Eight Travelers - EN PAUSE

Chapitre 46 : Explorations de Pont-au-saint

3595 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 08/08/2020 13:46

Bonjour à tous !

 

… Oui, encore une semaine de retard sur ce chapitre. J’en suis encore une fois désolée. La semaine dernière j’avais trop de projets en même temps, un bon syndrome de la page blanche… Surmenée, j’ai décidé de faire un chapitre en retard.

Et d’ailleurs, je vous annonce immédiatement que le prochain chapitre de Eight Travelers sortira… Le 5 septembre.

Pas avant… Car je pars en vacances ! 2 semaines, j’adore ! Bon en vrai je sais que je suis une HORRIBLE PERSONNE à me plaindre comme ça mais… J’aime pas les vacances, j’aime pas voyager avec ce qu’il se passe dans le monde, je voudrais rester ici, continuer à écrire et à dessiner…

AAAAAAAA bref on s’en fout de moi ! Désolée du retard, voici enfin le chapitre de Eight Travelers !

 

Bonne lecture à tous !

 

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-Une chambre !

-Par tous les dieux que…

-J’ai dit, une chambre !

La pauvre aubergiste ne sait pas vraiment comment réagir… Une jeune femme, tenue par un homme, et accompagnée d’une panthère vient de rentrer dans son auberge, alors qu’un autre homme balance un sac de feuilles devant elle !

-Euh… très bien… Elle murmure

Tant pis, elle va se contenter de faire ce pour quoi elle est payée !

Elle attrape le sac de feuille, et l’ouvre, comptant rapidement l’argent. Le compte est bon -peut-être même un peu supérieur-, alors elle se tourne et attrape une clé.

-Premier étage, la porte du fond.

-Merci !

L’homme se tourne vers le duo et la panthère.

-On monte ! Il fait

-On te suis. Répond l’autre homme

L’aubergiste les regarde disparaitre.

Mais qui sont ces gens, au juste ?

Pendant ce temps, Alfyn ouvre la marche à H’aanit et Olberic. Il monte les escaliers en avant, et court presque vers la chambre.

-Alfyn, je vais bien… Soupire H’aanit

-Je ne veux rien savoir ! Il faut que j’inspecte cette blessure le plus vite possible !

Alfyn ouvre la porte de la chambre rapidement.

-Allez, on se dépêche !

Il garde la porte ouverte, pour laisser H’aanit et Olberic entrer. Linde les suit juste après.

Olberic amène H’aanit jusqu’au lit, et l’aide à s’assoir. Elle plisse un peu les yeux.

-Très bien. Tu devrais enlever ton haut. Fait Alfyn

-Hm hm.

Olberic détourne la tête immédiatement. H’aanit retire sa tunique, alors que Linde saute sur le lit, pour se frotter amicalement à H’aanit.

Une fois que la tunique est retirée, Alfyn plisse le regard.

-C’est moche.

-Tant que ça ?

Il hoche la tête.

La blessure est toujours saignante. Les crocs ont laissé d’immenses traces, profondément dans la peau.

-Je me demande comment tu as fait pour marcher jusqu’ici.

-Je suis solide. Répond H’aanit

Elle sourit. Alfyn retire sa sacoche, et l’ouvre.

-Ou est-ce que je l’ai mis…

-Un cataplasme ?

-Oui ! Je ne le trouve pas…

H’aanit redresse la tête… Et en voyant Olberic rougir, la tête tournée, elle se met à rire.

-Olberic ! Enfin !

-…

-Oh je t’en prie, nous sommes amis et compagnons de voyage. Elle affirme

-Je… Ne suis pas vraiment très à l’aise à l’idée de…

-Depuis quand le grand Olberic Eisenberg est-il timide ?

Olberic peste.

-Et cela ne vous gêne-t-il pas ? Il demande

-Aucunement. Je me fiche du regard des hommes sur moi. Ils ne m’intéressent pas.

