Un Autre Monde.
Réponses aux commentaires du chapitre 10 :
Candy&Kenzo: désolée pour l'instant le couple Mandy X Kidd n'est pas dans mes projets :/ Mais un autre arrivera ;). J'avoue il y a moins d'action, ça doit être parce que j'étais à court d'idées ^^ toujours contente que ça te plaise :D! merci beaucoup!
Commune-Domino: oki :)
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Chapitre 11 . (j-2)
Ce matin, le réveil fut plutôt inattendu. Contrairement à ce que je pensais avant de m’endormir, je n’ai pas du tout mal au dos. Je suis paisiblement allongé dans un lit couverte par une confortable couette. Je suis tellement bien qu’un sourire se forme sur mes lèvres mais le bonheur ne durera pas longtemps. Je me rappelle aussitôt la soirée passée et mon séjour dans le froids glacial de la nuit. C’est alors en troisième vitesse que j’ouvre mes yeux et me redresse pour découvrir une cabine décorée en grande partie de rouge et de noir. Sans difficulté, je finis par reconnaître la chambre du capitaine, qu’à mon gout, j’ai déjà trop visité. Plusieurs questions me viennent à l’esprit : qu’est- ce que je fais ici ? Pourquoi suis-je ici ? Et surtout, est-ce que j’ai dormi avec Kidd ? Rien que d’imaginer ce moment, me dégoutte.
Mes yeux défilent rapidement dans les moindres recoins de la pièce mais il n’y a personne. Je suis seule, dans l’incompréhension totale.
Le grincement d’une porte finit par me sortir de ma frustration. Mon regard se détourne vers la porte de la salle de bain, qui laisse apparaître Eustass Kidd, dégoulinant, une serviette autour de la taille. Sans que je ne puisse comprendre la raison, je sens mes joues chauffés et j’en suis certaine, se colorées. D’un geste rapide et gêner, je baisse ma tête pour admirer le magnifique plancher de la cabine.
-C’est pas trop tôt !
Ces mots ont le don de me faire tressaillir. La discussion de la veille est restée dans ma mémoire. Rancunière comme pas deux, je me vexe très rapidement et l’intension de pardonner mon capitaine est loin de moi. Sans prononcer ne serait-ce un seul mot, je me lève d’un pas décidé dans le but de ne plus voir le visage de Kidd. Mais une étrange sensation m’arrête dans mon élan, une sensation de vide. Où sont passé mes vêtements ?! Je me retrouve à présent, en sous- vêtement, face à face avec un cap’tain à demi- nu. La réaction la plus évidente pour une personne possédant un QI normal aurait été de se réfugier sous l’épaisse couette posée à proximité, mais à la place de cela, je reste figer sur place ne pouvant plus bouger, pétrifiée par la situation. Bien évidement, mon interlocuteur s’en aperçoit rapidement et son éternel sourire narquois prend place sur son visage. Mon intimidation à l’air de lui plaire.
Finalement une fine trace de lucidité traverse mon minuscule esprit et je parviens à rejoindre le grand lit de Kidd pour me réfugier sous sa couette.
-Mon lit est si confortable que ça ? Ironise t-il.
-La ferme…, marmonnais-je entre mes dents, agacée.
-Un problème peut-être ? dit-il en adoptant mon ton.
Je n’arrive pas à y croire, il ose encore me demander s’il y a un problème ?! Bien sûr que oui, et il le sait très bien. Je décide de sortir de ma tête de ma cachette pour lui faire face, malgré que mon corps soit toujours couvert.
-Un problème ? Je dirais qu’il me manque des vêtements, sinon à part ça tout va bien, merci de t’en soucier ! Dis-je d’un ton sarcastique.
-Ils sont là- bas tes fringues, me répond-t-il neutre, en montrant la chaise recouverte d’une fourrure rouge, devant l’imposant bureau en acajou.
A peine il eu prononcé ces mots, que je me suis levée d’une traite pour récupérer ce qu’il m’appartient et les enfilés toujours aussi rapidement. Je sens que le regard de mon cher capitaine ne m’a pas quitter une seconde et cela commence à me gêner, mais une question remplace vite ce sentiment.
-Qu’est ce que je fais ici ?
-Tu ne t’en souviens pas ?
Etrangement, je commence à douter et à avoir légèrement peur.
-Euh… non… dis-je pas le moins du monde rassurée.
