Eight Travelers - EN PAUSE

Ophilia est la première à se retrousser les manches, et à se baisser vers les arbres entourant la place. Cette broche ne restera pas cachée longtemps !

-Linde, tu viens m’aider ?

La panthère grogne un peu en réponse, puis rejoint la prêtresse.

-Je m’occupe des arbres au nord. Thérion, Primrose ? Fais H’aanit

-Je te suis ! Répond Primrose

Thérion lève les yeux au ciel, mais la suit tout de même.

-Olberic, Tressa, Il y a d’autres arbres à l’est. Souffle Cyrus

-Dans ce cas, Alfyn, si tu cherchais au centre de la place avec Emile ? Propose Olberic

-Aucun problème ! Répond Alfyn

Il se dirige immédiatement vers le centre de la place, et inspecte entre chaque pierre.

-Tu m’aides, Emile ? Demande l’apothicaire

-O-oui, bien sûr ! Fais Emile

Il part vers l’apothicaire.

-Encore merci pour votre aide ! Il affirme

-C’est rien ! Allez, cherchons vite ! Motive Alfyn

-Ouais !

Il sourit, et baisse immédiatement le visage.

Thérion s’agenouille près d’un arbre.

-A quoi elle ressemble cette broche ? Il demande

-Euh… C’est une broche un peu dorée, un peu petite… Répond Emile

-Super, ça aide vachement…

Il lève les yeux au ciel. Primrose le pousse un peu sur le côté.

-Ne soit pas si négatif. On est dix, en comptant Linde. En va la trouver, cette broche.

Elle se baisse, et cherche entre les herbes.

-Quelque chose de doré… Murmure Ophilia

Linde se place sur la terre, et griffe un peu sur le sol.

-Tu trouves quelque chose ma belle ? Demande Ophilia

-Graou… Répond la panthère

Elle se remet à creuser, mais ne trouve rien.

-C’est pas possible, elle n’a pas pu disparaitre comme ça ! Reprend Alfyn

Emile reste en silence, inspectant chacune des pierres. A l’est, Cyrus et Olberic cherchent sur la terre, alors que Tressa regarde entre les feuilles des arbustes.

-Peut être qu’elle s’est accrochée à une feuille, puis est partie avec le vent… Théorie Tressa

-Je l’ai pas perdu y’a pas longtemps. Et il y avait pas de vent plus tôt. Reprend Emile

-Mince… Peste Tressa

-Un chien est-il passé par ici ? Demande Cyrus

-Pas à ma connaissance. Répond Emile 

Olberic soupire.

-Ma vue s’est bien détériorée… Je ne sais pas si je pourrais voir un objet aussi petit.

-Olberic, je t’en prie. Tu n’es pas aveugle non plus. Sourit Cyrus

-Crois moi Cyrus, parfois, je préfèrerais être aveugle.

-Pourquoi, Olberic ? Nous sommes si hideux ? Taquine Tressa

-Si tu penses être hideuse, tu serais surprise par le nombre de femmes et d’hommes bien plus dégoutants que toi.

-Je dois le prendre comment ? Reprend la marchande

-Comme tu le souhaites. Répond Olberic

Ils se sourient. Un peu plus loin, H’aanit cherche entre plusieurs feuilles. Elle attrape une branche, l’observant attentivement.

-Rien ici.

Elle lâche la branche… Qui vient directement se nicher sur le visage du pauvre Thérion.

-Hey ! Fais gaffe, idiote ! Il peste

-Pardon, je suppose. Reprend H’aanit

-Tu supposes ?! Argh, les feuilles m’ont coupé…

-Fais voir. Appelle Primrose

Primrose tourne doucement le visage de Thérion pour l’examiner. Il se laisse faire, bien qu’il grogne un peu.

-Tu saignes un peu, rien de grave. Reprend Primrose

-Encore heureux ! S’écrie Thérion

La danseuse inspecte le visage de Thérion… Et croit remarquer quelque chose, derrière sa mèche blanche. C’est vrai qu’elle n’a jamais fais vraiment attention, mais l’un de ses yeux est masqué par les cheveux du voleur.

-Minute. C’est quoi ça.

Elle rapproche sa main libre du visage de Thérion, et commence à repousser sa mèche.

Mais Thérion réagit violemment. Il repousse la danseuse, qui tombe presque à la renverse.

-Touche pas ! Il s’écrie

-Wow, excuse-moi, c’est bon ! Souffle Primrose

Thérion se lève, très, très mécontent.