-Oh.

-Là ! S’écrie Alfyn

Il sort quelque chose de sa sacoche, triomphant. Un petit pot.

-Parfait, voilà enfin ce que je cherchais !

Il se retourne vers H’aanit, et verse un peu du contenu du pot dans sa main. C’est une sorte de liquide verdâtre.

-Ça risque de faire un peu mal, en plus d’être froid.

H’aanit hoche la tête, et Alfyn applique le produit sur la plaie d’H’aanit. En sentant le corps étranger, elle frémit.

-Effectivement, c’est plutôt froid.

-Mais grâce à ça, tu vas guérir en un clin d’œil ! Affirme l’apothicaire

-Heureusement que tu es parmi nous, Alfyn.

-De rien chère amie !

Il sourit, et continu son travail.

Olberic tourne enfin la tête pour regarder son amie. Il est soulagé en voyant qu’elle porte tout de même un bandage autour de la poitrine.

Linde frotte son visage à celui d’H’aanit, tendrement. Celle-ci la caresse en retour.

-Ne t’en fais pas Linde. Je vais bien.

-Roar !

-Désolée, je ne serais plus imprudente.

Linde ronronne près d’elle. Olberic sourit, et s’approche.

-Il est vrai que ta blessure est profonde… Tu es bien forte pour avoir continué à marcher même malgré cela.

-Je t’en prie, j’ai connu pire. Reprend H’aanit

-Pire ?

H’aanit hoche la tête.

-Un jour, j’ai été empoisonnée par des manticores.

-Comment ?!

Olberic et H’aanit tournent la tête vers Alfyn.

-Le poison des manticores est l’un des plus puissants existants ! Comment as-tu survécu ! S’écrie Alfyn

-Eh bien, Maître Z’aanta a chassé les gorinets moussus, me laissant dans la forêt. J’avais l’impression que mon corps entier brulait.

Linde baisse la tête, en se souvenant de cet évènement.

-Puis Maître Z’aanta est arrivé, et a forcé les gorinets moussus à me soigner, me faisant cracher le poison et me permettant de survivre.

-Wow…

Alfyn cesse d’appliquer le cataplasme.

-Il va falloir que tu m’apprennes à chasser le gorinet ! Soigner le poison des manticores, je n’ai jamais entendu ça ! Affirme Alfyn

-Je t’apprendrais à chasser, dans ce cas.

-J’aimerais que tu m’apprennes aussi. Sourit Olberic

H’aanit sourit.

-Bien sûr. Aucun problème.

-Et maintenant, le bandage !

Alfyn déroule le bandage, et passe un morceau à Olberic.

-Garde le tendu, je vais entourer H’aanit pour couvrir la plaie. Souffle Alfyn

Olberic hoche la tête, et Alfyn place le bandage. En quelques tours, le bandage est mis. Alfyn sourit.

-Et voilà ! Dans quelques jours, cette vilaine blessure aura complètement disparu !

-Merci, Alfyn.

Linde attrape la tunique d’H’aanit pour la tendre vers cette dernière.

-Merci, à toi aussi. Sourit H’aanit

Elle remet la tunique, et se lève immédiatement.

-Allons rejoindre Ophilia.

Pendant ce temps, à l’extérieur

Ophilia a la tête légèrement baissée. Tout en continuant à marcher, elle aborde un air inquiet.

-Elle va s’en sortir, tu sais ? Souffle Primrose

-Oh, je sais, H’aanit est très solide.

La jeune prêtresse marche en avant, suivie par les autres voyageurs, Emile et Derryl.

-Sœur Ophilia ? Souffle Emile

Cette dernière baisse la tête, pour regarder le garçon.

-Oui, Emile ?

-Pourquoi vous êtes si inquiète pour H’aanit ?

Ophilia sourit.

-Elle est mon amie. Tout simplement. J’ai commencé mon pèlerinage avec elle, pour être exacte.

