Seconde Chance

Chapitre 3 : Heureux et Amoureux

5002 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 13/01/2018 20:05

Emma le rejoint et s’aperçut qu'il était paralysé sur le sol, il respirait mal et avait le visage, le dos, le bras droit et les jambes en sang remplis d'éraflure. Elle essaya de le soigner avec sa magie, mais rien ne marchait.

  • Emma, ça va ? Lui demanda Crochet

  • Il faut le conduire à l'hôpital, immédiatement, emmène le !

  • Quoi ? Et toi qu'est ce que tu comptes faire ?

  • Je vais m'occuper de Lily, l'aider.

  • Et comment tu comptes faire ?

  • En appelant la seule personne qui la comprends quand elle est sous cette forme, sa mère...
  • Killian Jones prit le bras d' August sur son épaule et se dirigea vers l'hôpital. Emma, quant à elle se rendit dans l'appartement de Maléfique.
  • ...
  • Lorsqu'elle entra, elle vit la sorcière en pleine discussion avec le père de sa fille.
  • Excusez moi de vous déranger mais Lily est en danger.
  • A peine, avait-elle prononcer le mot « danger » que Maléfique et le dragon se précipitèrent vers leur fille. La mère vit son enfant sous forme de dragon et contrairement aux autres, elle ne semblait pas si terrifiée.
  • Elle me ressemble, s'exclama t-elle.

  • Cela lui arrive souvent ?, consulta Ignir.

  • C'est déjà parvenu une fois, Emma s'adressa à la mère de son amie, vous pouvez faire quelque chose ?
  • Maléfique ne répondit pas. Elle se métamorphosa en dragon et se dirigea vers Lily. Elle se rapprocha d'elle et semblait lui dire quelque chose. Un langage de dragon, probablement. Mais un langage efficace. La jeune femme redevint humaine au côté de sa mère. Elle la prit dans ses bras. Cependant, elle paraissait un peu assommée après sa transformation. Elle avait la tête qui tourne.
  • Qu'est ce qu'il s'est passé ? Se demanda t-elle. J'ai blessé personne, hein ? S’adressa t-elle à sa mère.
  • Emma voulut s'approcher d'elle mais Lily la repoussa :
  • Tu crois vraiment que je vais te pardonner. Tu te mets le doigt dans l’œil.

  • Lily, August est dans un sale état, il est à l'hôpital, c'est le seul qui a été touché, je sais que je t'ai déçu, qu’il t'a déçu, mais nous tenons tous les deux à toi, lui, plus que n'importe qui.
  • Lily ne la regarda pas et courut vers l'hôpital.



...

  • Dans l'infirmerie, elle bouscula tout le monde, les infirmières, le docteur Whale...

- Laissez moi passer !

  • Elle ralentit lorsqu'elle vit l'homme qu'elle aime, immobile, accidenté dans son lit par sa faute. Il avait des tubes dans le nez et dans la bouche et le scope restait constant.
  • Non ! cria la jeune femme.
  • Elle était désespérée. Elle posa ses mains sur les siennes, en pleurant.
  • Je suis navrée, s’exclama Emma derrière son dos.

  • C'est moi qui devrait me sentir coupable, tout ça est entièrement ma faute.

  • Tu ne l'as pas fait exprès, tu ne te contrôlais pas.

  • Il va s'en sortir, il est comme moi, c'est un survivant, il s'en sort toujours, consola Killian.
  • - On va vous laisser.
  • Emma caressa le dos de son amie et prit la main de son compagnon.
  • Le couple se dirigea vers la salle d'attente, la sauveuse aperçut la grande tristesse de sa vieille camarade à travers la porte vitrée.
  • Crochet, j'ai quelque chose à te dire, prit la belle blonde d'un air sérieux.

  • Je t’écoute.

  • Quand j'ai su que l'on allait avoir un enfant, je croyais avoir peur de ne pas être une bonne mère mais c'était pas le cas. En fait, au moment où Gideon m'a transpercé et où une grande lumière s'est émanée de moi-même, ma magie n'a plus été la même. Je ne peux plus l'utiliser comme avant et je ne la maîtrise plus, un peu comme la dernière fois, quand Elsa était là.

  • Mais tu as réussi à asservir tes pouvoirs, cela peut encore fonctionné, tu dois uniquement croire en toi.