-Je vais chercher ailleurs.

-Hey mais… Commence Primrose

-Tu connais la notion d’espace personnel, sale fouineuse ?! Coupe Thérion. Me touche plus jamais comme ça !

Il part vers le sud, pour rejoindre Ophilia.

-Toi au moins t’es calme.

-Th… Tente Ophilia

-J’ai dit, toi au moins, t’es calme !

Linde grogne un peu sur Thérion.

-T’y met pas non plus toi hein ! J’ai pas la tête à ça !

La panthère cède. Elle s’approche de Thérion.

-Quoi !

Elle lui lèche la joue.

-Mais qu…

-Hahahaha ! Rit Ophilia

-Bah alors Thérion, on est le favoris de Linde ? Taquine Alfyn

-Linde, qu’est-ce qu’il te prend ! Lance H’aanit

Thérion regarde la panthère. Elle a un regard taquin. Très, très taquin. Puis, comme si de rien n’était, elle retourne à ses recherches.

-Stupide panthère. Peste Thérion

Il se remet à creuser, non sans pester contre Linde, Primrose, Ophilia, H’aanit, et à peu près la terre entière.

Ils continuent de chercher encore plusieurs minutes. Mais ne trouvent rien. Emile soupire profondément, et croise les bras, au centre de la place.

-Elle est peut-être perdue pour de bon…

Ophilia se relève, et le rejoint. Les autres continuent de chercher la broche.

-Je suis partisan de cette théorie, hélas… Soupire Cyrus

-Ne soit pas si défaitiste, Cyrus. Lance Primrose

-C’est le rôle de Thérion ! Affirme Tressa

-Pour une fois que je n’ai rien dit… Soupire le voleur

Ophilia pose sa main sur l’épaule d’Emile.

-C’est bien ici que tu l’as vue pour la dernière fois ? Elle demande

-Oui… Derryl m’a bousculé, et ça doit être à ce moment-là qu’elle est tombée.

-Vraiment ?

Emile hoche sobrement la tête.

-Et elle a quoi de si spécial cette foutue broche ! Peste Thérion

-Roar ! Calme Linde

-Oh toi ça va hein !

-Cette broche, elle était à la mère de Derryl. Répond Emile. Mais elle est morte il y a quelques semaines…

-Oh… Souffle Primrose. Je suis désolée.

-C’est pour ça qu’il y tient tellement, à sa broche. Il faut que je la retrouve ! S’écrie Emile

-C’est très aimable de ta part, Emile. Sourit Ophilia

Emile relève un peu la tête.

-Derryl peut être dur des fois, mais on est tous copains. C’est juste que… depuis la mort de sa mère… il en veut juste au monde entier…

Ophilia reste en silence une seconde, laissant Emile continuer.

-Vous croyez qu’il voudra bien jouer avec moi comme avant, ma Sœur ? Si on retrouve sa broche, je veux dire ?

-Bien sûr. Sourit Ophilia. Il ne manquera pas de voir tous les efforts que tu as faits pour le réconforter. Je suis sûre que vous allez finir par vous réconcilier.

Le jeune garçon baisse la tête.

(Emile…) Pense Ophilia

Elle secoue la tête. Elle se tourne vers des arbustes, pour chercher à nouveau la broche.

-Alors, cette broche est un héritage de sa mère. Souffle Primrose

-C’est ça. Reprend Ophilia

-Je vais peut-être regarder ici…

Elle part un peu plus loin, vers le pont. Là, elle se penche… Et au lieu de se mettre à genoux comme avant, elle se contente de se baisser. Ophilia rougit un peu.

-Euh, est ce que tu es sûre que tu veux fouiller ici dans cette tenue ?

-Pourquoi, quelque chose cloche avec ? Demande Primrose

Ophilia détourne un peu la tête.

(Qu’est-ce que je fais ? Ses jambes sont plutôt exposées dans ces habits… Mais je ne sais pas si je peux dire un truc pareil…)

Primrose se met à rire.

-Tu es rouge comme une tomate, Ophilia. S’il n’y a rien qui cloche avec mes vêtements, pouvons nous revenir à nos moutons ? Plus tôt nous trouverons cette broche, plus tôt ces enfants seront de nouveau amis.

-O-oui ! Répond Ophilia

Primrose retourne à sa fouille. Cependant, Ophilia ne retourne pas à ses fouilles immédiatement.