Elle se fige une petite seconde. Combien de temps cela fait il depuis son départ ? Elle sait que cela fait plusieurs mois mais… Combien précisément ?

Elle sourit un peu.

-C’est vraiment une très bonne amie si vous vous inquiétez autant pour elle. Mais elle a l’air forte, elle va s’en sortir ! Affirme Emile

-Oh je n’en doute pas Emile.

Primrose, derrière elle, se penche à l’oreille de Tressa.

-Et ça ma chérie, c’est ce qu’on appelle un désastre.

-Primrose ! S’écrie Tressa

-Je suis parfaitement d’accord.

Tressa se tourne.

-Thérion ?

-Lui-même. Répond ledit Thérion

-Oh, alors toi aussi tu as remarqué ? Souffle Primrose

-Je ne suis pas encore aveugle, merci !

Tressa ne peut s’empêcher de rire.

-De quoi parlez-vous, vous trois ? Demande Cyrus en s’approchant

-Oh, de rien. Répond Primrose. Rien de très important.

Ils arrivent enfin devant la cathédrale. Ophilia se tourne vers Emile et Derryl.

-Bien, vous devriez y aller les enfants.

-Hm ?

-Allez voir Nate, il est sans doute inquiet.

Les deux enfants se regardent, et hochent la tête.

Ophilia sourit.

-Entrons, son Excellence doit nous attendre.

Elle ouvre la porte, et entre dans la cathédrale.

Les voyageurs se font immédiatement accueillir par l’évêque Bartolo, qui approche en souriant.

-Je suis de retour, Votre Excellence. Sourit Ophilia

-Ravi de vous revoir, Sœur Ophilia. Répond l’évêque.

Il fait un rapide signe de tête poli aux autres voyageurs, puis se retourne immédiatement vers Ophilia.

-Alors, que pensez-vous de notre modeste bourgade ?

Ophilia sourit.

-Elle me plaît pas beaucoup, Votre Excellence. Une ville qui a des enfants aussi estimables est promise à un brillant avenir.

-Des enfants ?

-Oui.

Bartolo reste en silence une seconde.

-On dirait qu’il ignore qu’il y a des enfants dans cette ville. Murmure Primrose

-Il ne doit pas souvent sortir d’ici. Répond Cyrus

-Sh ! Coupe Tressa

Bartolo finit par secouer la tête.

-J’ignore de quoi vous parlez, mais vous semblez avoir fait une rencontre des plus réjouissantes. Votre sourire est aussi radieux que la Flamme sacrée.  

Ophilia baisse un peu la tête devant le compliment.

-Après avoir fait pleuvoir le feu, le puissant Aelfric voyagea jusqu’aux quatre coins du royaume pour l’apporter au peuple.

Bartolo se retourne, et regarde la flamme. Les voyageurs font rapidement de même.  

-Tous les vingt ans, l’un de nos fidèles entreprend le pèlerinage de l’Attisement en marchant sur Ses traces. Explique Bartolo. On dit que les braises acheminées au cours du rite reflètent le cœur du porte-flamme qui en a la charge.

Ophilia reste en silence une seconde, et attrape son fanal pour le regarder. Les yeux de Cyrus brillent sous la curiosité derrière elle.

-Le cœur du porte-flamme ?

Bartolo hoche la tête.

-Il y a vingt ans, lorsque l’archevêque est venu dans notre ville avec ses braises… Je me souviens que sa flamme brûlait intensément, débordante de vigueur et de passion.

L’évêque se tourne vers Ophilia.

-Le feu que vous nous avez apporté, Sœur Ophilia… A mes yeux, il en émane une chaleur douce et rassurante.

Il sourit.

-Je ne sais quels enfants vous avez rencontrés, mais je suis certain que votre bonté leur a également été d’un grand réconfort.

-Je ne mérite pas tant d’éloges, Votre Excellence. J’espère simplement avoir pu leur apporter un peu d’aide.