  • Je n'ai jamais vraiment cru en moi, Killian. Quand August m'a dit que je pouvais changer mon propre destin si je croyais en qui j'étais et bien je n'ai jamais vraiment compris ce que cela signifiait parce que j'en étais incapable. J'essaye, mais je n'y arrive pas. Tout à l'heure quand j'ai voulu le soigner, ça n'a pas fonctionner c'est parce que je ne me maîtrise plus et après avoir vu Lily commettre ce qu'elle a fait à August, j'ai peur de perpétrer le même accident. J'ai peur de blesser notre enfant quand il viendra au monde ou de te faire du mal.

  • Qu'est ce que tu comptes faire ?

  • Partir d'ici, avec toi, dans un monde où il n'y a aucune magie, où je ne pourrai faire de mal à personne.

  • Et qu'est ce que tu fais d’ August, de ta famille, tu ne vas pas fuir ?

  • Je ne fuis pas je fais ça pour les protéger. Tu l'as dit toi-même, August va s'en sortir et tant que Lily et lui seront unis, ils soulèveront des montagnes. J'ai mis pas mal de temps mais je crois en eux.

  • Je te suivrais au bout du monde, Swan, dit-il avec son sourire séducteur.
  • Emma et Killian se dirigèrent vers la sortie, mais soudain la sauveuse entendit une voix désespérée :
  • Emma, tu vas vraiment partir, comme ça, sans rien dire ?

  • Lily ! Je n'ai pas le choix.

  • On a toujours le choix, Emma.
  • La blonde se retourna :
  • Tu m'avais promis que tu ne me rejetterais plus jamais. Emma j'ai besoin de toi, t'es mon amie, ma seule amie qui peut réellement me comprendre, je ne veux pas être seule pour combattre mon chagrin, reste avec moi.
  • .La fille de Blanche-Neige rejoint son époux et fit mine de n’avoir rien entendue :
  • Je suis désolée, murmura t-elle à voix basse.
  • La pauvre Lily n'avait que ses parents pour survivre à cette misère. Elle passait son temps à l’hôpital, à pleurer son aimé. Le lendemain, ses parents venaient pour la soutenir. Son père était au petit soin avec elle et avec August, sa mère ne s'occupait, quant à elle, que de sa fille. Elle savait que cette situation était compliquée. Le fait de n'avoir aucun souvenir après sa métamorphose et d'avoir blessé les gens qu'on aime, Maléfique l'avait connue, étant jeune. La jeune fille prit la main de sa mère.
  • Maman, merci d'être là.

  • Tu ne m'en veux plus ?

  • J'ai aucune raison de t'en vouloir, tu es ma mère et puis si tu n'avais pas été là, j'aurai peut-être blessé plus de personnes, merci. Mais il faut que tu comprennes une chose, je l'aime, peu importe ce que tu diras, mes sentiments pour lui sont sincères autant que les siens pour moi.

  • Je sais, je ne l'ai jugé que sur son passé et non sur son présent et encore moins sur son futur. Cela étant, je ne l'apprécie guère mais toi je t'aime et c'est ton bonheur qui compte le plus pour moi.
  • Elle enlaça sa mère.
  • Merci Maman, je te promets une chose, le temps arrivera où tu l'apprécieras, j'en suis intimement persuadée.

  • Pour toi, je ferais l'effort, il faut que je te laisse, (elle s'adressa au dragon) viens !

  • J'aimerai dire un mot à ma fille, avant, je te rejoins tout de suite.
  • Maléfique lui fit un signe de tête et partit. Lily était soucieuse d'avoir une véritable discussion avec son père. Intimidée, elle lui tourna le dos et regarda le blessé inconscient. Ignir posa sa main sur son épaule.
  • Lily, on a jamais discuté de ce qu'il s'est passé. De nous deux. Je t'ai abandonné, je suis désolé, ma fille. Par ma faute, tu as vécu une vie si difficile, je te demande pardon, mon enfant.
  • La jeune femme commença à pleurer, des larmes tombèrent sur l'épaule sanglante de son amoureux. Soudain, elle se retourna et serra son père dans ses bras, de toutes ses forces. Elle ne put se résoudre à le lâcher. Elle commençait à entrevoir la chance qu'elle avait d'être aimé par ceux qu 'elle aime et qui arrivait à la comprendre réellement. Seulement trois personnes avaient pu accomplir ce « miracle » : ses parents et August. Elle ne saisissait pas comment ils en étaient capable, elle ne le saura sans doute jamais.
  • Elle se dégagea des bras de son père :
  • Papa, le passé c'est le passé. Je me fiche de ce que tu as pu me faire endurer. Tu es là, maintenant, aujourd'hui et pour toujours alors je n'ai plus aucun souci de ce coté ci. Je sais désormais que je ne suis plus seule.