(Ce n’est pas en cherchant à l’aveuglette que nous trouverons quoi que ce soit. Je pense qu’il serait bon de parler à Derryl.) Elle pense

-Emile, dit moi, ou habites Derryl ? Demande Ophilia

-Hein ?

-Pourquoi veux-tu le savoir ? Tu comptes vraiment aller le voir ?! Demande Tressa

-Je pense avoir une idée. Sourit Ophilia. Alors, Emile ?

Il soupire, et montre une direction au nord.

-Par là. Il habite au bout de la rue.

-Merci beaucoup, Emile.

-Attends, je viens avec toi ! Fait Tressa

Elle sourit.

-Peut être que mon visage lui inspirerait de la sympathie.

-Tressa… Soupire Ophilia

-Non plus sérieusement, j’en ai marre de chercher ici, peut être que je trouverais sur le chemin ?

-D’accord. Sourit Ophilia

Le duo part alors vers le nord.

-Nous revenons très vite ! Lance Tressa

-A tout de suite. Souffle H’aanit

Tressa et Ophilia marchent un peu dans la ville. Elles sont déjà passées par ici, pour aller à la cathédrale.

-Tu penses vraiment que la broche a pu tomber par ici ?

-Peut être que ce Derryl l’a gardé sans le faire exprès, et qu’il l’a fait tomber par ici. Affirme Tressa

-…

-C’est impossible qu’elle ait disparue ainsi ! Quelque chose cloche. Affirme Tressa

-Nous verrons bien, nous sommes arrivés.

Ophilia toque à la porte. N’entendant aucune réponse, elle souffle doucement :

-Derryl, puis-je te parler un instant ?

La porte s’ouvre enfin, et le jeune garçon apparait.

-Vous êtes la prêtresse de tout à l’heure… Alors, vous l’avez retrouvée, ma broche ?

-Malheureusement, non. Soupire Ophilia

-Eh bien, grouillez-vous de retourner la chercher ! S’exclame Derryl. Elle compte plus que tout pour moi !

-Nous faisons tout notre possible pour la retrouver. En attendant, ne voudrais-tu pas pardonner à Emile ? Tente Ophilia

Le gamin semble s’énerver.

-C’est à cause de lui que je l’ai perdue ! Je lui pardonnerai quand il me l’aura rapportée !

-Pas avant ? C’est bien triste…

-« Triste » ?! S’écrie Derryl. Si quelqu’un est triste ici, c’est moi ! C’est moi qui ai plus de mère !

Tressa ouvre la bouche pour dire quelque chose, mais Ophilia la coupe en plein élan.

-J’en suis bien consciente. Je comprends parfaitement la peine que tu ressens. Mais je sais aussi que ce n’est pas en persécutant Emile que tu la soulageras.

Il reste en silence.

-Il n’y a rien de plus déchirant que la perde d’un être aimé. Mais n’aimes-tu pas tes amis, également ?

Derryl semble mécontent. Voir pas content de tout. Il serre les poings.

-J-j’en sais rien ! Il m’a fait perdre la broche de ma mère ! Il comprend pas ce que je ressens, et vous non plus ! Personne peut comprendre ! Comment il pourrait comprendre, hein ? Il a toujours sa mère, lui !

-Pourtant, il est toujours là-bas, en train de chercher ta précieuse broche. Tente Ophilia

Elle s’approche.

-Parce qu’il veut aider son ami.

-C’est ça, oui… Je pari qu’il a déjà laissé tomber et qu’il est rentré chez lui ! Il lance

-De… Tente Ophilia

-Non, je veux plus rien entendre !

Derryl claque la porte, coupant court toute conversation. Un silence s’impose. Tressa essaie tant bien que mal de se contenir, mais…

-Hmmm...

-Il y a un problème, Tressa ? Demande la prêtresse

-Je pense à Derryl. Il a l’air tellement gâté, même pour un enfant !

Elle serre les poings.

-… Tu sais quoi ? Je pense que je vais lui donner mon avis !

La marchande lève le bras, s’apprêtant à frapper à la porte. Mais Ophilia l’arrête.

-Non, Tressa ! Tu ne peux pas faire ça !

Elle baisse le bras de Tressa.

-Le pauvre enfant à tellement subis. Lui faire la leçon maintenant va juste empirer les choses.

-Je sais ce que je fais, Ophilia. J’ai même quelques bonbons avec moi !

La prêtresse hausse un sourcil.

-Des bonbons… ?

Elle sourit.

-Oh ! Pour lui remonter le moral !

