Il fit glisser ses mains sur les cuisses de sa belle, remontant petit à petit sur ses fesses. Faisant le tour de ses seins, il la faisait gémir de plus en plus fort, et celle-ci ne se retenait pas, ou plutôt, elle n'y arrivait pas.
Et lorsqu'il s'attarda sur ses coussinets, Nami se arqua, se cambra et poussa un soupir plus longs que les autres. Elle enroula l'une de ses jambes autour de celle du brun et se mit à caresser le bassin du jeune homme de ses mains. Luffy, quant à lui, se plaisait à embrasser les seins de la jeune femme et finit par faire de même sur son ventre doux et plat. Les minutes passaient, les gémissements augmentaient, la température montait.Voyant que sa compagne en demandait plus, celui-ci l'embrassa une dernière fois et se redressa de nouveau pour défaire la ceinture qui entourait son bassin. Lorsque ce fut fait, il revint embrasser ses lèvres, son cou, tout en faisant onduler son bassin contre celui de la rouquine.
Nami était aux anges. Elle n'avait jamais été si troublée, n'avait jamais ressenti choses pareilles. Ces moments furent parfaits. Son Capitaine la comblait de bonheur et elle lui offrait le maximum. Elle aurait souhaité que cela ne s'arrête jamais.
«Nami, je...» répéta-t-il.
Cependant, il n'eut cette fois non plus pas le temps de finir, car des cris se mirent à retentir.
Nami se redressa et ouvrit brusquement les yeux. Elle respirait très fort, transpirait et se sentait toutes choses. Elle avait chaud et était perturbée,voir frustrée. En effet, la rouquine avait plus d'une raison d'être perturbée. Elle se trouvait dans sa chambre, sa vraie chambre du bateau des Mugiwara, dans son vrai lit, et surtout... Seule. Affolée, elle regarda autour d'elle: personne, le lit de Robin était vide. Elle porta une main à sa bouche, se toucha doucement les lèvres avant de descendre sur sa poitrine, son ventre, ses jambes.
Alors, tout depuis le début n'avait été qu'un rêve? Elle n'avait jamais été kidnappée? Jamais sauvée? Et surtout, elle n'avait donc jamais... Luffy?Rien n'avait existé? Ne sachant que faire, Nami se leva et se passa une main des les cheveux. Tout avait été si réaliste, si réel, si... Plaisant. La jeune femme ne se le cachait pas, elle était déçue. Énormément déçue. Elle avait réellement vécu toutes ces choses que son Capitaine lui avait faite, et cela se voyait sur ses vêtements. Mais de nouveau, la rouquine fut sortie de ses pensées par les mêmes cris qui l'avaient réveillée. Énervée et frustrée par ces rêves, Nami poussa violemment le battant de sa porte avant de débarquer sur le pont du bateau.
«On peut savoir c'est quoi ce raffut? Explosa-t-elle.
- Luffy est tombé à l'eau, rapporta Robin.»
Alors, Nami vit Chopper et Brook qui s'apprêtaient à sauter pieds joints dans l'eau comme les imbéciles qu'ils étaient. A une rapidité qui lui était inconnue, la chatte voleuse dévala les escaliers et vint abattre ses poings sur les têtes respectives de ses deux camarades mangeurs de fruits du démon. La rouquine réprimanda violemment ses amis avec un arrière-goût de déjà-vu.
Nami soupira. Elle ne pouvait plus compter le nombre de fois où une scène similaire à celle-ci s'était produite, elle n'en pouvait plus. Ainsi, la navigatrice retira son haut et plongea une énième fois dans l'eau salée. Une fois dans la mer, elle n'eut aucun mal à repérer Mugiwara no Luffy qui coulait doucement vers le fond, la bouche grande ouverte et vide de souffle. Elle se propulsa et nagea, nagea, nagea. Quelques minutes plus tard, la jeune femme réapparaissait à la surface de l'eau, son débile de «taishô» sur l'épaule.
Elle se mit alors à grimper, tout en prenant soin de ne pas laisser le futur roi des pirates retomber à l'eau. Quelques secondes seulement lui suffirent et elle arriva rapidement près du rebord, où elle jeta sans ménagements celui qui avait hérité de la volonté du D. Partagée entre l'exaspération et la fatigue, Nami prit une grande inspiration et s'agenouilla au-dessus de Luffy pour le gifler. Mais, soudain, son rêve lui revint en tête et elle se releva brusquement pour guetter les alentours. Il n'y avait aucun navire à horizon, elle était rassurée.
«Tu n'as pas à en faire autant pour un imbécile pareil», commenta Sanji qui venait d'arriver.
Toute retournée, Nami considéra son ami avant de reporter son attention sur Luffy qui crachait petit à petit l'eau qu'il avait avalée. Sans prendre conscience de ce qu'il lui arrivait, la rouquine eut un sourire attendri.
«Après tout, il est Monkey D. Luffy, notre Capitaine», répondit-elle sans réellement s'adresser à quelqu'un.
«Mon sauveur», souffla-t-elle plus bas.
The End.
Un grand merci à tous ceux qui ont lu ce chapitre, et à tous mes lecteurs! Ceci est le premier One-Shot d'une grande série. J'ai eu un coup de tête concernant ce chapitre, mais je dois maintenant réfléchir aux prochains. Je rappelle que cette fanfiction est un recueil d'OS sur One Piece qui ne se suivent pas et n'ont aucun rapport entre eux. Excusez les quelques possibles fautes d'orthographe ou de syntaxe, s'il vous plaît, et dites-les moi. N'hésitez pas à donner vos avis, vos conseils, ou toutes autres remarques pouvant me faire progresser, je suis preneuse!
Encore merci et à bientôt!