  • Tu ne seras plus jamais seule, ma chérie, plus jamais.



...

  • Deux mois sont passés et l'état d' August restait le même, toujours inconscient. Lily ne l'avait pas lâché. Elle lui parlait, l’embrassait, mais rien ne changeait, jusqu'à ce jour-ci. Elle prit l'initiative, grâce à une idée d' Henry, de lui lire l'histoire de Pinocchio qu'il avait rajouté au livre de conte. Sa propre histoire.
  • « En pleine nuit, lors d'une tempête en mer, Geppetto et Pinocchio tentent d'éviter les attaques répétées de Monstro, une immense baleine. Geppetto décide finalement d'abandonner leur embarcation et donne l'unique gilet à Pinocchio mais le jeune garçon réplique qu'il n'en aura pas besoin, lui rend le gilet et saute à l'eau. Se réveillant le lendemain matin par un temps calme, Geppetto comprend que Pinocchio lui a sauvé la vie et le retrouve plus loin sur la berge. Il récupère Pinocchio, inanimé. Il pleure de désespoir en portant son fils mais la Fée Bleue apparaît et l'informe qu'il n'est pas trop tard pour le sauver. La Fée bleue déclare que, pour avoir sauvé la vie de son père en donnant la sienne, Pinocchio a prouvé qu'il méritait d'être un vrai petit garçon. Elle le ramène à la vie et le transforme en garçon de chair et de sang. En se réveillant Pinocchio découvrit, émerveillé, qu’il n’était plus une marionnette en bois, qu’il ressemblait enfin à un enfant comme un autre ! Il détecta aussi un costume neuf, un nouveau chapeau et une paire de bottines en cuir qui lui allèrent parfaitement. La fée explique qu'il restera de chair et d'os tant qu'il demeurera « sincère altruiste et courageux » . Geppetto était ravi d'avoir un vrai fils qui l'appelle « papa ». L’image familière d’une marionnette en bois avait disparu, c'était un beau petit garçon à l’air vif et intelligent, aux cheveux châtains et aux yeux bleus. Tous ces événements merveilleux se succédaient si vite que Pinocchio ne savait plus s’il était vraiment éveillé ou s’il continuait de rêver les yeux ouverts. Il sut alors... »

La jeune femme fut stoppée dans sa lecture par une main douce et masculine posée sur la sienne. Elle regarda le visage d' August qui était toujours le même, endormi. Elle se précipita et alla chercher le docteur Whale. Lorsqu'ils arrivèrent, Pinocchio avait les yeux entrouverts. Lily était folle de joie. Elle accouru vers lui, lui prit les deux joues et l'embrassa.

  • Tu es vivant !
  • On dirait bien, dit-il secoué.

Le médecin éteignit l'écran.

  • Je ne sais pas comment s'est possible mais tu as eu de la chance, annonça t-il.
  • Il pourra sortir quand ? demanda Lily, si heureuse.
  • Il faut qu'il se repose un peu mais je pense que ce soir, ça ira.

Le docteur Whale sortit de la chambre et laissa les deux amoureux.