Tressa secoue la tête.

-Lui remonter le moral … ? Pourquoi je voudrais faire ça ? Je pensais juste lui offrir un pot de vin, si notre plan échouait !

-…

Ophilia soupire.

-… Tu sais, Tressa, peut être qu’il est mieux que je m’en occupe.

-Tu n’es pas marrante. Reprend Tressa

Ophilia se retourne vers la porte, et frappe à nouveau. Elle a un plan.

-Derryl, veux-tu bien m’accompagner ? J’aimerais te montrer quelque chose. Demande la prêtresse

Derryl ouvre la porte, furieux.

-Quoi ?

-Tu verras lorsque nous y serons. Reprend Ophilia

Elle attrape son bras.

-Hé ! O-où est-ce que vous m’emmenez ?!

Elle l’amène un peu plus loin, vers le sud. Tressa reste sur place une seconde.

-Et elle me trouvait sévère ? Taquine Tressa

Elle secoue la tête, puis rattrape Ophilia et Derryl. Ils avancent un peu, se retrouvant juste au-dessus de la place.

-Là. Regarde. Souffle Ophilia

Elle montre vers la droite. Derryl se tourne. Devant eux, Emile et les six autres voyageurs, sans oublier Linde, cherchent toujours la broche. Derryl cligne des yeux, surpris.

-Emile… Il cherche toujours ma broche ?

Emile part chercher près des bancs, au nord de la place.

-Pourquoi… pourquoi j’arrive pas à la retrouver ? Ou est ce qu’elle a bien pu passer ?

-Je te retourne la question. Affirme Thérion

-Est-elle précieuse ? Demande Olberic. Quelqu’un aurait pu la prendre pour la voler…

-Non, enfin… Elle est précieuse pour Derryl, mais elle n’est pas en or, ou quoi que ce soit de précieux !

-On croirait de la magie noire… Souffle Cyrus

Un peu plus loin, Derryl reste silencieux en face de ce spectacle.

-Tu sais, Derryl… Emile m’a dit quelque chose. Il a dit que tu en voulais au monde entier depuis le décès de ta mère. Mais il espérait que s’il parvenait à retrouver ta broche, vous pourriez redevenir amis.

Derryl se tourne brusquement vers Ophilia.

-Emile a dit ça ?

Ophilia hoche la tête. Puis, elle se retourne vers Emile.

-J’ai moi aussi perdu mes parents, tu sais.

-C-c’est vrai ? Insiste Derryl

-J’étais un peu plus jeune que toi. Je me suis posé mille fois la question… Pourquoi suis-je la seule à être si malheureuse ?

Elle baisse la tête.

-Mais ma vie n’a pas été que tristesse et malheur. Car j’ai eu la chance de trouver l’amour d’une autre famille.

Ophilia tourne la tête vers Derryl, alors qu’elle continue son récit.

-Au départ, mon chagrin me poussait à leur fermer mon cœur. Je n’essayais même pas de voir à quel point ils tenaient à moi. Mais il y a quelqu’un qui n’a jamais cessé essayer de me réconforter, même si je passais mon temps à bouder.

(Lianna a toujours été là pour moi…) Pense Ophilia

Elle ferme les yeux, se remémorant un souvenir.

(C’était dans la cathédrale. Dans ma chambre. Je restais seule, tout le temps… C’était Lianna qui venait vers moi.

-Tiens, Phili. C’est pour toi ! Alors… Tu veux bien jour avec moi maintenant ?)

Ophilia redresse la tête.

-C’est sa gentillesse qui m’a sauvée. Si tu fermes ton cœur, tu ne verras jamais à quel point tes amis tiennent à toi. Comprends-tu ce que j’essaie de te dire, Derryl ?

La prêtresse se baisse, et caresse tendrement les cheveux de Derryl.

Ce dernier se laisse un peu faire, puis recule brusquement.

-Hmph !

Il détourne la tête.

-J’y suis pour rien ! J’ai jamais obligé Emile à faire ça ! S’il veut continuer à chercher, il a qu’à chercher ! Pourquoi faut toujours que tout le monde me fasse des reproches ?!

-Je ne te reproche rien. Souffle Ophilia

-Hein ? M-mais vous venez de dire… Tente Derryl

-Personne ne te reproche quoi que ce soit. A moins, peut-être, que tu penses avoir quelque chose à te reprocher. Te sens tu coupable d’avoir fait de la peine à ton camarade ?

