Seconde Chance
Chapitre 5 : Une adolescente pas comme les autres
3413 mots, Catégorie: G
Dernière mise à jour 13/01/2018 20:10
A Portland, une belle fille blonde de quinze ans aux beaux yeux bleus et à l'allure dévergondée vivait dans un taudis avec une femme ivrogne et son fils qui lui rendait la vie difficile.
- C'est dégoûtant je t'ai déjà demandé d’empêcher ton fils de jouer les cochons, se rebella t-elle à sa mère adoptive qui fumait un gros cigare à l'intérieur.
- Avec la misère que te donne l’État pour t'élever je vais pas trop me fouler.
- Les services sociaux auraient au moins pu vérifier que t'avais l'instinct maternel avant de te donner l'agrément de famille d’accueil, mais c'est pas grave demain on aura plus à se supporter...
- Ça veut dire quoi exactement ?
- J'ai seize ans demain, je vais demander mon émancipation et je vais me tirer de ton trou à rat.
- Soudain, la sonnerie retentit :
- Va ouvrir, hurla la femme en se dirigeant vers sa chambre.
- L'adolescente tira la porte. Elle aperçu une femme et un homme d'une quarantaine d'année.
- Bonjour, je peux vous aider peut-être ?
- Tu es Luxe, n'est ce pas ? demanda la femme blonde aux cheveux mi-longs.
- Et vous êtes ?
- Je m’appelle Annie Walker et voici August Booth, mon ancien compagnon, nous sommes tes parents biologiques.
- Luxe resta figée devant eux. Elle était sous le choc. Eux aussi. Ils étaient émerveillés par sa beauté et l'aura qu’elle dégageait. Elle les fit entrer et leur donna des tasses de thé. Le silence dura pendant de très longues minutes. Annie commença la discussion.
- Luxe, on ne veut pas s'immiscer dans ta vie mais tu as des parents maintenant alors si tu as besoin de nous, n'hésite pas.
- Aujourd’hui j'avais prévu demander mon émancipation, notifia la jeune fille.
- Tu veux t'émanciper de l'autorité de tes parents adoptifs ? questionna August.
- Non de la tutelle de l’État. Je n'ai jamais été adoptée. (Annie ne comprit pas, elle était certaine que le médecin lui avait donné la certitude qu'elle le serait, mais elle ne l'interrompit pas) Je dois me présenter devant le juge, demain. Si je ne l'obtiens pas, il faudra que je passe deux années de plus à me faire balader d'une famille d'accueil pourrie à l'autre avec des mères alcoolos et des pères à moitié obsédés qui essayent tous de me draguer et ça, pour être franche ça me gonfle. J'aurai plus à dépendre de soi-disant adulte incompétent pour quoi que ce soit, se révolta la jouvencelle.
- Ils étaient surpris par son caractère bien trempé d'adolescente rebelle qui cache bien ce qu'elle a pu traverser.
- Si on peut faire quelque chose ? s’inquiéta Annie.
- Non, c'est gentil.
- On va t'accompagner au tribunal, demain, lança August.
- Non, j'ai pas besoin, merci.
- Luxe, on veut apprendre à te connaître, s'exclama le nouveau père.
...
- Le lendemain, les deux parents accostèrent Luxe dans un taxi, devant son ancien foyer.
- Je ne comprends pas ce qu'il s'est passé, l'assistante sociale m'a dit qu'il n'avait aucun problème à te trouver une famille, ils avaient une longue liste d'attente, notifia Annie.
- Oui mais, il t'ont pas prévenu, j'avais un problème de cœur à la naissance, une sorte de trou alors j’ai du avoir plusieurs opérations, les parents adoptifs ne se bousculent pas quand ils voient un petit bébé, plein de tubes à l'hosto. Ils ont fini par me déclarer en bonne santé mais j'avais trois ans et tout ce que les gens veulent, c'est un bébé...
- August et Annie se regardèrent, déboussolés par la vie affligeante qu'avait vécue leur fille. Le conducteur les laissa devant le tribunal. Luxe se précipita vers le grand édifice. Annie lui couru après. August les suivit, sans mot.