-Dommage, dit-il nonchalamment.
- Eustass kidd, qu’est ce qu’il c’est passer ??!, commençais-je à m’énerver.
-Utilise un peut ta cervelle et réfléchis.
Réfléchir, il est bien gentil lui mais la seule chose dont je me souvienne c’est de m’être endormie, frigorifiée sur le pont arrière. Après ça, c’est le noir total. La situation est de plus en plus frustrante. Avoir passé la nuit à côté d’un psycopathe dans son espèce, il y a de quoi se poser des questions.
-Mon dieu… ne me dit pas que…
-Si ! Maintenant va voir ailleurs si j’y suis, dit-il en me poussant vers la sortie, soit disant passant toujours vêtu d’une simple serviette.
Je me viens de me faire jeter sans comprendre la raison.
C’est un gargouillement qui interrompt le silence pesant qui régnait sur le navire. Affamée, je me dirige alors vers le réfectoire avec plus qu’une seule idée en tête, mangé.
Je ne sais pas quelle heure il est mais la pièce n’est pas tout à fait remplie. Après mon entrée, quelque regard se tourne vers moi et plusieurs des hommes présents commencent à me questionner, provoquant un brouhaha générale.
-Alors, on c’est calmée ?
-T’as pas trop mal au dos ?
-Il faisait pas trop froid ?
Je ne réponds à aucune de ces provocations et me trace un passage tout droit vers la table où sont déjà installés Lily accompagnée d’Angel.
-Mandy !!, cri-t-elle, joyeuse, en me voyant.
Je lui offre un faible sourire et m’installe à une place libre en face de la blonde.
-Tu as vraiment dormis sur le pont ?, dit-elle inquiète.
-Oui.
Je préfère omettre le fait d’avoir passé une partie de la nuit avec le capitaine, cela paraitrait louche. Surtout connaissant les intensions d’une grande partie des membres de cet équipage de fou. Le reste du petit déjeuner se déroule sans aucun échange de ma part. Je n’ai toujours pas digérer la déclaration, plutôt sèche, de Kidd, et je ne suis pas prête de le faire.
Assise comme à mon habitude sur la figure de proue, je regarde les vagues. Il ne reste plus deux jours avant l’exécution d’Ace. Nous sommes sans doute loin d’être arriver…
Soudain, un fracas sourd me surprend et le navire se met à tanguer dans tous les sens. La panique s’installe à bord. Les pirates courent sur le pont, cherchant à éviter une future catastrophe. L’homme qui tient la barre en perd rapidement le contrôle ce qui entraine le bateau dans un typhon venant tout juste de se former sous mes yeux. Paniquée, je ne sais que faire. Le courant est tellement fort que je manque de tomber à plusieurs reprise.
En l’espace de quelques secondes, le ciel c’est teinté d’un gris menaçant et les nuages sont si épais que plus aucune trace de lumière n’arrive à passer.
N’ayant jamais vécu une situation pareille, je reste pétrifier. On croirai la fin du monde. Le navire se met à nouveau à tanguer dangereusement et cette fois, m’entraine vers l’eau, qui est maintenant si sombre. Je tente de m’accrocher à la proue mais il n’y a rien à faire, je suis en train de tomber. C’est un « PLOUF » monumentale et un hurlement aigue de ma part qui alerte quelques membres de l’équipage qui ne réagisse pas plus que cela. Le choc fut violent tant la différence de température entre l’eau et l’air était grande. J’essaie de remonter à la surface mais je n’arrive plus à bouger, je suis comme paralysée par la force de l’océan. Alors c’est comme ça que je vais mourir ? J’ai honte, c’est si pathétique… Manger un fruit du démon pour prouver à une tête de mule que j’étais capable de le faire, c’est je crois la chose la plus stupide que je n’ai jamais faite. En plus le pari n’a pas été respecter et Kidd me doit toujours de l’argent, c’est sûr que je n’en verrais jamais les traces. Plus je m’enfonce vers le fond de l’océan plus mes souvenirs s’accumulent. Julien… je n’ai même pas eu l’occasion de lui dire au revoir, il va horriblement me manquer… Kidd, c’est étrange, un léger pincement me soulève le cœur en pensant à lui. Dommage, je n’aurai plus jamais l’occasion de l’énerver pour m’amuser, en plus je ne verrai même pas sa réaction quand il remarquera comment j’ai payé mon magnifique tatouage. Il me fallait bien de l’argent, j’ai donc pioché dans les réserve du capitaine, bien sûr j’avais prévue de lui rendre sans qu’il s’en aperçoive.
