Une dispute qui en valait la peine.

Alors que j'étais en train  de partir vers mon manoir pendant ma discussion -enfin dispute- avec Emma, elle m'attrapa  le bras pour me faire retourner. Quand je me retrouvit face à elle tête baissée, elle commença à me crier: -Ne crois pas t'en sortir comme ça!

Je ne répondis pas alors elle continua: -Ne reste pas enfermée chez toi sans raison, mais explique moi plutôt le problème ! 

J'avais toujours la tête baissée, je ne voulais pas qu'elle me voit aussi faible.

-Regina réponds moi ! Regarde moi ! Cria t- elle en levant les bras au ciel.

Je commençais moi aussi à être énervée mais cependant je ne fis rien. 

-Regina merde ! C'est quoi ton problème à la fin ?! Finit-elle par me hurler.

Elle partit furax me bousculant au passage. S'en fut trop pour moi, je me retournit brusquement dans sa direction et lui cria:

-Tu veux savoir quel est mon problème Emma ? Elle se retourna, ses yeux émeraudes rencontrant les miens, chocolat. -Le problème vois tu, c'est toi Emma Swan. Toujours gentille avec tout le monde, à pardonner tout, me pardonner moi la méchante r... -Tu n... -Tais toi ! Le problème avec toi c'est que... que je n'arrive pas à te détester ! Ça aurait été tellement plus simple de te détester toi, ton sourire, tes beaux yeux émeraudes, ton immonde veste rouge... Mais non il a fallu que je tombe amoureuse de toi, Emma Swan ! La fille de ma pire ennemie, la sauveuse, la mère de mon fils. J'aime cette fille maladroite, têtue, agaçante. Je m'arrêtait pour me calmer et finit par murmurer: je t'aime Emma Swan. Je ne l'avait pas quitter des yeux pendant ma tirade. J'allais donc partir m'enfermer chez moi en séchant les larmes qui avaient coulées sans que je m'en aperçoive mais elle me retourna, me prenant par les hanches pour m'attirer vers elle scellant nos lèvres dans un baiser doux et passionné à la fois. Emma demanda l'accès à ma bouche que je lui donna laissant nos langues s'entremêler. À cour de souffle nous nous separâmes gardant nos fronts collés. Nos regards ne s'étaient toujours pas séparés , j'avais mes bras autour de son cou pendant qu'elle me tenait toujours par les hanches. Elle fut la première à rompre le silence me murmurant: -Je t'aime Regina Mills.