Derryl reste en silence. Ophilia sourit un peu.

-Je pense que tu es un bon garçon, Derryl. Alors, que dirais tu d’être honnête avec Emile ?

-M-mais je… je suis pas…

-Viens, je t’accompagne. Allons y. Coupe la prêtresse

Derryl reste en silence, et ils descendent de l’escalier, arrivant sur la place.

-Ah, vous voilà ! S’écrie Alfyn

-Alfyn ? Un problème ? Demande Tressa

-Hein ? Fais Derryl

Ophilia se tourne vers lui.

-Qu’y a-t-il ?

-Il est plus là.

Derryl s’avance et semble chercher quelque chose… Ou quelqu’un.

-Tiens, Derryl. Qu’est-ce que tu fais là ?

Un jeune garçon s’approche de Derryl.

-Oh. Je… je voulais juste… Commence Derryl

Ophilia s’approche du jeune garçon.

-Tu t’appelles Nate, n’est-ce pas ?

-Ouais. Et alors ? Reprend Nate

-Nous cherchons Emile. L’aurais-tu vu, par hasard ? Il était ici il y a quelques instants.

-Ah ouais, je l’ai vu courir après un chien.

-Un chien ?

-C’est ce que j’essaye de vous dire ! Reprend Alfyn

Ophilia tourne la tête. Les voyageurs ont tous cessés les recherches… Et ou sont H’aanit et Linde ?

-Une minute… Tente Ophilia

-Oui, c’était il y a pas longtemps. Reprend Nate Un chien est passé par ici avec un truc brillant dans la gueule. Emile a dit qu’il était sûr que c’était la broche, et il est parti en courant par là.

Nate montre l’ouest de la place.

-Par-là ? En direction de la forêt ? Souffle Derryl

-La forêt ? Insiste Ophilia

-Mais il est fou, ou quoi ?! Elle grouille de monstres, cette forêt ! On a pas le droit de s’en approcher ! Reprend Derryl

-Oh non ! S’écrie Ophilia

-Bah, y a pas de quoi s’en faire. Réfléchissez deux secondes. Emile, c’est un gros trouillard, pas vrai ? Y a aucune chance qu’il aille dans la forêt tout seul. Je parie qu’il a filé chez lui en pleurnichant ! Fait Nate

-C’est justement le problème… Soupire Cyrus

Ophilia le regarde.

-Linde a vu le chien, et l’a poursuivie. H’aanit l’a immédiatement suivie.

-Quoi ?! H’aanit est partie dans la forêt aussi ?! S’écrie Ophilia

-Je suis sûre qu’elle est partie accompagner Emile… Murmure Primrose. Pauvre enfant…

-Roh, on sait tous qu’il va revenir ! Taquine Nate

-T-tais-toi ! Coupe Derryl

-Mais qu’est ce qui te prend ? Tu sais comment il est, Emile.

-Il faut que j’aille le chercher !

Derryl commence à partir vers l’ouest.

-Attends ! Derryl !

Trop tard, le gamin est déjà parti.

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Bonjour à tous !

Je vous écris ce message très, très important en fin de chapitre pour vous annoncer quelque chose.

Ce mois prochain sera le MOIS DE L’APOCALYPSE !!!

… En gros, je ne publierai aucun, mais vraiment AUCUN chapitre d’AUCUNE de mes fics. Zéro, rien, nada ! Je me connecterais sur Ffr, mais rien ne sera publié !

Pourquoi ? Parce que je préparerais pendant ce mois un gros projet qui me tiens à cœur : le Pride Month 2020 !

Pour fêter le Pride Month 2020, j’ai eu cette idée un peu folle… Pendant tout le mois de juin, il y aura un OS par jour, de 1000 mots minimums ! Chaque fois sur un ship LGBT que j’ai !

Et pour terminer, voici une petite liste de quelques licences qui seront dans ce Pride Month : Du Kingdom Hearts, du Pokémon, du Octopath Traveler, du Fire Emblem, du Akame Ga Kill, et du RWBY !!!

Evidemment, je laisse quelques licences mystéres ^^ Vous verrez bien le reste !

J’espère que vous lirez ces petits OS ^^ Et bien sûr, désolée pour cette fic. Et aussi, je ne sais pas quand reviendra cette fic… Vraiment pas. Je ne sais pas si je pourrais publier le prochain chapitre en juin, ou en juillet, j’en sais rien. On verra bien !

Merci d’avoir lu cette note, et à bientôt !