Ma vue commence peu à peu à se troubler et l’oxygène à manquer. Une seul image apparait devant mes yeux, le visage d’Ace avec son magnifique sourire. Malheureusement, lui non plus je ne pourrai le sauver… La dernière bulle d’air s’échappe de mes poumons et le noir totale prend place.
Les BIP BIP incessant de l’électrocardiogramme s’accéléraient sous les yeux apeurés des deux individus. Lui, priant pour que sa meilleure amie survive et elle, culpabilisant de n’avoir offert plus d’amour à sa nièce qui contrairement à ce qu’elle laissait paraitre, aimait tellement. Depuis la mort tragique de sa sœur et de son beau frère, la tristesse ne l’avait quitté empêchant son cœur d’être un jour à nouveau heureuse. C’est Mandy qui en avait ressentit les conséquences. La constante mauvaise humeur de Liliane et le caractère bien trempé de la jeune femme n’arrangeaient rien. Malgré toutes les innombrables disputes, elle s’en voulait de ne pas avoir été plus proche de sa nièce.
Depuis plusieurs jours, la santé de Mandy ne cessait de se détériorer. Toujours plongée dans un profond coma, elle ne faisait que trembler les médecins qui s’occupaient de son cas. La mort lui pendait au nez, mais par chance elle put être réanimer à chaque fois.
Les infirmières couraient dans tous les sens, cherchant un moyen de calmer le cœur de la jeune rousse qui s’emballait de plus en plus. Des gouttes de sueurs perlaient sur son front tandis que ses membres tremblaient, elle convulsait. Autour de l’étroit petit lit, détachée des médecins, Liliane pleurait toutes les larmes de son corps pendant que Julien, lui les retenait et serrait la trentenaire dans ses bras.
Une fine brise souffle dans mes longs cheveux roux, posés sur un sol qui semblait être moelleux et confortable. Les yeux fermés et les bras le long du corps, je ressens une étrange sensation de bien être. Mais où-suis-je ? La seule chose dont je me souvienne c’est d’être tombé du navire et ensuite d’avoir perdu connaissance. Suis-je morte ? Après plusieurs tentatives, je parviens à ouvrir difficilement mes yeux pour immédiatement les refermer, éblouie par une lumière blanche. Peu à peu, je m’habitue à la luminosité qui ne me fais plus souffrir. L’endroit où je me trouve est des plus étranges. Tout est blanc, il n’y a ni mur ni plafond. Aucuns meubles ne sont présents, c’est le vide total. Avec ma main droite, je tâte le sol et remarque que je suis allongée sur une espèce d’herbe. J’en arrache une poignée et l’apporte devant mes yeux, mais je la voie aussitôt s’effacer.
Bien que je sois affaiblie, je me redresse avec effort pour me retrouver en position assise. Et si cet endroit était le paradis ?
-Y’a quelqu’un ?, criais-je.
Un éco se forme après mes paroles. Je ne reçois aucune réponse.
Décidée, à découvrir où je me suis retrouvée, je me lève. Après quelques titubations et vertiges je parviens à avancer droit devant moi cherchant la sortie qui semble inexistante.
Je ne sais pas depuis combien de temps je marche mais cela me semble des heures. Le paysage n’a pas changé et j’ai l’étrange impression de tourner en rond.
-Hé ho !!! , repris-je.
D’habitude j’aime être seule, mais dans ces circonstances la solitude m’effrayerai presque. Si la mort c’est passée le reste de son existence seule, à errer dans un endroit où il n’y a absolument rien, je préférai encore vivre en me disputant constamment avec ma tante. D’ailleurs, je me demande comment elle va. Pas que je m’inquiète pour elle, mais depuis que je suis dans ce monde, contrairement à Julien, je n’ai plus aucune nouvelle d’elle et cela me laisse une sensation étrange que je n’ai jamais ressentis à son égard. Serait-ce de l’affection ? Non, je ne pense pas…
Toutes ces pensées me font presque oublier que je n’ai toujours pas trouvé la sortie.