- Attends j'aimerai que tu comprennes comment on en est arrivé là, c'est pas que je ne voulais pas de bébé mais j'étais incapable de t'élever, August était parti, j'avais personne pour m'aider et puis j'avais un boulot qui me forçait à t'abandonner, et aussi j'étais jeune...
- Luxe ne la regarda pas, elle continua son chemin. Sa mère la stoppa.
- Et tu as peut-être pas pensé à tout, il y a un tas de choses à prendre en compte si tu veux être émancipée. Tu sais où tu vas habiter, où tu vas aller à l'école et comment tu vas gagner ta vie ?
- Sans vouloir vous vexer, j'ai pas eu de parents pendant quinze ans, c'est pas maintenant que j'en ai besoin.
...
- Au tribunal, Luxe se trouvait debout face au juge. Ses parents étaient assis dans les tribunes.
- Donc, mademoiselle vous aurez vos seize ans, demain, notifia la juge.
- C'est ça, j'aurais l'âge d'être émancipé, acquiesça la jeune fille.
- Vous avez eu sept familles d'accueil différentes, dit-elle en parcourant son dossier.
- Oui, enfin ça s'est pas vraiment de ma faute...
- Et qui est responsable alors ? Vous n'allez pas me dire que c'est tous ces parents qui vous ont accueillis chez eux ?
- Non, moi j'aurai bien voulu avoir une famille, seulement l’État ne m'en a jamais trouvé une bien.
- Donc, à l'heure d'aujourd'hui, vous n'avez pas de résidence permanente ?
- Quand je serai émancipée, je compte louer un studio à côté de mon école.
- Et avec quel revenu comptez vous payer cet appartement ?
- J'ai trois mille dollars sur mon compte.
- Et qui se portera caution pour vous aider ? la questionna l'avocate.
- L'adolescente ne su pas quoi répondre. Soudain, les deux anciens amants se levèrent.
- Je paierai le bail, informèrent-ils en même temps.
- La juge et la jeune orpheline fixèrent leur regard sur eux.
- Attendez qui êtes vous, je vous prie ?
- Ce sont..mes parents biologiques, annonça Luxe, agacée, qui voulait enfin en finir et obtenir son émancipation.
- Monsieur, vous êtes écrivain dans une petite ville du nom de Storybrooke et vous êtes marié et vous mademoiselle vous travaillez à la CIA, informa l'évaluatrice en feuilletant un formulaire où les deux parents devaient se présenter. Aucun d'entre vous n'a de casier judiciaire. (elle s'adressa à Luxe) Je vais être franche avec vous, jeune fille, il n'est pas question que je vous autorise l'émancipation, vous n'avez pas de revenu, pas de résidence permanente. En revanche, August Wayne Booth et Annie Walker sont toujours légalement vos parents. Les signatures n'ont pas été certifiées, elles sont donc sans valeur. La garde de l'enfant est confié au père légitime de Luxe.
- August serra la main, fière. Luxe soupira et quitta le lieu, furieuse, sans que personne ne la remarque.
- Quoi ? mais pourquoi lui, pourquoi pas conjointement ? demanda la jeune femme furieuse.
- Parce que vous habitez loin l'un de l'autre et vous, mademoiselle, vous n'avez pas le droit de vous occuper d'un enfant alors que vous êtes agente à la CIA, c'est trop dangereux.
- Mais je suis sa mère et je l'ai portée 9 mois dans mon ventre, c'est injuste. August m'a abandonnée avec le bébé, il ne la mérite pas.
- Je te rappelle que j'étais pas au courant et puis elle a aucun souvenir de cette époque là.
- Heureusement sinon elle saurait que t'es vraiment qu'un loser.
- J'avais des rêves et j'avais une mission à accomplir.
- T'occuper d'une femme qui maintenant est marié à un homme manchot, t'as vraiment assuré, ironisa Annie.
- - Ma décision est prise, l'audience est levée, annonça la juge en tapant son marteau.
...
- Annie et son ancien complice sortirent de la salle. Ils trouvèrent Luxe assise sur les escaliers à l’extérieur . Sa génitrice voulut s'approcher d'elle mais elle refusa. Elle se leva.