-Ne sois pas si humble Ophilia, tu es la gentillesse née ! Réplique Primrose

-Je suis entièrement d’accord avec Primrose, tu es un être de tendresse et… Commence Cyrus

-Arrêtez maintenant !

Tressa et Primrose rient un peu, alors que Thérion lève les yeux au ciel.

Ophilia se tourne alors vers Bartolo.

-Bien. Je souhaitais seulement donner des nouvelles, à présent je devrais y aller.

-Evidemment. Je suis heureux de voir avoir rencontré, Sœur Ophilia.

Ophilia se tourne vers la porte.

(J’espère qu’H’aanit va mieux…)

Pendant ce temps, devant l’auberge

Linde ronronne aux pieds d’H’aanit, alors que la chasseuse avance en tête, malgré les protestations d’Alfyn.

-Tu devrais te ménager !

-Ophilia doit savoir que je vais bien. Répond H’aanit. Et je veux me dépenser.

-Essaie tout de même de ralentir le rythme… Soupire Alfyn

Linde grogne un peu pour acquiescer.

-La cathédrale n’est pas très loin ! Cessez de me surprotéger !

Elle ne peut cependant s’empêcher de sourire.

-Vous êtes adorables.

-Dès que nous aurons rejoint Ophilia, tu retournes à l’auberge, compris ? Ordonne Alfyn

-Promis, Alfyn. Répond H’aanit

Ils se mettent à rire. Olberic s’apprête à les rejoindre, et tourne la tête…

Et soudain se fige.

-Olberic ? Est-ce que tout va bien ? Demande H’aanit

Linde ronronne aux pieds du guerrier, comme pour le rassurer… Et le ramener sur Orsterra, par la même occasion.

Olberic secoue la tête pour reprendre ses esprits.

-J’ai cru voir quelque chose. Il souffle

Il commence à partir.

-Rejoignez les autres sans moi, je vous retrouve à la cathédrale.

-Olberic ? Fais Alfyn

-Je dois seulement vérifier quelque chose, ne vous inquiétez pas. Je ne serais pas très loin.

Alfyn et H’aanit s’échangent un regard. Puisqu’Olberic est déjà presque parti, ils savent qu’il est inutile de tenter de l’arrêter. Ils se dirigent alors vers la cathédrale.

Olberic, quant à lui, se dirige à pas rapides vers le sud de la ville. Il a cru voir quelqu’un… Et cette personne l’a suffisamment hanter pour qu’il décide d’aller voir s’il a rêvé ou non.

Il arrive sur un pont, au sud de la ville. Légèrement en dessous du niveau de la parti nord.

Et oui. Il n’a pas rêvé.

C’est cette femme. Cette sombre femme, qu’il a déjà croisé à Graben, il y a quelques semaines. Ces yeux malfaisants, cette droiture, cette aura…

Le guerrier commence à reculer. Hélas, la femme se tourne vers lui, et commence à lui parler.

-Hmm… ? Oh, bonjour.

Elle sourit.

-Cette lueur dans vos yeux… J’aime ce regard.

Elle approche d’un pas. Olberic n’ose pas reculer, bien qu’il en ait très, très envie.

-……

-U-un problème, Madame ? Il souffle

Elle ne cesse de le scruter avec attention. Mettant le guerrier très, très mal à l’aise.

-Mais hélas, tu n’es pas celui que je cherche.

Elle se tourne vers l’eau, ignorant le microscopique soupir de soulagement du guerrier.

-Aah… ! J’ai l’impression que j’ai passé toute ma vie à chercher la bonne personne.

Elle regarde Olberic une ultime seconde.

-… Je crois vous avoir déjà vu quelque part. Et j’ai la sensation que ce n’est pas notre dernière rencontre.

… Puis s’en va, sans plus de cérémonies.