  • Alors je pense que l'on devrait fêter ça.
  • Tu as l'air de faire comme si de rien n'était, c'est de ma faute, si tu te trouvais dans cet état.
  • Non, c'est de la mienne, c'est par ce que je t'ai fait subir, le fait d'avoir embrassé Emma, ma trahison qui t'a transformé en dragon et qui t'a fait perdre tout contrôle, je suis désolé et pour cela, je veux rattraper le temps perdu en t'invitant dans un somptueux restaurant.
  • Tu sais bien que c'est oublié, ça fait longtemps maintenant et je m'en veux pour ma réaction.
  • Ta réaction était tout à fait compréhensible et avoir renversé ton café sur moi, franchement, c'était le clou du spectacle.
  • Elle rit et lui de même :
  • J'aimerai juste te poser une question après on en parle plus ?
  • Je t'écoute.
  • Quand tu as revu Emma à Storybrooke puis lorsque vous avez passé du temps ensemble sans qu'elle sache quelle place importante tu appartenais dans sa vie, est ce qu'il t'est arrivé de penser qu'elle serait plus qu'une amie pour toi. Je veux dire durant ces instants, as tu éprouvé des sentiments amoureux pour elle ? Je peux croire que maintenant tu n’en as pas mais je veux savoir si tu as déjà eu le béguin pour elle. Sois honnête avec moi et peu importe ta réponse, ça ne changera pas ce que je ressens à ton égard, je veux juste savoir si tu l'as déjà aimée secrètement...

August soupira :

  • J'aime Emma énormément mais il n'y a jamais eu de romance entre nous et je n'ai jamais pensé à cela et je présume qu'elle non plus.

Lily fut, tout d'un coup soulagée :

  • Quand elle ne savait pas qui j'étais, la seule chose que je voulais qu'elle saisisse c'était qui elle était vraiment, c'est à dire la sauveuse, celle qui nous sauvera tous. A cet instant, ma vie était entre ses mains, j'allais mourir, je me retransformais en pantin après toute les erreurs que j'ai commise. Cependant la vie n'est jamais comme on pouvait l'imaginer. Après cela, après être redevenu un homme véritable, Emma gardait encore une place importante pour moi, je l'ai toujours considérée comme la petite sœur que je désire protéger.

Elle lui sourit :

- Je comprends, je suis rassurée de te l'entendre dire. Maintenant je souhaiterai que l'on se fasse une promesse.

  • Laquelle ?
  • Être toujours honnête l'un envers l'autre et que rien ni personne ne se mette en travers de notre chemin.
  • Je t'en fais la promesse.

August la prit par la taille et la mena vers lui. Elle se trouva à proximité de ses lèvres.

  • Je t'aime, tu m'as tellement manqué, dit-elle, sans réfléchir.
  • Moi aussi je t'aime.

Ils s'embrassèrent langoureusement. Puis, elle caressa sa joue

  • Accélération du pouls, pic de pression sanguine je crois que le polygraphe est en train de t'avoir.
  • Moi je dirais la polygrapheuse.

Ils plaisantèrent, heureux d'être enfin réuni après tant de temps.

  • Alors dis moi ce restaurant, c'est en quel honneur ?
  • L'honneur que je t'aime et que ma vie ne serait rien sans toi.
  • August Wayne Booth a toujours quelque chose derrière la tête.
  • Tu sais tout sur moi, j'ai rien à cacher. Je viens te prendre ce soir, à 20h. Fais toi belle, c'est une occasion qui ne se refuse pas.

Elle le fixa amoureusement et l'embrassa sur ses lèvres.

  • Alors à tout à l'heure !

Elle empreint la porte vitrée. Il la regarda partir, extasié.

Quelques minutes après, Archie fit la surprise à son ami.

  • Salut !
  • Oh Archie tu m'as fait peur !
  • Tu étais dans tes pensées, je ne sais pas à quoi tu réfléchissais, mais cela avait l'air de te réjouir.
  • Qu’est ce que tu fais là ?
  • Whale m’a téléphoné, il m'a dit, comme je suis un peu ta seule famille, que tu étais enfin éveillé, tu vas bien ?
  • Oui, oui ça va. Puisque tu es là, j'aimerai que tu me rendes un énorme service.

Il prit son téléphone qui se trouvait sur sa table de chevet. Après quelques clics, il lui montra une bague, magnifique avec un diamant bleu topaze au centre.

  • J'ai aperçu cette bague dans une boutique, à modern fashion, et je l'a trouve splendide, tu ne penses pas ? J'aimerai que tu me l'achètes je perdrais du temps si je dois m’occuper de la soirée, (il sortit de sa poche son portefeuille avec 300 dollars), Tiens voici l'argent.
  • Attends, pourquoi cette bague, tu ne vas tout de même pas, non...