- Génial, j'ai obtenu l'inverse d'une émancipation, reconnu l'ado, furieuse.
L'agente de la CIA , se dirigea de l'autre côté de la rue en laissant le père et la fille. August soupira.
- Annie, si tu m'avais dit que tu attendais un enfant, on n'en serait pas là, aujourd’hui.
- Elle se tourna vers lui, vexée.
- Pourquoi je te l'aurais dit ? T'aurais jamais admis qu'elle était de toi.
- Il se rapprocha d'elle, omettant Luxe, derrière lui.
- C'est vrai, qu'est ce que j'aurai du faire ? te demander ta main pour élever la petite avec toi, comme deux parents normaux, parce que je ne me souviens pas t'entendre dire que tu voulais un enfant.
- Non, c'est sûr, il y a plein de chose que je ne voulais pas quand j'avais vingt-trois ans . Tout ce que je souhaitais, c'était vivre avec toi sans rien, ni personne, se tourmenta t-elle.
- Pourquoi tu t'énerves alors ?
- Parce que c'est toi qui m'énerve.
- La rebelle aperçu leur dispute et les accosta.
- Arrêtez vos gamineries, soyez mature, un peu. (elle s'adressa à sa mère) Je sais qu'il a été nul de te laisser tomber et alors, toi t'as jamais laissé tomber personne, peut être, est ce qu'au moins à un moment tu as eu, ne serait ce que l'envie de me garder ?
- Annie comprit la réaction de sa fille. Elle la regarda, attristée.
- Non, avoua t-elle avec honnêteté.
- Luxe se sentit encore une fois abandonnée par sa mère. Elle ne montra pas sa déception et se tourna vers son père.
- On y va !
- Elle tourna le dos à la jeune femme.
- Luxe ne t'en va pas, insista Annie.
- Non, t'es gentille, tu fais comme si je n’existais pas, t'as très bien réussi pendant seize ans, alors, continue.
- - Va chercher tes affaires, je te rejoindrais chez ta famille d'accueil, affirma son père légitime.
- Elle ne dit rien et accouru jusqu'à son ancien domicile laissant sa mère immobile et désemparée. August semblait perdu. Il vit Annie, trahie à la fois par sa fille qu'elle venait à peine de rencontrer et par lui qu'elle aimait, qu'elle venait de retrouver. Elle partit, désespérée. Le père resta abattu et la regarda s'en aller. Il commença à avoir de la peine pour elle. Il décida de se montrer compatissant et accouru vers la jeune femme. Il lui prit la main délicatement.
- Il faut que t’arrête de t'en vouloir, on est aussi irresponsable l'un que l'autre.
- Je lui ai dit que je n'avais aucune envie de m'occuper d'elle et c'est peut-être pas faux. Excuse-moi, j'ai rejeté toute la faute sur toi alors que suis autant coupable que toi dans cette histoire. Je sais que tu as plus envie d'être là pour elle que moi pour elle. Elle a raison, je suis incapable d'être sa mère et... je n'en ai pas envie, pour être honnête.
- Franchement, tu prends ça beaucoup mieux que je ne l'avais prévu.
- C'est que tu me sous-estimais alors. Vis ta vie avec elle, rends la heureuse, je suis convaincue que tu en es capable et c'est tout ce qui compte, votre bien à vous deux. De toute façon, je ne pourrais pas prendre soin d'elle. Je pars dans une semaine en mission pour deux ans. Elle a tes yeux, en tout cas, j'ai toujours adoré tes yeux. (elle poussa un grand soupir) Les adieux c'est surfait mais je suis contente qu'on ai eu le temps cette fois.
- Elle se rapprocha de son ancien compagnon, l'embrassa délicatement sur la joue, ils échangèrent un sourire d'amitié.
- Il y a vraiment quelque chose de changer en toi, annonça le motard.
- Possible. En tout cas, prends bien sois de ta fille.
- Notre fille, rectifia son ex amant, j'espère qu'on se reverra.
- Je l'espère aussi.
- Annie partit rejoindre son taxi, attristée de le quitter, encore une fois.
...
- August accosta Luxe en moto. Elle mit ses bagages dans sa cale.