Soudain, une violente douleur me frappe le crâne et je me retrouve expédier, les fesses au sol. Je n’arrive pas à comprendre ce qu’il vient se passer. Timidement, j’avance ma main vers l’avant, qui celle-ci finit par s’écraser sous un léger bruit, le même bruit que lors-ce que l’on frappe contre une vitre. J’ai enfin mis la main sur cette foutu sortie. Je me mets alors à frapper contre cet immense mur blanc telle une furie. Non, je ne suis pas folle. Je veux juste sortir de cet endroit. J’ai une mission à accomplir et je ne compte pas rester ici. Mes phalanges commencent à se teinter de rouge sous la violence des coups mais bizarrement je ne sens aucune douleur.
Mes coups résonnent dans l’immense pièce qui ne semble ne pas vraiment être une pièce.
-STOP ! , ordonne une voix, forte et résonnante.
Sous le coup de la surprise, je cesse mon raffut et regarde tout autour de moi tentant de trouver la provenance de cet ordre.
-Qui est là ?, criais-je.
- Lève-toi, déclare la voix.
Intriguée, je finis par obéir. Je tourne en rond sur moi-même, souhaitant trouver la personne qui venait de parler, mais il n’y a personne. Je suis totalement seule.
-Où suis-je ??, criais-je à nouveau.
-Cet endroit n’a pas de nom, reprit la voix plus calmement cette fois-ci.
Je ne suis pas plus aidée qu’au part avant.
-Je suis morte c’est ça ?
-Non, pas encore.
Mon cœur manque un battement et ma gorge se noue. Pas encore ? Qu’est- ce que cela veut dire ?
-Expliquez moi, je ne comprends pas !, m’exclamais-je, la voix tremblante.
-C’est simple, tu te trouves en ce moment dans un espace de transition. Dans le monde réel, tu es actuellement dans un profond coma. Malgré les nombreux essais des médecins, il est impossible de te réveiller. Dans le monde de One Piece, tu es également entre la vie et la mort, après ta noyade quelqu’un est venu te sauver mais tu es également tombée dans une sorte de coma. Je pense que tu es au courant que tu ne peux vivre dans deux mondes à la fois ?
Trop d’information vienne de m’être divulguer à la fois. Je suis complètement troublée. Mon cœur bat à une vitesse folle et ma vue se trouble à cause des larmes qui tentent de s’échapper aux coins de mes yeux.
-Euh… non…, bégayais-je.
-Quoi ?? Tu veux dire que tu ne savais même pas ça ? Mais qu’est ce que tu croyais ??!
La voix commence à s’énerver sans que je ne comprenne la raison. Parler dans le vide m’agace en plus maintenant je me fais engueuler pour rien…
-Hé ho !! J’ai rien demandé MOI alors vous allez baissez d’un ton s’il vous plaît !
Un long silence se fait entendre puis un raclement de gorge.
-Oui, excuse moi je me suis emporté. Je ne comprends pas, ta venue dans le monde de One Piece n’était donc pas volontaire ?
-Non, je me suis endormie et quand je me suis réveillé j’étais là- bas. Je ne sais même pas pourquoi, comme je l’ai dis j’ai absolument rien demandé !
-Etrange… D’habitude ce sont les personnes au bord de la mort que nous envions dans un monde parallèle pour leurs donner une sorte de « deuxième chance ». A ce que j’ai compris tu n’es pas passée par la case présentation ?
-Non. Mais c’est plus la peine maintenant vue que je suis morte… enfin presque… alors, vous allez faire quoi de moi ?
-Comme je te l’ai dis précedement, tu ne peux vivre dans deux mondes à la fois. C’est pour cela que tu vas devoir faire un choix. Où veux-tu vivre ? Continuer comme pirate, être pourchasser par la marine , risquer ta vie à chaque minute ou bien rentrer dans le monde réel et continuer ta vie comme elle l’a toujours été ?
Un ultimatum… Ce n’est vraiment pas le moment… D’un côté je veux rentrer chez moi, retrouver mon meilleur ami… Mais d’un autre je ne veux pas abandonner Ace. Je n’ai pas fais tout ce parcourt pour le laisser mourir !
-Alors ? Ton choix est-il fait ?, demande la voix avec une pointe d’impassiance.
-Je n’ai pas d’autre choix ?
-Non. Je comprends que cela soit une dure décision à prendre, je te laisse donc un délai de deux jours.
C’est tout pile le nombre de temps qu’il reste avant l’exécution et notre arrivée à Marine Ford.
