Tu es mon plus beau cadeau
Chapitre 1 : Tu es mon plus beau cadeau
988 mots, Catégorie: T
Dernière mise à jour 10/11/2017 15:50
- Darling ! Tu vas être en retard !
La voix de Cruella, ma mère me tira de mes pensées. Je jetais un rapide coup d’œil par la fenêtre de la salle de bain. La nuit était déjà tombée. Et j’aurai déjà du être la bas. J’étais donc en retard et savait qu’il n’apprécierait pas ça. En fait il détestait pas mal de chose mais la… C’était sûr qu’il n’allait pas aimer. Et un soir de Saint Valentin en plus ! C’était ridicule parce que ce genre de fête n’existait pas au Pays Imaginaire. Oui ! J’étais en retard au Pays Imaginaire. Je devais y retrouver mon petit-ami Peter Pan. Peter et moi sortions ensemble depuis… Trois ans ? Quatre ? Je ne savais plus. Il avait été engagé par mon père pour veiller sur moi de ma naissance jusqu'à cette foutue malédiction qui était désormais brisée et il continuait quand même à veiller sur moi parce que les ordres étaient les ordres. Je soupirais de rage et mes cheveux devinrent des flammes bleues. Ben voyons ! Voila que ça recommençait ! Je secouais ses cheveux qui redevinrent blond, terminais de me préparer en quatrième vitesse et soudain me stoppais net, comme frappée par la foudre. Avec toute l’agitation que ma mère, ma marraine et ma tante provoquaient en ville j’avais complètement oubliée de lui préparer un cadeau.
- Oh misère ! Il va me tuer, marmonnais-je. Bah j’improviserai !
Je quittais la salle de bain que je partageais avec mon frère Jefferson et se rendit dans ma chambre. Je déposais ma trousse de toilette et descendis au salon trouver sa marraine Maléfique.
- Marraine la bonne fée ? fis-je en riant.
- Chérie je suis peut-être ta marraine mais je ne suis pas une bonne fée ! Appelle moi plutôt marraine la sorcière, rétorqua Maléfique en souriant. Que puis-je faire pour ma filleule chérie ?
- J’ai besoin que tu me déposes. Je ne maîtrise pas encore la métamorphose et je préfère que ce soit toi.
- Où ça ?
- Tu le sais très bien. Et vite je suis en retard. Alors peux-tu m’emmener ?
- Bien sûr ! Allez viens suis moi !
Nous quittâmes le salon et nous nous rendîmes dans le jardin de mon frère. Je reculais de quelques pas afin de laisser un espace assez important à Maléfique. Celle-ci se métamorphosa en dragon et me fit signe de grimper sur son dos. Je montais et m’accrochais à son cou puis elle déploya ses ailes et s’envola jusqu’à la seconde étoile à droite. Le voyage dura quinze bonnes minutes et j’arrivais au Pays Imaginaire au campement de Peter qui était vide. Je scrutais les alentours, guettant un signe de vie de Peter ou des Enfants Perdus.
- Tu es en retard ! s’exclama une voix derrière moi.
Je me retournais et vit mon petit ami appuyé sur un arbre qui me regardait.
- Mon amour pardon ! m’exclamais-je en me jetant dans ses bras.
Il souri et me serra contre lui.
- Ce n’est pas grave. Allez viens.
Il me prit par la main et m’entraina dans la jungle noire du Pays Imaginaire. Et il me fit arrêter devant le Pic du Mort.
- Tu te sens d’attaque pour grimper ? fit-il en souriant.
- Hum… Je préfère quand tu me portes et qu’on s’envole, répondis-je en riant.
Il rit à son tour me prit dans ses bras comme une princesse et il s’envola jusqu’au sommet du pic du Mort. Il me déposa délicatement sur le sol. Devant moi il y avait un pique-nique qu’il avait préparé. Sous la voûte étoilée du Pays Imaginaire.
- Oh Peter c’est si beau ! m’exclamais-je.
- Allez viens. A table.
Nous nous installâmes l’un à côté de l’autre sur la nappe et nous commençâmes à manger dans une douce ambiance. C’était hyper romantique rien que nous deux la sous les étoiles et la pleine lune du Pays Imaginaire.
- Ça te plait ? demanda Peter en souriant.
- J’adore ! C’est vraiment adorable mon amour, répondis-je en l’embrassant.
- Oh tiens ! Avant que j’oublie tiens ! Ton cadeau. Joyeuse Saint Valentin mon amour.
Il sortit de sa poche un collier avec un dragon en cristal qui crachait des flammes bleues au bout de la gueule.
- Parce que je sais que tu feras une dragonne terrible, une fois que tu auras acquise les bases. Il te plait ?
- Il est magnifique mon amour ! Merci.
Il me le mit autour du cou et m’embrassa. Je lui rendis son baiser puis m’écartais gênée.
- Peter, commençais-je.
- Oui ?
- Je n’ai pas de cadeau à t’offrir en retour, avouais-je baissant les yeux.
Il mit sa main sous mon menton et me força à le regarder.
- Mon amour je ne t’en veux pas. Tu sais pourquoi ?
- Non ? Pourquoi ?
- Parce que tu es mon plus beau cadeau que la vie m’a offerte, déclara-t-il en concluant ses paroles par un baiser.