- Accroche toi bien, rétorqua son géniteur.
- Il mit le moteur en marche. Elle se teint à lui.
...
- Ils s'arrêtèrent pour faire un arrêt déjeuner. Pendant tout le repas, Luxe ne prononçait mot. Elle se sentait trop contrariée d'avoir raté son émancipation. Le motard prit la parole.
- C'était si terrible, les familles d'accueil ?
- Pire que ça, annonça sa fille sans s'intéresser à lui. Mais soudain, elle lui fit un sourire. August était ravi de voir cette si jolie jeune fille sourire. En tout cas merci d'accepter de t'occuper de moi, reconnu l'adolescente. J'espère que je ne serais pas un poids pour toi.
- Je suis désolé que tu ais du traverser des épreuves aussi dur.
- Toi, t'y es pour rien.
- Au contraire j'aurais du rester avec Annie et te garder. Toute ma vie je me suis voulu de l'avoir l'abandonné, de vous avoir abandonné.
- Tu devais sûrement avoir une bonne raison, avéra Luxe.
- Je devais veiller sur une jeune femme qui avait vécu la même vie que toi. Elle avait été abandonnée par ses parents. C'est moi qui l'ai trouvée dans les bois quand j'avais sept ans et je me suis promis de toujours veiller sur elle mais je l'ai laissée pour vivre ma vie et j'ai découvert bien trop tard qu'elle avait vécu un enfer. Elle a vécu dans beaucoup de familles d'accueil qui l'ont déplues, elle a toujours été seule par ma faute. Alors, après avoir laissé Annie, j'ai pris conscience que je ne voulais plus qu'elle franchisse ces épreuves, je voulais qu'elle est une vie stable. Je l'ai retrouvée dix ans plus tard à Storybrooke où elle vit maintenant avec son fils qu'elle avait autrefois abandonné parce qu'elle était trop jeune pour avoir un enfant, et ses parents qu'elle a retrouvé. Luxe, je peux comprendre ce que tu as traversé, c'est tout ce qu'Emma a vécu.
- Oui. C'est Emma, ta femme ?
- Non, je suis mariée à sa meilleure amie, Lily, sa seule amie qu'elle a rencontré quand elle était adolescente. Sa mère réside à Storybrooke alors Emma est partie la chercher pour lui ramener. Emma est plus comme une sœur pour moi.
- Lily aussi, elle n'avait pas de parent avant de retrouver sa mère, elle a vécu comme Emma et moi ?
- C'est un peu plus compliqué mais ses parents l'ont aussi abandonnés mais elle a eu de la chance d'être adopté. Mais peu après avoir rencontré Emma, sa famille ne la satisfaisait plus et elle s'est enfuie. Elle a aussi eu des petits ennuis avec la police.
- Et toi, tu as des parents ?
- Ma mère est morte, peu après ma naissance et mon père est parti quand on a trouvé Emma, bébé. Il voulait chercher ses parents mais il n'est pas revenu. J'ai vécu très longtemps tout seul, parfois avec des bandes d'amis mais cela ne me satisfaisait pas jusqu’à ce que je rencontre ta mère. Ensuite, j'ai revu Emma à Storybrooke, mon père était présent aussi et j'ai vécu des jours heureux avec lui. Mais mon père est mort, il y a peu de temps, avant que Lily et moi, on tombe amoureux.
- Luxe lui sourit.
- La plupart des gens , ils n'osent pas être franc alors ils te racontent des salades, des trucs du genre t'inquiète pas ça va s'arranger, tu trouveras une super famille, un jour, tu verras, mais toi t'es pas comme ça, tu oses dire la vérité.
- Est ce que tu es prête à l'entendre, je veux bien te dire la vérité si tu me promets de ne pas t’énerver ni même de me sortir le genre de réflexion ironique qu'on a le don de faire dans la famille ?
- Je vais essayer.
- Ne t'inquiète pas ça va s'arranger, tu vas bientôt trouver une super famille et enfin un vrai chez toi. Ton foyer était nul avant mais le prochain sera peut-être bien. Accepte les choses et arrête de t'enfuir.