Le psychiatre esquissa un sourire gigantesque :

  • Si, tu as deviné, je vais lui faire ma demande ce soir. C'est peut-être un peu trop rapide mais je l'aime et je sais depuis longtemps que c'est avec elle que je veux vivre. Je ne veux pas refaire les mêmes erreurs, je sais qu'avec elle je suis capable de vivre ma vie avec honnêteté.
  • Le seul souci, c'est sa mère elle ne te porte vraiment dans son cœur.
  • Je vais aller la voir tout à l'heure.



...

Le soir étant venu, August put sortir de l'hôpital. Archie avait pu trouver la bague mais le jeune homme restait tendu. Il devait demander audience à Maléfique pour qu'elle accepte la demande en mariage destinée à sa fille et ce n'était pas si simple. Il eut la chance de la trouver, sur un banc, près du port. Il s'approcha de la femme.

  • Bonjour, Maléfique.
  • August, vous êtes en vie ?
  • Puis-je vous parlez, ce sera pas long ?
  • Asseyez vous, je vous prie.
  • Ce soir, j'ai invité Lily à un dîner pour fêter ma sortie à l'hôpital et puis.. oh, ce n'est pas si simple à dire, se tracassa l'écrivain.
  • August, tout ce que vous faites avec ma fille ne m’intéresse pas, je sais, et j'ai du mal à la comprendre, mais elle vous aime et elle est heureuse à vos côtés et son bonheur c'est tout ce qui compte pour moi et puis, la perdre me serait insupportable.
  • Je sais bien et moi non plus je ne veux plus la perdre. Et je pense que le seul moyen de ne pas perdre sa famille, c'est de la laisser s'agrandir (Il mit un long silence). Maléfique, pourrais-je avoir votre bénédiction pour...épouser votre fille ?
  • La femme le fixa, sans dire mot, elle comprit à quel point l'amour qu’il avait pour elle était en réalité sérieux et sincère.



  • August, je vois que je t'ai mal jugé. J'aurai dû m'apercevoir et surtout respecter ce que vous essayez de bâtir tous les deux. Je suis persuadée que tu es quelqu'un de bien, et que tu seras capable de l'aimer comme personne n'a jamais pu le faire. Tu as réussi à conquérir son cœur, plus vite que n'importe qui avait essayé de le faire auparavant et cela me surprend. Alors bien sûr, j'accepte, c'est à elle de décider mais bien entendu que tu as ma bénédiction. Mais dépêche toi, il est déjà 20h15, ce serait malheureux que tu sois en retard.

August fut soulagé et heureux d'être enfin accepté dans la famille.



...

20h25 – Le dragon entra dans la chambre de sa fille et la vit, si belle, si séduisante. Elle portait une robe noire à point blanc qui descendait mi-jambe. Ses bretelles étaient fines. La robe négligeait sa poitrine, à peine recouverte. Ses cheveux longs bouclés se trouvaient détachés. Enfin elle portait des petites sandales dorées à talons aiguilles laissant apparaître un vernis rouge sang. Son père était tout bonnement émerveillé de la voir si merveilleuse, si belle. Peu après, Maléfique accéda dans la pièce. Elle vit sa grande fille si divine et si radieuse. Elle se dit que son futur fiancé avait de la chance de sortir avec cette vénusté. Elle prit son nouvel amant par l'épaule.

  • Laissons la finir de se préparer, il faut qu'elle soit parfaite pour son premier rencard.

A peine fermèrent t-ils la porte de la chambre que la clochette retentit. La jeune amoureuse se précipita vers la porte d'entrée, se recoiffa avec ses mains et ouvrit la porte. Elle fut surprise de voir son compagnon si élégant. Il était simplement vêtu d'une chemise noire en velours, de son collier, d'un pantalon soyeux noir et de bottines noires. Ses cheveux bien coiffés, mis en arrière laissaient apparaître ses beaux yeux bleus. August était ébahi de voir sa dulcinée dans cette tenue si sexy.

  • Waouh ! S'exclama le bel homme devant la céleste créature qui se trouvait sous ses yeux.
  • Tu es... très chic. C'est très rare de ne pas te voir avec ta veste en cuir qui te fait vraiment une allure de motard des années 50. Tu es encore plus beau quand tu joues le romantique.

  • Merci, répondit Pinocchio, intimidé de voir une femme si belle qui deviendra peut-être la femme de sa vie. Il se dirigea vers les parents. Ne vous en faites pas elle ne peut pas être entre de meilleurs mains, prévient-il.
  • Je n'en doute pas, certifia Ignir.