Olberic la regarde partir, silencieux et stoïque. Qui est donc cette femme ? Et comment une personne en apparence faible et fragile peut le terrifier autant ?

Plus il y réfléchit, moins ça n’a de sens. Cette femme est plus petite que lui, plus frêle, sans aucun muscle, le teint pâle, et pourtant…

-Olberic, mon ami !

Olberic quitte ses pensées, pour regarder l’homme qui vient d’apparaitre devant lui.

-… Alphas ?

-Lui-même.

Alphas, le guerrier qui a affronté Olberic à Graben pour impressionner cette femme. Il sourit tristement, faisant de la peine au guerrier. Alphas commence alors ses lamentations.

-Je l’ai suivi jusqu’à cette ville…

-Et avez-vous eu un moindre succès ?

Alphas secoue la tête.

-Lyblac… On dirait vraiment que je ne suis rien pour elle.

Lyblac.

C’est donc le nom de cette femme. Lyblac.

Alphas part un peu plus loin et se tourne vers l’eau.

-Peut être… qu’il n’y a réellement pas de femmes parfaites pour moi.

-Allons allons…

Olberic s’approche, et tend une main pour frapper amicalement l’épaule d’Alphas… Quand une voix familière le coupe dans son élan.

-Ne soyez pas aussi défaitiste, mon cher ami !

Quelques minutes plus tôt

En dehors de la cathédrale, Nate, Emile et Derryl parlent entre eux.

-Alors, Emile, t’as trouvé la broche ? Lance Nate

-Ça oui ! On l’a retrouvée dans la forêt. Répond Emile

Nate ouvre de grands yeux.

-Dans la forêt ?! T’y es vraiment allé ?! Mais y a plein de bêtes super dangereuses là-bas !

La porte de la cathédrale s’ouvre, laissant apparaitre Ophilia, Tressa, Thérion et Cyrus. Les enfants ne les remarquent pas.

-Carrément, mais la prêtresse de l’église en a fait de la chair à pâté ! Affirme Derryl. C’était hyper impressionnant ! Pas vrai, Emile ?

-C’est clair ! Renchérit Emile

-« De la chair à pâté » ?

Les enfants se tournent et remarquent les voyageurs.

-Sœur Ophilia ! S’écrie Emile

Ophilia sourit, et se rapproche des enfants.

-N’empêche que c’est vrai, non ? Insiste Derryl

-N’exagère pas, je n’étais pas seule. Sourit Ophilia

-Encore heureux. Fais Thérion

Primrose lui donne une tape amicale sur l’épaule.

-Rabat joie !

-Mince alors ! J’aurais bien voulu voir ça ! Affirme Nate

-La bête ? Reprend Emile

-Non, sœur Ophilia en train d’en faire de la chair à pâté !

Les trois enfants rient, alors qu’Ophilia soupire.

-Ce n’est pas bientôt fini… ?

Derryl s’arrête de rire, et commence à partir.

-En tout cas, sœur Ophilia, elle assure. Pas vrai, Emile ?

-Carrément ! Reprend Emile

-Pff, c’est pas juste que vous vous amusiez sans moi ! Vous avez intérêt à tout me raconter ! Affirme Nate

Les enfants se remettent à rire, et partent en courant.

-… Même pas un au revoir ? Fais Tressa

-Ah, la jeunesse… Souffle

Cyrus sourit. Il remarque alors une femme un peu plus loin, l’air seule et désemparée.

-Hm ?

Il va la voir.

-Un problème, madame ?

-Hm ?

C’est une très belle femme. Elle a des cheveux noirs, et porte une grande robe d’un vert sombre orné de dorures.

-Oh. Bonjour.

-Bonjour, Madame. Vous me semblez bien moroses…

-Je suis toujours heureuse de rencontrer de nouvelles personnes. La vérité… C’est que j’ai toujours été impatiente à l’idée de rencontrer ma moitié.

-Je vois.

La femme sourit tristement.