- Arrête, t'en sais rien. Quand j'ai vu des enfants de mon foyer d'accueil partir avec un couple, j'ai su désormais que plus personne n'aurait jamais pour moi le regard qu'il avait quand il les regardait. J'avais l'impression de toujours être invisible.
- Si, je le sais, ce regard je peux l'avoir pour toi, je t'assure, si tu m'acceptes. Je suis si heureux de te connaître, Luxe. J'ai une chance folle. Je sais que tu ne me considères pas encore comme ton père, tout cela est délicat mais je te promets que je m’efforcerai d'être là pour toi, quoi qu'il puisse arriver. Je sais que l'on se connaît à peine mais j'aimerai que tu crois en moi. En tout cas, une chose est sûre, moi je crois en toi, Luxe.Tu auras enfin la famille de tes rêves, je te le jure. Storybrooke est une petite ville, tout le monde connaît tout monde, ce sera ta grande famille. Tu ne seras jamais rejetée, tu seras enfin acceptée. (Il s'approcha d'elle et posa son front contre le sien puis il se leva et lui prit la main) Allez viens, on rentre chez nous.
Elle lui sourit et le suivit jusqu'à sa ville qui deviendra la sienne.
…
Ils arrivèrent à destination. Luxe ne s'attendait pas à cette ville si calme et si belle. Elle aperçu, s'approcher d'elle, une femme aux allures de riche femme d'affaire en compagnie d'un garçon de l'âge de l'orpheline et d'une magnifique blonde en veste en cuir.
- August, c'est ta fille ? C'est une belle adolescente, annonça son amie.
- Luxe, voici Emma.
- Je suis ravie de te rencontrer, lui sourit la jeune fille, intimidée.
- Moi de même, annonça Emma en lui rendant son sourire.
- Et je te présente Henry, son fils qui a ton âge et voici Regina, sa mère adoptive.
- Regina la prit par l'épaule et l'emmena devant la grande horloge.
- Luxe Booth, en tant que maire, je tiens à te souhaiter la bienvenue à Storybrooke.
…
Après avoir débarrassé ses affaires de son sac chez son géniteur, avoir fait la connaissance de sa belle-mère qu'elle considérait déjà comme sa propre mère et avoir passé toute son après-midi avec son père qui lui faisait découvrir la ville, elle se sentait pour la première fois de sa vie véritablement chez elle.
Dans la soirée afin de lui faire une surprise, August lui cacha les yeux avec ses grandes mains et l'emmena jusqu'à l'appartement d'Emma. Soudain, il dégagea ses mains. Quelle ne fut pas sa surprise de voir toute sa nouvelle grande famille : Emma, Mary Margaret, David (les parents d'Emma), Regina, Zelena (la sœur de Regina), Killian, Henry, Violet (la copine d'Henry), Lily, Maléfique, Ignir, Archie Mulan, la mère supérieure, le docteur Whale, Granny, Ruby Dorothy et Clochette. Elle fut si étonnée de tous les voir. Elle avait l'impression de déjà les connaître.
Son père lui donna un paquet cadeau.
- Tu ne pensais tout de même pas qu'on allait oublier ton anniversaire ? S’exclama l'écrivain, ravi.
- En fait, c'est la première fois qu'on me le souhaite, reconnu la jeune fille, émue.
- Granny lui apporta un magnifique et appétissant gâteaux, qu'elle avait confectionné, avec seize bougies. Elle les alluma.
Elle s'approcha de son gâteau d'anniversaire. Elle regarda tout le monde, si touchée. Elle ne voulut que cet instant ne se finisse jamais. Elle commença à souffler ses bougies.
- Si tu veux que ton vœu se réalise il ne faut pas en oublier une seule, ma belle, rétorqua Killian.
- Elle leva les yeux vers son père qui était blottit dans les bras de sa fiancé. Elle fut si émerveillée de voir August et Lily, si amoureux, unis, radieux et surtout si épanouis, tout comme elle le vivait, à ce moment même. Tout les résidents de Storybrooke avaient obtenu leur seconde chance et leur fin heureuse et même ce couple authentique et cette adolescente pas comme les autres y avaient eu droit.
- Il s'est déjà réalisé...