-Je vais maintenant te renvoyer dans le monde de One Piece. Tu as exactement 48 heures à partir du moment où tu te réveilleras.
Je n’ai le temps de prononcer un seule mot ni même de réagir, que le sol se désintègre et laisse apparaître un immense trou noir sous mes pieds. Un hurlement sur-aigüe s’échappe de mes cordes vocales et une force étrange m’attire vers le bas.
C’est avec l’insupportable sensation de m’écraser contre le sol que je me suis réveillée, en sursaut. Je suis assise, en sueur, les membres tremblants, dans un simple petit lit. Je n’arrive pas à comprendre ce qu’il vient de se passer. Etait-ce un rêve ? Non, je ne pense pas, ça avait l’air beaucoup trop réel. En scrutant plus en détail la pièce où je me trouve, je découvre que je suis dans l’infirmerie du navire des Kidd pirates, normal. Dans son habituel lit, Lily est paisiblement en train de dormir. Aucune lumière ne provient de la petite fenêtre, j’en déduis donc qu’il fait encore ou déjà nuit.
Je viens seulement de remarquer que je suis recouverte d’une lourde couverture. Après quelques secondes de réflexions je remarque que c’est le fameux manteau de fourrure de Kidd. C’est bizarre, je vois mal le cap ‘tain prêter ses vêtements… Comme je n’arrive plus me rendormir je préfère aller rendre une petite visite au généreux Kidd ( NA : ironie du jour, bonjour).
Aucune lumière ne provient de l’intérieur de sa chambre. Peut-être est-il en train de dormir, tant pis, je prends le risque de me faire étriper et frappe doucement contre la lourde porte en bois. Aucune réponse. Je renouvèle l’opération sans plus de succès. Finalement, avec le peut de courage qu’il me reste, j’entre. Je m’attends à entendre une multitude d’insulte mais à la place de cela, c’est le calme. Le silence complet, mélangé par les bruits discret d’une respiration. Respiration, provenant du grand lit deux places du capitaine, où il y est allongé. Merde… Je vais être obligé de le réveillé. Bien que je ne tienne pas vraiment à mourir, je n’ai pas le choix. Dans deux jours tout va changer, et je ne peux me permettre d’attendre plus longtemps pour le prévenir.
C’est alors la plus grande discrétion du monde que je m’approche du lit.
-Qu’est ce que tu veux ?
En tout cas, c’est ce que je croyais. Soulagée, j’expire un grand coup. Par chance, il ne dormait pas.
-Cap’tain, j’ai un truc important à vous dire….
-Depuis quand tu me vouvoie ?
Son ton est si glacial que j’en tremblerais presque.
-Alors ? Quoi encore ? T’as intérêt à ce que ça soit vraiment très important pour venir m’emmerder en pleine nuit !
-Bin… en fait, je suis morte…
Mauvaise réponse.
Mon interlocuteur c’est redressé d’une traite pour s’assoir sur son lit, face à moi. La pièce à beau n’être éclairée, que j’arrive à percevoir son regard noir. Il n’a pas envi de rigoler à ce que je vois.
-Répète un peut.
-Je suis morte. Enfin pas vraiment… On va plutôt dire que je suis PRESQUE morte. Ce que je voulais te dire c’est que y’a un mec, un peut étrange, qui m’a dit que j’ai 48 heures pour me décider dans quel monde je veux vivre, et comme tu es le SEUL au courant j’ai pensée que ça serait bien de t’en parler…
-Tu te fou de ma gueule ?, s’exclame-t-il froidement.
-Pas du tout.
-Mandy, je n’ai vraiment pas envi de rire alors sors de là avant que je m’énerve.
Pour une fois, sa phrase est plutôt calme.
-Je suis sérieuse Kidd ! Je pensais que tu pouvais m’aider mais bon je me suis encore trompée apparemment…
-Mais fais ce que tu veux, je m’en fou !, cri Eustass.
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TO BE CONTINUED.
Voilà, j'espère que ce chapitre vous aura plût! ^^ donnez moi vos avis en commentaires, ça fait toujours plaisir! :3
Ps: Merci à ceux qui suivent ma fiction depuis le début!! merciii beaucoup!! :D
Ps 2: J'ai ajouté une 2ème fiction si vous êtes intéressez, elle s'appelle "Double jeux" et elle est sur les heart pirates :) alors fane de Law allez y jeter un oeil! :3