  • Bonne soirée, annonça la jeune femme avant de disparaître derrière la porte. On ne va pas chez Granny, j'espère ?

  • Bien sûr que non, assura son compagnon, j'ai choisi un endroit plus prestigieux, c'est Chez Tony, un lieu très agréable, parait-il.
  • Hé bien je te fais confiance.
  • Il lui donna son bras et l'emmena jusqu'au restaurant.



  • ...
  • A peine entrer, on leur offrit la carte directement.
  • Vous avez choisi ? demanda la serveuse qui avait une si belle voix.
  • August n'était pas indifférent à cette voix. Il leva les yeux et aperçu avec grande surprise, Ruby, qui était revenue du pays d'Oz. Il ne pensait qu'elle réapparaîtrait.
  • Ruby, mais qu'est ce que tu fais là ? Je pensais que tu vivais heureuse avec Dorothy, que tu avais enfin trouvé ton chez toi, ta meute comme tu disais, pourquoi es tu revenue ?
  • August, je ne t'avais pas reconnu, je n'ai pas l'habitude de te voir si élégant et puis je ne savais pas que tu étais redevenu un adulte.
  • Il se leva et la prit dans ses bras. Lily les regarda, songeuse. Ruby ne la remarquait pas.
  • C'est une longue histoire.

  • Moi aussi, c'est une longue histoire mais disons que vous me manquez tous surtout Blanche et ma grand-mère et je suis revenue avec Dorothy et Mulan qui m'a beaucoup aidé et maintenant, je travaille ici parce qu'on m'a dit que quelqu'un avait prit ma place.

  • C'est moi, affirma Lily, en manquant d'enthousiasme.
  • Ruby, je te présente ma fi... ma copine, Lily Page.

  • Enchantée de te rencontrer, affirma Ruby en lui serrant la main avec un grand sourire, la fille du dragon lui rendit son sourire de manière ironique. August ne comprit pas ce manque d'ardeur de sa part.
  • On aimerait des spaghetti avec de la viande à la poêle puis une bouteille de rosée, dit elle, agacée.

  • Très bien, elle partit déçue d'avoir plomber l'ambiance, je vous apporte cela.
  • Lily prit la main d' August devant Ruby pour la rendre jalouse. Lorsque la jolie serveuse s'absenta, l'homme enleva sa main de celle de sa future fiancée.
  • Je peux savoir ce qu'il t'arrive, ça ne te ressemble pas et pourquoi as tu été si désagréable avec elle ?

  • Pardon, je suis désolée, je crois que j'ai été un peu jalouse, avoua t-elle à voix basse.
  • C'est ridicule !

  • Je sais, excuse-moi mais c'est vraiment une belle femme !
  • Il récupérera sa main.
  • T'as aucune raison d'avoir peur, c'est une amie et puis elle s’intéresse aux femmes. Bref, tu as vu Emma, je l'ai cherchée partout après être sorti de l'hôpital ?

  • Elle est partie, dit-elle si promptement.
  • Pardon ?

  • J'ai essayé de la retenir, mais après ton accident, elle voulait s'en aller dans un monde sans aucune magie avec Killian.
  • Mais pourquoi, je ne comprends pas ?

  • J'ai pas bien compris mais elle a des soucis avec sa magie et elle a peur de blesser des gens comme moi je l’ai fait avec toi.
  • Je vois..
  • August semblait perdu, il trouvait cette raison très étrange surtout de la part de son amie.
  • Promets moi que tu n'iras pas la chercher.
  • Je te le promets (ils se sourirent et se caressèrent les mains). Bon arrêtons de parler d'Emma, parlons de choses plus intéressante.

  • Je suis bien d'accord.
  • Le couple, malgré le conflit du début, s'était rattrapé et mangeait, buvait, rigolait, discutait comme à leur première rencontre. Soudain, l'écrivain sortit de table.
  • Je reviens tout de suite.
  • Lily suivait son chemin. Elle l'aperçut discuter avec Ruby, il avait l'air de lui donner quelque chose mais elle ne put voir quoi, exactement. Il revint, embrassa sa bien-aimée et se ressaya.
  • De quoi vous discutiez, Ruby et toi ?