-Je sais que ce sera une personne avec un bon cœur… Alors je l’attends. L’homme qui viendra et me dira son amour avec ses propres mots…

-Je comprends.

Cyrus attrape les mains de la jeune femme.

-Je vous aiderai à trouver cet homme rêvé, je vous le jure.

-H-hein ?

-Je n’aime pas voir un si beau visage aussi triste.

La femme rougit un peu, et détourne la tête.

-Je… Vous remercie…

-Cyrus ?

Cyrus se tourne. Tressa lui fait un signe de tête, l’invitant à la rejoindre. Cyrus se tourne brièvement vers la femme, et sourit.

-Au revoir, chère amie.

-A-au revoir.

Avec un signe, Cyrus part et rejoint les autres.

La femme reste immobile. Confuse. Et part un peu plus loin.

Cyrus rejoint Tressa, qui penche un peu la tête.

-Qu’est-ce que tu faisais ?

-Oh, rien d’important.

Les voyageurs sourient et tournent la tête… Alors qu’Ophilia laisse s’échapper un immense sourire.

-H’aanit !

-Ophilia.

H’aanit, Linde et Alfyn arrivent, souriants.

-Tu vas mieux ? Demande Ophilia

-Oui, beaucoup mieux, ne t’inquiète pas. Sourit H’aanit

Ophilia se rapproche d’H’aanit.

-Je suis soulagée !

-Ophilia, enfin…

-Je ne voudrais pas qu’il t’arrive quelque chose. Ni toi ni aucun d’entre nous.

H’aanit détourne légèrement la tête.

-Roaaaaar !

-Tait toi Linde ! Rétorque H’aanit

Linde laisse s’échapper un rire félin. Puis, Primrose tourne un peu la tête.

-Dites-moi, ou est passé Olberic ? Demande Cyrus

-Oh.

Alfyn tourne la tête.

-Eh bien, il a remarqué quelque chose et ait parti vers le sud de la ville.

-Vraiment ?

Alfyn hoche la tête.

-Il n’a pas expliqué pourquoi. Explique Alfyn

-… Je devrais partir le rejoindre. Souffle Cyrus

-Cyrus ? Fais Tressa

-Olberic n’est pas du genre à partir comme ça sans prévenir. Explique l’érudit

-C’est un adulte tu sais ? Insiste Thérion

-Je sais. Mais en même temps, on ne sait jamais.

Cyrus tourne la tête. Primrose lui lance un regard… Etrange. Quelque part, compréhensif et encourageant, d’autre part, terriblement taquin.

-Oh, vas y Cyrus, part donc le rejoindre.

-… Je n’attendais pas votre permission de toute manière.

Il sourit et commence à partir.

-A la revoyure !

Les autres voyageurs restent silencieux une seconde.

Puis, Alfyn attrape doucement le bras d’H’aanit.

-Toi, tu as besoin de repos !

-Hm ?!

-Ne fais pas cette tête, on avait un arrangement, compris ?

-…

H’aanit soupire.

-Bien, je te suis.

-Je viens aussi. Mes prières pourraient vous aider. Affirme Ophilia

-Bonne idée Ophilia, parfait.

Ils regardent Primrose, Thérion et Tressa.

-Et vous, qu’est ce que vous allez faire ? Demande Alfyn

-Eh bien…

Primrose enroule alors ses bras autour de Tressa et Thérion.

-Hey ! S’écrie Tressa

-Lâche… Peste Thérion

-Je vous paye un verre à tous les deux ! Partons à la taverne ! Coupe Primrose

-…J’accepte. Reprend le voleur

-Dans ce cas, je me vois mal refuser ! Sourit la marchande

Primrose leur offre un clin d’œil.

Les six héros -et la panthère- se dirigent alors vers l’auberge et la taverne, alors que Cyrus part rejoindre Olberic.

Leur voyage va bientôt reprendre. Ils ne prennent qu’une journée de repos.

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