  • C'est une surprise, dit-il avec un grand sourire.
  • Lily fut perplexe, elle savait bien qu'il lui cachait quelque chose, elle finira tôt ou tard par le découvrir. Le dernier service fut arrivé, ils avaient commandé une glace au chocolat pour deux. August prit son courage à deux mains et tourna l'assiette devant sa belle. Lily vit alors sur la coupe une petite bague sublime. Elle ne s'attendait pas à cette surprise si inattendue, elle ne savait pas quoi dire, elle le regarda, elle ne put dire mot.
  • Je sais que je te pousse à choisir trop vite, c'est idiot, mais je ne peux pas attendre j'adore ce qu'on vit et je t'aime.
  • Elle le contempla, sans expression. Il se leva, prit la bague et s'agenouilla devant elle.
  • Lily Page, accepterais tu de faire de moi l'homme le plus heureux en acceptant ma demande en mariage ?
  • La jeune femme était si émue de le voir lui demander sa main. Et après plusieurs secondes d'hésitation, les larmes arrivèrent et elle fit un signe de tête avec le sourire aux lèvres.
  • Oui, bien sûr.

Il lui plaça la bague à son doigt, elle l'admira, prit son beau visage et l'embrassa. Le restaurant applaudit et Ruby et Dorothy étaient ravies de voir leurs deux amis si entreprenants.



...

Le couple enfin fiancé, rodait dans les rues de Storybrooke, blottit dans les bras l'un de l'autre. Ils s’arrêtèrent devant l'atelier d'August.

  • La soirée n'est pas finie et je n'ai aucune envie qu'elle se termine si vite. On va discuter un peu dans ma chambre.
  • Il était un peu bourré mais était conscient de ce qu'il disait. Il lui prit la main et l'emmena jusqu'à son lit.
  • ...
  • Lily vit sur sa table de nuit un bracelet en forme de coquillage. Elle se demandait bien d'où il venait.
  • August se jeta sur elle, sur sa bouche. Elle se résolut à l'embrasser de même. Lily le contempla avec beaucoup d'amour et sa main gauche vint se lover sur leurs mains déjà scellées. August posa les yeux sur sa main délicate et scruta la bague à son annulaire.
  • Leurs yeux se soudèrent et dans un élan de passion, un nouveau baiser se fit et des plus ardents. Lily s'agrippa à lui comme si sa vie en dépendait. Puis le jeune homme posa sans hésitation ses mains sur le postérieur royal de sa compagne pour la maintenir. Ils frémirent à l'unisson, mais restèrent silencieux. C'est ce qu'il lui avait manqué à Lily depuis des si longs mois… lui, sa voix, son toucher…

Il avait une envie évidente d'aller plus loin dans les baisers et les étreintes. Il voulait l'aimer pleinement, corps et âme. La plupart de ses relations étaient basées uniquement sur le sexe mais cela n'était pas de l'amour pour lui. C'est pourquoi, se fiancer à elle et attendre avant de coucher voulait dire qu'il prenait l’amour très au sérieux.

Elle l'entraîna vers le lit et s'y allongea avec lui. Il s'empara de ses lèvres passionnément. Leurs langues s'entremêlèrent amoureusement et leurs souffles s'entrecoupèrent. Elle prit son visage en coupe ne quittant pas leurs lèvres jointes et son compagnon l'enlaça avec plus de ferveur. Le jeune homme la maintint alors bien contre lui puis déversa avec douceur une myriade de baisers sur sa bouche, sur son cou, sur le creux de son épaule. C'était totalement sensuel… il lui exprimait librement son adoration et son envie pour elle. Le regard de la fille du dragon commença à s'assombrir de désir et ses mains allèrent s'agripper difficilement à la chemise noire d' August.

En sentant l'impatience et l'envie de Lily, il reprit ses lèvres avec fougue et enleva prestement la robe qu'elle portait. Les mains du jeune homme effleurèrent alors les bras nus de la jolie brune. Lily enleva les boutons de la chemise de son bien-aimé et caressa à son tour le torse de l'homme de sa vie.

Les deux amoureux s'étreignirent alors avec passion. Il taquina ses lèvres, sa langue, tendrement, langoureusement. La jeune femme mit ses bras autour de son cou et lâcha de faibles gémissements.

Ce plaisir qu'ils partageaient n'avait pas de fin. C'était merveilleux, magique.

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